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Eva Fauquembergue
Created on March 1, 2022
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Transcript
Bienvenue au centre historique minier de Lewarde
Histoire
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Le centre historique minier de Lewarde, est installé sur l’ancienne fosse Delloye qui regroupe 8 000m2 de bâtiments industriels, sur un site de 8ha. Ce centre historique minier a pour but de témoigner et de conserver et valoriser la culture minière du Nord-Pas de Calais, il ouvre en 1984. L’ancienne fosse Delloye a fonctionné pendant 40ans. Dans la région l’exploitation minière a commencé en 1757 à Anzin et le dernier site a été fermé en 1990.
La vie quotidienne des familles minières
La conséquence de création de logements en périphérie des villages crée un afflux d’enfants trop important pour les écoles publiques des villages. De ce fait, les compagnies créent des écoles privées et recrutent des enseignants. Les enfants des mineurs bénéficient d’une formation jusqu’à la certification d’étude qu’ils décrochent à environ 12 ou 13 ans, l’âge récit pour aller travailler dans la mine.
Pour permettre aux femmes d’aller travailler dans la mine, les compagnies créent des garderies d’enfants de 3 à 6 ans en 1919.
Les jeunes filles bénéficient également d’une formation mais différente de celle des garçons. La formation dure 3 ans, pour les préparer à être de bonnes ménagères et de bonnes femmes d’ouvriers. Elles ont différents cours, théoriques et pratiques comme la cuisine, la lessive, la couture, le raccommodage, le jardinage et l’élevage, ainsi que des leçons qui portent sur l’hygiène, l’économie domestique et la comptabilité du ménage.
Dans la compagnie minière il y a une infirmerie, pour soigner des blessures dues au travail dans la mine.
Pour soigner les mineurs, l’infirmerie dispose de différentes attelles.
Ils utilisent aussi des civières pour transporter les blessés ou les malades.
La pneumoconiose est une maladie engendrée par les dépôts de poussière de charbon dans les poumons. Les personnes qui développent cette maladie sont souvent des mineurs ayant été exposés durant plus de 10 ans aux poussières de charbon. La silicose est l’une des pneumoconioses les plus connus. Les symptômes sont des essoufflements, la toux et une insuffisance respiratoire. Cette maladie peut s’aggraver et amener à un décès par manque d’oxygène à cause de complications cardiaques et pulmonaires. Le diagnostic se fait par la radiographie du thorax. La prévention pour les mineurs était de porter un masque anti-poussière, mais le masque est arrivé tard, dans les années 1950, et en plus de cela il pesait 2 kg, de ce fait les mineurs ne le portaient pas ou peu.
La compagnie minière crée des caisses de secours, qui recrutent des médecins et des pharmaciens. Celles-ci sont légalisées par la loi du 29 juin 1894. Il existe des systèmes pour la santé des mineurs : la médecine des soins des Sociétés de Secours Minières et la médecine du travail qui co-existent. Les soins pour les mineurs et pour leur famille étaient gratuits à partir de 1946. Des hôpitaux et des maternités, sont ouverts en 1946.
L'alimentation est la plus grande préoccupation des familles et représente 62% de leur dépense. Leurs repas quotidiens sont composés uniquement de soupes de pommes de terre, de pain et plus rarement de viande.
Leur nourriture provient essentiellement de leurs productions personnelles, du jardin pour les légumes et des poules pour les œufs. Les premiers commerces apparaissent en France à partir de 1865.
Lors des périodes de grèves, l'absence de salaire a des conséquence importantes sur l'alimentation des familles. De nombreux produits viennent à manquer comme le beurre et les pommes de terre. La sous-alimentation va engendrer un taux d'absentéisme important des mineurs au travail.
Les miniers et leurs familles jusqu'en 1810 doivent trouver seuls leur logement.
Les cinq types d'habitation sont apparues à des périodes différentes mais actuellement elles sont toujours présentes
dans le bassin minier. Ces cités minières sont des espaces de vie comprenant des éléments socioculturels et économiques.
Plusieurs logements voient le jour.
A partir de 1825, les corons apparaissent.
Vers 1870, un second logement apparaît : les cités pavillonnaires. Elles améliorent le confort et la qualité de l'hygiène et représentent les maisons mitoyennes.
Les camus sont des logements de faibles coûts et les travaux de construction sont rapides.
L'année 1904 marque le tournant dans l'évolution des logements avec l'arrivée des cités jardins qui les éloignent de leur lieu de travail toujours dans le but d'améliorer leur qualité de vie.
Les baraquements sont des logements de premières urgences. Ils ont été construits à la fin des deux Guerres Mondiales pour loger les habitants. Mais ils ont également été construits en 1947 car l'effectif des ouvriers augmentent fortement. Ils sont ensuite détruits progressivement à partir de 1970.