OPTION LCA Latin
Marina MERUCCI
Created on March 4, 2022
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Transcript
atouts
Jeune femme avec tablette et stylet
Soucieux de donner des repères intellectuels qui vont au-delà du contexte immédiat de leur environnement, les programmes de langues et cultures de l’Antiquité au lycée visent à présenter la littérature et la culture antiques, d’une part, médiévales, modernes et contemporaines, d’autre part, comme des horizons réciproques afin de permettre aux élèves d’aujourd’hui de mieux se comprendre et de mieux se situer dans le monde.
programme
La traduction, entendue au sens large, est au cœur de ces programmes. Elle est l’opération fondamentale par laquelle une culture, un groupe ou un individu s’approprie et assimile un message ou une réalité qui lui sont étrangers. Cet exercice, sous toutes ses formes, dépasse le cadre traditionnel de la version et conduit à développer des pratiques de traduction contextualisée. Sous la conduite du professeur, les élèves repèrent et identifient les éléments signifiants essentiels d’un texte, préalable indispensable à la pratique progressive et autonome de la traduction proprement dite.
Ces programmes ouvrent résolument une perspective culturelle combinant les disciplines constitutives de la connaissance de l’Antiquité. Associant les questions de langue et les enjeux de civilisation, la littérature et l’histoire, cet enseignement se place au carrefour des sciences humaines et sociales; dépassant les approches strictement linguistiques ou formalistes, il envisage dans son ensemble le cadre et les contenus culturels.
Les objets d’étude proposés dans les programmes, année après année, ont été conçus pour répondre aux questions légitimes qu’un élève d’aujourd’hui peut se poser sur lui-même, sur la société, sur le politique, sur les choix de civilisation, sur le monde et les grands enjeux contemporains. Ils s’adressent certes aux élèves se destinant à des études littéraires, mais aussi à ceux qui envisagent un cursus scientifique, des études de sciences politiques ou économiques. La perception des permanences, des différences et des rémanences est au cœur de l’enseignement optionnel et de l’enseignement de spécialité : ils traitent de manière complémentaire ces grandes questions propres aux Humanités, entendues ici comme formation culturelle générale, humaniste et citoyenne.
Cave Canem - Pompei
En classe de seconde, c’est d’abord un questionnement sur l’Homme lui-même qui est proposé aux élèves : qu’est-ce qui fait le propre de l’Homme ? Comment devenir pleinement humain ?
programme
Afin de s’approprier tout ou partie d’un des quatre objets d’étude, les élèves élaborent un dossier personnel, le portfolio, dans une perspective d’ouverture et de création. Le format et le support sont libres (papier ou support numérique, poster, affiche, etc.).
L’élève élabore un ou deux diptyques parmi les deux possibilités décrites ci-dessous :
Diptyque 1 :
- un texte latin ou grec authentique accompagné de sa traduction ;
- un texte contemporain, français ou étranger.
- Diptyque 2 :
- une œuvre iconographique antique ;
- une œuvre iconographique ou filmique contemporaine.
L'objectif est de mettre en résonance ou en confrontation les œuvres sélectionnées. La réflexion conduite par l’élève s’exprime selon des modalités libres faisant appel à son imagination et à sa créativité (essai, exposé écrit ou oral, poster ou affiche, production vidéo, diaporama, etc.). Dans une perspective qu’il a précisément définie, l’élève peut notamment présenter l’auteur, l’époque et la nature des œuvres, en faire un résumé ou une brève description, justifier la composition de son diptyque par une analyse des œuvres choisies, proposer une ouverture dans laquelle il explique en quoi ce rapprochement lui a paru pertinent, lui a plu ou l'a intéressé.
L'homme et l'animal
Pour les Anciens, l’Homme se distingue de l’animal par sa capacité à inventer, à créer et à s’interroger sur sa condition. Dans les mythes gréco-romains, la frontière entre l’animal et l’humain est perméable, autorisant toutes les variations, mutations et combinaisons de nature et d’espèce (métamorphoses, monstres et hybrides). Entre description du monde réel et récit fabuleux, voyageurs, géographes, naturalistes, poètes et philosophes interrogent l’humain et l’animal, sauvage ou domestiqué.
- L’Homme, un animal comme les autres ?
- Mutations, transformations, monstres et hybrides.
- Regards de l’Homme sur l’animal : animaux réels, animaux fabuleux ; encyclopédies et bestiaires.
- Des animaux et des hommes : amis ou ennemis ?
L'homme et le divin
L’Antiquité conçoit l’humain et le divin comme deux ordres distincts, mais non cloisonnés. Outre les dieux majeurs du Panthéon gréco-romain, d’innombrables divinités habitent la terre et l’eau, les espaces célestes et souterrains. Si les dieux prennent souvent forme humaine pour intervenir parmi les hommes, les hommes peuvent aussi parfois accéder au rang de dieu.
- Hommes, héros et dieux : une différence de nature ?
- Un monde peuplé de dieux.
- Métamorphoses : quand l’homme devient dieu, quand le dieu devient homme.
- Le voyage aux Enfers.
Soi-même et l'Autre
La réflexion sur l’Homme est indissociable de la question de l’altérité, du rapport avec ce qui est autre que soi. Les Anciens établissent des différences entre les hommes : l’une de culture (entre Grec ou Romain et barbare), l’autre de condition (entre homme libre et esclave). Ils répartissent les hommes en catégories, instaurent des hiérarchies selon plusieurs critères : la langue, le mode de vie, les mœurs, notamment. Toutefois ces différences ne sont pas immuables : l’esclave peut devenir libre, l’homme libre devenir esclave, le barbare peut s’acculturer et entrer ainsi dans la sphère socio-culturelle grecque ou romaine. L’altérité peut aussi se concevoir sur le mode de la croyance au surnaturel et de la superstition (fantômes, spectres, apparitions fantastiques) ou se manifester dans l’individu même, à travers l’expérience de l’aliénation (dédoublement, possession...).
- Différences de cultures, différences de conditions : Grecs, Romains et barbares ; hommes libres et esclaves.
- La langue de l’autre : échanger et dialoguer.
- Un autre monde : apparitions, fantômes et spectres.
- L’autre en soi : dédoublement, possession et aliénation.
Méditerranée : voyager, explorer, découvrir
Inscrite dans des limites étroites, la Méditerranée offre une grande diversité de territoires et de cultures. Sur ses bords, les peuples n’ont cessé d’échanger et de s’affronter. Entre connu et inconnu, les Anciens ont assigné à cet espace des limites fabuleuses, fascinantes et redoutées. Périples de héros, migrations, exils et fuites dramatiques d’individus et de peuples se succèdent d’une rive à l’autre.
- « Notre mer » : une mosaïque de peuples, un espace polycentré.
- Aux confins du monde habité : terres connues et inconnues.
- Voyages et périples héroïques.
- Accueil et hospitalité : étrangers et exilés.
Poséidon - Florence
La réflexion se poursuit avec un questionnement sur la cité, le politique et le sacré, l’individu en société dans toutes les formes de relations, privées et publiques.
programme
Vivre dans la cité
Grecs et Romains ont développé diverses conceptions de l’organisation de la cité. L’intérêt pour l’élève est de découvrir les institutions politiques, les structures sociales, les relations privées et publiques antiques pour comprendre les sociétés contemporaines. Autant de questions essentielles qui participent de la construction civique des élèves.
- Naissance et évolution de la cité : mythes de fondation, espaces symboliques, figures emblématiques.
- Tous citoyens ? Intégration, assimilation, exclusion.
- La parole : pouvoirs et dérives.
Masculin, féminin
Les conceptions du masculin et du féminin sont aujourd’hui, plus que jamais, discutées et questionnées. Découvrir les représentations antiques, dans leur diversité, invite l’élève à enrichir sa réflexion sur les modèles familiaux, le mariage et la sexualité. Les récits mythologiques (travestissement, échange et confusion des sexes) permettent de penser la différence des sexes ; par ailleurs, philosophes, historiens ou poètes dramatiques montrent la réalité des statuts et des rôles sociaux respectifs de l’homme et de la femme. Enfin, les couples mythiques et historiques représentent dans leur diversité heureuse ou tragique les relations amoureuses hétérosexuelles ou homosexuelles.
- Féminin et masculin dans la mythologie : représentations littéraires et artistiques ;
travestissement, échange et confusion des sexes ;
expression des émotions et des sentiments.
- Femmes et hommes : réalités sociologiques ; représentations et préjugés.
- Amours, amantes et amants ; couples mythiques et historiques.
Les dieux dans la cité
L’homme antique ne dissocie pas le politique et le sacré. Les dieux organisent la vie de la cité dans toutes ses réalités, privées et publiques : en Grèce comme à Rome, les cultes et les fêtes rythment le temps humain. Les pratiques divinatoires et oraculaires président aux actes politiques ; dans l’Occident romain comme dans l’Orient hellénisé, le culte impérial se répand, comme en témoignent monuments, textes littéraires et épigraphiques. En outre, le lien étroit entre le politique et le sacré conduit Rome à développer une politique d’intégration particulière : à des degrés divers et avec des succès inégaux, les dieux et les cultes étrangers trouvent leur place dans l’espace public et domestique.
- Cultes, rites et grandes fêtes.
- Le politique et le sacré (sacrifices, pratiques divinatoires et oraculaires, culte impérial).
- Les cultes et les dieux étrangers dans la cité.
Méditerranée : conflits, influences et échanges
Le bassin méditerranéen est le théâtre d’enjeux politiques, économiques et culturels. Les cités antiques l’ont habité comme un espace d’hospitalité, d’échanges, de commerces, d’affrontements et d’hégémonie. Cet espace géographique et politique constitue un carrefour de cultures qu’il est fructueux d’observer aujourd’hui.
- Colonisation et conquêtes en Méditerranée : repères historiques.
- Guerres et paix en Méditerranée.
- D’une rive à l’autre : échanges culturels, influences réciproques.
Temple de Poséidon - Paestum
En classe terminale, le programme propose aux élèves un questionnement sur le rapport de l’homme au monde. Entre mythe et démarche rationnelle, comment l’homme conçoit-il le monde ? Comment conçoit-il sa propre existence au sein de ce monde ? Enfin, comment agit-il sur la nature, pour la transformer et la domestiquer ? Ce questionnement nourrit les trois premiers objets d’étude proposés. Le quatrième objet d’étude, obligatoire, aborde le monde méditerranéen dans une perspective géographique, chronologique et culturelle.
programme
Comprendre le monde
Confrontés à la complexité du monde, Grecs et Romains ont tenté de le représenter, de le comprendre et de l’expliquer à travers de grands mythes et grâce à des approches plus rationnelles. En étudiant les démarches intellectuelles qui président aux mythes et aux explications rationnelles, on met en regard les représentations du monde chez les Anciens avec celles qui dominent dans la pensée moderne. Trois grands domaines retiennent l’attention : l’univers, les phénomènes naturels et le corps humain.
- Le mythe : lectures poétiques et philosophiques du monde (Hésiode, Platon, Lucrèce, Ovide...).
- Interrogations sur la terre et l’univers (géographie, astronomie...).
- Interrogations sur la nature (climats, phénomènes naturels et catastrophes...).
- Interrogations sur le corps humain (médecine, théorie des humeurs,
pharmacopée...).
Méditerranée : présence des mondes antiques
Le monde méditerranéen est le lieu d’échanges culturels particulièrement riches et complexes. Dans sa plus large extension, cet espace présente une remarquable densité patrimoniale dont témoigne le très grand nombre de sites archéologiques.
Les villes, parfois occupées de manière ininterrompue depuis l’Antiquité, constituent un observatoire privilégié pour l’étude des mondes antiques et modernes. Dans le monde gréco-romain, elles sont le lieu d’implantation des grandes bibliothèques et des écoles philosophiques dont les courants de pensée contribuent à former l’élite intellectuelle.
Enfin, l’art, qu’il soit grec, romain, ou plus généralement méditerranéen, constitue un univers de cultures partagées, aux influences esthétiques réciproques, où se mêlent formes et styles. L’étude des villes, des échanges culturels et artistiques, de la construction des savoirs invite à la confrontation avec les réalités et les projets contemporains.
- Les sites archéologiques méditerranéens.
- Les grandes villes antiques de Méditerranée et leurs transformations.
- Lieux de culture et figures du savoir (bibliothèques, écoles, philosophes, savants...).
- Art grec, art romain, arts méditerranéens : modèles antiques, expression moderne et
contemporaine.
Leçons de sagesse antique
Des rives d’Asie Mineure à la Sicile, Athènes, Rome ou Alexandrie..., l’ensemble du bassin méditerranéen a donné naissance à des penseurs qui, des Présocratiques aux auteurs chrétiens, ont posé les fondements de la philosophie occidentale. Leurs interrogations s’inscrivent dans des domaines variés tels que la politique, les sciences, l’éthique ou la métaphysique. Dans l’Antiquité, tous ces domaines, étroitement liés, concourent à définir un art de vivre pour soi et dans la cité. La philosophie des Anciens s’incarne en effet pleinement dans des choix de vie et offre des leçons de sagesse toujours actuelles.
Comment diriger sa vie ? Quelle place accorder au destin ? Quelles voies emprunter pour accéder au bonheur et à la sagesse, dans sa relation à soi et aux autres ? Quels regards porter sur la mort ? Ces questions ont revêtu de multiples formes vivantes et dynamiques (dialogues, théâtre, lettres, traités, poèmes didactiques, inscriptions, mosaïques et graffiti...).
- Figures de sages (Pythagore, Socrate, Sénèque...).
- Comment diriger sa vie ? Faut-il s’engager dans la cité ? Quelles conceptions du bonheur ? Comment l’atteindre ?
- Quelles conceptions de la mort ? Comment l’affronter ?
Inventer, créer, fabriquer, produire
Du mythe à l’histoire, diverses figures « techniciennes » invitent à explorer les rapports entre la technè, l’art et le vivant, entre nature et artifice, entre illusion et réalité : Héphaïstos, le divin forgeron, fabrique les premiers objets automata, « qui agissent par eux-mêmes » ; Dédale, archétype de l’homo faber, excelle dans les techniques de la représentation du mouvement. À l’époque où Alexandrie rassemble les savoirs et les savants, d’ingénieux inventeurs imaginent des « machines » dont les mécanismes cachés donnent l’illusion du vivant ; Archimède conçoit des engins et des outils innovants dont on applique toujours les
principes.
Le monde gréco-romain développe les techniques qui permettent à l’homme d’agir sur la nature et de la transformer, notamment à travers l’agriculture, le transport de l’eau et l’architecture des jardins. L’esprit de « fabrication » antique est ainsi confronté aux réalisations de la Renaissance (Léonard de Vinci, Michel-Ange...) comme à celles du monde moderne et contemporain (robotique et intelligence artificielle).
- Figures mythiques d’artistes et d’artisans(Héphaïstos, Prométhée, Dédale, Pygmalion...).
- Machines, automates, robots (mythes et réalités).
- Grandes réalisations techniques (Archimède, Vitruve...).
- La nature domestiquée (agronomie, élevage, jardins et paysages...).
merci de votre visite !
Je suis un latiniste malin!