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nEUROPSYCHOLOGIE

L1 - S2 2022

START

Introduction

Localisation cérébrale

Troubles neuropsychologiques

Atteintes neurologiques

Psychologue spécialisé en neuropsychologie

Neuropsychologie

Neurpsychologie clinique

Approche anatomo-clinique



1. Etude des perturbations cognitives

2. En lien avec la localisation de lésions



S'appuie sur la psychologie clinique "au chevet du patient"

Atteinte cérébrale (ex : AVC)

  • Symptômes positifs

  • Symptômes négatifs

Neuropsychologie cognitive

Approche cognitive



Comprendre le fonctionnement cognitif normal --> en étudiant les processus pathologiques

LESION CEREBRALE ==> modifications cognitives (émotionnelles et comportementales)

Comprendre fonctionnement cognitif NORMAL
Grâce à l'étude des PERTURBATIONS cognitives

Complémentaires

COURANTS

Lésion cérébrale

Troubles cognitifs

Prise en charge

Psycho

Neuro

Signe clinique d'une lésion ou pathologie

Ensemble de symptômes associés --> diagnostic

Ex : toux + fièvre (symptômes) --> grippe (syndrome)

Probabiliste

Relativité

Forte proba que lésion A ==> syndrome A
(pas toujours)

Syndrome B = symptôme B1 + B2
(pas toujours)

Symptôme VS syndrome

Localisationniste

Intervention



-Service de neurologie

-Gériatrie (mémoire)

-Neurochirurgie

-Rééducation

-Troubles des apprentissages

-Neuropédiatrie

-Psychiatrie

Globaliste

Intervention



-Service de neurologie

-Gériatrie (mémoire)

-Neurochirurgie

-Rééducation

-Troubles des apprentissages

-Neuropédiatrie

-Psychiatrie

Neuropsychologie cognitive

Intervention



-Service de neurologie

-Gériatrie (mémoire)

-Neurochirurgie

-Rééducation

-Troubles des apprentissages

-Neuropédiatrie

-Psychiatrie

Une fonction cognitive = une zone cérébrale

Ne localise pas les fonctions cognitives --> identifie opérations de traitements, processus

Une région cérébrale = gère plusieurs fonctions cognitives

Nouveaux intérêts, compétences

Déficit cognitif

Pratiques neuropsychologie

Méthodes et théories

PRATIQUE DU PSYCHOLOGUE SPECIALISE EN NEUROPSYCHOLOGIE

Population

Toutes tranches d'âges

Objet d'étude

Etude du fonctionnement cognitif suite à :

Lésion cérébrale acquise

Trouble du développement

Pathologie qui engendre un dysfonctionnement cérébral (psychiatrie)

Rôle de l'examen

Déterminer présence trouble cognitif, émotionnel ou comportemental

Sévérité + nature du trouble

Rôle éventel d'autres facteurs que la lésion cérébrale (psychiatrie...)

Objectifs

Aider à élaboration du diagnostic

Etiologique = médecine
Fonctionnel = neuropsychologie

Suivre évolution du trouble

Répercussions fonctionnelles dans la vie quotidienne (autonomie...)

Accompagner (patient, famille, soignants)

Démarche

Hypothético-déductive

Bilan capacités altérées et préservées

Orientation prise en charge

Méthodes et théories

Méthode anatomo-clinique

Broca = premier à avoir utilisé cette méthode (patient Tan)
--> observe un patient atteint d'aphasie (vivant), quand meurt : localise la lésion ==> associe aux symptômes

Modularité

Une fonction cognitive = pas unimodale ==> plusieurs systèmes de traitement de l'info spécifiques et autonomes

Transparence

Démarche hypothético-déductive

1. Hypothèses --> observation patient, plainte, anamnèse
2. Tests
3. Confirmation ou non des hypothèses

Sujet sain et pathologie = même fonctionnement cognitif
Mais si perte d'une fonction cognitive --> un module ou connexion entre 2 modules = endommagé

Postulat d'universalité

Un cas --> étendu à toute la population (postulat)

Ex : un patient avec une lésion préfrontal suite à éclat d'obus ==> si on l'a observé chez un patient = tendu à toute la population

METHODES EN NEUROPSYCHOLOGIE clinique

METHODES EN NEUROPSYCHOLOGIE cognitive

Etude de cas

Méthodes en neuropsychologie cognitive

Etude de groupes

Méthode des associations

Syndrome : ensemble de symptômes (associés) ==> déficit fonction cognitive

Observation de cas "uniques"


But = établir un lien entre TROUBLE et LESION CEREBRALE + régularité, fréquence de ce lien


Postulat = une espèce a des mécanismes cognitifs de base ==> si atteinte cérébrale : entraîne les mêmes déficits chez tous les patients
==> Remis en cause (pas possible de généraliser avec un seul cas)

LIMITES : difficile de généraliser

Comparer performances d'un groupe de patients (ex : avec une lésion spécifique) à :

-groupe d'individus "sains"
(contrôle)
-groupe de patients avec une autre pathologie / lésion
(différentiel)

Approche expérimentale

Avantages :
-Données généralisables (statistiques)
-Permet de situer un individu
-Voir la fréquence du trouble

LIMITES :
-quels critères de constitution des groupes (par symptômes ? syndrome ? pathologie ? lésion ?)
-hétérogénéité (les patients ne sont pas pareils : âge, organisation cérébrale...)

Ex : symptômes A et B souvent associés lors d'une lésion X ou pathologie Y

Permet : si syndrome chez un patient ---> oriente le diagnostic

3 TYPES D'ASSOCIATIONS

2 TYPES DE DISSOCIATIONS

Méthode des dissociations

Patient obtient de bonnes performances à une tâche mais pas à une autre

Entretien d'anamnèse

Méthodes en neuropsychologie clinicien

Psychométrie

Permet de créer une alliance thérapeutique (confiance)
Comment a commencé maladie, évolution, antécédents...

Tests, échelles

Statistiques / probabilités

Observation

Observation du test, interprétation des résultats

(motivation, réaction...) ==> ne pas s'arrêter aux résultats du test

Associations fréquentes fonctionnelles

Population



Du jeune enfant à la personne âgée

Méthode des associations

Associations pour cause anatomique

Population



Du jeune enfant à la personne âgée

Association due au hasard

Population



Du jeune enfant à la personne âgée

Symptômes associés car la lésion ou pathologie impacte un processus cognitif commun

Ex : symptômes (lire à haute voix, crier, répéter mots) = associés car reliés à un même processus cognitif (langage oral)

Liés à la proximité des structures cérébrales

Ex : Lobe frontal et pariétal sont à côté --> mais ils gèrent des processus cognitifs différents.
La lésion peut toucher une partie des deux lobes ==> affecter plusieurs processus cognitifs

Rare.
2 lésions au même moment à des endroits différents.
Chacune des lésions affecte un processus ==> plusieurs symptômes liés dans la pathologie

Méthode des dissociations

Dissociation simple

Population



Du jeune enfant à la personne âgée

Patient :
tâche A --> réussite
tâche B --> échec

A et B (pour résoudre tâche) :

==> pas les mêmes mécanismes
==> pas les mêmes structures cérébrales (processus cognitif)
==> pas même niveau difficulté

Double dissociation

Population



Du jeune enfant à la personne âgée

Patient 1 :
tâche A --> réussite
tâche B --> échec

Patient 2 :
tâche A --> échec
tâche B --> réussite

==> mécanismes pour résoudre tâches A et B = indépendants

Psychologue spécialisé en neuropsychologie

Secteurs d'activité

-Neurologie
-Gériatrie
-Rééducation
-Psychiatrie
-Libéral

Adultes > âgés > ados > enfants

Missions

Evaluation

Expertise médico-légale

Faire un bilan

Profil cognitif --> nature, sévérité troubles cognitifs, socio-émotionnels, comportementaux

Syndrome

Contribution diagnostic (clinique)

Différentiel

Prise en charge + efficacité

Evolution

Evaluation nature trouble + conséquences

Permet au médecin expert d'évaluer les compensations (financières...) auxquelles le patient a le droit

Suivi pré/post prise en charge

Plusieurs évaluations

Controle évolution troubles

Rééducation et remédiation cognitive

Prise en charge ciblée sur troubles cogntifis, socio-émotionnels et comportementaux

Evaluation avant --> profil cognitif

Objectif : amélioration, récupération capacités, stratégies de compensation ou maintien capacités préservées

Accompagnement et écoute

Entretien

Ecoute patient + entourage

Soutien psychologique (annonce diagnostic, acceptation, deuil dépression...)

Restitution bilan neurpsychologique

psycho-éducation (former patients et entourage --> rendre actif, comprendre troubles...)

Equipe pluridisciplinaire

-Neurologue / Neuropédiatre

-Neurochirurgien

-Médecin rééducateur

-Gériatre

-Psychiatre / pédopsychiatre

-Psychomotricien

-Psychologue

-Ergothérapeute

-Orthophoniste

pathologies système nerveux central

interventions des pathologies système nerveux central

supervise programmes rééducation

pathologies vieillissement

diagnostic, traitement et suivi troubles mentaux

evaluation et rééducation troubles psychomoteurs

du développement, psychopathologie...

aménagements domicile, activités quotidienne, favorise autonomie

évaluation et rééducation troubles langage écrit et oral

Localisation cérébrale

Antiquité - Début XIXe

XIe - XIIe

XVIe

XVIIe

XVIIIe

Début XIXe

Egypte ancienne (1600 av JC)

Premiers écrits

Grèce ancienne (300 av JC)

Premières hypothèses

Pensée critique

Anatomie du cerveau

Organe unique pour la conscience

Régions cérébrales

Phrénologie

Premiers écrits (égypte ancienne - 1600 av JC)



Papyrus de SMITH --> étude de patients

(pathologies : notamment des traumas crâniens)


==> CONNAISSANCE DU CERVEAU


Découvertes :

-distinction lieu de la cause - lieu du signe

Ex : si je n'arrive pas à parler, ce n'est pas forcément une lésion au niveau de la bouche

==> Lésion au niveau du cerveau : le cerveau contrôle le corps !


-découverte du contrôle controlatéral

Une lésion à droite donne un trouble à gauche.

Premières hypothèses sur les mécanismes de contrôle (Grèce ancienne - 300 av JC)


PYTHAGORE, PLATON, ARISTOTE


3 régions de contrôle :


-Cœur

(contrôle la motivation : positive ou négative accompagnée de modification du rythme cardiaque)


-Foie

(contrôle le plaisir + l'humeur)


-Cerveau

(contrôle le corps + intelligence)




Découvertes :

-Importance du plissement du cerveau ERASISTRATE


Plus l'animal est intelligent ==> Plus le cerveau est plissé


-Système des vésicules GALIEN

Le cerveau interagit avec le reste du corps grâce au liquide des artères


Vésicule antérieure --> Fonction = imagination, perception

Vésicule moyenne --> Fonction = raison, intelligence

Vésicule postérieure --> Fonction = mémoire

Développement de la pensée critique (XIe - XIIe)


Principalement en Europe occidentale.


--> autonomie des universités (se détachent de l'Eglise)

==> inventions : horloge mécanique, lunettes, imprimerie...

Description anatomique du cerveau (XVIe)



Début des autopsies, dissections.


Découvertes :

-Importance des circonvolutions cérébrales dans l'intellect


==> BAUTIN : intellect se trouve dans le plissement cérébral


Réticence de la part des scientifiques


Organe unique pour la Conscience (XVIIe)



DESCARTES --> lien entre la Conscience et le cerveau


--> Conscience est présente dans un organe unique : CONARIUM

(glande pinéale - organe de la pensée)



WILLIS / BOE --> dans un organe unique : CORTEX --> intelligence, volonté, contrôle du comportement



Régions cérébrales spécialisées (XVIIIe)



Cerveau = ensemble de structures spécialisées


--> identifiées grâce aux techniques des lésions et stimulations électriques chez l'animal


Homme avec trouble : attendre sa mort (autopsie, dissection post-mortem)


Découverte :

-Le comportement est différent après une lésion cérébrale


Phrénologie (Début XIXe)




GALL - Phrénologie = étude des facultés intellectuelles grâce à la FORME CRâNIENNE


Vertébrés : moelle = invariable cerveau = variable


GALL : distingue matière grise / blanche

--> Grise = CORTEX ==> on y trouve les processus mentaux supérieurs


Etudie des patients.

Fait des cartes à l'aide de crânioscopies (= palpation du crâne pour voir les différentes zones)


1. Observation du comportement de l'individu (facultés innées, aptitudes...)

2. Trace physique de ces aptitudes sur le crâne

3. Aptitude développée ==> augmentation de la région spécialisée ==> déformation du crâne


==> Phrénologie : beaucoup de succès puis abandon pour d'autres techniques


Ex : je développe une aptide en mathématiques, la région spécilisée va grossir et déformer mon crâne

==> "LA BOSSE DES MATHS" (expression populaire qui est restée)


Localisation cérébrale

Fin XIXe = âge d'or

XVIe

Langage et hémisohère

Anatomie du cerveau

3 approches du cerveau

Lésions cérébrales

Mouvements anti-localisationniste

Langage et dominance hémisphérique


Intérêt pour le langage --> fonction propre à l'Homme

==> en lien avec sa localisation cérébrale


Découvertes :

-Aphasie par lésion frontale gauche

GALL : perte de la parole = atteinte des lobules antérieurs du cerveau


-Lésion hémisphère gauche ==> dérange la parole

DAX : étude sur 40 patients


-Lien causal hémisphère gauche - langage

BROCA : patient "Tan" --> perte parole : destruction partielle du lobe antérieur gauche. + cas Mr Lelong

==> seules les lésions gauches provoquent des troubles du langage


Hémisphère gauche = siège de la communication.


-Hémisphère gauche domine

JACKSON : domaine car gère les actions volontaire + celles liées à l'éducation, aux apprentissages




3 approches du cerveau



Anatomie macroscopique


Description et observation :


  • Lobes
  • Gyrus
  • Faisceaux de fibres blanches


==> Début de la nomenclature universelle


Anatomie microscopique


Description et observation :


  • Neurones
  • Synapses (SHERRINGTON : neurone = cellule distincte des autres par un espace de communication --> synapse)


2 théories :


-Théorie neuroniste (RAMON et CAJAL)

Neurones = unités connectées mais distinctes


-Théorie réticulariste (GOLGI)

Neurones sont connectés en réseau et forment une cellule


Anatomie fonctionnelle


Méthodes :


  • Homme : face à une lésions --> observation du déficit (clinique) puis regarder localisation (anatomie, quand mort)


==> Corrélation anatomo-clinique


  • Animal : ablation (retrait organe) ou stimulations électriques



Découvertes :

-Premières cartes du cerveau

BRODMANN




-Dévelopement de la psychophysiologie


-Cytoarchitectonie = décrire les couches du cortex


Lésions cérébrales chez l'homme



ASSOCIATIONNISME (courant théorique dominant)


Lois d'associations :

-Perception = combinaison d'images et sensations

-Naissance d'idées = association libre d'images


==> distingue les aires corticales :


-aires de projection (relation directe avec les régions sous-corticales)

-aires d'association (infos viennent de plusieurs aires corticales : aires secondaires ou tertiaires)


==> Quand il y a une lésion : explique l'association du déficit à l'aire touchée


Découverte :

-Nouvelles maladies :

  • Maladie de Parkinson
  • Maladie d'Alzheimer
  • Schizophrénie (BLEUER)
  • Syndrome de Gilles de la Tourette




Mouvements anti-localisationnistes




BAILLARGER : fonction psychologique qui disparaît suite à une lésion n'est jamais complètement perdue = Dissociation automatico-volontaire (pour la préservation des autres fonctions)


THEORIE DE L'INVOLUTION SPENCER JACKSON


Lésion ==> fonction psychologique subit une évolution / réorganisation


Ex : compensation d'un déficit par une autre compétence = réorganisation



Localisation cérébrale

XXe siècle

XVIe

Changements de méthodes

Anatomie du cerveau

Corrélation anatomo-clinique

Imagerie cérébrale

Neuropsychologie

Changement de méthodes


1920 - 1950 : domination anti-localisationnistes

--> étude de groupes

--> tests : évaluation précise et quantifiable

--> statistique : généralise les découvertes



1950 = renouveau dans la LOCALISATION CEREBRALE


Exemple 1 :

-Corps calleux et split brain

Dans cerveau : commissures = faisceaux de substance blanche qui relient les deux hémisphère (droit et gauche)

Corps calleux = la plus grosse commissure.



Dans l'épilepsie: pratique de la commissurotomie (section d'une commissure pour confiner l'épilepsie dans un seul hémisphère et éviter propagation de la crise dans tout le cerveau)

==> section du CORPS CALLEUX (split-brain)



Constat = pas de trouble de la mémoire après, rien --> on peut continuer !

==> Conclusion : le corps calleux n'a pas de rôle précis.


Ils se trompaient !!! --> ils n'utilisaient pas les bons tests. Les patients présentent bcp de déficits cognitifs suite à une commissurotomie du corps calleux !


==> Nouvelles études (1950)


-Section du corps calleux chez l'animal

Perte du transfert des infos entre les hémisphères dans la vision


-Section du corps calleux chez l'homme

Présentation du champs visuel divisé






Hémisphère gauche --> à chauche (gris foncé)

Hémisphère droit --> à droite (gris clair)





Patient sans lésion : objet présenté dans le champ visuel droit --> traité dans hémisphère gauche et inversement.

--> Les hémisphères communiquent les infos.


Patient après commissuture : les hémisphères ne communiquent plus entre eux (comme s'il y avait deux cerveaux indépendants) = DYSCONNEXION CALLEUSE


Mouvements coordonnés impossibles (ex : ouvrir bocal --> une main tient le bocal, l'autre retire couvercle) ==>car pas de communication entre les hémisphères.


Tâche motrice (chez patients avec section du corps calleux)


1) Main droite tient une balle --> traité par hémisphère gauche : donne le mot

2) Main gauche tient une balle --> traité par hémisphère droit : ne donne pas le mot


==> hémisphère gauche = centre de contrôle de la parole --> si les hémisphères ne communiquent pas : hémisphère droit ne demande pas au gauche de lui donner le mot !






Tâche verbale (chez patients avec section du corps calleux)


Le sujet doit fixer un point central sur un éran. Images projetées de part et d'autre de ce point. Immobilité des yeux = indispensable pour que les images se forment sur les surfaces latérales des rétines.



1) Nommer la pomme (champ visuel droit) --> hémisphère gauche : Ok

2) Nomme la cuillère (champ visuel gauche) --> hémisphère droit : pas possible





Maintenant : plus de commissurotomie pour l'épilepsie.

Mais dysconnexions inter-hémisphériques sont encore possibles :


Exemples :

-Agénésie du corps calleux (absence de formation du corps calleux)

-Alcoolisme (peut provoquer dégénérescence des fibres calleuses)




Exemple 2 :

-Cas de la vision


Différentes aires visuelles avec des spécificités fonctionnelles

(ex : mouvement, contrastes, couleurs...)


-Akinétopsie = ne pas voir que les objets bougent (apparaissent figés)

-Achromatopsie = ne pas discriminer les couleurs


Corrélation anatomo-clinique



But = relier les fonctions déficitaires à une région cerveau


==> Déficit (ex : pas de coordination entre les mains) --> région (corps calleux)



Méthodes :

-Voxels

IRM anatomique : permet de compter le nombre de voxels (= unité de volume) et emplacement.

==> si correspond à une lésion connue --> forte probabilité de produire un déficit spécifique.


Ex : Héminégligence --> régions grisées à l'IRM ==> si les mêmes régions sont grisées sur plusieurs patients ==> forte probabilité pour que ça soit la zone lésée qui produit une héminégligence.



Héminégligence --> patient se comporte comme si son champ visuel gauche n'existait plus






-Sommation

Soustraction entre lésions des patients atteints d'une lésion et ceux qui n'en présent pas. ==> détermine la localisation de la lésion qui produit le déficit.






En cas d'absence de localisation stricte --> explications possibles :


-Une lésion peut affecter d'autres régions proches anatomiquement à cause de

==> l'oedème péri-lésionnel


-Une lésion peut affecter d'autres régions éloignées anatomiquement à cause du

==> phénomène de diaschisis




LIMITES


-Tests : pas assez précis


-Un symptôme peut être causé des déficits fonctionnels différents

(ex : trouble de la dénomincation d'objets)


-Variabilité des performances --> besoin de tester les patients plusieurs fois

Imagerie cérébrale



1970


Méthode plus précise.



5 étapes :


1) Tâche cognitive avec procédure

2) Opération du système cognitif

3) Activation de régions cérébrales spécifiques

4) Augmentation du flux sanguin (avec changement de l'activité neuronale)

5) Mesure spécifique de l'augmentation du flux sanguin (IRM, PET...)





Neuropsychologie




Discipline à part entière --> 1960



Traite les fonctions mentales supérieures dans leur rapport avec les structures cérébrales


Fonctions mentales supérieures = Cognition (psychologie)

Structures cérébrales = Cerveau (neurologie)


Symptômes, syndromes

TroublesNeuropsychologiques

Liés à une lésion cérébrale

(ex : AVC, trauma crânien...)

Pathologie

Trouble

= déficit d'une fonction

Symptôme

= expression d'un état anormal

Syndrome

= ensemble de symptômes qui vont ensemble

EXAM

Savoir :


-Définition générale des troubles (aphasie, apraxie, amusie...)


-Face à la définition --> donner bon trouble


-Donner 2 exemples parmi troubles exécutifs et troubles comportementaux


-Savoir localiser 4 grands lobes du cerveau + principaux repères anatomiques (corps calleux, scissures...)


-Connaître grandes fonctions des lobes + donner exemples de troubles observables suite à une lésion

TROUBLES

1. Agnosie

2. Héminégligence

3. Aphasie

4. Alexie / agraphie

5. Acalculie

6. Apraxie

7. Trouble du schéma corporel

8. Amnésie

9. Trouble exécutif

10. Troubles comportementaux

Repères localisationnistes

Agnosie

Perte capacité à IDENTIFIER les stimuli externes selon une modalité perceptive

(agnosie visuelle, auditive, tactile...)

Absence de trouble sensoriel (cécité, sourd...)

==> voit, entend... mais pas d'identification !
Pas de détérioration intellectuelle (voudrait dire que le patient ne comprend pas la consigne)

ANOSOGNOSIE = pas conscience du trouble

Plusieurs catégories :
-Selon modalité perceptive (agnosie tactile, visuelle...) ==> agnosie isolée ou associée (ex : tactile + visuelle)

-Selon catégorie du stimuli (ex : agnosie visuelle : des objets, des visages = prosopagnosie, des mouvements...)
-Selon niveau traitement cognitif (ex : premier plan ok mais ne voit pas objets au second plan, selon la perspective...)

Exemple : Agnosie visuelle et tactile
Patient du Dr Sacks --> Dr. P (musicien)
-prend la tête de sa femme pour un chapeau
= agnosie tactile
-ne reconnaît pas les visages
= agnosie visuelle des visages --> prosopagnosie
-ne reconnaît pas les objets visuellement (odeur ok)
= agnosie visuelle des objets

MAIS : certaines capacités préservées (ex : jouer instrument) ==> DISSOCIATION

Exemple : Agnosie auditive --> sons musicaux = AMUSIE
Difficulté de perception ou production musique (rythme, mélodie, hauteur note...)
--> certains musique = bruit casserole, d'autres indifférents

Trouble de la perception externe

Heminegligence

Difficultés à identifier, s'orienter, détecter stimuli dans l'espace quand celui-ci est localisé au contraire de la lésion cérébrale

Absence de trouble sensoriel (cécité, sourd...)

==> voit, entend... mais pas d'identification !
Pas de détérioration intellectuelle (voudrait dire que le patient ne comprend pas la consigne)

ANOSOGNOSIE = pas conscience du trouble

Plusieurs catégories :
-Selon modalité perceptive (tactile, visuelle, auditive...) ==> isolée ou associée (ex : tactile + visuelle)

-Selon localisation de la lésion
Lésion à droite ==> NSU gauche (partie gauche n'existe plus pour le patient) --> le plus fréquent

Lésion à gauche ==> NSU droite

Exemples :

-Ne regarde pas interlocuteur qui se place à gauche
-heurte obstacle du côté négligé
-déviation de la tête vers le côté de la lésion (non négligé)
-mange moitié assiette --> a faim après
-se rase la moitié
-se maquille la moitié du visage
-lit seulement les mots du côté non-négligé --> pb lecture

négligence spatiale unilatérale (NSU)

APHASIE

La personne savait parler --> ne sait plus

Conséquence d'une lésion cérébrale de l'hémisphère gauche

Absence de retard de langage (dysphasie), trouble moteur de la parole (mécanismes pour parler : bouche, cordes vocales... ---> langage = communication), trouble de la pensée (ex : schizophrénie)

ANOSOGNOSIE = pas conscience du trouble

PAS ANOSOGNOSIE = conscience du trouble

Plusieurs catégories :
-Selon niveau (expression, compréhension, répétition) ==> isolée ou associée (ex : expression + compréhension)

Distinction :
APHASIE DE BROCA (production)
--> discours pas fluide (hachuré, euh...), parfois une syllabe (ex : patient Tan) + agrammatisme (enlève mots de liaison, grammaire, ne conjugue pas...)
--> compréhension préservée

APHASIE DE WERNICKE (réception)
--> discours fluide, parfois logorrhée + dénué de sens (déformations = paraphasies - remplacement de mots, phonèmes...)
--> compréhension altérée

Exemples :

APHASIE DE BROCA




APHASIE DE WERNICKE

Trouble du langage oral acquis

"alpira... aspar... apirateuse"

Quel est votre âge ?

"j'ai un esprit dessert"

Qu'est-ce que vous avez perdu ?

"oui"

ALEXIE / Agraphie

Alexie : ne sait plus lire --- Agraphie : ne sait plus écrire

Conséquence d'une lésion cérébrale de l'hémisphère gauche

Absence de retard de langage (dysphasie), trouble de la pensée (ex : schizophrénie), détérioration intellectuelle

Plusieurs catégories :

-Selon unité altérée (lettre, mot, phrase) ==> isolée ou associée (ex : difficultés pour lire les mots et les phrases)

-Selon l'étape de traitement :

. alexie périphérique = avant la reconnaissance du mot - lexique --> forme du mot/phrase

. alexie centrale = atteinte au niveau du sens du mot


Exemples :

ALEXIE





AGRAPHIE


Trouble du langage ecrit

Lecture non fluide, non compréhensible

Constitution

"Cousitétion"

ACALCULIE

Perte de la capacité à produire/comprendre chiffres, symboles arithmétiques...

Absence de détérioration intellectuelle, absence de dyscalculie (le patient savait compter avant)

Plusieurs catégories :
-Selon la difficulté (lire/écrire nombres, effectuer conversions ex : 15 -- quinze, opérations arithmétiques + - x) ==> isolée ou associée

Trouble Acquis du calcul

APRAXIE

Le patient a des difficultés pour réaliser des gestes

Absence d' atteinte motrice (ex : hémiplégie --> paralysie moitié du corps), atteinte sensitive, compréhension

Plusieurs catégories :

-Selon forme :

. manipulation d'objets = tenir un objet...

. geste d'imitation ou de commande orale = on demande au patient de réaliser un geste ou d'imiter un geste

-Selon type d'action (habillage, mettre la table...)


Exemples :

SUR COMMANDE ORALE




SUR IMITATION


Trouble Acquis de la réalisation de gestes

Faite pareil

Difficultés

Faite un signe de croix

Difficultés

TROUBLE DU SCHéma corporel

Le patient a des difficultés pour percevoir son corps dans l'espace, pour réaliser des gestes, orienter son corps, identifier les parties du corps (sur lui ou dessin)

Absence d' atteinte motrice (ex : hémiplégie --> paralysie moitié du corps), atteinte sensitive, compréhension

Plusieurs catégories :

-Selon partie atteinte :
. corps entier

. une partie du corps --> ex : agnosie digitale (ne pas arriver à utiliser un doigt)

. la moitié du corps (hémiosomatognosie) --> sentiment d'absence d'un côté ==> syndrome du membre étranger - ex : ne reconnaît pas sa main gauche comme lui appartenant


Trouble ASOMATOGNOSIQUE

AMNESIE

Trouble de la mémoire suite à une atteinte cérébrale


Amnésie antérograde = difficultés à apprendre de nouvelles informations

Amnésie rétrograde = concerne infos apprises avant la lésion

Absence trouble de la pensée (ex : schizophrénie), détérioration intellectuelle...

Plusieurs catégories :

-Selon durée (permanent, transitoire)

-Selon région anatomique lésée


Exemples :

AMNESIE ANTEROGRADE




AMNESIE RETROGRADE


Trouble de la mémoire

-Ne plus se souvenir ce qu'on a fait hier, ou la semaine dernière
-Ne plus se souvenir de ce qu'on a mangé il y a 10min

-Ne plus se souvenir d'éléments autobiographiques (mémoire épisodique)
-Ne plus se souvenir d'infos apprises (mémoire sémantique)
-Ne plus se souvenir de l'année
-Ne plus se souvenir de son identité

TROUBLE EXecutif

Absence troubles des fonctions exécutives primaires, détérioration intellectuelle...

Exemples :

VOLITION
-restriction des actions
-restriction des activités à des tâches routinières

PLANIFICATION
-incapacité d'anticipation
-incapacité à prendre décisions face à situations nouvelles
-mauvaise gestion du temps

ACTION DIRIGEE VERS BUT
-action commencée mais inachevée

RETROCONTROLE
-patient ne vérifie pas l'action effectuée -> ne détecte pas ses erreurs



Trouble des fonctions executives

Difficultés dans les processus cognitifs qui contrôlent les comportements.


Fonctions exécutives :
-Volition (intention d'agir)
-Planification (élaboration des étapes de l'action)
-Action dirigée vers un but (effectuer l'acte envisagé, nécessite transformation du plan en action)
-Rétrocontrôle (contrôler efficacité de l'acte)

TROUBLEs comportementaux

Absence troubles comportementaux primaires, détérioration intellectuelle...

Autres comportements :

Syndrome de dépendance environnementale :

-Comportement d'utilisation : patient ne peut pas s'empêcher d'utiliser un objet situé dans son champ de vision

-Comportement d'imitation : imite les comportements de son interlocuteur

-Comportement de grasping : réapparition d'un réflexe archaique --> saisie spontanée d'objets


+ autres capacités peuvent apparaître ou disparaître
(ex : peinture, musique, capacités linguistiques...)



Difficultés dans la gestion des émotions -> comportements


Deux profils :

Pseudo-dépressif (hypoactivité) :
-aspontanéité (pas de spontanéité)
-anhédonie (perte de plaisir)
-aboulie (réduction ou perte de la volonté)
-apathie (réduction des comportements dirigés vers un but)
-désinvestissement (perte de motivation)

Euphorique (hyperactivité) :
-distractibilité
-désinhibition (comportement social inadapté, non respect des règles sociales)

Traitement visuel (pas pb de cécité)

Aires visuelles spécialisées
(ex : perception mouvement, couleur, forme...)

Agnosie visuelle
Hallucinations/illusions visuelles
Cécité corticale (comme si aveugle mais yeux = fonctionnels)

Traitement visuo-spatial
Langage écrit
Praxies (mouvements)
Schéma corporel

Héminégligence
Asomatognosie, agnosie digitale
Apraxie (certaines)
Alexie / agraphie / acalculie

Donne sens aux sons, images, visages
Contribue au rappel des souvenirs
Réactivité émotionnelle + motivation

Agnosie auditive (ex : amusie)
Aphasie de Wernicke
Amnésie antérograde
Agnosie visuelle (car peut traiter mais ne pas arriver au stade de donner sens aux images, visages)

Troubles exécutifs
Troubles comportementaux
Aphasie de Broca
Troubles moteurs (troubles de l'équilibre...)
Troubles de la mémoire (récupération)

Hémisphère gauche = dominant (car traite le langage)

Hémisphère droit = mineur

Hémisphère gauche = traitement local
(ex : éléments précis d'une scène visuelle)

Hémisphère droit = traitement global (ex : ensemble de la scène visuelle)


Scissure de Rolando : délimite lobe frontal et pariétal

Sillon pariéto- occipital : délimite lobe pariétal et occipital

Scissure de Sylvius : délimite lobe temporal et pariétal + temporal et frontal






Atteintes neurologiques

Maladie du système nerveux central ou périphérique

AVC

Trouble neurologique

Trauma crânien

Epilepsie

Cancers

Sclérose en plaques

Pathologies infectieuses

Maladies à prions

Maladies
neuro
dégénératives

Intoxications

1/4 en Europe = concerné

Troubles psychiques

Troubles psychiques

France : 1/4 adultes (7% population)
75% symptômes avant 25 ans
1ère cause d'invalidité
2e motif d'arrêt de travail

Exemples

Dépression

Rôle psychologue

Etablir profil cognitif (dysfonctionnements + capacités préservées)

Approche pluridisciplinaire

Maximiser l'autonomie

Troubles

Troubles exécutifs
Troubles mnésiques

+ dépend de la pathologie psychiatrique

Troubles bipolaires

Schizophrénie

Troubles anxieux

Addictions

Traumatisme crânien

Violent choc ==> contact brusque entre matière cérébrale et boîte cranienne

Accident : chute, agression, activité sportive...

France : 120 000 nouveaux cas / an
1ère cause mortalité 15-25 ans
1ère cause handicap sévère -45 ans

Lésions

Contusions cérébrales

Lésions axonales diffuses

A proximité de la zone d'impact
Lésions focales = localisées, limites nettes

Phénomène du coup-contrecoup = choc frontal ==> contrecoup à l'arrière du cerveau qui tape la boîte crânienne

Choc ==> zone de séparation matière grise (extérieur) - matière blanche (intérieur) va être étirée et cisaillée ==> lésion neurones

Phénomène d'accélération, décélération ou rotation violente du cerveau

Complications

Hématomes extra-cérébraux

Hématomes extra-dural

Hématomes sous-dural

Hématomes intra-cérébraux

parois

entre os et dure-mère

entre dure-mère et autre membrane

au niveau de la localisation du coup + contrecoups

Séquelles

Trouble moteur
Trouble sensoriel
Trouble cognitif
Trouble comportemental et émotionnel

Accident vaculaire cérébral

Attaque causée par une perturbation soudaine de la circulation sanguine dans une région cérébrale

Causes : hypertension, diabète, obésité, fumer ...

France : 130 000 cas par an (1 toutes les 4 min)
20% de mortalité (1 mois post-AVC)
30% séquelles sévères (invalidité permanente)
1ère cause de handicap moteur acquis chez adulte
2 cause de mortalité (1ère chez la femme)

Types d'AVC

AVC ischémique

AVC ischémique transitoire

Occlusion artère par un caillot qui bloque circulation.
Débit sanguin interrompu trop longtemps ==> lésions cérébrales irréversibles.

obstruction se résorbe d'elle-même avec une régression des signes dans les 24 heures.
Symptômes identiques mais ne durent que quelques minutes à quelques heures.

Evolution

Phase aigue --> symptômes ==> réaliser un bilan complet

Symptômes

AVC hémorragique

Rupture d'une artère cérébrale. Sang se répand au niveau des tissus adjacents => provoque hématome

Paralysie bouche, bras, jambe, perte sensibilité visage, trouble du langage, perte vision, migraine violente...
Dépend de la localisation touchée

Récupération spontanée ou symptômes irréversibles

Epilepsie

Hyperexcitation synchrone des neurones (cortex cérébral) ==> hyperactivité cérébrale ==> crises

Causes : hérédité, AVC, trauma crânien...

France : 600 000 personnes
50% avant 10 ans

Types d'épilepsies

Epilepsie idiopathique

Epilepsie symptomatique

pas de lésion cérébrale

Evolution

Evaluer troubles et capacités préservées
Retentissement vie quotidienne
Participation à la localisation de l'origine des crises
Evaluer conséquences traitement chirugical

consécutive d'une lésion cérébrale

Types de crises

Crises généralisées

perte de connaissance momentanée avec troubles moteurs
Ex : crise tonico-clonique

Crises partielles

signes cliniques focaux (moteurs, visuels, auditifs...), diffèrent selon localisation foyer épileptique

Sémiologie

Variable selon : type, localisation foyer épileptique, fréquence crises, âge de début, traitements (médicaments ou intervention chirurgicale)

Cancer

= tumeur --> masse plus ou moins volumineuse due à une multiplication anormale de cellules (malignes)

Causes : hérédité, stress, fumer...

Tumeur = primaire si se développe dans cellules du cerveau --> 10 sur 10 000 par an

Troubles cognitifs

Directs

Indirects

Liés à la compression ou infiltration tumorale. Dépendants de la localisation cérébrale

Conséquences des traitements (radiothérapie, chimiothérapie...)
--> fatigue, troubles de la mémoire...

Evolution

Evaluer présence troubles cognitifs

Contrôler évolution tumeur
Répercussions vie quotidienne

Symptômes

Sclérose en plaques

Maladie inflammatoire du système nerveux central, lésion des plaques dans lesquelles la gaine de myéline est détruite

Causes : hypertension, diabète, obésité, fumer ...

France : premiers symptômes vers 25-35 ans
100 000 personnes touchées
4000 nouveaux cas / an
2ème cause de handicap acquis chez adulte

2 phases

Les poussées

apparition d'un épisode clinique aigu (Inflammation)
Au moins 24h

Evolution

Repréage troubles cognitifs
Suivi évolution maladie
Réadaptation fonctionnelle
Accompagnement pluridisciplinaire

Symptômes

Trouble de la marche, faiblesse musculaire, trouble de l'équilibre...
Trouble neurovisuel (infalmmation du nerf optique)

Phase rémittente

disparition de l'épisode clinique aigu
Retour à la normale

Pathologies infectieuses

Pénétration de microbes ou virus à l'intérieur du tissu cérébral --> altération cognitive et comportementale

Causes : microbe, virus

Exemples

Méningite

Encéphalite

ex : encéphalite herpétique = due à l'herpès.

VIH

Inflammation des méninges (enveloppes protectrices du cerveau + moelle épinière)

Maladies à prions

Accumulation dans le cerveau d'une proétine normale mais mal conformée (protéine prion)) évolution rapide et fatale

Causes : infection (contamination alimentaire), transmission génétique

France : rare (100-150 / an)

Maladie de Creutzfeldt-Jakob

La plus fréquente

Démence : Troubles de la mémoire, désorientation, trouble du langage

Troubles moteurs : Tremblements, troubles de l'équilibre, coordination, contractions brutales des muscules, rigidité des membres, troubles visuels

Evolution

Bilan permet diagnostic différentiel

Suivi peu pertinent car rapide évolution --> fatale

= maladie de la vache folle
Dans la vache --> protéine prion

Intoxications

Exposition prolongée et répétée à certaines substances toxiques --> conséquences neuropsychologiques importantes

Causes :
-inhalation (ex : monoxyde de carbone --> réduction oxygène dans le sang)
-consommation alcool
-pesticides
-traitement (radiothérapie, chimiothérapie, psychotropes)
-environnement (métaux lourds plomb...)

2 types

Intoxications aigues volontaires

Ex : toxicomanie, tentative de suicide

Intoxications accidentelles

Ex : domestiques, professionnelles ou surdosage thérapeutique

Maladies neurodégénératives

Maladies chronique, évolution progressive, touchent système nerveux central, incurables, invalidantes

Causes : infection (contamination alimentaire), transmission génétique

Fréquentes (augmentent avec l'âge)
1/3 population européenne
France : + 1 million

Exemples

Maladie d'Alzheimer

Evolution

Décrire troubles pour contribuer au diagnostic précoce ou différentiel
Evaluer sévérité

+ de 65 ans : 1 / 20

Maladie de Parkinson

Maladie de Huntington

+ de 80 ans : 1 / 8

Association de troubles cognitifs dans au moins deux domaines cognitifs (mémoire pas toujours touchée)
Répercussion sur anatomie