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Connais-tu bien l'Allemagne?

1. Die Schwarzwälder Kirschtorte

(Le gâteau "la Forêt-Noire")


La forêt noire en allemand Schwarzwälder Kirschtorte, est une génoise au cacao, parfumée au kirsch, et fourrée de cerises au sirop et de crème chantilly. Elle est recouverte de crème chantilly et décorée de copeaux de chocolat. Si les desserts à base de cerises et de crème sont très anciens en Forêt-Noire, la version moderne du gâteau date de 1915 quand le pâtissier Josef Keller de Bad Godesberg la prépara pour la première fois.

2. Nürnberger Lebkuchen

(Le pain d'épice de Nuremberg)


Il est mondialement connu et indissociable de Noël - Le Nürnberger Lebkuchen ou pain d'épices ! Ce délice sucré célèbre dans le monde entier a d'abord été créé et préparé par des moines franconiens, dès le XIVème siècle.

La renommée et la tradition de Nuremberg comme lieu de naissance du pain d'épices remonte à l'histoire de l'ancienne ville impériale libre, autrefois située à la croisée des anciennes routes commerciales des épices. Puisque la ville était un des plus importants centres marchands en Europe, on y trouvait facilement des épices exotiques, comme la cannelle, le clou de girofle, la cardamome, la noix de muscade et les amandes. Les recettes secrètes du pain d'épices de Nuremberg ont été transmises de génération en génération et sont encore préparées aujourd'hui.

La plupart des producteurs de pain d'épices tentent de rendre leurs boîtes aussi jolies que leur pain d'épices est bon et les emballent dans une large gamme de boîtes en métal. Ces boîtes pleines d'inventivité et de nostalgie sont des objets de collection convoités.



3. Playmobil

(Les jouets Playmobil)


Le père des Playmobil est Hans Beck, le chef de la création du fabricant de jouets allemand Geobra-Brandstätter.Il a créé ce petit personnage au début des années 1970, à l’origine pour compléter une production limitée de petits véhicules. Présenté au Salon du jouet de Nuremberg en 1974, les PLAYMOBIL ont connu un succès si fulgurant que la marque Geobra est devenue en quelques années le premier fabricant de jouets en Allemagne. Depuis leur création, on estime qu’environ 2,1 milliards de ces petits personnages souriants ont été fabriqués. L’entreprise, qui a des filiales dans de nombreux pays, réalise un chiffre d'affaires de 459 millions d’euros.



4. Brezel

(Les Bretzels)


Un bretzel traditionnel est composé de farine, eau, beurre et levure de boulanger, sel, qu'on fait d'abord pocher à l'eau additionnée de bicarbonate de soude, puis qu'on saupoudre de gros sel avant la cuisson au four. Le bretzel devrait être mangé le jour de sa fabrication.

L’origine du bretzel est assez floue car beaucoup de paternités lui sont attribuées. La première serait que le bretzel aurait été inventé en 610 par un moine qui se serait inspiré des bras croisés de ses condisciples pour créer ce pain avec les restes de pâte. Une autre voudrait qu’un boulanger de la cour ait mal cuit son pain. Il aurait été jeté au cachot. Le seigneur lui donna une dernière chance : il lui demanda un pain « au travers duquel le soleil brillerait trois fois ». Le boulanger trouva la solution en créant le bretzel.

Le fait de badigeonner les bretzels de bicarbonate de soude avant de les faire cuire au four serait également le fruit du hasard. Cette méthode permet que le bretzel devienne brunâtre et croustillant. Le bretzel est surtout consommé en Allemagne, Autriche, en Suisse, et en Alsace. Mais beaucoup de bretzels fabriqués industriellement voient le jour, et permettent de le consommer en apéritif.



5. Currywurst

(La Currywurst)


La Currywurst est le snack préféré des allemands et surtout des berlinois qui l'ont inventée et qui en vendent 70 millions par an. Il s'agit d'une Brühwurst (pour les berlinois) ou d'une Bratwurst (dans la Ruhr), rôtie ou frite, généralement servie coupée en rondelles, accompagnée d'une sauce tomatée et saupoudrée de curry. Elle est servie dans un Brötchen (petit pain rond) ou accompagnée de frites. Elle est généralement dégustée debout dans un Stehcafé. L’authentique Currywurst doit être frite, dégustée sans peau et servie avec une sauce-maison (à ne pas confondre avec un simple ketchup).

L'origine de la Currywurst est controversée. Cependant, trois thèses prédominent. Certains l'attribuent à une certaine Lena Brücker qui aurait accidentellement mélangé du ketchup et du curry à l'époque de l'après-guerre à Hambourg. D'autres soutiennent qu'elle aurait été inventée en 1949 par Herta Heuwer, une berlinoise tenant un fameux snack dans Berlin-Ouest, devenu une institution. Enfin, d'autres prétendent encore qu'elle fut créée lors du blocus de Berlin par les Russes en 1948, avec les stocks de sauce tomate et de sauce Worcestershire des soldats anglais.



6. Das Brandenburger Tor

(La Porte de Brandebourg)


La porte de Brandebourg est un monument emblématique de Berlin – un point de repère et un symbole -, avec son histoire vieille de plus de deux cents ans. Autrefois symbole de la ville divisée, elle attirait les visiteurs qui se juchaient sur la plateforme d’observation pour jeter un coup d’œil de l’autre côté du rideau de fer, par delà le no man's land qui séparait géographiquement et politiquement l’Est et l’Ouest de Berlin. C’est de cet endroit que, le 12 juin 1987, Ronald Reagan lança cette injonction sévère à l’adresse de son adversaire de la Guerre froide, l’admonestant en ces termes : “M. Gorbatchev, abattez ce mur !”

Après la chute du Mur de Berlin en novembre 1989, quand l’Allemagne fut réunifiée, la porte de Brandebourg retrouva son statut de symbole de l’unité du nouveau Berlin. Elle a été officiellement rouverte le 22 décembre 1989 et 100 000 personnes vinrent célébrer cet événement. Malheureusement, cela se solda par de sérieux dommages au monument qui dut être restauré et fut officiellement rouvert le 3 octobre 2002.




7. Niederegger Marzipan

(Le massepain Niederegger)


Le terme n’existe en fait qu’en allemand, puisqu’il serait plus approprié de le traduire en français par « massepain ». La ville de Lübeck, en Allemagne, est connue pour en être la capitale mondiale.

Pour ne pas commettre de faute de goût lorsqu'on voyage en Allemagne et notamment à Lübeck, dans le land du Schleswig Holstein, il faut ramener un peu de marzipan. La pâte d’amandes de Lübeck est en effet très réputée, et depuis longtemps.

Le mot allemand marzipan vient de l’italien marzapane, qui désignait au XVIe siècle une boîte dans laquelle on déposait des confiseries élaborées à base de blancs d’œuf, de sucre et de pâte d’amande. Par la suite, le mot désigna la confiserie elle-même.

Venant d’Orient, la pâte d’amande est introduite en Europe pendant les croisades et parvient donc jusqu’à Lübeck au XVIe siècle. Elle y est alors vendue par les apothicaires ("pharmaciens") en raison de ses propriétés médicinales, puisqu’elle est bénéfique pour le cœur et les maux de tête.

À partir de 1806 et l’abolition des corporations, les confiseurs l’introduisent dans la confection de leurs produits. Elle est alors offerte en cadeau à l’occasion des fiançailles et mariages, ayant par ailleurs la réputation de rendre amoureux...

Depuis cette époque, la popularité de cette confiserie n’est plus à faire et Lübeck en a fait son emblème.

Pourquoi Niederegger Marzipan? Georg Niederegger (1777-1856) a fondé à l’époque une manufacture dédiée à cette confiserie : celle-ci existe toujours et porte encore son nom. Quand on visite la ville, c'est une étape incontournable.

Alors, si vous allez vous promener à Lübeck, n’oubliez pas de rapporter un peu de Marzipan. A coup sûr, vous ferez des heureux.




8. Haribo

(Les bonbons Haribo)


C’est le 13 décembre 1920 qu’Hans Riegel, après avoir suivi un apprentissage de confiseur, travaillé pour plusieurs confiseries, dont la société Heinen, inscrit HARIBO au registre du commerce de la ville de Bonn. Hans Riegel Bonn, voilà le secret de l’origine du nom de la célèbre marque de bonbons dévoilé !

Débutant dans une petite buanderie d’arrière-cour, l’ingénieux confiseur s’emploie à la création de ses friandises avec sa femme. Dès 1923, un bonbon qui allait devenir un énorme succès pointe le bout de son museau: au départ un Ours dansant, qui deviendra le célèbre petit ours d’or gélifié de la marque (der Goldbär). Deuxième coup de génie: le bâton de réglisse qui allait, lui aussi, connaître un succès phénoménal.

Avec un tel parcours, une aussi fructueuse histoire et des produits qui, chaque jour, mettent un peu de bonheur sucré dans la bouche des gens, Haribo a plus que mérité son slogan: „Haribo, c’est beau la vie pour les grands et les petits“.



9. Mercedes

(Mercedes)


C’est en 1883 que Karl Benz fonde la firme Benz & Co. à Mannheim en Allemagne. En 1886, il présente la première automobile au monde, le fameux tricycle Benz. En 1890, Gottlieb Daimler crée à Cannstatt la Daimler-Motoren-Gesellschaft. Inventeurs du moteur moderne et de l’automobile à la fin du XIXè siècle, Gottlieb Daimler et Karl Benz ont posé séparément les jalons de l’industrie automobile.

La première Mercedes

Riche homme d’affaires passionné d’automobile, l’autrichien Emil Jellinek s’installe à Nice en tant que Consul Général d’Autriche-Hongrie à la fin du XIXè siècle. Dès 1898, il se lance dans le commerce de voitures, distribuant des Daimler à ses relations. En 1899, Daimler lui livre dix véhicules. Jellinek exige des véhicules toujours plus puissants, toujours plus rapides, qu’il engage dans les premières compétitions automobiles organisées, dont la « Semaine de Nice ». Il y participe en personne, sous le pseudonyme de Mercedes, le prénom de sa fille. Grâce à quelques victoires ce nom acquiert vite une certaine notoriété. En 1900, Jellinek commande à Daimler 36 exemplaires d'un modèle sportif, sur lesquels le constructeur fait apparaître le nom « Mercedes » en référence à ces succès.

La naissance de l’étoile

Reprenant le symbole de l’étoile sur une carte postale, qu’avait utilisé Gottlieb Daimler,alors qu’il dirigeait une usine à Cologne, pour indiquer à sa femme la maison où il demeurait, Daimler fait enregistrer ce sigle à trois branches comme marque de commerce en 1909. Elle symbolise l'ambition d’une motorisation universelle « sur terre, sur l'eau et dans le ciel », et est apposée dès 1910 à l’avant de ses productions.

Dans un contexte économique difficile, Daimler et Benz, les deux plus anciens constructeurs automobiles au monde, s’unissent pour former en 1926 la Daimler-Benz AG. Le premier logo Mercedes-Benz est né : la célèbre étoile à trois branches de Daimler est entourée de « Mercedes » et de « Benz » et reliés par une couronne de laurier.




10. BMW

(BMW)


BMW est née de la fusion, le 7 Mars 1916, de deux entreprises de mécanique de Munich : BFW (Bayerishe Fluzeug Werke) et Otto Werke. Rapp-Motorenwerke devient Bayerische Motoren Werke Gmbh le 21 Juillet 1917.


Basée à Munich l'entreprise était à l'origine un fabricant de moteurs d'avion. Mais en 1922, à la suite de la défaite de l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale, il lui fut interdit de produire des avions ainsi que des moteurs pour son pays, et donc elle fut forcée de se reconvertir. L'emblème de la marque - une hélice en mouvement sur fond de ciel - rappelle toutefois ces origines historiques.




11. Audi

(Audi)


L’origine du nom Audi provient de la traduction en latin de son fondateur August Horch, et qui veut dire « écoute ».

Tout commence en 1899, après trois ans d’apprentissage chez Benz, August Horch crée sa société, dénommée A.Horch & co Motorwagen Werke, fabrique d’automobiles.

En 1909, alors que cette firme a acquis une certaine notoriété, surtout dans le haut de gamme, August Horch est évincé de la direction de sa société.

Suivi de techniciens fidèles, il fonda aussitôt une autre société, qui s’intitulait A.Horch Automobil Werke, mais étant donné la confusion des noms, August Horch fut obligé de renommer sa nouvelle entrepise en AUDI Automobil werke GmbH.

En 1928, Audi se débattant dans une conjoncture économique très défavorable (ne fabriquant que 190 autos par an), est rachetée par DKW.

La crise mondiale de 1929, est fatale aux ambitions de chacune de ces marques, qui sont aux bords de la liquidation.

En 1932, Audi, Horch, Wanderer et DKW décident de réunir leur force pour fonder le consortium dénommé AUTO UNION, créant ainsi le célèbre sigle des 4 Anneaux.

En 1969, Volkswagen rachète la marque Auto Union.

C’est en 1985, que le groupe Volkswagen donne son autonomie à Audi, célébrant ainsi les succès de la quattro en rallye, qui a ainsi grandement contribué au retour de cette prestigieuse marque dans le marché commercial de l’automobile.




12. Volkswagen

(Volkswagen)


On ne présente plus la marque Volkswagen. Le constructeur a su s’imposer comme un acteur incontournable du marché automobile. Son succès est d’ailleurs insensible à la crise du marché automobile : 1er constructeur mondial en valeur, second en volume en 2014, seulement devancé par Toyota – peut-être plus pour longtemps, certaines prévisions donnant avantage au constructeur allemand dès 2018. Et pourtant, la marque Volkswagen aurait pu disparaitre aux lendemains de la guerre, sans un coup de pouce de l’armée britannique.


Volkswagen : « la voiture du peuple »


1930. L’Allemagne vient de bâtir nombre d’autoroutes, trop peu empruntées aux yeux d’Adolphe Hitler. Ce dernier est convaincu de la nécessité d’équiper chaque citoyen allemand d’une voiture. Ferdinand Porsche, fondateur autrichien de la marque Porsche, y voit l’opportunité de réaliser un modèle de voiture populaire accessible au « plus grand nombre ». Objectif : construire une voiture vendue à 1 000 reichsmarks, dont le poids n’excède pas les 600kgs, qui ne consomme pas plus de 7 litres au kilomètre tout en étant capable d’atteindre les 100kms/h. Porsche s’inspire alors de la Ford T, mais aussi de la V570 du fabricant tchécoslovaque Tatra.

Les constructeurs allemands de l’époque, sollicités pour la production de ce modèle, déclinent poliment l’invitation. Ils ne croient pas en la rationalité économique d’un tel projet. Ce n’est qu’en 1937 que la marque Volkswagen est créée, sous l’impulsion de l’organisation de loisirs KdF (« La Force par la joie ») alors sous la tutelle du Front allemand du travail. Après des débuts difficiles, « l’objet voiture » finit par se démocratiser : tous modèles et toutes marques confondus, 380 000 exemplaires sont produits en 1938, record national. La demande devient suffisamment importante pour lancer la production à grande échelle.

Volkswagen durant la Seconde Guerre mondiale

C’est sans compter sur les enjeux politiques d’alors, forcément troubles. En 1939, l’usine de Wolfsburg est transformée en usine d’armement et de fabrication de pièces mécaniques afin notamment d’équiper l’aviation allemande. La majorité des voitures sortant des usines nationales à l’époque sont mises à disposition de l’armée : les trois véhicules produits par Volkswagen ne font pas exception à la règle. Il s’agit du modèle Kübelwagen, du Schwimmwagen et du Kommanderwagen qui a la même carrosserie que celle de la KdF.

L’usine Volkswagen ne tourne pourtant pas à plein régime, faute de main d’œuvre – des travailleurs étrangers, volontaires ou forcés sont engagés. Et puis, les bombardements successifs n’arrangent rien. Aux lendemains de la guerre, l’usine pour partie démolie est placée en zone d’occupation britannique. Ces derniers vont mettre à profit leurs compétences pour la remettre en état, machine par machine, avant de relancer la production de KDF afin d’équiper les forces d’occupation. La production stagne à moins de 1000 exemplaires par mois, ce qui est faible au regard des capacités de l’usine, mais demeure un exploit au regard de l’histoire récente de l’usine. C’est à ce moment-là, en 1948, qu’un ancien cadre d’Opel dénommé Heinrich Nordhoff reprend les commandes. Il va poser les bases de ce qui restera comme la marque de fabrique du groupe allemand : réseau de distribution solide et grande qualité du service après-vente.

Dévastée par la guerre, l’Angleterre a fait de la coccinelle Type 1 un véhicule d’exportation de premier ordre. Le modèle se vend très bien à l’export, dans de nombreux pays européens comme les Pays-Bas et la Suisse, mais aussi aux États-Unis où Volkswagen a rencontré son plus grand succès.

La coccinelle de Volkswagen est plébiscitée pour sa faible consommation d’essence, son look et son prix tout à fait accessible : la « voiture du peuple » a enfin un visage. La type 1 sera régulièrement mise à jour et atteindra les 16 millions d’exemplaires produits en 1976.




13. Porsche

(Porsche)


L'histoire de Porsche résume presque à elle seule celle de l'industrie automobile allemande du XXe siècle. Il faut dire que Ferdinand Porsche, le patriarche, en est l'un des pères fondateurs. Ingénieur talentueux, il dessine et réalise les modèles de nombreux constructeurs pionniers tels que Mercedes-Benz, Steyr ou Austro-Daimler.

En 1930, le Ferdinand Porsche décide de créer son propre bureau d'études baptisé "Porsche", lequel est reconnu officiellement le 25 avril 1931 à Stuttgart où la famille s'est installée. L'entreprise familiale y réalise des moteurs et pièces détachées. A l'image du brevetage de la barre de torsion, élément essentiel encore utilisé de nos jours, Ferdinand y développe une marque et son fils Ferry ses compétences. Le fils Porsche devient d'ailleurs responsable du bureau d'études dès 1932.

L'arrivée au pouvoir des Nazis en 1933 marque le début d'une période sombre dans l'histoire du constructeur allemand. L'année suivante, le chancelier Hitler souhaite la conception d'une voiture populaire capable d'atteindre les 100 km/h et accessible à bon prix (1000 reichmarks à l'époque). Ferdinand Porsche saisit l'occasion et présente son projet pour une "Volkswagen" ou "voiture du peuple". La future Coccinelle n'est pas la seule collaboration de Porsche au régime nazi puisque l'entreprise participera activement à l'effort de guerre lors du conflit mondial qui débute en 1939.

La paix retrouvée mais accusé de crimes de guerre, Ferdinand Porsche passe vingt mois dans une prison française. Arrêté puis libéré sous caution, son fils en profite pour relancer l'entreprise familiale et en prendre définitivement les rênes.




14. Schloss Neuschwanstein

(Le château de Neuschwanstein)


Construit par le roi Louis II de Bavière à partir de 1869, le château de Neuschwanstein est aujourd’hui l’un des monuments les plus visités de Bavière et constitue une étape incontournable de la « Romantic road » de Bavière. Inspiré du château de Pierrefonds situé dans l’Oise près de Compiègne, il rend hommage à une époque médiévale et chevaleresque idéalisée par le roi Louis II. C’est un endroit fascinant tant par son esthétisme que par ses curiosités exprimant toute la complexité et la passion de son constructeur. Si Neuschwanstein fascine autant c’est aussi parce qu’il est lié au destin tragique de Louis II, roi déchu et décédé dans des circonstances étranges.



15. Zugspitze

( Le Zugspitze)


Le Zugspitze est un sommet situé dans la chaîne des Alpes, dans le massif du Wetterstein, dans les Alpes bavaroises. C'est le point culminant de l'Allemagne, avec 2 962 mètres d'altitude.



16. Marksburg

(Le Marksburg)


Le château de Marksburg trône au-dessus du Rhin, érigé entre le 13ème et le 15ème siècle entre Bingen et Coblence au beau milieu de la vallée du Haut-Rhin moyen classée au patrimoine mondial de l‘UNESCO. C’est l’unique place forte dominant la vallée du Rhin moyen qui n’ait jamais été détruite et qui fait voyager les visiteurs dans le passé.



17. Loreley

(La Loreley)


Pour un touriste qui découvre l’Allemagne, la Loreley est une étape absolument incontournable. Vous y êtes déjà allé ? Venez ! L’excursion démarre dans une petite ville au bord du Rhin. Le bateau empli de touristes remonte lentement le fleuve, passant entre vignobles idylliques et châteaux millénaires.

En approchant la Loreley, les haut-parleurs du bateau se mettent à diffuser sa chanson et tout le monde, même les Japonais, fredonnent aussitôt la célèbre mélodie, en se balançant mélancoliquement de droite à gauche. Et puis, on se lève pour apercevoir quelque chose sur le fameux rocher de 132 m de haut. Mais toutes ces acrobaties ne servent à rien. Sur le rocher il n’y a rien à voir. Rien, à part un drapeau allemand. Les touristes sont déçus. A chaque fois. Mais, c’est quoi, la Loreley ?

A l’origine, Loreley c’est un rocher qui surplombe le Rhin. Dans le temps, il envoyait de multiples échos qu’on n’entend plus aujourd’hui à cause du trafic automobile. Le rocher donne ensuite son nom au personnage Lore Ley, une jeune femme à la chevelure d’or qui envoûte avec son chant magique les marins qui coulent à pic. Cette sirène est considérée par beaucoup comme une très ancienne légende germanique, du même gabarit que les Nibelungen. Même les Allemands ignorent que cette légende est plutôt récente !

Tout commence en 1801. Le poète Clemens Brentano raconte l’histoire d’une jeune femme incroyablement belle qui brise le cœur de tous les hommes et finit par se jeter dans le Rhin du haut du fameux rocher. 10 ans plus tard, Brentano écrit une deuxième version de cette triste ballade.

Dorénavant, Lore Ley peigne ses cheveux et cause la perte des marins avec son chant. Par la suite, poètes, écrivains, compositeurs, peintres et sculpteurs s’approprient cette prétendue "légende allemande" pour en faire des centaines d’adaptations. La version la plus connue est sans doute le poème de Heinrich Heine, écrit en 1824 et mis en musique par Friedrich Silcher en 1837. C’est cet air-là que les Japonais fredonnent sur le bateau. La chanson commence par les mots célèbres "Ich weiß nicht, was soll es bedeuten, daß ich so traurig bin", "Je ne sais pas pourquoi je suis si triste". Heine continue avec les mots "Ein Märchen aus uralten Zeiten das geht mir nicht aus dem Sinn". "Un conte d’une époque très ancienne hante mon esprit". Et voilà, c’est fait, tout le monde croit que l’histoire date d’il y a plus de mille ans.

Il faut savoir qu’au début du 19ème siècle, les Allemands cherchent à se bâtir une identité nationale. Alors tout ce qui ressemble de près ou de loin à un mythe germanique tombe à pic dans leur quête des racines de la culture allemande. Ensuite, c’est le tourisme de la vallée du Rhin qui reprend le flambeau et exploite l’image de la sirène romantique.




18. Kölner Dom

(La Cathédrale de Cologne)


Commencée en 1247, la cathédrale de Cologne ne sera achevée qu'en 1880, après une interruption du chantier de plus de trois cents ans. C'est un modèle d'architecture gothique dont les innovations accompagnent une nouvelle théologie selon laquelle Dieu est lumière. Au XIX e siècle, Goethe, le romantisme et la conviction que le gothique est l'art allemand par excellence ravivent la volonté de terminer la cathédrale, qui deviendra un symbole de l'unité allemande.



19. Zwinger

(Le Zwinger)


Le Zwinger, contrairement à certaines idées, n'a jamais été le palais des rois de Saxe, mais leur lieu de détente et de festivités. Il a été construit sur l'emplacement de l'ancienne forteresse de Dresde dont le mur extérieur a été conservé. Le mot Zwinger désigne la partie située entre les remparts extérieur et intérieur d'une forteresse. Il est une des attractions majeures de la ville.

Le palais abrite aujourd'hui la Gemäldegalerie Alte Meister (Galerie de peinture des maîtres anciens), la Rüstkammer (Salle d'armes) qui héberge une très belle collection d'armes, pour la plupart des XVIe et XVIIe siècles et la Porzellansammlung (Collection de Porcelaine) qui contient une très riche collection de porcelaine de Meissen ainsi que le Mathematisch-Physikalischer Salon (Salon de Mathématiques et de Physique) qui accueille une magnifique collection d'horloges et d'instruments scientifiques.




20. Gutenberg

(Gutenberg)


Johannes Gensfleisch, dit Gutenberg est un imprimeur allemand (Mayence entre 1397 et 1400-Mayence 1468). Universellement connu pour l'invention de la typographie, il a permis l'avènement du livre imprimé et a été l'un des artisans de la révolution culturelle qu'a connue l'Europe à la Renaissance.



21. Goethe

(Goethe)


Johann Wolfgang Goethe est l'un des plus grands écrivains de l'Allemagne.



22. Mainhattan (Frankfurt am Main)

(Mainhattan (Francfort sur le Main))


Mainhattan désigne le quartier d'affaires de Francfort, nom inspiré du quartier de New York, Manhattan. Mainhattan borde le fleuve Main, d'où cette appellation.

C'est le cœur de la capitale économique allemande, dans ce quartier se trouvent le siège de plusieurs banques, ainsi que de la Banque centrale européenne.




23. BV 09 Borussia Dortmund

(Le Borussia Dortmund)


Le Borussia Dortmund ou BVB, est un club de football allemand fondé le 19 décembre 1909 et basé à Dortmund. Le nom complet du club Ballspiel-Verein Borussia, signifie en allemand "association de jeu de balle Borussia", si sa section football est la plus célèbre le BVB comprend aussi des équipes de handball et de tennis de table. Bien que "Borussia" soit le nom latin de la Prusse, c'est à une marque de bière aujourd'hui disparue qu'il est fait référence. Le club évolue en 1. Bundesliga, le premier échelon national du football allemand.

Le Borussia est le premier club allemand à remporter une coupe d'Europe (la Coupe des Coupes en 1966) et devient, en 1997, le troisième club allemand à remporter la Ligue des champions. Son stade, le Westfalenstadion, est le plus grand stade du championnat d'Allemagne avec 80 720 places.




24. Hamburg

(Hambourg)


Hambourg est une ville et l'un des 16 Länder composant l'Allemagne. Située au nord du pays, près de l'embouchure de l'Elbe et à proximité de la mer du Nord, Hambourg est la deuxième plus grande ville d'Allemagne (après Berlin) et le premier port du pays. Ce port est surnommé l'« entrée du monde de l'Allemagne ». C'est le plus grand port d'Allemagne, notamment en matière de commerce extérieur et de transit, le 3e plus grand port d'Europe en tonnage (après Rotterdam et Anvers), ainsi que le 9e plus grand port à conteneurs du monde et le 22e plus grand port du monde pour les marchandises échangées.



25. Bremen

(Brême)


Brême est une ville hanséatique de 550 000 habitants du nord-ouest de l'Allemagne. C'est une ville portuaire située le long du fleuve Weser, à environ 60 km au sud de son estuaire en mer du Nord. Brême constitue l'une des deux villes enclavées dans le Land de Basse-Saxe appartenant à celui de Brême (nom officiel : Freie Hansestadt Bremen, c'est-à-dire « ville hanséatique libre de Brême », qui rappelle l'adhésion de la ville à la Ligue hanséatique, l'autre étant Bremerhaven.).



26. Die Bremer Stadtmusikanten

(Les Musiciens de Brême)


La statue des quatre musiciens fut réalisée par le sculpteur Gerhard Marcks en 1951 et installée à l’angle ouest de l’Hôtel de Ville. Cette statue des quatre musiciens est un symbole universel de la ville, le conte des frères Grimm ayant fait le tour du monde. Son interprétation allégorique en fit aussi un symbole de liberté, au même titre que la statue de Roland. Ainsi depuis quelques années, Brême récompense les défenseurs de la liberté à travers le Prix de la Solidarité, à l’effigie des quatre animaux !




27. Europapark

(Europapark)


Basé sur le concept de l’Europe et de ses diversités architecturales, culturelles et gastronomiques, Europa-Park se compose de quartiers thématiques, chacun fidèle aux us et coutumes d’un pays. En quelques pas, vous voilà transporté sur tout le continent européen, en Russie, en Grèce, en Italie... ou en Islande !C'est l'un des plus grands parcs d'attractions d'Europe.




28. Rügen

(L'île de Rügen)


Cela fait presque 200 ans que la première station balnéaire a vu le jour sur l'île de Rügen et depuis, l'île est resté une des destinations de vacances préférés des Allemands, mais aussi d'autres pays. L'île a connu de nombreuses transformations comme la construction d'un pont vers le continent et a, depuis la réunification de l'Allemagne renoué avec la tradition des établissements de prestige et des vacances familiales.

La plus grande île allemande avec ses couleurs contrastées a été immortalisé par le peintre du romantisme, Caspar David Friedrich et ces paysages sont aujourd'hui protégés dans le parc national de Jasmund au nord de l'île. Les falaises de craie de Rügen, la principale curiosité de l'île, valent à elles seules le voyage. Elles se dressent jusqu'à 118 m au-dessus de la mer. De nombreuses baies, appelées ici "Bodden" la séparent en plusieurs presqu'îles.

Si vous aimez des vacances ensoleillée mais pas la chaleur, l'île de Rügen est fait pour vous ! Et les activités ne sont pas en reste : promenades à pied, à cheval, en bateau et bien sûr toutes sortes d'activités nautiques.

Une autre attraction sur Rügen est le "Rasender Roland" ou Roland Express, un train à vapeur qui parcourt l'île à une vitesse à couper le souffle : 30 km/h.

Légende sur l'île de Rügen

Le pirate Klaus Störtebeker, le "Robin des Bois" du nord de l'Allemagne hante depuis des siècles les rives de la Mer Baltique. D'après la légende, il aurait enterré une partie de son trésor à Rügen. Chaque année, de fin juin jusqu'au début septembre, un spectacle en plein air avec feu d'artifice raconte l'histoire de cette légende.




29. Wattenmeer

(La Mer des Wadden)


La Mer du Nord et les îles de la Frise orientale : un paradis pour tous les sports nautiques et des balades au fil de l'eau ou des promenades en bateau le long de magnifiques paysages côtiers. Une exceptionnelle zone de préservation de la nature s'étend le long de la côte : dans le parc national de l'estran (Wattenmeer, site nature classé au patrimoine mondial de l'UNESCO), les visiteurs peuvent se promener sur les vasières et observer les marées et la vie de la faune variée et même observer des phoques. Les îles de Frise orientale et leurs plages de sable s'étendant à l'infini se détachant des côtes comme les perles d'un collier.



30. Bergpark Wilhelmshöhe

(Le Parc Wilhelmshöhe)


Le Bergpark Wilhelmshöhe de Cassel est une œuvre d'art baroque totale qui illustre différents courants paysagers, artistiques et techniques. Ce paysage culturel vieux de plus de 300 ans illustre l’âge d’or de l’architecture paysagère au temps de l’absolutisme européen. L’ensemble fut créé à partir de 1696 sur une idée du landgrave Charles de Hesse-Cassel qui souhaitait ainsi rehausser la position des princes de Cassel par rapport à d’autres dynasties. L’architecte italien Giovanni Francesco Guerniero se chargea, à partir de 1701, de la construction d’une grande partie des jeux d’eau et le tout fut couronné, en 1717, par l’imposante statue d’Hercules qui domine

aujourd’hui encore le parc. Visible de loin, ce colosse de cuivre devait incarner les vertus d’un souverain juste et sage mais aussi la toute-puissance du landgrave.

Au pied de son socle de 70 mètres de haut, les visiteurs sont invités à admirer un spectacle unique au monde : plus de 750 000 litres d’eau dévalent près de 12 kilomètres de cascades, chutes et voies d’eau convergeant vers la Grande fontaine de l’étang du château et son geyser jaillissant à une hauteur de 52 mètres. Ces jeux d’eau romantiques sont particulièrement impressionnants à la tombée de la nuit, lorsqu’ils illuminent le chemin qui mène de la statue d’Hercules au château de Wilhelmshöhe.



31. Trier

(Trèves)


La ville de Trèves, ancienne colonie romaine, est fondée à l'époque romaine, en l'an 16 av. J.-C. sous le nom d'Augusta Treverorum, sur le site du chef-lieu d'un peuple gaulois, les Trévires. Le pont romain en pierre qui enjambe la Moselle fut édifié en 45 apr. J.-C., en remplacement d'un premier pont en bois : c'est le plus ancien pont d’Allemagne encore debout. Colonie romaine et place-forte très importante dans la défense contre les Germains, les « Barbares », elle est dotée d'une enceinte abritant la plus grande surface urbaine de Gaule (282 hectares). Il subsiste de cette enceinte la Porta Nigra, monumentale porte fortifiée devenue le symbole de la ville, ainsi que quelques fondations des murs d'enceinte. Sa composition architecturale combinant une édification de porte fortifiée et une architecture palatiale en fait une réalisation singulière.