
La séquence glaciale
Soulie
Created on March 2, 2022
Une dernière séquence en5° sur le récit de voyage
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Transcript
« A la fin de décembre, Castor-Gris entreprit un voyage sur la glace du fleuve Mackenzie, accompagné de Mit-Sah et de Klou-Kouch. Pour lui-même et pour sa femme, il prit la conduite d’un premier traîneau tiré par les gros chiens. Un second traîneau, plus petit, fut confié à Mit-Sah, et les jeunes chiens y furent attelés. Ce traîneau était un jouet plutôt qu’autre chose, et cependant il faisait les délices de Mit-Sah, qui commençait ainsi à jouer son rôle dans le monde et en était tout fier. À son tour, il apprenait à conduire les chiens et à les dresser. Le petit traîneau n’était pas d’ailleurs sans avoir son utilité, car il portait près de deux cents livres de bagages et de nourriture.
Le louveteau avait vu les chiens du camp travailler sous le harnais. Aussi ne fut-il point trop effarouché lorsqu’on l’attela pour la première fois. On lui passa autour du cou un collier rembourré de mousse et que deux lanières reliaient à une courroie qui se croisait sur sa poitrine et sur son dos. À cette courroie était attachée une longue corde qui servait à tirer le traîneau.
Six autres chiens composaient l’attelage avec lui. Ils étaient nés au début de l’année et, par conséquent, âgés de neuf à dix mois, tandis que le louveteau n’en comptait que huit. Chaque bête était reliée au traîneau par une corde indépendante fixée à un anneau. Il n’y avait pas deux cordes de la même dimension et la différence de longueur de chacune d’elles correspondait, au minimum, à la longueur du corps d’un chien. Le traîneau était un « toboggan » en écorce de bouleau et son avant se relevait, comme fait la pointe d’un sabot, afin de l’empêcher de plonger dans la neige. La charge était répartie également sur toute la surface du véhicule d’où les chiens rayonnaient en éventail. »
Extrait de
Croc-Blanc
Jack London
« Ce même jour, le louveteau et sa mère s’en vinrent rôder à la lisière de la forêt qui avoisinait le camp. Croc-Blanc y avait amené Kiche pas à pas, l’entraînant en avant quand elle hésitait. Le torrent, la caverne et la forêt tranquille l’appelaient, et il continua ses efforts pour qu’elle le suivît plus loin. Il courait quelques pas, puis s’arrêtait et regardait en arrière. Mais elle ne bougeait plus. Il gémit plaintivement et gronda en courant de droite et de gauche sous les taillis. Puis il revint vers elle, lui lécha le museau et se reprit à courir loin d’elle. Elle ne bougeait toujours pas. Alors il rebroussa chemin et la regarda avec une supplication ardente de ses yeux, qui tomba quand il vit Kiche détourner la tête et porter sa vue vers le camp.
La voix intérieure qui l’appelait là-bas, dans la vaste solitude, sa mère l’entendait comme lui. Mais un autre et plus fort appel sonnait aussi en elle, celui du feu et de l’homme, l’appel que, parmi tous les animaux, le loup a seul entendu, le loup et le chien sauvage, qui sont frères. Kiche, s’étant tournée, se mit à trotter lentement vers[…] »
Extrait de
Croc-Blanc
Jack London
champ/hors champ
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