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Découvrir tous les jours un moment de grâce poétique à partager

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Du 12 au 28 mars 2024

Printemps des poètes

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2024-03-19T00:00:01

2024-03-18T00:00:01

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Lundi 12 mars

Lundi 25 mars

Vendredi 22 mars

Jeudi 21 mars

Mardi 19 mars

Lundi 18 mars

Vendredi 15 mars

Jeudi 14 mars

Mardi 12 mars

Les instants de grâce poétique

Construction syntaxique

Famille

Faveur accordée à quelqu'un.Ex : Demander, solliciter, obtenir une grâce.Synonymes : bienfaitDisposition à faire des faveurs, à être agréable à quelqu'unAllègement d'une peineCharme, élégance, douceur, gentillesse, attrait

Le sens, l'origine et l'orthographe

Pour aller plus loin :

L'article sur Vikidia

La grâce

Lundi 11 mars

Jeunesse - Andrée Chedid (1920-2011)

La Grâce de la jeunesse

Marid 12 mars

Jeunesse qui t’élancesdans le fatras des mondesNe te défais pas à chaque ombreNe te courbe pas sous chaque fardeauQue tes larmes irriguentPlutôt qu’elles ne te rongentGarde-toi des mots qui se dégradentGarde-toi du feu qui pâlitNe laisse pas découdre tes songesNi réduire ton regardJeunesse entends-moiTu ne rêves pas en vain.

La grâce - A. Hannecart

Elle marche avec aisance avec nonchalanceElle ignore la raideur elle n’est pas les anglesLe droit qui régit tout le corset qui étrangleChaque femme l’a reçue en don à sa naissanceLes hommes qui s’en paraient dans la petite enfanceOnt dû s’en séparer quand vînt l’adolescenceToujours elle les subjugue quand il la voit passerComme l’évocation de ce bonheur passéLa grâce est dans la danse qui fait bouger les hanchesDans tous les mouvements qui déplacent les lignesDans la voile toute blanche qui flotte comme un cygneSur l’océan salé qui roule en avalancheDans la fleur qui se penche sans perdre l’équilibreDans les cieux dans le vent dans l’oiseau qui vole libre

Jeudi 14 mars

La bonne grâce est le vrai don des fées : Sans elle on ne peut rien, avec elle on peut tout.C. Perrault - CendrillonLa grâce seule peut donner du courage en laissant la tendresse intacte ou de la tendresse en laissant le courage intact.S. Weil - La pesanteur et la grâce

Louis Racine « La Grâce » Ô vous qui ne cherchez que ces rimes impures, Des plaisirs séduisants dangereuses peintures. Sur mes chastes tableaux ne jetez pas les yeux ; Fuyez : mes vers pour vous sont des vers ennuyeux ; Des sons de la vertu votre oreille se lasse. Profanes! loin d'ici, je vais chanter la Grâce. De l'humaine raison cette Grâce est l'écueil. L'homme, qui pour appui ne veut que son orgueil, Ose opposer contre elle une audace insolente

La grâce, la disgrâce

Vendredi 15 mars

Le geste lent produit la grâce,le geste rapide produit la force.Il faut cependant posséderl'un pour maîtriser l'autreJang Kui

Rien ne manque à ce monde : i ly a des hommes et des femmes, des paons et des dômes, toute chose est à toute chose liée, et tout ensemble vibre d'être. Lokenath Bhattacharya - Nu de la fin du jour

Danse - Cécile Périn Qui danse parmi le thym ? Est-ce un rayon, un lutin, Peut-être un petit lapin ? Est-ce une abeille en maraude, Une couleuvre qui rôde, Un lézard couleur d'émeraude ? Je ne sais. Mais je sais bien Que tout danse ce matin Parmi les touffes de thym, Que l'esprit est une abeille, Un subtil lézard qui veille, Un lutin qui s'émerveille, Ou bien ce petit lapin Qui joue et bondit soudain Parmi les touffes de thym.

Lundi 18 mars

Les jardins - Jacques Delille ...Désirez-vous un lieu propice à vos travaux ? Loin des champs trop unis, des monts trop inégaux, J'aimerais ces hauteurs où, sans orgueil, domine Sur un riche vallon une belle colline. [ …] […]Avez-vous entendu des eaux, des prés, des bois, La muette éloquence et la secrète voix ? Rendez-nous ces effets. Que du riant au sombre, Du noble au gracieux, les passages sans nombre M'intéressent toujours. Simple et grand, fort et doux, Unissez tous les tons pour plaire à tous les goûts Là, que le peintre vienne enrichir sa palette ; Que l'inspiration y trouble le poète ; Que le sage du calme y goûte les douceurs ; L'heureux, ses souvenirs ; le malheureux, ses pleurs. […]

Les arbres - Anatole France

Paysage - Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal

Grâce au paysage ...

Mardi 19 mars

La fable et la vérité

Ce que dit la pl uie

C'est grâce à ...

LA COLOMBE ET LA FOURMI

Jeudi 21 mars

LE LION ET LE RAT

Gracier ... La Fontaine

L'enfant qui dort

La vieillesse

L'enfant

Le blason de la dent - Michel D Amboise Dent, qui te montres en riant Comme un diamant d'Orient Dent précieuse et déliée, Que nature a si bien liée […]Garde-toi bien qu'on ne t'arrache, Car pour vrai qui t'arracherait, Plusieurs et moi il fâcherait Pourtant que l'arracheur méchant Arracherait en t'arrachant, La beauté de toute la face, Qui n'a sans toi aucune grâce.

La grâce d'un sourire

Vendredi 22 mars

Je lis,et me voici libre.Fernado Pessoa - Le livre de l'intranquillité

Le soir au bord de la mer - Francois Rene De Chateaubriand Les bois épais, les sirtes mornes, nues, Mêlent leurs bords dans les ombres chenues. En scintillant dans le zénith d'azur, On voit percer l'étoile solitaire : A l'occident, séparé de la terre, L'écueil blanchit sous un horizon pur, Tandis qu'au nord, sur les mers cristallines, Flotte la nue en vapeurs purpurines. D'un carmin vif les monts sont dessinés ; Du vent du soir se meurt la voix plaintive ; Et mollement l'un à l'autre enchaînés, Les flots calmés expirent sur la rive. Tout est grandeur, pompe, mystère, amour : Et la nature, aux derniers feux du jour, Avec ses monts, ses forêts magnifiques, Son plan sublime et son ordre éternel, S'élève ainsi qu'un temple solennel, Resplendissant de ses beautés antiques. Le sanctuaire où le Dieu s'introduit Semble voilé par une sainte nuit ; Mais dans les airs la coupole hardie, Des arts divins, gracieuse harmonie, Offre un contour peint des fraîches couleurs De l'arc-en-ciel, de l'aurore et des fleurs.

Lundi 25 mars

Portfolio

Pistes bibliographiques

Le site du printemps des poètes

Ressources

Et un sourirePaul ÉLUARD Recueil : "Le Phénix" La nuit n’est jamais complèteIl y a toujours puisque je le disPuisque je l’affirmeAu bout du chagrin une fenêtre ouverteUne fenêtre éclairéeIl y a toujours un rêve qui veilleDésir à combler faim à satisfaireUn cœur généreuxUne main tendue une main ouverteDes yeux attentifsUne vie la vie à se partager.

L’enfant[…]Il se traîne, il trébuche ; il n'a dans l'attitude, Dans la voix, dans le geste aucune certitude ; Un souffle à qui la fleur résiste fait ployer Cet être à qui fait peur le grillon du foyer ; L'œil hésite pendant que la lèvre bégaie ; Dans ce naïf regard que l'ignorance égaie, L'étonnement avec la grâce se confond, Et l'immense lueur étoilée est au fond.On dirait, tant l'enfance a le reflet du temple, Que la lumière, chose étrange, nous contemple ; Toute la profondeur du ciel est dans cet oeil. Dans cette pureté sans trouble et sans orgueil Se révèle on ne sait quelle auguste présence ; Et la vertu ne craint qu'un juge : l'innocence.Juin 1874V. Hugo, Les misérables

Construction syntaxique Verbe + grâce accorder + grâce crier + grâce demander + grâce espérer + grâce implorer + grâce obtenir + grâce octroyer + grâce recevoir + grâce refuser + grâce solliciter + grâce nom + de + grâce délai de grâce demande de grâce droit de grâce grâce + adjectif grâce amnistiante grâce présidentielle grâce royale

Paysage - Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal Je veux, pour composer chastement mes églogues, Coucher auprès du ciel, comme les astrologues, Et, voisin des clochers écouter en rêvant Leurs hymnes solennels emportés par le vent. Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde, Je verrai l'atelier qui chante et qui bavarde ; Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité, Et les grands ciels qui font rêver d'éternité. II est doux, à travers les brumes, de voir naître L'étoile dans l'azur, la lampe à la fenêtre Les fleuves de charbon monter au firmament Et la lune verser son pâle enchantement. Je verrai les printemps, les étés, les automnes ; Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones, Je fermerai partout portières et volets Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais. Alors je rêverai des horizons bleuâtres, Des jardins, des jets d'eau pleurant dans les albâtres, Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin, Et tout ce que l'Idylle a de plus enfantin. L'Emeute, tempêtant vainement à ma vitre, Ne fera pas lever mon front de mon pupitre ; Car je serai plongé dans cette volupté D'évoquer le Printemps avec ma volonté, De tirer un soleil de mon coeur, et de faire De mes pensers brûlants une tiède atmosphère.

Il était content, joyeux, ravi, charmant, jeune. Ses cheveux blancs ajoutaient une majesté douce à la lumière gaie qu’il avait sur le visage. Quand la grâce se mêle aux rides, elle est adorable. Il y a on ne sait quelle aurore dans la vieillesse épanouie. V. Hugo, Les misérables

Jeanne dortJeanne dort ; elle laisse, ô pauvre ange banni, Sa douce petite âme aller dans l'infini ; Ainsi le passereau fuit dans la cerisaie ; Elle regarde ailleurs que sur terre, elle essaie, Hélas, avant de boire à nos coupes de fiel, De renouer un peu dans l'ombre avec le ciel. Apaisement sacré ! ses cheveux, son haleine, Son teint, plus transparent qu'une aile de phalène, Ses gestes indistincts, son calme, c'est exquis. Le vieux grand-père, esclave heureux, pays conquis, La contemple.Cet être est ici-bas le moindre Et le plus grand ; on voit sur cette bouche poindre Un rire vague et pur qui vient on ne sait d'où ; Comme elle est belle ! Elle a des plis de graisse au cou ; On la respire ainsi qu'un parfum d'asphodèle ; Une poupée aux yeux étonnés est près d'elle, Et l'enfant par moments la presse sur son coeur. Figurez-vous cet ange obscur, tremblant, vainqueur, L'espérance étoilée autour de ce visage, Ce pied nu, ce sommeil d'une grâce en bas âge. Oh ! quel profond sourire, et compris de lui seul, Elle rapportera de l'ombre à son aïeul ! Car l'âme de l'enfant, pas encor dédorée, Semble être une lueur du lointain empyrée,Et l'attendrissement des vieillards, c'est de voir Que le matin veut bien se mêler à leur soir.Ne la réveillez pas. Cela dort, une rose. Jeanne au fond du sommeil médite et se compose Je ne sais quoi de plus céleste que le ciel. De lys en lys, de rêve en rêve, on fait son miel, Et l'âme de l'enfant travaille, humble et vermeille, Dans les songes ainsi que dans les fleurs l'abeille. Victor Hugo

Beaux arbres, de rosée et de soleil nourris,La Volupté par qui toute race animée Est conçue et se dresse à la clarté du jour, La mère aux flancs divins de qui sortit l'Amour, Exhale aussi sur vous son haleine embaumée.Fils des fleurs, vous naissez comme nous du Désir,Et le Désir, aux jours sacrés des fleurs écloses, Sait rassembler votre âme éparse dans les choses,Votre âme qui se cherche et ne se peut saisir.Et, tout enveloppés dans la sourde matièreAu limon paternel retenus par les pieds, Vers la vie aspirant, vous la multipliez, Sans achever de naître en votre vie entière. Anatole France .