Lithographie H6 MOKHTARI Mitiana
Mitiana MOKHTARI
Created on March 6, 2022
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Transcript
Aujourd'hui, pour la majorité d'entre nous, l'idée d'une France républicaine est inscrite dans notre mentalité. La situation est loin d'être similaire au 19e siècle oùla France peine à stabiliser son système politique. Après la période révolutionnaire et impériale, le pays a connu la restauration de la monarchie de 1815 à1848, une courte période républicaine de 1848 à 1851 et la mise en place du second empire de 1852 à 1870 entre-coupé d'évènements révolutionnaire en1830 et en 1848.
Sur cette carte, on observe les différents « étapes « de l’installation de la république en France entre 1871 et 1914. En effet, on peut voir la défaite de Napoleon III à Sedan, mais également les conséquences de la signature du traité de paix avec les Allemands de 1871 (perte des territoitres d’Alsace et de Moselle). De plus, on observe les différents points stratégiques de la diffusion des idéaux républicains à travers le pays comme Paris, la capitale de la république ou encore toutes les autres villes acquises aux républicains ( Lyon, Lille…) qui ont permis, grâce à l’éducation et au service militaire, de diffuser les idées des villes vers les campagnes avoisinantes. Finalement, sur la carte, on observe les différents obstacles qui se dressent devant la république comme la région Ouest catholique qui est hostile à la république ainsi que les influences des mouvements anarchistes des autres pays frontaliers...
Dans une salle de classe, remplie des symboles de la République et elle-même lieu emblématique du combat et de l'identité de cette France républicaine, un soldat français de 1914 (pantalon rouge), présent sur le front d'Alsace d'août 1914 dispense une leçon d'histoire et de géographie, une leçon de France. Il désigne du doigt les provinces perdues : l’Alsace Lorraine.
La salle de classe s’ouvre à deux endroits
( porte et fenêtre) où l’on peut apercevoir un paysage rural et vallonné. L’horizon est bouché par l’attroupement hésitant d’Alsaciens, eux aussi en costume, témoins de la scène.
Le soldat fait cours à une classe d’élèves alsaciens ( on les reconnait de part leur tenue )
Au mur de cette salle de classe sont exposés des symboles de la république : le drapeau tricolore ainsi qu’une représentation de Marianne, allégorie de la république.
La troisième république née dans le contexte de la guerre de 1870 entre la France du second empire et la Prusse, accompagnée de la majorité des états Allemands. En effet, le 2 septembre 1870, l'empereur Napoleon III est fait prisonnier à Sedan. Le 4 septembre, les républicains français en profitent pour destituer l'Empereur, proclamer la troisième république et former un gouvernement provisoire de défense nationale afin de continuer le combat.
La semaine sanglante (21-28 mai 1871) désigne la répression violente de la Commune de Paris. Cette semaine opposa 130 000 soldats sous les ordres d'Adolphe Thiers qu'on désigne sous le terme de « Versaillais », à 30 000 communards, qui tenaient alors Paris depuis l’insurrection du 18 mars 1871. Les morts sont nombreux, 1000 pour les Versaillais, mais surtout et 20 000 pour les communards. Suite à cela, la Commune disparaît, et laisse place à la Troisième République, qui s'installe durablement en France. Les communards arrêtés, s'ils n'ont pas été directement assassinés, ont souvent été déportés vers les bagnes français, ou simplement emprisonnés.
La semaine sanglante, et notamment les nombreux partisans communards assassinés par les troupes versaillaises, sont commémorés dans de nombreux courants de la gauche française, et même au-delà.
Dans une salle de classe, remplie des symboles de la République et elle-même lieu emblématique du combat et de l'identité de cette France républicaine, un soldat français de 1914 (pantalon rouge), présent sur le front d'Alsace d'août 1914 dispense une leçon d'histoire et de géographie, une leçon de France. Il désigne du doit les provinces perdus : l’Alsace Lorraine.
La salle de classe s’ouvre a deux endroits ( porte et fenêtre) ou l’on veut apercevoir un paysage rurale et vallonné. L’horizon est bouchés par l’attroupement hésitants d’Alsaciens, eux aussi en costume, témoins de la scène.
Le soldat fait cours a une classe d’élèves alsaciennes ( on les reconnais de part leur tenue )
Au mur de cette salle de classe sont exposés des symboles de la république : le drapeau tricolore ainsi qu’une représentation de Marianne, allégorie de la république.
Quatre grandes stratégies furent employées pour enraciner la republique:
Premièrement, il s'agit de rendre la république visible au quotidien, ainsi, pour affirmer sa filiationion avec la révolution de 1789, elle adopte des symboles hérités de cette période : la marseillaise redevient l'hymne nationale en 1879, le 14 juillet est institué fête nationale en 1880 ( pour commémorer à la fois la prise de la Bastille de 1789 et la fête de la fédération de 1790), Marianne devient l'allégorie de la république, le drapeau tricolore est réaffirmé ainsi que la devise "liberté, égalité, fraternité". Ces symboles s'affichent sur la monnaie, sur des statues, sur différents monuments mais surtout sur l'hôtel de ville, la marie qui devient obligatoire dans chaque commune à partir de 1884.
Cette frise permet de faire le lien avec la partie suivante car en plus de montrer les différents présidents de la république, les dates des élections à la chambre des députés et les éléments importants, on observe les différentes crises qui ont frappé la république entre 1880 et 1900.
Ce document nous presente le déroulement et les personnages du vote d’une loi.
Le vote n’est plus effectué seulement par le dirigeant du pays.
Le système comporte plusieurs institutions, chacune responsable soit du pouvoir exécutif, du pouvoir législatif et enfin du pouvoir de contrôle ou encore 2 institutions représentant les choix du peuple.
Les pouvoirs sont divisés pour empêcher la prise de pouvoir d’une institution.
Ce système assure une liberté d’expression au peuple et montre que leurs voix ont un impact.
On voit ci dessus un exemple de place et de statue exposé au centre de Paris pour la république. Elle symbolise de nombreux événements majeurs à l’origine de la république comme le serment du jeu de paume ( 20 juin 17898 ) ou encore la prise de la bastille ( 14 juillet 1789 ).
Elle présente également des éléments symboliques de la republique comme la devise avec les 3 personnages, allégorie de la liberté, l’égalité et la fraternité. Mais encore le suffrage universel masculin le lion posé devant l’urne. L’emblème de Paris et enfin la table de la Loi avec les Droits de l’homme.
Ainsi, cette statue montre l’ancrage de la république à Paris.
Cette image montre le développement et la multiplication des écoles et des mairies dans les villes. Cette marie/école se trouve a Arcy sur Cure.
Les Lois Ferry, 1881-1882, complété par la loi Goblet 1886
Loi du 28 mars 1882 sur l’enseignement primaire obligatoire
Le Sénat et la Chambre des députés ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
Art. 1- L'enseignement primaire comprend : L'instruction morale et civique ; La lecture et l'écriture ; La langue et les éléments de la littérature française ; La géographie, particulièrement celle de la France ; L'histoire, particulièrement celle de la France jusqu'à nos jours ; Quelques notions usuelles de droit et d'économie politique ; Les éléments des sciences naturelles physiques et mathématiques ; leurs applications à l'agriculture, à l'hygiène, aux arts industriels, travaux manuels et usage des outils des principaux métiers ; Les éléments du dessin, du modelage et de la musique ; La gymnastique ; Pour les garçons, les exercices militaires ; Pour les filles, les travaux à l'aiguille.
Art. 2.- Les écoles primaires publiques vaqueront un jour par semaine, en outre du dimanche, afin de permettre aux parents de faire donner, s'ils le désirent, à leurs enfants, l'instruction religieuse, en dehors des édifices scolaires.
L'enseignement religieux est facultatif dans les écoles privées.
Art. 4.- L'instruction primaire est obligatoire pour les enfants des deux sexes âgés de six ans révolus à treize ans révolus ; elle peut être donnée soit dans les établissements d'instruction primaire ou secondaire, soit dans les écoles publiques ou libres, soit dans les familles, par le père de famille lui-même ou par toute personne qu'il aura choisie.
Loi Goblet, 1886, art 17 : Dans les écoles publiques de tout ordre, l'enseignement est exclusivement confié à un personnel laïque.
Cette video présente l’enterrement de Victor Hugo, du 21 mai 1855. Elle contient 7 témoignages.
Résumé:
Victor Hugo fut enterré sous l’arc de triomphe. Ce jour la, les cours furent banalisés, tous le monde voulait assister à l’enterrement de ce célèbre poète. La cérémonie fut glorieuse, 32 chars furenrt mis à disposition pour., des torches à flammes vertes brulaient aux 4 coins de l’Arc de Triomphe.
De nombreuses couronnes offertes de pays ou de magasins étaient apportées ainsi que des fleurs qui, à la fin de la cérémonie, pouvait être emportées par la foule.
La foule était nombreuse, silencieuse, émue et recueilie.
Ce texte montre l’importance qu’avait Victor Hugo dans la société où il vivait.
C’était un symbole actif du combat des républicain.
Il était écouté, respecté et fut beaucoup pleuré.
Dans une salle de classe, remplie des symboles de la République et elle-même lieu emblématique du combat et de l'identité de cette France républicaine, un soldat français de 1914 (pantalon rouge), présent sur le front d'Alsace d'août 1914 dispense une leçon d'histoire et de géographie, une leçon de France. Il désigne du doit les provinces perdus : l’Alsace Lorraine.
La salle de classe s’ouvre a deux endroits ( porte et fenêtre) ou l’on veut apercevoir un paysage rurale et vallonné. L’horizon est bouchés par l’attroupement hésitants d’Alsaciens, eux aussi en costume, témoins de la scène.
Le soldat fait cours a une classe d’élèves alsaciennes ( on les reconnais de part leur tenue )
Au mur de cette salle de classe sont exposés des symboles de la république : le drapeau tricolore ainsi qu’une représentation de Marianne, allégorie de la république.
A peine en place, la jeune république fait face à une succession de crise qui ébranle ses fondements. Elle parvient cependant à les traverser et on ressort renforcée.
Un premier exemple de crise qui a frappé la republique est l'attentat anarchiste contre la chambre des députés le 9 décembre 1893.
Ce jours, une bombe explose dans l'hémicycle de la Chambre des députés, à Paris. Panique, cris. Nombreux députés blessés... Cet attentat est une illustration spectaculaire de la violence anarchiste qui frappe l'Occident dans la dernière décennie du XIXe siècle... comme le terrorisme rouge dans les années 1970 et le terrorisme islamique aux alentours de l'an 2000.
De la tribune du Palais-Bourbon, le président Charles Dupuy lance dans le brouhaha ambiant : « Messieurs, la séance continue ! » Un instant plus tard, il ajoute avec l'emphase coutumière de l'époque : « Il est de la dignité de la Chambre et de la République que de pareils attentats, d'où qu'ils viennent et dont, d'ailleurs, nous ne connaissons pas la cause, ne troublent pas les législateurs ».
Auguste Vaillant, qui a lancé la bombe, est arrêté. Âgé de 33 ans, celui que l'on surnomme Marchal est un marginal : abandonné seul à Paris à 12 ans, il a accumulé les petits métiers avant de se lancer dans la lutte politique pour faire entendre « le cri de toute une classe qui revendique ses droits ». Comme il le souligne lors de son procès, il n'a pas cherché à tuer, et d'ailleurs la bombe n'a fait que des blessés.
Condamné à mort, il est exécuté le 5 février 1894. De sa mort naîtra une chanson, La Complainte de Vaillant, mais aussi une série de lois répressives (les « lois scélérates »), à l'initiative du parlementaire Jean Casimir-Perier... et une nouvelle vague d'attentats !
Sur ce document est caricaturé tous les « ennemis » de la république. On observe 4 personnages en train d’essayer de percer le mur de la république ( reconnaissable par les initiales RF: république française ). Les personnages représentés sont: l’extrême gauche radicale ( symbolisé par le député Henri Rochefort ), les monarchistes et les cléricaux, les bonapartistes ainsi que en tête le général Boulanger.
Cependant, malgré touts les coups subits, le mur de la république ne cède pas.
Ce document est une caricature anonyme sur la loi de séparation des églises et de l’Etat (en 1905), loi qui a causé de nombreux désaccords mais qui est encore aujourd’hui l’une des lois les plus importantes.
Au premier plan, on observe un personnage religieux ( reconnaissable par son accoutrement ), affalé par terre, une bouteille d’alcool à la main. On reconnait qu’il est ivre par le teint rougeâtre de son nez.
De plus, on observe deux personnages attachés l’un à l’autre par une corde: l’eglise ( représenté par un homme religieux ) et l’état ( représenté par Marianne ). Un 3e personnage, un homme âgé habillé de rouge, représentant la république, essaye de couper cette corde qui lie l’église à l’état mais il est éclairé par un quatrième personnage évoquant les philosophes des lumières ( Voltaire ).
Ce document montre que même au sein de la chambre des députés, majoritairement républicaine, des gens s’opposent à la séparation de l’état et de l’église. Pour Albert de Mun, cette loi a été décrétée sans l’accord de l’église. Il souhaite une discussion avec le saint siège.