les jeux d'hadès
Gréville productions présente
De l'Olympe aux 36èmes dessous
Faites vos jeux, Faites vos jeux Attention les jeux sont faits !
Une Pandémonium
9 à 21 jours d’enfer à vivre selon le caprice des moires
Et le destin du monde entre vos mains,
Un puits sans fond, des infections galopantes,
Une survie qui ne tient qu’à un fil…
Deux cliques de dieux et de héros,
Des paires de claques et quelques croche-pattes,
Des pouvoirs qui en jettent,
Des morts à pleurer,
Des défis colossaux à relever au quotidien,
Des hordes de pas frais à bouter,
Un personnel des enfers en goguette..
Laisserez-vous le pandémonium menacer jusqu’à l’Olympe ? Triompherez-vous des hordes ? Et... à quelle équipe reviendra alors tous les lauriers de la Victoire ?
Là haut sur la montagne
36Ème dessus… L’Olympe.
Musique d’ascension… Lyrique, façon Apollo 13. Nuages grillagés. Ambiance électrique.
Le vieux sait recevoir dans son beau palais. Logique vous me direz. Je croise l’Arty’, pas vraiment œil de biche, la pupille rétrécie en meurtrière.
Poigne de main virile avec Priape. Dans quoi s’est-il encore fourré pour atterrir là ?
Je dérange pas Arès, il est sur les dents. Après quelques déboires avec Dionysos, j’emboîte le pas à Héphaïstos et je lui promets l’hospitalité la prochaine fois qu’il cherche un point de chute. Athéna, aimable comme une porte de prison avec son air chevêche fait office de portière comme à son habitude. Une pression du pouce sur le bon bouton, deux bips… La vierge s’écarte.
Zeus sur son trône, toujours à esquinter l’airain des accoudoirs en attendant d’esquinter les reins d’une pauvre mortelle sur son chemin. Là-haut sur la montagne ça va, il sait se tenir. Sauf une fois au chalet peut-être… Bref...
Je déballe le Pacte des Châtiments (PdC), accord collectif négocié serré avec les Moires.
Tout le staff des enfers au turbin 7j/7, mais à chaque olympiade, des vacances tous frais payés à la surface et après les jeux d’en haut, on monte les enchères.
On mise le sort de la Terre et de l’Olympe, soyons plus couillus que Cronos.
On ouvre les vannes, les ruines, les boîtes à malices.
Si les Dieux et les Héros sont à la hauteur, on plie les gaules, on s’occupe gentiment des âmes des pêcheurs et autres plaisanciers et on se donne rendez-vous dans 4 ans, même heure, même pomme comme dirait Éris.
Sinon, c’est le pactole et finies les oboles.
Les enfers règnent.
Deal ?
HADèS
partenaire particulier cherche partenaire particulière
L’outremonde souterrain, c’est le panard quand il s’agit d’avoir la paix royale. Pas la peine de pousser, y a que les âmes en peine d’un corps qui se bousculent au portillon. Les têtes de Cerbère qui se regardent en chien de faïence à longueur de temps… L’accueil est un peu glacial, du genre mordant sans être incisif. ( Non...Toi, l'hilote tu creuses)
The Styx stinks. It’s smell like old spirit.C’est clair que c’est pas la panacée ou le nirvana. Mais quand tu tiens l’hôtel particulier tu te prends d’affection pour le personnel de maison.
Cela dit, pas moyen de faire la chenille avec les âmes damnées ou de sortir la langue de belle-mère. L’ambiance est plutôt délétère… Non, pire. Déméter. Au moins il y a le chenil et la Perséphone.
Et elle est pas du genre aphone. J'avoue, ça m'arrive pas tous les jours mais là j’ai flashé. Faut dire aussi que c’est bien beau de se lustrer la Kunée (pour rester poli) à l’abri de tous les regards pendant des siècles, mais à un moment ça devient raide. S’il y a une chose qui reste mortelle ici bas, c’est l’ennui !
Alors oui, on sort la grosse artillerie, mais quand vous vivez aux enfers, pas le choix c’est pressé, faut emballer ! Parce que le royaume vous voyez, une fois que vous y goûtez c’est pour longtemps. Perséphone... Aussi. Le frérot a bien saisi les enjeux. Pour le coup, solidaire. Un éclair de génie, ça arrive, même si des fois je me demande s’ils ont bien la lumière à l’étage sur l’Olympe les collègues. La Pandore fêlée de l’amphore, elle m’aurait bien rencardé, mais c’était pas sous les tropiques de nos pandémonium que j’allais pouvoir la cueillir la fleur rare. Un peu paumée, en pâmoison quand c'est de saison...
Pandore me contredira pas... Je suis tombé sur le gros lot. Même Charon est resté marron… C’est un trésor quoi. Alors oui, niveau déco intérieure, il faut dérouler les tapis (mais ça va le rouge est dans le thème) et Madame a parfois la mèche courte, mais ciao l’ennui. Même Cerbère remue la queue en sa présence, c’est dire !
Kalimsshar
PERSéPHONE
C’était bien sa veine ça, et pourtant elle avait le sang bien bleu, elle attirait les pépins, dès qu’il y a avait un grain c’était pour elle. Et quand c’est un grain de grenade, BAM, l’explosion assurée. Pourtant là, elle n’y était pour rien, ça lui était tombé dessus comme un coup de tonnerre. Du genre mixte entre le coup de Trafalgar et le coup de la panne d’essence : «Un piège à fille, un piège tabou, un joujou extra qui fait Crac Boum Hu ». Bonjour le Tonton, flingueur, et merci pour la grenade.
Après faut reconnaître que certains, un peu radins te filent un bouquet, pour d’autres y a pas bézef, les beaux parleurs genre Ulysse t’embobinent et les belles gueules style Adonis attendent que ça leur tombent tout rôti, oh les cochons !, mais là Hadès il avait assuré : un champs entier de narcisses -j’aime pas le jaune mais ça il pouvait pas savoir, donc on notera juste l’effort-.
Il avait tout programmé d’en bas, l’absence de la daronne, les copines vierges moches qui font tapisserie dans le tapis jauni et le sol qui dans un grand tremblement s’ouvre en deux et Bam, merci la grenade, me voilà sens dessus dessous, bientôt sans dessous et aux 36èmes dessous.
Ensuite le drama famillial quand la madre se repointe : « ô ma fille, disparue. Tu as disparu. Disparue. Tu as disparu, au coin de ta rue. Je ne t’ai jamais revue. »
Zeus, le père, ça ne le traumatisait pas des masses, faut dire il en avait vu, fait d’autres et des plus sévères mais quand la Déméter a commencé à faire grève : plus de récoltes, plus de graines à casser, mine de rien ça l’a préoccupé.
Ils ont réglé ça entre bonshommes les frangins, « Un coup elle est sous terre chez son mari, un coup elle va voir sa mère sinon c’est moi qui en pâtit » a dit Zeus. Comme Hadès était du genre conciliant, que la Perséphone c’était pas non plus un cadeau question caractère, même sous terre, et que Zeus était open sur les frais de transport : un pass Navigo spécial trépassés offert pour 6 mois 6 pieds sous terre, Charon qui s'en dédie, ça a rendu tout le monde heureux.
Comme quoi l’Enfer, quand t’as 15 piges, c’est pas les autres, c’est juste ta mater.
Celle qui a un grain
JaneDoe
PANDORE
L'OUVRE-BOîTES
Bonjour,
je suis Pandore,
et sans détours,
voici mon histoire.
Tout commence il y a quelques éons.
Voyagez avec moi vers un lointain passé, jusqu'au sommet d'un Mont Pointu bien habité, tenu par le gratin de la haute, l'Olympe.
Zeus fulminait. Le Padre des Dieux, connu pour avoir le coup de foudre facile, avait pourtant une dent contre Prométhée... Faut le comprendre ! Une nuit, à la sauvette, il s'est fait la malle avec le feu Sacré. Le Feu des Dieux (rien que ça) dérobé à la barbe de Zeus, pour en faire présent à l'humanité.
Le chœur des destinées :
Ineptes humains demeurés
Sans défense face à la création
D'un frère qui dépense à foison
Pour Prométhée, budget serré
Pénurie de dons, désespoir
Vers nus aveugles dans le noir.
Sale histoire.
Prométhée qui en avait une sacrée paire (que Sisyphe n'aurait pas pu rouler), préférait risquer l'ire divine que de laisser ainsi son œuvre à la merci des dangers.
Zeus colérique encaissa. Les dents serrées, il rassembla le conseil des Dieux pour mitonner sa vengeance mythique.
Un coup de maître d'ironie.
Puisque Prométhée le voleur voulait voir ses humains couverts de dons, il allait leur en donner des dons, nom de Zeus ! Il réunit son équipe pour une création épique, la crème de la crème pour signer cette œuvre collective qu'il concevait comme une merveille maléfique...
Moi.
Le chœur des destinées :
Héphaïstos, de ses mains d'orfèvre
Lui modela d'argile un corps de déesse,
Athéna l'anima du bout des lèvres
Insuffla la vie à la femme forgée6
Lui enseigna métier et adresse
Habilla élégamment ses parties émergées,
Aphrodite la combla de beauté et de grâce
L'initia aux désirs, aux caresses,
Hermès lui appris insolence et audace
L'arma d'artifices, duperie et mensonges
Instilla en elle la curiosité maîtresse
Qui la mordrait jusque dans les songes,
Les Grâces la parent de gemmes et d'or
Les Heures ornent ses cheveux de fleurs et de tresses
Le Messager des Dieux enfin la nomme : Pandore.
Apprêtée, à l'image des déesses immortelles, je parus.
Sensation dans l'Assemblée. Mon apparition émerveille, les Dieux sont soufflés.
Zeus sourit enfin, il savoure son heure. Voilà la première femme, qui arrive devant vous, à l'humanité offerte, elle porte ma rancune, bombe à retardement.
Jouissant de savoir sa vengeance bientôt accomplie, il me remet fébrile à Hermès.
Une jarre scellée entre les mains : "Surtout ne l'ouvre pas" me susurre le Padre malicieux. Son plan c'est de me marier, mais pas à Prométhée - trop malin, il refuse, sans doute qu'il flaire l'arnaque - mais à son frère, celui qui réfléchit après coup.
Ignorant les avertissements fraternels - je suis Pandore, je suis trop belle - Épiméthée m'épouse mais je m'ennuie de ce mari.
Dans ma tête je retourne les mots divins.
Pourquoi cette jarre ?
Pourquoi ne pas l'ouvrir ?
Quel mystère elle recèle ?
Secret qui me tourmente, je veux voir, savoir, jeter rien qu'un coup d’œil.
Promis juré je ne l'ouvre pas, ou rien qu'un peu, un tout petit peu.
Un interstice.
Je glisse un œil.
Un aperçu.
Même pas je l'ouvre.
Ni vu, ni connu.
Bombe à retardement.
Le piège de Zeus se referme quand j'ouvris la jarre.
Alors que je gratte la cire qui scelle ma jarre, ignorant les mots devins, déferlent sur les hommes les maux divins. L’œuvre de Prométhée amoureusement privilégiée se prend sur la tronche ces lourd fléaux.
Vieillesse, Maladie, Guerre, Famine, Misère, Folie, Vice, Tromperie, Passion, Orgueil. Ne reste au fond que l'Attente, l'appréhension trop lente se traine alors que je referme le couvercle et ne sortira pas.
Ces calamités qui les accablent, c'était pour les Hommes une leçon cher payée.
Une innocence perdue, un âge d'or éteint.
Mais la flamme volée brûle encore, et la femme curieuse, féconde, sème sa descendance.
Prométhée ne s'arrêta pas là mais c'est une autre histoire.
Il arnaqua encore Zeus, se fit arracher le foie jour après jour, enchaîné.
Quand Héraclès, dans ses travaux le délivre, c'est la goutte d'eau qui fit déborder la jarre. Le Père des Dieux définitivement soulé, jura de noyer tout le monde dans un terrible déluge, et depuis ce jour, je bosse aux enfers.
Ohko
CHARON
Celui qui rame
Charon, ça sonnait Grand Daron chez les plus belles pépées, quoiqu'un peu décédées. Le maquereau barge des âmes damnées, Le Midas de l’underground. Parce que ouais, le Styx et la fortune lui tendaient les bras depuis toujours. Le prince du coup de bol, le roi de l’obole. Alors c’est sûr, il faisait pas tous les jours la une des colonnes chez les vivants, le souteneur des culs-de-basse-fosse. Ça se passait sous le manteau. Il biffait à tout va les donzelles avec Thanatos. Une tenue de dossiers irréprochable, grand luxe même, caviardés comme pas permis ! C’était les enfers bordel et c’était pas comme si tout n’allait pas à vau-l’eau depuis toujours ici bas. Vous me suivez ? Non, plus bas. Voilà, vous y êtes. Thanatos, le pote de bistrot, le grand arroseur fauché, il pouvait bien théoriser sur la mort à longueur de journée. Lui, il thésaurisait sur le dos des morts. C’était tout bénef, en attendant la nef et la côte. Le seul hic, c’était pour le recel. Alors quand les patrons allaient se poudrer le nez à la surface toutes les olympiades pour les jeux, les calamités et tout le tremblement, il s’agissait pas de louper le coche ! Y avait moyen de placer ses économies au chaud, à la cave sans que L'hadès se rebiffe ou que la Persy y trouve à redire. Et puis y avait toujours moyen de gratter un peu à la surface, mourants ou pas, les pigeons ne manquaient pas et c'était toujours de bon présage ça ! Allez Sésame ouvre-toi... Et en barque Simonie ! On va se régaler et y aura peut-être des vachettes ou des vacheries !
Zero
Artémis
CELLE QUI DéCOCHE
Artémis
celle qui décoche
qui rate pas l’coche
qui tient l’encoche à ton approche
les types blêmissent à l’affut d’Artémis
la bruyante ou la pure
gaffe à vos femmes ou c’est la hure
vierge des Amazones
la forêt c’est sa zone
elle a du chien elle kiffe l’ozone
on sonne l’hallali
cherche pas d’abri
cherche pas le hourvari
la lune est son giron
parmi les femmes un lion
la cherche pas c’est la sœur
d’Apollon l’rabatteur
elle ça muse pas, c’est pas une enfant d’chœur
c’est pas une sainte la dame aux fauves
j’en connais qu’ont pas eu la vie sauve
celle qui décoche
celle qui t’accouche
prie pour ta gueule si t’es trop louche
les types blêmissent à l’affut d’Artémis
Manyck
ULYSSE
Comme un boomerang
Bab00
CELUI QUI REVIENT !
Dix années de guerre et de ruse sur un cheval à roulette ont permis à Ulysse, roi d'Ithaque, de prouver sa vaillance .
Aventurier dans l’âme, il ne compte plus le nombre de trophées amassés : œil crevé de cyclope, testicules de Troyens, écailles de sirènes ou autres cornes de bœuf.
Le guerrier n'aspire plus qu'à retrouver Pénélope pour nous pondre Télémaque, son fils et revoir enfin Nono. Vous savez le fameux « Salut c’est moi Nono bla-bla bla » .
Mais les dieux et le Destin en ont décidé autrement. Pourchassé par la colère de Poséïdon pour avoir , entre autres, crever l’œil de son cyclope de fils Polypheme, Il va errer dix ans sur les mers, dans les tempêtes sans jamais sombrer.
Tel le papier dans la cuvette, il revient toujours
Trop fort Ulysse !
pour elle, la pomme c'est pas de la tarte
éris
Renya
A trop me chercher, vous pourriez me découvrir sous toutes mes nuances.
Prenez gare si j'ose amuser avec vous, la belle trinité de poules y a déjà laissé, jadis, quelques plumes.
Doux fruit que je sais distribuer à bien des égards, la pomme est un délice qui renferme quelques malices.
Joueuse joyeuse, je disque les hordes de guerriers baissant les bras devant l'adversité.
L'échec est un péché que je saurai avouer, je sais parfaitement insuffler l'émulation et l'ardeur de tout chef engagé.
Dans tous les cas, je saurai vous pousser à prendre la direction de votre destin, celle du nord peut-être, ou pas.
Jason
WHAOU sacrée toison !
Tout a commencé par une sombre histoire d’héritage, le genre d’affaire que DupondMoretti n’aurait pas dédaigné défendre… Mais seulement à mes dépens !
En fait Tonton Pélias a foutu le roi, mon paternel son frangin, à l’EHPAD sous
prétexte de sénilité, et il en a profité pour piquer la couronne.
Pour me protéger, mon vieux m’a envoyé en pension à la montagne. Non pas en Suisse, cela aurait trop beau. Non non, dans un grotte !! A croire qu’il était peut-être bien atteint d’Alzheimer, le pater.
Comme nounou d’enfer, j’ai eu un vieux centaure qui sentait le poney, qui répondait au doux nom de Chiron. Pas vraiment la panacée… Pendant des années, il m’a appris la lutte, le tir à l’arc, le macramé... et même à monter à cheval. Non là je déconne.
Et puis un jour Chiron m’a vaguement expliqué qu’il n’avait plus envie de m’avoir dans les pattes, je devais lui lâcher la grappe et filer récupérer le trône qui me revenait de droit. J’ai eu beau lui expliquer que je savais déjà à peine écrire mon nom. Le chameau n’en a eu rien à faire et d’une ruade il m’a collé dehors.
Je suis donc parti pour Iolcos, la ville où vivait mon oncle. Pour l’atteindre, je devais traverser un grand fleuve. Alors que je me demandais comment passer, une vieille femme m’a demandé de l’aider à traverser. Elle m’avait pris pour un centaure ou quoi ?! C’est à ce moment que j’ai réalisé que je devais moi aussi sentir le poney.
Elle devait sûrement souffrir de la cataracte d’où son aveuglement.
Tout à coup, sans mon autorisation elle a grimpé sur mon dos et, talonnant mes côtes,
elle s’est écriée : Hu dada !! Je n’ai même pas eu le temps de me mouiller la nuque !
On a commencé la traversée du fleuve. Mais l’eau est vite devenue profonde, j’ai
rapidement commencé à avoir la tête sous l’ouzo. La vieille pesait son poids et en
plus, elle n’arrêtait pas de me taper sur les côtes (et sur les nerfs). Elle se croyait à
Longchamps ou quoi, la vieille harpie ?!
Tant bien que mal, on a réussi la traversée mais j’ai perdu une sandale dans l’histoire.
Une Niké en plus. Trop le seum.
« Continue ton voyage et, un jour, tu seras un grand héros. En attendant garde bien ce
cadeau sur toi », qu’elle m’a dit tout en se barrant tranquillou bilou en lousdé.
Je n’ai pas vraiment compris pourquoi elle m’a fait cadeau de ce slip chauffant
Athéna. Peut-être parce que je ne portais rien sous la jupette….
Le slip était sec, je l’ai tout de suite mis sur moi.
Quand je suis enfin arrivé à Iolcos, je suis allé direct voir mon oncle. Il a flippé
direct ! C’était parce que la Pythie - pas le serpent, mais une femme qui dansait sous
la pluie - l’avait prévenu qu’un jour, un homme avec une seule sandale viendrait lui
réclamer le trône. Du coup, mon oncle voulait bien me rendre la couronne, mais avant
il voulait que j’aille dans les prés, en Colchide, lui ramener une pouque de bélier pour
ses vieux jours. Il avait peur d’avoir froid dans sa maison secondaire cet hiver.
Et moi, bonne pomme, j’ai accepté."Maintenant je suis là, dans ce port paumé
à attendre l’Argus
pour avoir un bateau.
Je me demande si mon oncle n’espérerait pas, par hasard, que j’échoue à trouver cette
toison. Les rumeurs racontent qu’il y aurait un gros python, le serpent pas la folle qui
danse sous la pluie, qui la garderait. Fake news ou pas ?
Bon, je vais arrêter là sinon je vais me taper une déprime. Surtout qu’il faut que
j’aille enrôler des marins pour mon futur bateau. Et devinez où je vais les trouver,
mes Argonautes ? Dans le bar du coin, bien entendu, en train de se pochtronner !
Quand je vous dis que c’est la galère..."
Darkhan
POséidon
Celui qui joue du harpon
BearBender
La vie sous la mer c'est bien mieux que la vie qu'ils ont sur la terre
Regarde bien le monde qui t'entoure dans l'océan parfumé
Toi, t'aimerais bien vivre sur terre, bonjour la calamité!
On fait Carnaval tous les jours, mieux tu pourras pas trouver!
Les vagues sont un vrai régal
Là-haut ils s'écaillent et ils flippent
À tourner dans leur bocal
Là-haut, ils bossent toute la journée
Esclavagés et prisonniers
Sous l'océan
Y'a pas d'court-bouillon, pas d'soupe de poisson, pas d'marmiton
Pour la tambouille, on leur dit non
Sous l'océan y'a pas d'hameçon
On déambule, on fait des bulles sous l'océan
Tu vois l'esturgeon et la raie
Se sont lancés dans le Reggae
On a le rythme, c'est de la dynamite sous l'océan
L'triton au flûtiau, la carpe joue d'la harpe
La rascasse d'la basse, c'est les rois du rap
Maquereau au saxo, l'turbo au bongo
Le lieu est le dieu d'la soul, ouais!
La raie au djembé, l'gardon au violon
Les soles rock and roll, le thon garde le ton
Le bar et le sprat se marrent et s'éclatent
Vas-y souffle mon doudou ici c'est le paradis !
Circé
100% cochon 100% tout bon
Grouchenka
Aussi lumineuse que son père Hélios, Circé aime autant jouer avec des potions de toute sorte qu'elle aime les animaux (principalement le cochon, dont toutes les parties sont ce qu'elle préfère, car comme chacun le sait : tout est bon dans le cochon).
Tranquille sur son île, elle reçoit un jour la visite d'Ulysse et ses compagnons qui décident de prendre leurs aises. Elle leur propose sournoisement un coquetèle à sa façon qui les transforme tous, sauf Ulysse, en cochons, les rendant ainsi bien plus sympathiques. Ulysse, pas content, la somme de rendre à ses compagnons leur forme originale (pourtant peu à leur avantage), et, se sentant menacée, Circé invente le syndrome de Stockholm et tombe amoureuse d'Ulysse qui pense bien peu à la pauvre Péné qui tisse et tisse et tisse comme un araignée.
La culpabilité, ou la lassitude, pousse Ulysse à repartir, ce qui permet à Circé de sortir de sa torpeur lascive et suédoise.
Heureusement, cochons, loups et lions entourent Circé et lui apportent du réconfort.
Hermès
Tiens Vl'a L'facteur
Age : forever young
Sexe : oui
Occupations : Guide et Messager de jour, Monte-en-l’air de nuit
Hobbies : course à pied, pétanque, musique, escamotage
Biographie :
Fils de Zeus et Maïa, l’une des Pléïades.
Espiègle et farceur, Hermès manifesta une tendance kleptomane dès son plus jeune âge. Afin de canaliser la créativité facétieuse de son fils, qu’il ne peut s’empêcher d’admirer, Zeus lui trouva un job à La Poste. Sa sagacité et son efficacité lui ont permis d’obtenir la confiance de son père, le respect de ses pairs, l’admiration des pér-issables mortels, et sa propre paire de Nike Air. Fin diplomate, son carnet d’adresses hors du commun lui permet d’avoir ses entrées au ciel comme sous terre.
Perdus dans le désert ? Appelez Hermès ! Tantôt bienveillant, tantôt manipulateur, vous ne saurez jamais sur quel pied danser avec lui…
Bonham
Pas prêt de nous lacher la grappe
Dionysos
Adri
Qu'est-ce que l'excès ?
C'est à vous de découvrir ce qu'il en est. Pensez-vous vous connaître ?
Détrompez-vous Ne se connaît que celui qui s'excède.
Rejoignez-moi et déocuvre-vous. Découvrez le dieu ou le héros en vous.
Passez outre vos préconceptions et acceptez de concevoir l'outrance.
Acceptez de franchir la porte qui s'ouvre devant vous.
Qu'est-ce qu'exister ?
Exister c'est d'être dans l'excès. N'existe pas qui ne s'excède.
Qui ne s'excède se délaisse. Qui ne se connait n'existe.
Je vous invite donc à exister en ma compagnie.
D'enfin goûter à votre propre vie.
Dans l'ivresse et l'excès. Nous atteindrons notre but premier
Ou bien dans l'échec. Nous aurons été vrais.
Age : forever young Sexe : oui O
NARCISSE
Celui qui se mire
Complètement cinglée celle-là ! Malgré tous les stalkers que j’ai semés dans les bois, celle-ci ne m’a pas lâché d’une semelle. Plus j’accélérais et plus ses pas faisaient écho aux miens ! Parfois, mes prétendants s’égosillent comme si j’allais subitement succomber à leurs sérénades, incapables alors de me poursuivre bien longtemps. Celle-là était plus maline à prendre son mal en patience, à attendre que j’aille étancher ma soif au bord d’un étang : c’est là qu’elle m’a sauté dessus ! J’ai bien cru qu’elle allait m’arracher la jupe, un calicot de chez Mr Coquelicot spécialement conçu pour la chasse ! Bonne prise au vent au niveau de l’entrejambe qu’il disait le tailleur avec son petit sourire en coin… pervers ! Ah ça, on se sent les bourses légères quand on ressort de son atelier, mais il faut bien se mettre un peu en valeur, non ? C’est bien ça mon drame, ce côté fleur de l’âge au bord de l’éclosion, MOI, ultime chasseur BCBG à la grecque comme si j’étais né pour humilier les dieux. Résultat ils veulent tous me cueillir, je suis maudit ! Non mais rendez-vous compte… obligé de simuler ma mort pour que l’autre folle de nympho me foute la paix ! Ah j’espère bien qu’elle sera éternelle, le superficiel m'épuise...
Une notification Hermèssenger:
- Coucou Narcisse, Ameinias est devant chez toi, il menace de se planteR
une épée dans le ventre si tu continues de le ghoster sur onlyfans.
T’es où beau gosse ?
C’est le bouquet final, ils m’ont vraiment fané… Je vais me dégoter une vieille tunique à capuche de pèlerin, vision minimum histoire de voir où je mets les pieds, style incognito d’influence plébéienne. Volatilisé le Narcisse ! Disparu à la chasse
à la tranquillité, brasse coulée dans le Léthé et que mes fesses parfaitement galbées ne refassent surface qu’au Printemps ! Adieu !
- Adieu…
Qui est là ?!
Skaen
Ça roule, ma poule ?
Je suis peut-être pas aussi BG que tout ce panthéon de divinités,
Mais je sais y faire quand il s’agit de les rouler.
Mon petit nom à moi, c’est Sisyphe. Comme deux et deux font incisif.
Mon paternel souffle le chaud et le froid, tandis que le beau-père porte toute la misère du monde sur ses épaules.
Plus de dix ans que je roule, et toujours pas d’effet de mode ni de tendance sous lesquelles je croule.
J’ai même déjoué la Mort mais faut croire que la roue tourne. Depuis que j’ai établi mon quartier d’enfer sur les pentes du Tartare, je dois bien avouer que je pédale dans la semoule. Je vous offrirais bien un petit verre de jus de raisins de Corinthe, mais pierre qui roule n’amasse pas le couscous.
Je vous rassure, l’effet Rolling Stones ne m’a pas encore poussé à tout peindre en noir. Alors si vous me cherchez, je vous attendrais au pied de la montagne et on ira s’en rouler une ensemble.
SISYPHE
MY FATHER WAS A ROLLING STONE
Gogocows
thémis
pour elle, ça balance
Patatra
Themis est la fille du ciel et de la terre. Elle devient la femme de son frère avant de craquer finalement pour le grand Zeus, son neveu. De ses amours désordonnées, elle devient mère d'une famille nombreuse.
Elle essaie alors tant bien que mal de gérer sa vie de famille et son métier d'assistante, et organise au cordeau sa vie de famille afin d'éviter le burn-out.
Pour elle, Assistante de Zeus était devenue une vraie vocation. il n'était pas question qu'elle reste à la maisons sans rien faire et elle aimait utiliser cette balance.
Qu'il est bon de mettre les poids d'arguments pour l'équilibrer au plus juste !
Il faut dire qu'avec sa famille nombreuse, elle avait l'habitude des conflits et devenait la reine de la médiation, sagesse qu'elle mettait à disposition de Zeus.
A la fin de sa journée, fatiguée, alors que ses enfants étaient couchés, Themis pouvait alors jouer aux cartes et essayer de deviner ce que l'avenir lui réservait à elle et ses amis.
MACARIA
la FILLe à papa
Je porte avec élégance
le voile d'une mort sans souffrance,
Sur mon chemin, des défunts le visage est serein,
Toutes ces âmes, sur le macadam, me charment,
Je suis enivrée, de les emmener sur l'ile fortunée,
Naru
Orphée
JAMAIS SANS SA LYRE
« Orphée ! Orphée ! Orphée ! »
Cette clameur me fend encore le cœur.
« Orphée ! Orphée ! Orphée ! »
Mais cessez !
Oui, je le connais,
Ce prénom si souvent scandé,
Que mes honorables parents m’ont donné.
« Orphée ! Orphée ! Orphée ! »
Tant de fois j’ai espéré,
Que le monde puisse enfin m’oublier.
Cette vie si parfaite,
De pleurs et de sang est aujourd’hui faites.
Argonaute, j’étais le chef de nage,
Je régnais sur le rythme sans partage.
Aujourd’hui encore,
Portant sur moi l’odeur de la mort,
Les sirènes les plus puissantes,
Ne peuvent rivaliser lorsque je chante.
Et pourtant, tel Achille et son talon,
Muni de la lyre offerte par Apollon,
Je n’ai pu remplir ma mission.
Eurydice, ma douce Eurydice …
Mon cœur est resté à tes côtés,
Tel le boulet d’un prisonnier,
C’est depuis ce funeste faux pas,
Que je traîne ma culpabilité,
Quoi qu’il se passe, où que je soi.
Que n’ai-je pu simplement écouter,
La consigne si simple qui me fût donnée.
Un seul regard en arrière a suffit,
A anéantir l’espoir de toute une vie.
Tous ces pouvoirs, cette force, cette volonté,
N’ont dans ce monde, à mes yeux, plus la moindre utilité.
Je te rejoindrai,
Je le promet.
Si je ne puis te délivrer,
Mon âme terminera à tes côtés.
Que cette souffrance qui me consume
Fruit quotidien de l’amertume,
Pave le chemin qui me conduira
Finalement vers le creux de tes bras.
Eurydice, ma douce Eurydice …
Perdue dans ce monde d’abîmes et de précipices.
Eurydice, ma douce Eurydice,
Je rêve chaque jour et chaque nuit,
De notre amour voir naître le fruit,
D’un soir encore, loin des supplices,
Poser à nouveau ma joue contre ta cuisse.
JAMAIS SANS SA LYRE
Reykos
protée
fils de sa mer
Protée
Dîtes, suis-je le roi d’Égypte ? Suis-je le conquérant des pays Bisaltes ? Fils de l'océan ou de Poséidon ? Son esclave en tout cas. Tous l'ignorent et tous me connaissent suivant ma fonction : « Eh les gars, c'est pas l'vioque qui garde les phoques ? » Que Charon m'emporte.
Je naquis avec le don de prophétie et de métamorphose, c'est pas peu de choses, je me change en lion, serpent, eau, sable, aussi changeant que l'humeur de ta mère, j'ai Passé, Présent et Futur en ligne de mire, Tirésias n'a qu'à bien se tenir ; mais, mon destin fut des plus humiliants : "Protée, tu garderas les troupeaux de la mer. - Sont-ce des cachalots ? Sont-ce des monstres marins, ou bien des dauphins ? - Des phoques, me fit Poséidon, des phoques."
Sisyphe souffre chaque jour, mais roule une roche digne d'un Atlas – moi, je roule des boules de graisse au soleil, et vas-y qu'en plus je dois les compter. Pour finir, ajoutons une dose de persécution : les dieux en raffolent. Mon don de prophétie s'est répandu dans le monde. Ni offrandes ni libations : "Dès que vous verrez le Vieillard endormi, retenez-le malgré son désir de vous échapper..." Je ne peux somnoler sur les plages sans veiller au malade qui m'attrapera, comme un satyre en rut, et ne me relâchera qu'une fois son avenir prédit.
Pour échapper à ces folies ne serait-ce qu'un temps,
acceptons les jeux proposés par Hadès.
Y jouerai-je ?
Je ne sais ; mais j'en connais déjà les douceurs et les épines
les vainqueurs et les miskines.
PAN
Oh Flûte ! un seul coup seulement
Nonorex
il est grand ,il est beau, il sent bon le sapin chaud
HECTOR
Putain !
Pourquoi à chaque fois qu'un crétin casqué se présente à nos portes,
c'est moi qu'on fait descendre ?
Laissez moi dresser mes pouliches en paix.J'ai fait le Paris de toutes les monter.
C'est qu'à Troie, on s'y connaît en tournante :" pas vraix Pollo !?"
c'est pas l'dernier lui non plus
Merde ! çuilà a l'air plus beau fort.
Je tente cul nul et la pique en avant.
CitRoyen peut lui faire tourner talon, de dompteur de jument ,
ce soir, je passe ceinture noire dresseur 2 chevaux
Orph
Médusa
CalicoJack
Un peu spéciale, Médusa est célibataire, son visage pâle et ses cheveux de vipère Et j’aime ça !
Elle se dessine sous des traits défendus, Et j’en devine des histoires abattues C’est comme ça !
Tellement si frêle quand elle dort, Tellement si Femme, je l’aime tellement si fort.
Elle a les yeux mortifères Elle a le regard qui tue Elle m’a fixé la première M'a touché, c'est foutu.
Un peu paumée, un peu seule sur la terre Les mains tendues, et son allure altier Et j’aime ça !
Etre souillée sur un malentendu On vit parfois des moments défendus C’est moche ça !
Tellement si Femme quand elle mord Tellement si Femme, je l'aime tellement si fort
Elle a les yeux abîmer Elle a le regard qui tue Elle m’a pétrifié la première M'a tué, c'est perdu.
Son corps s'abandonnait sous des draps inconnus Et elle rêve de sa vie révolue C'est triste ça.
Un peu amère, toujours célibataire, Se vengeant des hommes sur Terre. C’est comme ça.
Tellement si Femme quand elle sort, Tellement si Femme, je l’aime tellement si fort.
Elle a les yeux amocher Elle a le regard qui tue Elle m’a statufié la première M'a figé, c'est fichu.
Un peu spéciale, elle reste célibataire, Persée là un jour, ou tomber en Enfer.
LE REGARD QUI TUE
MORPhée
Troubadour
Apollon est un chieur. Il m'a contraint a envoyer des visions prémonitoires aux mortelles à qui il délivrerait son don. Soit. Mais il a été assez prodigue, et sa dernière lubie, avec Cassandre, me les brise menu menu. Faire passer des messages par la Porte de Corne est fatigant, notamment pour un dispensateur de sommeil.
Mais les transmettre à une pythie dépressive qui boit pour se sentir mieux et que, pour le coup, personne n'accepte de croire, c'est un comble !
Vivement les prochains Jeux, que je quitte mon Palais de l'Erèbe, prenne quelques nuits de repos et me ressource auprès des mortels dont l'imagination fertile est une véritable ambroisie.
Quand il me prend dans ses bras ...
ApolloRossini
Apollon
émut les muses
Soir.
Soir noir
Soir noir mais soir froid
Soir noir, froid et apaisant.
Apollon, moi, fut dans un soir noir, froid, apaisant
Apollon, moi, durant un soir obscur, froid, apaisant, fut introduit à maint divin
Apollon, moi, durant un soir obscur, froid, apaisant, fut introduit à maint divin afin d'avoir sa position au point grandissant du mont Olympia
Son don, dans un soir noir, obscur, froid, apaisant, fut la fourbi qui cassa l'action d'amas idols.
Son don, amant du son, d'arts, ainsi clair fond il fut.
Son don, acquis par fils d'un grand accouchant, fut la girasol qui illumina
affins, vassaux, paysan.
Apollon, moi, duo d'un divin au pouvoir grand, puissant, doux, savant, mais aussi un pouvoir guidant contigu, chassant animaux, chassant chagrin.
Moi, Apollon, brillant, combat, durant maint soir, maint jour, parmi assimila divin, tuant bambins, accompagnant mon pair, aspirant talion
Plus tard, quand fin approcha, quand nous aurons compris, travail arrivant à glas, nous partirons, moi, Apollon, d'un soir noir, obscur, froid, paisible, ainsi soit.
Moi, Apollon, suit, fut, divin parmi divin, ainsi soit.
cerbère
Vlad
TRIPLE Amateur de croquettes
"J'ai vu passer les âges et bien des sages.
Je relayerai les moires et surveillerai vos déboires.
Après vos morts, je me repaîtrai de vos corps.
Vous n'êtes que de la bouffe
et euh... Wouf ?"
APHRODITE
Phaenyxx
Ô Aphrodite, parade hardie, adorée de poète, appât doré et prédatoir
toi, hippie attiédie, trophée torride, t'attraperai, t'attirerai,
te porterai par trappe, théâtre et Tartare à ta patrie : paradi'
Te doterai pépite, péridot et rhodite : draperai ta tête d'apprêt radiaire
Appaté, tâterai à 'idée : te déharder, te tripoter
Et toi, adroite pirate éthérée, dédira harpe, apparat et draperie
et adapterai à être ta propriété.
Tard, partirai apatride, piètre poète atterré, apitoierai; rapport: diète de toi
Idiot oratoire, te dédierai ode, parodie, prière et épithète adroit.
Argine
Hécate
La nuit promet d'être belle
Car voici qu'au fond du ciel
Apparaît la lune noire...
Fille de Persès le Destructeur et d'Astrée, la Nuit Etoilée,
j'ai choisi le côté sombre pour briller.
C'est moi qui aida Demeter à chercher dans les ombres, moi, porteuse de lumière, qui lui permis de découvrir la vérité. Hadès m'en voulut-il ? Point.
Associée à Seléné et Artemis, nous sommes la triade lunaire, et j'en suis le début et la fin, la croisée des chemins, la route vers le Ciel et l'Enfer.
Je suis la gardienne des troupeaux et des enfants, celle qui montre la voie pour que puisse s'accomplir votre Destin.
Hekatê, maîtresse de la Nuit et des mystères,
gardienne des Portes,
survivante aux rites par-delà le Temps,
Renaissance et Mort
et
inversement.
Viens, n'aie pas peur.
Charybde
Aridian
Il ne ferait pas un peu faim? Je veux dire ça fait au moins 2 repas et 4 goûters que Charybde n'avait pas mangé. Puis un peu sec? Comme si on était plus juste sous l'eau près à gober un marin mais plutôt sous terre prêt à... aucune idée en fait.
Quand on n'a pas bougé de son courant marin depuis des dizaines d'années à bavarder avec sa voisine Scylla c'est assez déstabilisant de se retrouver.... pas là. Et pas en train de manger non de non....
Décidément quelque chose n'allait pas, et ce n'est pas en apercevant Zeus, la raison même de son état et d'autres héros ayant réussi à lui échapper (et l'ayant donc honteusement et cruellement privé d'un repas) que sa situation s'améliora.
Décidément ce jour commençait étrangement
3 repas et 4 goûters.....
Glouton? non, gourmand
Hypérion
Nigaud
Je suis Hypérion, titan père du Soleil (Hélios), de la Lune (Séléné) et de l'Aurore (Éos), aussi surnommé l'ermite de la Grèce et représentant du feu céleste.
De bonne compagnie, tant qu'on ne m'approche pas trop.
D'où ma fâcheuse tendance à aller dormir à l'autre bout du monde pour éviter les insolations et autres coups de soleil autour de moi.
Et, il va falloir me croire sur parole si je vous dis que je pète le feu.
Tout feu tout flamme
arès
Fouramir
Arès n'a que faire de l'architecture, de la découverte ou de son confort.
Il ne rêve que d'un champ immense et une armée de chaque côté.
L'odeur du sang frais et le fracas des lances sur les corps sont les seules beautés qui l'animent.
Seul son bouclier le suivra dans les abîmes.
le fléau des hommes
Dédale
Glorte
Mon nom est Dédale, fils d'Eupalamus et d'Alcippe, père d'Icare et citoyen Athénien.
Je suis un maître artisan, un artiste, un architecte, un inventeur et aussi un meurtrier.
J'ai inventé de nombreuses choses mais est surtout célèbre pour avoir construit le Labyrinthe pour le Minotaure, un monstre mi-taureau, mi-humain.
A mes amis, j'apporterai confort, chaleur et l'eau courante mais que mes ennemis ne me prennent pas pour un simple ingénieur de talent, car je serai celui qui construira votre tombeau !
Tout pour la galerie !
léto
"Le gars avec son cigare, il a l’air coriace comme ça, non ?
Et bien la vérité mes enfants, c’est que déjà tout minot il défouraillait à tout va et n’était pas foutu de garder en ordre son ménage !
Non content de faire se pâmer les peaux pâles comme hâlées, de faire craquer les sourires les plus timides, d’enrougir les joues moelleuses et sucrées, le père-la-foudre laissait ensuite sa semence jouer les filles de l’air puis se carapatait devant la furieuse exaspération de sa tendre femme Ἥρα.
Oui, vous pouvez me croire, j’en ai fait les frais. Le monde était encore juvénile et immature, lui qui encensait les mâles fougueux et vouait aux gémonies les femmes intrépides.
J’en fus. Oui, j’ai aimé sentir la peau du fils de Cronos contre la mienne. Oui, j’ai eu la faiblesse d’entendre ses rassurantes paroles de miel. Comme la lune était belle alors.
Peut-être même fûmes-nous unis par des sentiments plus forts que l’appétit de la chair, comme alors les serments secrets unissaient les êtres sous la voute étoilée.
Et pourtant, bien piètre fut sa protection lorsqu’Héra l'apprit, et que s’exprima son courroux.
Alors, autour de moi s’amoncelèrent de lourds nuages, présages d’un funeste avenir.
D’aucuns vous diront que je fuis alors d’île en île, dépassant les cendres d’Ilion la belle, traversant le Pont, sautant de rochers en coques de navires.
Ce qui est vrai, c’est que de nos amours naquirent bel et bien deux chérubins. Les épreuves soudèrent notre trinité, davantage encore que le sang.
Car me mettre à terre, Python ne le put, les poursuites d’Héra ne le purent, les maladies, les achéens, ni même Vlad ne le purent.
Aujourd’hui, je rôde toujours, fille de Céos et Phébé, polymorphe aux traits divins, mémoire d’un temps jadis.
Oseras-tu, Zeus, te dresser ou t’allier à ton ancienne maîtresse ? Et vous, mes enfants chéris, avancerez-vous à nouveau aux côtés de votre mère ?
Il est temps de renouer avec les défis, sous la Lune.
Léto, mère d’Artémis chasseresse et de Phœbos Apollon, sortira bientôt de la brume…
Arkos
Nyx
Tostaky
Malheureusement, je ne peux pas connaître tout le monde mais je peux dire clairement qu'ici tout le monde me connait. Pour ceux qui ont une étrange perte de mémoire, je suis Nyx, et j'étais là avant vous tous. Je suis la plus ancienne, la plus vieille avec mon frère Erèbe, il est les ténèbres, et moi, je suis la nuit.
La nuit, le moment peuvent être le plus en danger. Je ne m'étonne même pas que tout le monde me regarde d'un mauvais oeil, mais vous saviez au moins qu'avec mon frère, j'ai mis au monde Héméra, le jour ainsi qu'Epiphron, la prudence.
Je dois cependant avouer que c'était nécessaire, il faut un peu de lumière et un peu d'obscurité, le jour ma fille est là, la nuit je la remplace, puis elle vient me remplacer et ainsi de suite, un travail pas très compliqué.
Je suis loin d'être facile, les autres ne m'approchent pas parce que je le veux, et comme le dit la chanson "Elle a fait un bébé toute seule", moi j'en ai fait quelques uns, mais je pense qu'ils ne plaisent pas à tout le monde... Je vais vous en citer quelques uns : Hypnos, Thanatos, Moros, Némésis, Eris, Hécate... Mais quand même, il y en a des gentils comme Elpis.
J'aime énormément tous mes enfants... Vous savez qu'une fois un de mes petits a fait une toute petite bêtise et Zeus a voulu s'en mêler. Quand mon trésor est venu me voir je peux vous dire que ce supposé dieu surpuissant a baissé la tête et est rentré chez lui en disant "Pardon mada... mademoiselle.".
Je suis Nyx, j'ai fait des enfants seule et je les aime plus que tout, je suis la nuit, je suis la première.
Nuit magique
ZEUS
Tonerre de dieu
Valhal
Zeus c'est le patriarche. Le dieu des dieux, celui qui a engendré tous les autres. Une grande famille. En ce temps là, on procréait sans retenue, sans adopter, on faisait tout soi même et c'était le pied. D'ailleurs, il en est resté quelque chose. Pas que les dieux sont consanguins, mais bien plus que ça. Eux, c'est la perfection. Enfin presque.
Zeus, c'est le dernier des gamins enfantés par ses parents, le dernier survivant aussi, sa fratrie ayant été dévorée par Cronos, il a été élevé par les nymphes d'où son attirance exacerbée pour la gente féminine. Faut dire qu'être allaité par une chèvre, ça aurait pu être pire. Les curètes faisaient beaucoup de danses guerrières pour son plus grand plaisir, d'où son goût pour la guerre. Zeus, il a une grande gueule, il criait fort pour réclamer son lait maternel que lui procurait la chèvre Amathèe. On ne bchoisit pas sa famille même si c'était pas sa mère, y'avait pas de mais mais que du bon lait, et ça, ça forge un dieu.
Il a beaucoup combattu et eu autant de femmes que d'amantes et qu'importe qu'elles aient étées de sa famille ou non, la liste est longue. Ayant beaucoup vécu et tout vu, il s'ennuie. Alors à part les jeux et les défis des dieux et des humains, rien d'autre ne l'amuse autant. Faut dire qu'il aime parier et gagner. Surtout gagner. Après tout, c'est lui le dieu des dieux...