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8C classe

Femmes celebres

La Roumanie

10. Iolanda Balas

9. Elena Caragiani

8. Florica Bagdasar

7. Ecaterina Teodoroiu

6. Anna de Noailles

5. Ana Aslan

4. Sarmiza Bilcescu

3. Elisa Leonida Zamfirescu

2. Virginia Andreescu Haret

1. La Reine Marie de Roumanie

Sommaire

La Reine Marie de Roumanie (29 octobre 1875, Eastwell Park, Angleterre - 18 juillet 1938, Sinaia, Roumanie) était une princesse héritière et la deuxième souveraine de Roumanie, en tant qu'épouse du prince héritier qui devint plus tard le roi Ferdinand I. Mère du roi Charles II, Marie, née Marie Alexandra Victoria de Saxe-Cobourg et Gotha, était la nièce de la reine Victoria de Grande-Bretagne.À une époque où le rôle des femmes dans la vie publique et en particulier en politique était réduit, la reine Maria était la principale conseillère du roi Ferdinand, avec qui elle était activement impliquée dans les décisions majeures qui ont contribué à la création de la Grande Roumanie. Elle a constamment cherché à renforcer les liens entre la Roumanie et la Grande-Bretagne, prouvant de réelles qualités politiques et diplomatiques pour soutenir et défendre les intérêts de la Roumanie. Elle s'est opposée à l'entrée de la Roumanie dans la Première Guerre mondiale de la part des puissances centrales et a soutenu l'alliance avec l'Entente, afin qu'elle soutienne les idéaux nationaux roumains.

marie de roumanie

Sortant des cérémonies de l'époque par le non-conformisme et l'empathie, la reine Marie s'est également distinguée par son activité caritative à partir de la Seconde Guerre des Balkans de 1913, lorsqu'elle s'occupait des soldats malades du choléra dans les lazarets sur les rives du Danube. Elle était surnommée populairement « Mère des blessés » et « Reine-soldat », avec affection et respect pour son attitude courageuse pendant la Première Guerre mondiale. Tout au long de la guerre, après les défaites de 1916, elle accompagna son roi au refuge de Moldavie et travailla comme sœur de charité dans des hôpitaux militaires, dont elle fonda certains. Elle a fait preuve de dévouement et de compassion à la tête des soldats blessés ou typhoïdes, sans craindre la possibilité réelle d'entrer en contact avec la maladie contagieuse. Avec le même courage et la même détermination, il participa, avec le roi Ferdinand et les autres chefs de l'armée, à des décorations, des magazines et des défilés avec les militaires.

Elle a ainsi mené une intense campagne diplomatique pour la reconnaissance internationale de l'État roumain réunifié, ayant des entretiens officiels ou informels avec le souverain anglais, George V, avec le président des États-Unis d'Amérique, Woodrow Wilson, avec le Premier ministre français, Georges Clemenceau, ou avec d'autres personnalités publiques, leaders d'opinion et représentants de la presse européenne. Par ses actions de diplomatie royale, la reine Marie a contribué à obtenir les conditions les plus avantageuses pour tracer les nouvelles frontières du pays et pour la reprise économique.

La reine Maria était également une excellente diplomate, à travers ses visites à l'étranger pour faire connaître son pays d'adoption et promouvoir les intérêts nationaux de la Roumanie. La Conférence de paix de Paris de 1919 a été un événement crucial dans l'histoire de la Roumanie, car les traités de paix devaient ratifier les actes d'Union de 1918. Le fait que la Roumanie ait été placée sur la liste des Etats aux "intérêts limités" a déterminé la reine Marie, avec le consentement du roi, de se rendre à Paris et à Londres pour soutenir la cause de la Roumanie, rappelant aux alliés occidentaux les sacrifices de l'armée roumaine pendant la guerre.

Maria Virginia Haret-Andreescu est née à Bucarest en 1894. Elle est la première femme architecte du monde. Petite-fille du peintre paysagiste roumain Ion Andreescu, Maria est orpheline à l'âge de neuf ans. Elle s'occupait du ménage et de ses trois frères et étudiait à la maison. À 18 ans, elle entra pour la première fois à l'école supérieure d'architecture et fréquenta également la faculté des Beaux-arts, car elle avait une passion toute particulière pour l'aquarelle. En 1919, la jeune Maria Andreescu obtint le diplôme d'architecture avec la mention très bien. Son style variait, englobant tous les styles architecturaux roumains, du classique au moderne, en ce début de 20ème siècle.

Virginia Andreescu Haret

Son style variait, englobant tous les styles architecturaux roumains, du classique au moderne, en ce début de 20ème siècle. Parmi ses réalisations les plus importantes on compte une série d'immeubles sur Calea Victoriei, pour certains d'entre eux on avait utilisé le béton armé pour la première fois, le Lycée Gheorghe Sincai, le Collège National Cantemir Voda, le Casino Govora et beaucoup de résidences privées qui existent toujours sur la rue Paris par exemple ou dans le quartier de Cotroceni. Sa propre maison a été construite dans un style Art Déco, style pour lequel elle semblait avoir une prédilection toute particulière.

Après avoir construit une quarantaine de bâtiments, elle a reçu le titre d'inspecteur général de l'architecture roumaine, elle était donc la première femme à avoir occupé ce poste. Elle a aussi représenté son pays à de nombreuses conférences et congrès, notamment aux Congrès internationaux d'architecture, à Bruxelles, à Moscou, à Paris et à Rome, et elle a reçu de nombreux prix pour ses créations. De plus, elle a écrit une histoire de l'architecture avec Nicolae Ghica-Budesti en quatre volumes, avec ses propres aquarelles pour illustrer le livre. Aujourd'hui, une grande partie de son travail appartient à la collection Stampe de la bibliothèque de l'Académie roumaine.

Elisa Leonida Zamfirescu, née le 10 novembre 1887 à Galați et morte le 25 novembre 1973 à Bucarest, est une ingénieure chimiste, une chercheuse, une enseignante et une militante pacifiste roumaine. C'est la première femme ingénieure diplômée en Roumanie, et la première femme acceptée dans l'Association générale des ingénieurs de Roumanie (ro) (AGIR).Elisa Leonida a dix frères et sœurs, dont certains se feront connaitre dans les domaines de l'ingénierie, de la sculpture, du cinéma et de la médecine : son frère Dimitrie Leonida fonde en 1909 à Bucarest le musée roumain des techniques qui porte son nom, le « Muzeul Tehnic Dimitrie Leonida » ; son frère Gheorghe Leonida est le sculpteur qui a réalisé la tête de la statue du Christ Rédempteur à Rio de Janeiro.

elisa leonida zamfirescu

Après son baccalauréat, elle souhaite étudier à l'École nationale des ponts et chaussées (actuelle École polytechnique de Bucarest), mais elle est refusée parce qu'elle est une femme. En 1909, elle s'inscrit à l'École technique royale de Charlottenbourg (actuelle Université technique de Berlin), en construction de machines, non sans être informée par le doyen Hoffman que les femmes ont d'autres vocations. Lorsqu'elle obtient son diplôme en 1912, elle devient une des premières femmes ingénieures diplômées en Europe. Elle décline une offre d'emploi chez BASF et se bat pour obtenir un poste de directrice de laboratoire à l'Institut géologique de Roumanie

En 1918, elle épouse l'ingénieur Constantin Zamfirescu et en a deux enfants.En tant qu'ingénieure chimiste, elle travaille dans la recherche sur les ressources minérales roumaines. Elle mène de vastes études sur le terrain, en particulier sur l'exploitation de nouvelles ressources énergétiques de charbon, de schiste bitumineux et de gaz, ainsi que de chrome, de bauxite et de cuivre. Ses publications comprennent le dosage du germanium dans le charbon et les minerais, la terre décolorante, les additifs pour huiles minérales, les résines acryliques et la composition chimique du pétrole dans les gisements roumains.Depuis 1997, un prix nommé « Premiul Elisa Leonida-Zamfirescu » est attribué par l'organisation des femmes roumaines aux femmes distinguées par leur travail en science et en technologie.En 2018, pour son 131e anniversaire de naissance, le moteur de recherche Google lui consacre un doodle.

Sarmiza Bilcescu Alimăneșteanu est née en 1867 à Bucarest. Elle devient la première femme avocate en Europe et la première femme docteure en droit dans le monde. Elle commença ses études en droit à l'Université de Bucarest pour partir ensuite à Paris, s'inscrire à la Sorbonne. Mais, malgré son admission, on raconte que le gardien de l'université refusait de la laisser entrer. Elle porta donc plainte auprès de la faculté, arguant que sur le frontispice de l'édifice était inscrit en toutes lettres: «liberté, égalité, fraternité». Elle devint finalement la première femme à être admise à la faculté de droit de Paris et obtint sa licence en 1887. Mais elle ne s'arrêta pas là et en 1890, elle soutint sa thèse en droit avec pour titre "De la condition légale de la mère" pour enfin obtenir son doctorat.

sarmiza bilcescu

De retour en Roumanie, elle sera reçue avec beaucoup de faste par les autorités et sera célébrée par la presse. Or, parfois, la vie réserve de bien tristes surprises. Malgré ses exploits, elle n'a jamais réellement exercé en tant qu'avocate car peu de Roumains ont fait appel à elle pour les défendre. Elle renonça donc finalement à ce métier, épousa Ion Alimănișteanu, un ingénieur célèbre, et se consacra entièrement à sa vie de famille. Ainsi elle quitte complètement la sphère publique.

Décédée le 26 août 1935, Sarmiza Bilcescu-Alimănişteanu s'est aussi battue pour faire évoluer la condition et l'éducation des femmes roumaines, en luttant pour l'égalité des sexes. Elle a également été une des fondatrices de la « Société des demoiselles roumaines », qui a fait accroître le niveau d’éducation des femmes roumaines. La première femme avocat de la Roumanie, la première femme docteur en droit à la Sorbonne et, selon certaines sources, Sarmiza Bilcescu-Alimănişteanu est, comme ont soutenu plusieurs fois ses professeurs, une femme « inlassable, digne de tout éloge et avec un comportement irréprochable. »

Petite dernière d’une fratrie de quatre enfants, Ana Aslan naît en 1897 à Braila, à l’époque ville fleurissante de Munténie et centre important d’export-import depuis le Moyen-Âge. Son père, Margarit Aslan, est un intellectuel d’origine arménienne et sa mère vient d’une vieille famille de Moldavie. Suite au décès de son père sa mère décide de déménager la famille à Bucarest où Ana envisage à un moment de devenir pilote. Elle apprend à voler sur un petit avion type Bristol-Coanda, mais sa vocation de médecin prend bientôt le dessus, contrée par sa mère qui trouve que la médecine n’est pas une voie convenable pour une femme. Aslan commence donc une grève de la faim qui lui fait obtenir gain de cause, s’inscrit à l’Ecole de Médecine et décroche son diplôme en 1922.

ana aslan

A la fin de la Première Guerre Mondiale, qu’elle a passée en partie a Iași en soignant les soldats blessés, de retour à Bucarest, travaille à côté d’un neurologue de renom, Gheorghe Marinescu, puis, après son diplôme, devient assistante du professeur Danielopolu, qui la conseille dans sa thèse de doctorat. Après quelques années d’enseignement universitaire et de pratique médicale, en 1949 elle est nommée chef du département de physiologie à l’Institut d’Endocrinologie de Bucarest : c’est là le début de sa carrière de gérontologue. Elle commence à utiliser la procaïne pour soigner des affections rhumatiques, en commençant par un étudiant cloué au lit par l’arthrose, puis étend ses expériences à une maison de vieillards et obtient des résultats tellement prometteurs qu’elle se fait remarquer par l’Académie Roumaine.

En 1952 elle ouvre le premier institut au monde dédié aux personnes âgées : l’Institut de Gériatrie de Bucarest qui, grâce au Gerovital, devient vite une référence au niveau mondial. Vingt ans plus tard elle et la pharmacienne Elena Polovreageanu mettent au point Gérovital H3 – expressément destiné au troisième âge – suivi quatre ans plus tard par Aslavital, un produit pour soigner les maladies du système nerveux et cardiovasculaire.

Elle crée le concept de «prévention de la vieillesse», soigne les patients d’un home pour vieillards pauvres et aide les familles de boyards que le régime prive de leurs droits. Alors que la vente du Gérovital rapporte à l’Etat chaque année dix-sept millions de dollars, son refus de faire payer ses patients lui vaut une action en justice, qui lui réclame 1.500.000 lei (environ 270.000 € actuels), une somme énorme pour l’époque et le pays. Elle est acquittée sept ans plus tard, à peine cinq mois avant que la maladie l’emporte, à 91 ans, moins de deux ans avant la chute de la dictature communiste.

En 1925, Nicolae Iorga plaidait avec obstination la cause d’Anna de Noailles, pour qu’elle soit acceptée parmi les membres les plus influents de l’Académie roumaine. Née le 15 novembre 1876 à Paris, elle reçoit le nom d’Anna-Élisabeth de Brancoveanu, étant la fille de la pianiste grecque, Raluca Musurus/Rachel Moussouros et du prince Grigore/Grégoire Brancoveanu, un des derniers descendants des voïvodes de la Roumanie. Eduquée à domicile avec ses frères, elle parle en plus du français, l’anglais et l’allemand, montrant une prédilection toute particulière pour la musique et la poésie.

anna de noailles

Son inclination pour le lyrisme commence dès sa plus tendre enfance; suite à la terrible perte de son père à l'âge de dix ans, elle trouve sa consolation dans le recueil de poèmes Les Contemplations de Victor Hugo, dédié à sa fille décédée, Léopoldine. Trois années plus tard, ses premiers poèmes sont recueillis dans deux albums : Poésies et Sommeil éternel. En 1889, la poétesse devint collaboratrice de la Revue de Paris, publiant le cycle de poèmes Litanies.

L’année 1901 marque deux événements-clé de sa vie: ses débuts en tant que poétesse à proprement parler avec la parution du volume Le Cœur innombrable, pour lequel elle sera récompensée par le prix de l’Académie française. C’est aussi le début d’une longue amitié avec l’écrivain français Marcel Proust, dont leur ample correspondance témoigne d'une grande affinité d'âme. Dans le recueil autobiographique, Le livre de ma vie (1923), elle affirme que le romancier était aussi son critique littéraire préféré. Pour son oeuvre, elle sera élue membre de l’Académie royale de langue et de littérature française de Belgique, devenant aussi la première femme commandeur de la Légion d’honneur.

Elle a été la femme-soldat qui a refusé de rester derrière les tranchées et qui a choisi d'être là où les combats étaient les plus acharnés. Née en 1894 dans le département de Gorj (sud), dans une famille de paysans, Ecaterina Teodoroiu a été une élève appliquée de l'École allemande de Târgu Jiu et, avant d'aller à Bucarest pour se préparer à devenir institutrice. Elle a suivi aussi les cours d'une école d'infirmières. L'entrée de la Roumanie dans la Grande Guerre en août 1916 a été accueillie avec enthousiasme et beaucoup de jeunes volontaires se sont enrôlés dans l'armée. Ecaterina Teodoroiu a été, elle aussi, une de ces jeunes. Pour sa participation aux combats, Ecaterina sera décorée et avancée au grade de sous-lieutenant. Le 22 août 1917, son régiment, qui se trouvait sur la ligne de front au sud de la Moldavie, dans la zone de Vrancea, a été attaqué par l'armée allemande et les Roumains ont été forcés à se retirer. Le sous-lieutenant Ecaterina Teodoroiu, qui était à la commande d'un peloton, y est tué par les balles d'une mitrailleuse.

ecaterina teodoroiu

L'historien Ioan Scurtu explique pourquoi elle est devenue le symbole féminin le plus fort de la Grande Guerre : «Déjà en 1917-1918, Ecaterina Teodoroiu était une légende et ses camarades d'armes ont témoigné de son comportement exemplaire, de son courage et de son héroïsme au combat. Le fait qu'une jeune femme ait participé aux hostilités a acquis la valeur d'un symbole. Ecaterina Teodoroiu s'est vu demander de rester travailler pour la Croix Rouge, en compagnie d'autres femmes, dont la plus importante était la reine Marie, mais elle a refusé. Elle a déclaré que sa place était sur le front, à lutter l'arme à la main.

En 1921, cent ans après la révolution de Tudor Vladimirescu, sa dépouille a été transférée à Târgu Jiu, où elle repose dans un sarcophage créé par la sculptrice Miliţa Pătraşcu. Le roi Ferdinand, la reine Marie et l'historien Nicolae Iorga, tout comme le maréchal Alexandru Averescu et tous les dirigeants de la Roumanie qui étaient impliqués dans la construction du symbole national des 800.000 soldats roumains tombés sur le front de la Grande Guerre, ont fait des efforts pour mettre en évidence la personnalité d'Ecaterina Teodoroiu. »

Née le 24 janvier 1901, Florica Bagdasar a dédié sa vie à l'assistance neuropsychiatrique et éducationnelle des enfants. Après avoir terminé des études sur la santé publique à Harvard, elle et son mari ont ouvert la première clinique de neuropsychologie de Roumanie où ont eu lieu les premières interventions sur le cerveau dans des conditions improvisées.Florica Bagdasar, la première femme ministre de Roumanie a étudié à Harvard.En 1946, Florica Bagdasar, médecin spécialisée en neuropsychologie infantile, devient la première femme ministre d'un gouvernement roumain en occupant la fonction de ministre de la Santé.

Florica bagdasar

Elle remplace ainsi dans le gouvernement communiste de Petru Groza son mari, Dumitru Bagdasar, qui venait de décéder. Elle a occupé la fonction du 1er décembre 1946 au 28 août 1948. Au cours de son mandat, le pays est confronté à la famine et la pauvreté. La Moldavie lutte contre une épidémie de typhus alors que la Dobrogée (NDLR: région située le long de la Mer Noire) à une épidémie de malaria. C'est pour avoir accepté l'aide américaine et de la Croix - Rouge qu'elle perd son poste. A cette époque, les dirigeants des pays communistes refusaient l'aide provenant du plan Marshall.

A l'issue de son mandat de ministre de la Santé, elle est assaillie de menaces diverses, elle perd la direction du Centre d'Hygiène Mentale de Bucarest ainsi que tous ses biens.Elle est réhabilité en 1956 (à l'occasion de la déstalinisation); elle refuse de réintégrer le PCR mais accepte la vice - présidence de la Croix - Rouge roumaine. Elle mourra à Bucarest le 19 décembre 1978.

Elena Caragiani est née à Tecuci, dans la région de Moldavie, en 1887. Avant de devenir aviatrice, elle étudie le droit, étant parmi les premières femmes à accéder à des études juridiques, en Roumanie.Passionnée d’équitation et d’aviation, c’est vers ce dernier domaine qu’elle souhaite s’orienter, pour devenir pilote. Son premier vol a lieu en 1912, à bord d’un avion Wright. Elle suit l’École de pilotage de Baneasa, à Bucarest. Mais les autorités roumaines lui interdisent de voler, ainsi la jeune Elena quitte la Roumanie, pour la France. C’est ici qu’elle obtiendra son brevet de pilote, délivré par la Fédération Aéronautique Internationale de France, en 1914, et devient la première aviatrice roumaine.

elena caragiani

Par la suite, elle devient journaliste de l’air et fait des reportages de guerre, à bord d’avion : Elena Caragiani-Stoienescu est également la première correspondante de guerre, dans le monde. En 1916, elle revient en Roumanie, où l’interdiction d’exercer comme pilote est maintenue: elle travaille, alors, comme infirmière, dans deux hôpitaux roumains. Avec son époux, elle décide de s’installer à Paris et les dernières années de sa vie, elle les passe dans la capitale française, en exerçant son métier de journaliste.Malade de tuberculeuse, elle décède en 1929 et est inhumée dans le cimetière Bellu, de la capitale roumaine.

Le brevet de pilote, délivré par la Fédération Aéronautique Internationale de France

Iolanda Balaș (12 décembre 1936-11 mars 2016) était un athlète roumain, champion olympique et ancien détenteur du record du monde de saut en hauteur . Elle a été la première femme roumaine à remporter une médaille d'or olympique et est considérée comme l'une des plus grandes sauteuses en hauteur du XXe siècle.Balaș a commencé l'athlétisme grâce à sa gardienne Luisa Ernst, qui était également une sauteuse en hauteur à la retraite. Après avoir terminé cinquième aux Jeux olympiques de Melbourne de 1956 , elle a remporté des médailles d'or olympiques à Rome en 1960 (devenant ainsi la première femme roumaine à le faire) et Tokyo en 1964 . Aux Jeux olympiques de 1964, elle a concouru avec un tendon déchiré, ce qui l'a forcée plus tard à se retirer des championnats d'Europe de 1966.

Iolanda balas

Néanmoins, entre 1957 et 1966, Balaș a remporté 154 concours consécutifs, sans compter les concours de qualification ou les expositions. Elle a amélioré le record du monde 14 fois, de 1,75 m à 1,91 m, et l'a égalé une fois à l'extérieur et une fois à l'intérieur. Elle a été la première femme à sauter plus de six pieds. Sa technique était une version sophistiquée de la technique des ciseaux. Son record de 1,91 m, établi en 1961, a duré jusqu'à la fin de 1971.Après sa retraite de la compétition en 1967, Balaș épouse son ancien entraîneur Ioan Söter et enseigne l'éducation physique à Bucarest. Entre 1988 et 2005, elle a été présidente de la Fédération roumaine d'athlétisme. Elle a également été membre du comité technique de l 'Association européenne d'athlétisme et, en 1995, a été élue à la commission féminine de l' Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF).

Le En 2010, elle a reçu la décoration royale "Nihil Sine Deo" pour les mérites spéciaux aux sports roumains de Michael I de Roumanie , lors d'une cérémonie tenue au Palais Elisabeta de Bucarest, pour la façon dont elle a dirigé le Fédération roumaine d'athlétisme et de promouvoir l'excellence roumaine dans le sport et les jeunes athlètes. En 2000, Track & Field News a élu Balaș comme la meilleure femme sauteuse en hauteur du 20e siècle. Elle a été intronisée au Hall of Fame de l'IAAF en 2012.

Voici quelques femmes de légende, qui ont marqué l’histoire de la Roumanie, qui ont traversé le temps et qui nous ont laissé, en héritage, de la beauté, de la force pour le combat, de l’audace, de la persévérance, de l’amour, des rimes et des notes…

Ce documentaire porte sur des femmes exceptionnelles, sur leur courage, leur passion et leur volonté de surmonter des barrières en tous genres.

merci