Stage gestes, postures et micro-gestes

3

stage OOCE 2A posture, gestes et micro gestes

2

1

4

Formateur: Jean Duvillard, docteur en sciences de l'éducation

FAuthor Name

Author Name

Un stage studieux mais dans la bonne humeur!

Quand les enseignants jouent le rôle d'élèves...

mise en situation et jeux de rôles

Postures...vous avez dit postures?

A l'écoute de l'autre.

INDEX

lundi après midi

lundi matin

mardi matin

4

5

6

quelques définitions

7

8

9

bibliographie

remerciements

10

12

descriptif de la formation

1

planning

2

mardi après midi

objectifs du stage suivi du descriptif

le grand témoin

11

3

mercredi matin

BONUS

+

Le +

Postures, gestes et micro-gestes professionnels:

Développer la capacité des enseignants à
conscientiser leurs gestes professionnels
➢ Apprendre à identifier des situations où l'enseignant
met en scène des micro-gestes afin de
voir/comprendre leur impact sur la qualité de la
relation éducative
➢ Amener les enseignants à conscientiser leurs propres
gestes afin de leur permettre de réfléchir sur leur
pratique

OBJECTIFS DU STAGE

1

Descriptif de la formation du 21 au 23 février 2022

Apprendre à repérer puis s’approprier 5 micros gestes professionnels, en situation de communication verbale et non-verbale de la mise en scène d’un enseignant (du premier ou second degré) en situation de transmission d’un savoir.

5 marqueurs que sont :

La posture gestuée, La voix, Le regard, L’usage du mot, Le positionnement tactique dans son placement et ses déplacements.

Objectifs :
- Apprendre à (S') Observer pour (Se) Mettre en scène dans l’exercice des métiers de l’enseignement,
- Apprivoiser des postures, attitudes et comportements qui favorisent la relation à l’autre,
- Supporter et accepter le regard de l’autre en situation professionnelle de communication,
- Apprendre à maîtriser le stress en situation de représentation,
- Apprendre à (Se) situer et réagir en situation de conflit.


Méthodologie :

Nous proposerons des situations pratiques avec le grand groupe, d’où une quinzaine de personnes devront être volontaires pour participer devant les autres à quelques jeux de situations spécifiques afin de faire revivre des situations prototypiques d’enseignement devant servir de cadre à la formation.

Contenus abordés :

Les mécanismes de la communication, (De la production orale à l’écoute de l’autre)
Une connaissance de la voix dans ses composantes physiologiques et acoustiques
Comprendre la construction dynamique d’un discours en tension détente
L’intentionnalité au cœur de la relation « éducative ».



Activités proposées :
Apprendre à observer nos postures attitudes et comportements à partir des micro-gestes professionnels utilisés en classe ; les analyser, les catégoriser comme autant de marqueurs positifs ou négatifs dans la relation à l’autre.
Apprendre à repérer puis apprivoiser nos réactions induites ou gestes produits qu’ils soient conscients ou non conscients dans des jeux de situations en petits groupes ou individuellement.

En fonction des situations qui nous seront remontées de la part des enseignants faire revivre certaines d’entre elles, afin de regarder les réponses qui sont les plus performatives.

Par contre, afin de rendre de temps plus productif ce temps de formation et d’être au plus près de leur besoin, vous avez le petit texte dans le mail qu’il serait souhaitable d’envoyer aux participants en leur demandant de me répondre par mail quelques jours avant mon intervention.

Pour ceux qui l’auraient déjà fait, le plus intéressant serait de partir d’extraits vidéo tournés dans leurs classes afin d’en faire une analyse sous la forme d’un entretien d’autoconfrontation ?

Les pistes sont plurielles :
- Répondre à une situation de conflit en classe,
- Animer une réunion d’équipe sur le terrain, par rapport à un texte délicat…
- Un entretien de formation,
- Une autoconfrontation…


Lyon le 2 février 2022
Jean Duvillard

Descriptif de la formation du 21 au 23 février 2022

Apprendre à repérer puis s’approprier 5 micros gestes professionnels, en situation de communication verbale et non-verbale de la mise en scène d’un enseignant (du premier ou second degré) en situation de transmission d’un savoir.

les 5 marqueurs que sont :

La posture gestuée, La voix, Le regard, L’usage du mot, Le positionnement tactique dans son placement et ses déplacements.

- Apprendre à (S') Observer pour (Se) Mettre en scène dans l’exercice des métiers de l’enseignement,
- Apprivoiser des postures, attitudes et comportements qui favorisent la relation à l’autre,
- Supporter et accepter le regard de l’autre en situation professionnelle de communication,
- Apprendre à maîtriser le stress en situation de représentation,
- Apprendre à (Se) situer et réagir en situation de conflit.

2

Méthodologie :

Nous proposerons des situations pratiques avec le grand groupe, d’où une quinzaine de personnes devront être volontaires pour participer devant les autres à quelques jeux de situations spécifiques afin de faire revivre des situations prototypiques d’enseignement devant servir de cadre à la formation.

Contenus abordés :

Les mécanismes de la communication, (De la production orale à l’écoute de l’autre)
Une connaissance de la voix dans ses composantes physiologiques et acoustiques
Comprendre la construction dynamique d’un discours en tension détente
L’intentionnalité au cœur de la relation « éducative ».

3

Activités proposées :
Apprendre à observer nos postures attitudes et comportements à partir des micro-gestes professionnels utilisés en classe ; les analyser, les catégoriser comme autant de marqueurs positifs ou négatifs dans la relation à l’autre.
Apprendre à repérer puis apprivoiser nos réactions induites ou gestes produits qu’ils soient conscients ou non conscients dans des jeux de situations en petits groupes ou individuellement.

Stage « Postures, gestes et micro-gestes professionnels -conscientiser les micro-gestes,
notamment lors de la passation de consignes »
du 21 au 23 février 2022

		Intervenants	Programme
Lu 21	Dès 9 h 45		Accueil - Emargement
10 h 00	Raphaël Zimmer – Martin Wenz	- Mot de bienvenue - Détails pratiques, planning - Présentations : du stage, historique, objectifs
10 h 20	Raphaël	- Présentation stagiaires : tour de table avec prénom, fonction et « Une chose ou un lieu que vous aimez dans votre île » - Les enveloppes : faire écrire son acrostiche sur une enveloppe avec des mots se définissant, aller l’accrocher sur un fil, expliquer le principe des chaudoudous - Attentes du stage : à écrire au tableau/sur affiche - Passage d’un objet : s’approprier un objet fictif, le détourner de sa fonction première et le passer avec une émotion particulière puis convaincre l’autre de lui donner son objet précieux, le faire de plus en plus loin, en parlant - Cercle du regard : en cercle, changer de place après clin d’œil, se dire bonjour en passant, dire bonjour au milieu - L’aveugle : par deux, guider une personne ayant les yeux fermés - Pause réflexive :
11 h 15		- Les hauts et les bas : s’arranger en groupes pour respecter les consignes (10 mains levées, 3 assis, …) - Le jeu du pêcheur : en déplacement, la personne touchée se fige, tout le monde s’en éloigne, le « pêcheur » ainsi désigné doit ramener tous les poissons vers lui avec un filet - Visite du musée : (affichage photos de postures ou de situations prof.), observation par deux, se placer devant une photo de son choix, explications du choix, représenter cette photo avec son corps, d’autres viennent compléter la pose - Les statues évolutives : (voir fiche) – à partir des tableaux précédents – aller du geste aux micro-gestes – non verbal puis verbal – mise en mouvement
12 h 30		Déjeuner
14 h 00 – 17 h	Jean Duvillard	Les micros-gestes et les postures : jeux de situations – réponses à des besoins spécifiques ; mise en scène de la personne Conférence et ateliers (pause à 15 h 45)
Ma 22	9 h 15		Accueil
9 h 30	Jean Duvillard	Suite de l’atelier (pause à 10 h 30) Rappel des micro-gestes ; la passation de consignes en 4 étapes ; situations de conflits (protocole en 7 points)
12 h 30		Déjeuner
14 h – 17 h 30	Jean Duvillard	Suite de l’atelier (pause à 15 h 30) Jeux de situations (maïeutique et communication) L’implicite en communication
Me 23	8 h 15		Accueil
8 h 30	Jean Duvillard	Suite de l’atelier Apprivoiser les micro-gestes ; maîtrise, conduites de perception (retours notamment sur la voix) ; aller vers une étude réflexive
10 h 30		Pause
10 h 45	Raphaël	- Reconstitution de la définition des micro-gestes - Revoir un micro-geste : le déplacement - Les 5 coins : se placer sous une affiche indiquant chacun des 5 micro-gestes en fonction de celui qui nous touche plus particulièrement au travail, échanges entre ceux qui ont fait le même choix, restitution au groupe sur ce que cela évoque, ce qui a été retenu - Revoir un micro-geste : la posture gestuée et le regard pour un formateur - Les étiquettes : deux personnes sont assises devant les autres de façon neutre, placer une étiquette devant chacun (joyeux/triste, dégourdi/timide, extraverti/introverti) - après une phase d’observation, exprimer son ressenti et comment on est influencé par les étiquettes - Jeu-cadre - Cherchons ensemble : « Dès jeudi, dans ma pratique professionnelle, en fonction de ce que j’ai vu, entendu, appris, écouté, entendu, …, qu’est-ce que je fais ? » - Bilan du stage : SMS – lettre à soi – collectif – enveloppes
12 h 30		Fin du stage

		Intervenants	Programme
Lu 21	Dès 9 h 45		Accueil - Emargement
10 h 00	Raphaël Zimmer – Martin Wenz	- Mot de bienvenue - Détails pratiques, planning - Présentations : du stage, historique, objectifs
10 h 20	Raphaël	- Présentation stagiaires : tour de table avec prénom, fonction et « Une chose ou un lieu que vous aimez dans votre île » - Les enveloppes : faire écrire son acrostiche sur une enveloppe avec des mots se définissant, aller l’accrocher sur un fil, expliquer le principe des chaudoudous - Attentes du stage : à écrire au tableau/sur affiche - Passage d’un objet : s’approprier un objet fictif, le détourner de sa fonction première et le passer avec une émotion particulière puis convaincre l’autre de lui donner son objet précieux, le faire de plus en plus loin, en parlant - Cercle du regard : en cercle, changer de place après clin d’œil, se dire bonjour en passant, dire bonjour au milieu - L’aveugle : par deux, guider une personne ayant les yeux fermés - Pause réflexive :
11 h 15		- Les hauts et les bas : s’arranger en groupes pour respecter les consignes (10 mains levées, 3 assis, …) - Le jeu du pêcheur : en déplacement, la personne touchée se fige, tout le monde s’en éloigne, le « pêcheur » ainsi désigné doit ramener tous les poissons vers lui avec un filet - Visite du musée : (affichage photos de postures ou de situations prof.), observation par deux, se placer devant une photo de son choix, explications du choix, représenter cette photo avec son corps, d’autres viennent compléter la pose - Les statues évolutives : (voir fiche) – à partir des tableaux précédents – aller du geste aux micro-gestes – non verbal puis verbal – mise en mouvement
12 h 30		Déjeuner
14 h 00 – 17 h	Jean Duvillard	Les micros-gestes et les postures : jeux de situations – réponses à des besoins spécifiques ; mise en scène de la personne Conférence et ateliers (pause à 15 h 45)
Ma 22	9 h 15		Accueil
9 h 30	Jean Duvillard	Suite de l’atelier (pause à 10 h 30) Rappel des micro-gestes ; la passation de consignes en 4 étapes ; situations de conflits (protocole en 7 points)
12 h 30		Déjeuner
14 h – 17 h 30	Jean Duvillard	Suite de l’atelier (pause à 15 h 30) Jeux de situations (maïeutique et communication) L’implicite en communication
Me 23	8 h 15		Accueil
8 h 30	Jean Duvillard	Suite de l’atelier Apprivoiser les micro-gestes ; maîtrise, conduites de perception (retours notamment sur la voix) ; aller vers une étude réflexive
10 h 30		Pause
10 h 45	Raphaël	- Reconstitution de la définition des micro-gestes - Revoir un micro-geste : le déplacement - Les 5 coins : se placer sous une affiche indiquant chacun des 5 micro-gestes en fonction de celui qui nous touche plus particulièrement au travail, échanges entre ceux qui ont fait le même choix, restitution au groupe sur ce que cela évoque, ce qui a été retenu - Revoir un micro-geste : la posture gestuée et le regard pour un formateur - Les étiquettes : deux personnes sont assises devant les autres de façon neutre, placer une étiquette devant chacun (joyeux/triste, dégourdi/timide, extraverti/introverti) - après une phase d’observation, exprimer son ressenti et comment on est influencé par les étiquettes - Jeu-cadre - Cherchons ensemble : « Dès jeudi, dans ma pratique professionnelle, en fonction de ce que j’ai vu, entendu, appris, écouté, entendu, …, qu’est-ce que je fais ? » - Bilan du stage : SMS – lettre à soi – collectif – enveloppes
12 h 30		Fin du stage

lundi matin

1. se présenter: son nom, prénom, fonction et donner une bonne raison pour que l'on vienne visiter votre région.
   
2. réaliser sur enveloppe une acrostiche sur son prénom qui nous (re)présente.
   
3. les chaudoudous.. ..................................................................................................
   
4. les attentes du stages. ......................................................................
5. passage d'un objet imaginaire .........................................
   
6. cercle du regard ......................................................................
   
7. l'aveugle.................................................................................
8. les hauts et les bas....................................
9. le jeu du pêcheur..................................
10. visite du musée..............................
11. les statues évolutives...........
    

dans cette enveloppe seront mis des petits mots agréables par les autres stagiares exprimant ce qu'ils ont envie de dire sur la personne à qui appartient l'enveloppe. L'origine de ces chaudoudoux est un conte écrit par Claude Steigner:

Le conte chaud et doux des chaudoudoux

Claude Steigner, Inter Editions

Il était une fois, dans des temps très anciens, des gens qui vivaient très heureux. Ils s'appelaient

Timothée et Marguerite et avaient deux enfants, Charlotte et Valentin. Ils étaient très heureux et

avaient beaucoup d'amis.

Pour comprendre à quel point ils étaient heureux, il faut savoir comment on vivait à cette époque-

là.

Chaque enfant, à sa naissance, recevait un sac plein de chaudoudoux.

Je ne peux pas dire combien il y en avait dans ce sac car on ne pouvait pas les compter. Ils

étaient inépuisables.Lorsqu'une personne mettait la main dans son sac, elle trouvait toujours

un chaudoudoux.

Les chaudoudoux étaient très appréciés.

Chaque fois que quelqu'un en recevait un, il se

sentait chaud et doux de partout.

Ceux qui n'en avaient pas régulièrement finissaient

par attraper mal au dos, puis ils se ratatinaient,

parfois même ils en mourraient.

En ce temps-là, c'était très facile de se procurer des

chaudoudoux. Lorsque quelqu'un en avait envie, il

s'approchait de toi et te demandait : « Je voudrais

un chaudoudoux ! ».

Tu plongeais alors la main dans ton sac pour en sortir un chaudoudoux de la taille d'une main de

petite fille. Dès que le chaudoudoux voyait le jour, il commençait à sourire et à s'épanouir en un

grand et moelleux chaudoudoux.

Tu le posais alors sur l'épaule, la tête ou les genoux, et il se pelotonnait câlinement contre la

peau en donnant des sensations chaleureuses et très agréables dans tout le corps.

Les gens n'arrêtaient pas d'échanger des chaudoudoux et, comme ils étaient gratuits, on pouvait

en avoir autant que l'on en voulait.

Du coup, presque tout le monde vivait heureux et se sentait chaud et doux.

Je dis « presque », car quelqu'un n'était pas content de voir les gens échanger des

chaudoudoux. C'était la vilaine sorcière Belzépha.

Elle était même très en colère. Les gens étaient

tous si heureux que personne n'achetait plus ses

philtres ni ses potions. Elle décida qu'il fallait que

cela cesse et imagina un plan très méchant.

Un beau matin, Belzépha s'approcha de Timothée,

et lui parla à l'oreille tandis qu'il regardait Marguerite

et Charlotte jouer gaiement.

Elle lui chuchota : « Vois-tu tous les chaudoudoux

que Marguerite donne à Charlotte ? Tu sais, si elle

continue comme cela, il n'en restera plus pour toi ! »

Timothée s'étonna : « Tu veux dire qu'il n'y aura

plus de chaudoudoux dans notre sac chaque fois que l'on en voudra un ? »

« Absolument, répondit Belzépha, quand il n'y en a plus, c'est fini ! »

Et elle s'envola en ricanant sur son balai.

Timothée prit cela très au sérieux, et désormais, lorsque Marguerite faisait don d'un

chaudoudoux à quelqu'un d'autre que lui, il avait peur qu'il n'en reste pas.

Et si la sorcière avait raison ?

Il aimait beaucoup les chaudoudoux de Marguerite, et l'idée qu'il pourrait en manquer l'inquiétait

profondément et le mettait même en colère. Il se mit à la surveiller pour ne pas qu'elle gaspille les

chaudoudoux en les distribuant trop aux enfants ou à n'importe qui. Puis, il se plaignit chaque fois

que Marguerite donnait un chaudoudoux à quelqu'un d'autre que lui.

Comme Marguerite l'aimait beaucoup, elle cessa d'offrir des chaudoudoux aux autres et les

garda pour lui tout seul.

Les enfants voyaient tout cela, et ils pensaient que ce n'était vraiment pas bien de refuser des

chaudoudoux à ceux qui vous en demandaient et en

avaient envie.

Mais eux aussi commencèrent à faire attention à leurs

chaudoudoux.

Ils surveillaient leurs parents attentivement, et quand

ils trouvaient qu'ils donnaient trop de chaudoudoux aux

autres, ils s'en plaignaient. Ils étaient inquiets à l'idée

que leurs parents gaspillent les chaudoudoux.

La vie avait bien changé !

Le plan diabolique de la sorcière marchait !

Ils avaient beau trouver des chaudoudoux à chaque

fois qu'ils plongeaient la main dans leur sac. Ils le

faisaient de moins en moins et devenaient chaque jour plus avares.

Bientôt tout le monde remarqua le manque de chaudoudoux et, tout le monde se sentit moins

chaud et moins doux.

Les gens s'arrêtèrent de sourire, d'être gentils, certains commencèrent à se ratatiner, parfois

même ils mouraient du manque de chaudoudoux.

Ils allaient de plus en plus souvent acheter des philtres et des potions à la sorcière.

Ils savaient que cela ne servait à rien, mais ils n'avaient pas trouvé autre chose !

La situation devint de plus en plus grave.

Pourtant, la vilaine Belzépha ne voulait pas que les gens meurent. Une fois morts, ils ne

pouvaient plus rien lui acheter.

Alors elle mit au point un nouveau plan.

Elle distribua à chacun un sac qui ressemblait beaucoup à un sac de chaudoudoux, sauf qu'il

était froid, alors que celui qui contenait les chaudoudoux était chaud.

Dans ces sacs, Belzépha avait mis des froids-piquants.

Ces froids-piquants ne rendaient pas ceux qui les recevaient chauds et doux, mais plutôt froids et

hargneux. Cependant, c'était mieux que rien. Ils empêchaient les gens de se ratatiner.

A partir de ce moment-là, lorsque quelqu'un disait : « Je voudrais un chaudoudoux », ceux qui

craignaient d'épuiser leur réserve de chaudoudoux répondaient : « Je ne peux pas vous donner

un chaudoudoux, mais voulez-vous un froid-piquant ? »

Parfois, deux personnes se rencontraient en pensant qu'elles allaient s'offrir des chaudoudoux,

mais l'une d'elles changeait d'avis, et finalement elles se donnaient des froids-piquants.

Dorénavant, les gens ne mouraient presque plus, mais la plupart étaient malheureux, avaient

froid et étaient hargneux.

La vie devint encore plus difficile !

Les chaudoudoux, qui au début étaient disponibles comme l'air que l'on respire, devinrent de plus

en plus rares. Les gens auraient fait n'importe quoi pour en obtenir.

Avant l'arrivée de la sorcière, ils se réunissaient souvent par petits groupes pour échanger des

Attentes du stage

• Avoir des outils
• Travailler la voix
• Identifier les mécanismes des micro-gestes
• Conscientiser ces mécanismes
• Pouvoir les expliciter (avec du recul)
• Curiosité
• Gérer, identifier des situations difficiles
• Différentes pratiques
• Différents publics
• Analyser
• Evoluer
• Convivialité
• (être) relayé(er)

se mettre en en cercle, échanger de place après avoir adressé un clin d’œil, se dire bonjour en passant, dire bonjour au milieu à tout le monde.

se mettre par deux, l'un ferme les yeux ( avec les enfants, mieux vaut leur bander les yeux, les masques de nuit sont parfaits.) et l'autre le guide. Le contact se fait par les mains paume contre paume. Avec des ados, on peut utiliser un objet comme un crayon ( sans mine!) pour établir le contact, crayon tenu par les deux paumes ou le bout des index. Travail sur la confiance.

un maiître du jeu donne une consigne au grand groupe, " trois mains levées", "quatre personnes assises","cinq mains sur une épaule" etc... le groupe doit s'observer pour que la consigne soit respectée.

le jeu du pêcheur: le groupe marche tranquillement, sans se suivre, un maître du jeu touche un " pêcheur" qui s'immobilise, tous les autres ( poissons) s'éloigne de lui précipitamment, le pêcheur doit les ramener à lui par des gestes.

Le groupe doit être attentif pour réagir quand l'un d'entre eux s'immobilise, le pêcheur quant à lui doit trouver des gestes clairs et convainquant pour ramener à lui tous les poissons.

le musée

les photos du musée vivant

« Les statues évolutives »

- Chercher son ancrage dans le sol
- Secouer sa poussière
- Fermer les yeux, récupérer les sensations provoquées
- Fermer les yeux, se regarder de l’intérieur, écouter les bruits, la respiration des voisins
- Faire le tour de son corps, bouger les épaules
- Imaginer un personnage, penser à sa description, chercher des précisions (tenue, aspect, …), lever la main quand on en a un en tête, imaginer sa posture, la reproduire, ouvrir les yeux, s’observer
- Présenter aux autres le personnage évoqué
- Quelques personnages viennent au centre, créer un lien entre ces personnages, donner un titre à ce groupe
- Qu’est-ce que chaque personnage pourrait dire dans cette position ?
- Des observateurs viennent modifier les statues pour faire changer la situation, imaginer une nouvelle phrase à dire, un nouveau nom au groupe
- Chacun exprime son ressenti
- D’autres personnages viennent au centre et ainsi de suite …

Quelques photos

Title here

l'intervention de Jean lundi après midi. Synthèse réalisée par Raphaël.

• Jeu : mise sur deux rangs : faire une entrée en scène, observer des détails, chercher des indices, repérer des micro-gestes, à observations : regard, intention de balayer (réussis ou non), regard de connivence, de convention, regard signe la qualité de la relation, position, mouvement qui s’arrête, positionnement tactique, sourire donne une bonne atmosphère, effet de miroir selon ce que je lance, ce que je communique, adapter son entrée au public, mon corps dit quelque chose que je suis dans le moment de la représentation, adapter son positionnement en fonction de la situation, regard périphérique suffisamment large ? observation de la posture prise par la personne qui entre, énergie puisée au sol pour la convertir en énergie horizontale, on repère les épaules, les mains (posture gestuée jusqu’au bout des doigts), différencier le Jean du Duvillard
• En cercle, micro-gestes : ensemble de petits gestes (insignifiants) sensori-moteurs (perçus et analysés), énonciatifs (intention) et plus ou moins conscients dans une situation d’enseignement
• Les micro-gestes : le regard (couvrir l’ensemble du public, autorité de confiance) (re-garder, re-connaître), la posture gestuelle (ancrée au sol, rôle des dorsales), la voix, le positionnement tactique, l’usage du mot
• Les 4x 20 : gestes, mots, secondes, cm du visage
• Le cerveau humain a zéro humour
• Ce que je donne à voir : l’image, l’indice, la symbolique (noble enjeu que j’ai derrière, relation éducative)
• Situation : la voix : debout en cercle, yeux fermés, concentrés sur son corps, penser à la plante des pieds, crispation douleurs, à l’écoute de son corps, poids sur talon droit, pouce gauche, mouvements sur pieds, penser tout le corps à partir des pieds, à partir du bassin penser aux différentes vertèbres depuis le bas, se concentrer sur sa colonne vertébrale, descendre épaules tête relâchées, bras, coudes, avant-bras, doigts, mise en place du mécanisme de la respiration abdominale
• Exercices voix : décontraction du cou, petits massages, lever bras pour s’étirer, lever main vers l’avant jusqu’à basculer, ne pas confondre intensité et portée de la voix, , inspirer sur deux temps et expirer sur chch, travail de l’abdomen, vider air sur chhh, produire son sur mmmm (ne pas s’arrêter sur la gorge), vocaliser sur mmm, oooo, mmmaaa
• Par deux en face à face, lecture de phrases incompréhensibles – être déstabilisé, se rattacher au connu – savoir décoder, reconstruire, restituer globalement avec du sens, contextualiser - paramètres : articulation, intonation, intention, accentuation, tempo, variation hauteur, ton, accent, ponctuation, silence – relire la même phrase avec différentes intonations, accentuations, changer la césure pour changer le sens – redire son texte seulement en regardant l’autre, en attendant le regard de l’autre, participation du corps, gestuelle, mimiques – plus on s’engage, plus les gens s’engagent
• Consigne : ce qui précise les attendus, c’est une tâche à exécuter, ce n’est pas négociable, il y a toujours un verbe d’action
• Situation : Trouver une consigne à faire devant les autres : ensuite celui qui a fait dit en positif ce qu’il pense qu’il a maîtrisé, pareil pour les autres – importance du regard, accompagné d’un geste – s’engager avec son corps, mettre en état d’accomplir la consigne – importance de la voix contenue malgré l’agitation – garder un cadre
• Classe en U en maternelle : raconter une histoire avec un livre : choix du positionnement, trouver la bonne assise, la bonne posture pour être énergique vers son public, aller chercher son public, l’envelopper, trouver la bonne dynamique, le bon rythme, être polytâche

• Jeu : mise sur deux rangs : faire une entrée en scène, observer des détails, chercher des indices, repérer des micro-gestes, à observations : regard, intention de balayer (réussis ou non), regard de connivence, de convention, regard signe la qualité de la relation, position, mouvement qui s’arrête, positionnement tactique, sourire donne une bonne atmosphère, effet de miroir selon ce que je lance, ce que je communique, adapter son entrée au public, mon corps dit quelque chose que je suis dans le moment de la représentation, adapter son positionnement en fonction de la situation, regard périphérique suffisamment large ? observation de la posture prise par la personne qui entre, énergie puisée au sol pour la convertir en énergie horizontale, on repère les épaules, les mains (posture gestuée jusqu’au bout des doigts), différencier le Jean du Duvillard
• En cercle, micro-gestes : ensemble de petits gestes (insignifiants) sensori-moteurs (perçus et analysés), énonciatifs (intention) et plus ou moins conscients dans une situation d’enseignement
• Les micro-gestes : le regard (couvrir l’ensemble du public, autorité de confiance) (re-garder, re-connaître), la posture gestuelle (ancrée au sol, rôle des dorsales), la voix, le positionnement tactique, l’usage du mot
• Les 4x 20 : gestes, mots, secondes, cm du visage
• Le cerveau humain a zéro humour
• Ce que je donne à voir : l’image, l’indice, la symbolique (noble enjeu que j’ai derrière, relation éducative)
• Situation : la voix : debout en cercle, yeux fermés, concentrés sur son corps, penser à la plante des pieds, crispation douleurs, à l’écoute de son corps, poids sur talon droit, pouce gauche, mouvements sur pieds, penser tout le corps à partir des pieds, à partir du bassin penser aux différentes vertèbres depuis le bas, se concentrer sur sa colonne vertébrale, descendre épaules tête relâchées, bras, coudes, avant-bras, doigts, mise en place du mécanisme de la respiration abdominale
• Exercices voix : décontraction du cou, petits massages, lever bras pour s’étirer, lever main vers l’avant jusqu’à basculer, ne pas confondre intensité et portée de la voix, , inspirer sur deux temps et expirer sur chch, travail de l’abdomen, vider air sur chhh, produire son sur mmmm (ne pas s’arrêter sur la gorge), vocaliser sur mmm, oooo, mmmaaa
• Par deux en face à face, lecture de phrases incompréhensibles – être déstabilisé, se rattacher au connu – savoir décoder, reconstruire, restituer globalement avec du sens, contextualiser - paramètres : articulation, intonation, intention, accentuation, tempo, variation hauteur, ton, accent, ponctuation, silence – relire la même phrase avec différentes intonations, accentuations, changer la césure pour changer le sens – redire son texte seulement en regardant l’autre, en attendant le regard de l’autre, participation du corps, gestuelle, mimiques – plus on s’engage, plus les gens s’engagent
• Consigne : ce qui précise les attendus, c’est une tâche à exécuter, ce n’est pas négociable, il y a toujours un verbe d’action
• Situation : Trouver une consigne à faire devant les autres : ensuite celui qui a fait dit en positif ce qu’il pense qu’il a maîtrisé, pareil pour les autres – importance du regard, accompagné d’un geste – s’engager avec son corps, mettre en état d’accomplir la consigne – importance de la voix contenue malgré l’agitation – garder un cadre
• Classe en U en maternelle : raconter une histoire avec un livre : choix du positionnement, trouver la bonne assise, la bonne posture pour être énergique vers son public, aller chercher son public, l’envelopper, trouver la bonne dynamique, le bon rythme, être polytâche

Mardi matin

intervention de Jean, synthèse réalisée par Raphaël

• Déplacement libre, frappé de mains - que se passe-t-il ? se déplacer, donner à son corps qui se libère le moyen de travailler – au signal, marcher lentement ou se croiser très vite – trouver un déplacement commun (le groupe s’organise de lui-même) (canaliser l’énergie collective) – suivre corporellement des tempi différents (plus la consigne est fermée, plus on canalise son groupe) – même exercice en se concentrant sur sa main, son pied, … qui bouge puis qui s’arrête – suivre une pulsation – taper dans les mains en question animateur / réponse groupe
• Consigne : assis en position bus – comportement et réactions humaines – maîtresse au tableau devant sa classe – pourquoi des élèves s’autorisent à faire des choses ? – si je sais que je dois faire qque chose après, pourquoi je ne le fais pas avant ? - attention à structurer les infos, que fais-je parce que c’est une habitude ? qu’est-ce que je fais pour changer, m’adapter ? essayer de créer une dynamique avec geste, mouvement et posture – être exigeant, c’est reconnaître que l’autre est capable de le faire (lui reconnaître une certaine valeur) – ce n’est parce que c’est connu qu’il ne faut pas le répéter – première étape de mise en condition, en situation avant de passer à la consigne – respecter les césures (créer l’attention) (renforcer la mémoire de la consigne par le geste) (éviter la surcharge cognitive) – faire reformuler aux élèves – réflexion sur la formulation utilisée (prenez ! vous prenez ! …) – penser à mettre de l’intention – découper en unités de pensées logiques – après la consigne, lancer l’activité – ne pas oublier de donner le temps – différentes étapes : 1 contraintes, 2 consignes une tâche donnée, un verbe d’action, 3 compréhension de la consigne, 4 départ et temps donné
• Passage capsule vidéo : REP+ sur consigne : chercher des détails pour récolter des indices – respecter temps cadré – prendre la mesure du seuil de tolérance pour les élèves, l’enseignant – est-on dans l’instruction ou dans la médiation ? – ce n’est pas parce que les enfants n’ont pas conscience d’un souci que cela n’a pas d’incidence – apprendre à combattre le naturel – l’attitude de l’enseignant déteint sur l’attitude des élèves
• Situation de conflit – refus d’obtempérer d’un élève de CM2 : être capable d’avoir un regard périphérique afin de tout voir ou prévoir – comment relever l’incident ? ne pas affronter – rôle du regard, choix du trajet pour se déplacer, laisser une chance de s’en sortir ?, quel rôle du reste de la classe ? garder le contrôle du groupe – fait d’aller sur la personne (mise au centre des regards, changement du regard des autres !) importance du je ou du JE (non négociable) – tâcher de ne pas mettre en valeur l’incident – attention à la proxémie (espaces public, social, personnel, intime) – « stop, je n’accepte pas et tu sais pourquoi/tout le monde sait pourquoi » - rester garant de l’autorité – donner du sens à l’activité – garder la légitimité de ses actes – le « je » vient avant le tu dans la demande – quand c’est possible, essayer de différer (dire un endroit et un moment mais faire ce qui a été dit) – rendre les règles explicites

capsule video situation de conflit

quelques photos

• Déplacement libre, frappé de mains - que se passe-t-il ? se déplacer, donner à son corps qui se libère le moyen de travailler – au signal, marcher lentement ou se croiser très vite – trouver un déplacement commun (le groupe s’organise de lui-même) (canaliser l’énergie collective) – suivre corporellement des tempi différents (plus la consigne est fermée, plus on canalise son groupe) – même exercice en se concentrant sur sa main, son pied, … qui bouge puis qui s’arrête – suivre une pulsation – taper dans les mains en question animateur / réponse groupe
• Consigne : assis en position bus – comportement et réactions humaines – maîtresse au tableau devant sa classe – pourquoi des élèves s’autorisent à faire des choses ? – si je sais que je dois faire qque chose après, pourquoi je ne le fais pas avant ? - attention à structurer les infos, que fais-je parce que c’est une habitude ? qu’est-ce que je fais pour changer, m’adapter ? essayer de créer une dynamique avec geste, mouvement et posture – être exigeant, c’est reconnaître que l’autre est capable de le faire (lui reconnaître une certaine valeur) – ce n’est parce que c’est connu qu’il ne faut pas le répéter – première étape de mise en condition, en situation avant de passer à la consigne – respecter les césures (créer l’attention) (renforcer la mémoire de la consigne par le geste) (éviter la surcharge cognitive) – faire reformuler aux élèves – réflexion sur la formulation utilisée (prenez ! vous prenez ! …) – penser à mettre de l’intention – découper en unités de pensées logiques – après la consigne, lancer l’activité – ne pas oublier de donner le temps – différentes étapes : 1 contraintes, 2 consignes une tâche donnée, un verbe d’action, 3 compréhension de la consigne, 4 départ et temps donné
• Passage capsule vidéo : REP+ sur consigne : chercher des détails pour récolter des indices – respecter temps cadré – prendre la mesure du seuil de tolérance pour les élèves, l’enseignant – est-on dans l’instruction ou dans la médiation ? – ce n’est pas parce que les enfants n’ont pas conscience d’un souci que cela n’a pas d’incidence – apprendre à combattre le naturel – l’attitude de l’enseignant déteint sur l’attitude des élèves
• Situation de conflit – refus d’obtempérer d’un élève de CM2 : être capable d’avoir un regard périphérique afin de tout voir ou prévoir – comment relever l’incident ? ne pas affronter – rôle du regard, choix du trajet pour se déplacer, laisser une chance de s’en sortir ?, quel rôle du reste de la classe ? garder le contrôle du groupe – fait d’aller sur la personne (mise au centre des regards, changement du regard des autres !) importance du je ou du JE (non négociable) – tâcher de ne pas mettre en valeur l’incident – attention à la proxémie (espaces public, social, personnel, intime) – « stop, je n’accepte pas et tu sais pourquoi/tout le monde sait pourquoi » - rester garant de l’autorité – donner du sens à l’activité – garder la légitimité de ses actes – le « je » vient avant le tu dans la demande – quand c’est possible, essayer de différer (dire un endroit et un moment mais faire ce qui a été dit) – rendre les règles explicites

mise en situation

Mardi après midi

- Arriver à ce que l’élève fautif reconnaisse qu’il n’a pas fait ce qu’on attendait de lui – on attend que l’enseignant soit exigeant (rôle d’éducateur)
- Situation : faire formuler à l’autre ce qu’on attend de lui après l’incident – situer contexte de la réception de l’élève - par deux, préparer le jeu de rôle – le tu tue et incrimine la personne (on reste sur les faits) – faire reformuler les faits – donner une exigence et une confiance pour amener l’élève à changer – attention à l’atteinte à l’intégrité physique ou psychique
- Protocole en 7 points :
1. être capable de voir l’incident (garder regard suffisamment large et à égale dignité) – trois types de regard : ceux qui te boivent des yeux, ceux qui t’ennuient, ceux qui sont indifférents
2. être capable de relever l’incident (rester maître de ses gestes, de son regard - le « tu » tue) – le je est plus efficace que le tu, le je du ressenti, avec le tu, tout le monde prend la défense du martyr – tout renoncement finit par se payer
3. différer (la personne ne doit pas prendre en otage une classe, mettre de la distance par rapport aux tensions pour les faire retomber)

- Vidéo sur le souffle
- Ex sur la portée de la voix : sur une phrase « ce matin, j’ai fait mon marché et j’ai acheté … », être tonique et solide sur son assise, être ancré dans le sol (se faire tenir ou pousser dans le dos), phrase avec la main en port de voix, jouer sur la portée de la voix – face à face, bouger ses mains pour que l’autre suive les mouvements
- Jeu de situation : réunion pour une répartition de classes après une fermeture – faire en sorte de ne pas être interrompu, mettre un terme à la discussion tout en gardant la parole, ne pas oublier quelqu’un dans la réunion - remercier, sujet abordé, temps imparti – prise de note par secrétaire : attention trace écrite mais prise en compte de ce qui sera dit – ne pas faire d’aparté – écouter un intervenant mais répondre à tous – « je sais que tu sais … - je sais que tu comprends … »
Il s’agit de dégager un process quand on est maitre du jeu.

vivre des situations, analyser, reprendre, changer de rôle....

un directeur, des collègues

une situation de conflit

résistances

être à l'écoute de l'autre

suivre et guider

les vidéos

danse à trois : Pascale, Chantal et Annelyse

un directeur annonçant une nouvelle répartition

un directeur annonçant une nouvelle répartition : la suite

les danses

Danse à deux : Thomas et Carla

+info

le grand témoin

Nathalie nous a suivi pendant ces trois jours pour apporter son regard sur la formation et notre participation.

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Première synthèse
- Nous sommes des défricheurs de signes avec des règles du jeu.
Passeurs de signes et de culture
- Être dans le JEU du JE
- La communication et les différentes situations vécues (seul, à deux
puis groupe)
- Se centrer sur soi, se décentrer sur l’autre et se surcentrer sur une
cause plus grande
- Rôle de l’intention
- Les MGP comme inducteurs de confiance
- Rôle de la consigne
- Importance du corps

Deuxième synthèse
➢ Entrée en scène non verbale; lieu de la parole
institutionnelle: repérer les marqueurs de la
communication vus
➢ Du parapluie à la tente en passant par le parasol
➢ Image, indice et symbolique
➢ Avoir une posture professionnelle
➢ Rôle de l’observation
➢ Donner à entendre
➢ Faire des cadeaux

Postures, gestes et micro-gestes professionnels:

conscientiser les micro-gestes notamment lors de la passation

de consignes

Merci la proxémique, la sémiotique, que des hics

Toujours signifier ce qu’on a en visuel

Se faire des cadeaux sans trop de mimiques

On nous dira ce n’est pas naturel, nous répondrons c’est professionnel

Bref nous sommes dans un voyage au cœur du corps enseignant

Avec des réactions induites de même nature

Et c’est toujours plaisant

De ne pas se croire donné en pâture.

Synthèse 3 : cet art du détail qu’on cultive

5 temps

- Reprendre le fil (livre chaudoudoux) et lecture des acrostiches

- Déplacements (conscience des consignes induites)

- Jeux de situation (en frontal) sur la consigne

- Réflexions autour d’une situation filmée

- Jeux de situation sur la gestion des conflits (en bus)

Mots clés à resituer dans les 5 moments: au pas, prendre le temps,

psychanalyse des propos, énergie positive, énergie dans les fesses,

noble enjeu, pronom personnel, réflexe, rituel, applaudir, que du

bon sens, stimuler, concomitance, ALLO, on y va

En conclusion, il s’agit de prendre le bon chemin, au pas...non

pas au pas sans intention sinon je n’accepte pas et tout le monde

sait pourquoi mais un pas qui permet de mettre à distance ses

émotions et cela n’est pas négociable!!

• Des exemples en guise de récapitulatif
• ➢ Des (micro-)gestes pour inciter, susciter, accompagner,
• créer la confiance, donner un départ, annoncer une fin, ...

• ➢ Un regard pour capter l’attention, pour créer un lien particulier, pourfédérer, pour faire passer un message, ...

• ➢ Un positionnement pour être vu de tous, pour voir tout le monde
• ➢ Une voix pour moduler, pour expliquer, pour échanger, ...
• ➢ Une main pour prolonger l’intention, la demande, ... pour remplacer les mots, ...

• ➢ Une posture pour donner l’exemple, pour amener à l’exigence, pour accompagner le mouvement, pour trouver un juste milieu entre :

• • La posture instituante : ordre d’un chef, autorité
• • La posture humanisante : médiation

Bibliographie et videos

Thèse de Jean Duvillard

La voix, mon instrument de travail

Le micro-geste est un ensemble de petits gestes sensori-moteurs et énonciatifs, conscients ou inconscients, qui accompagnent et/ou portent la réalisation d’un geste professionnel.

quelques définitions

La consigne et ses 4 points

les émotions

les micro-gestes

➢ Les contraintes, le matériel (non négociable et
cadre sécurisant)
➢ 1 consigne = 1 tâche = 1verbe d’action
➢ Compréhension: reformuler ou faire reformuler
➢ Lancer l’activité, donner le temps
Elle peut être explicite, implicite, induite

+info

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remerciements à....

• Jean Duvillard, docteur en sciences de l'éducation

formateur et pianiste émérite

• Raphaël Zimmer, ancien animateur OCCE de Moselle

formateur et chef de choeur

• Nathalie Canal, animatrice OCCE du Var , formatrice
  

et grand témoin du grand voyage au coeur du corps enseignant

• Jean Jacques Andreani, animateur OCCE de Haute Corse , futur spécialiste de l'utilisation du mouvement des sourcils
  

• Pascale, Pascale, Vanessa, Annelyse, Chantal , administratrices de l'OCCE 2B, Serge, Cathy, Marie-Ange, Martin, administrateurs et trices de l'OCCE 2A , experts en bonne humeur et capables de venir en stage même pendant leurs vacances
• Stéphanie, Carla, Thomas, les benjamins du stage, peut être futurs administrateurs de l'OCCE 2A
  

ET

FIN