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Created on February 19, 2022
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CRISES ET HUMANITÉS SOCIO-ENVIRONNEMENTALES
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COLLOQUE
6-7-8 juin 2023
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Lieu : Université Paul Valéry Montpellier 3 - Site Saint Charles - Rue du Professeur Henri-Serre
Informations:
marie.blaise@univ-montp3.fr
nestor-rodrigue.engone-elloue@univ-montp3.fr
Présentation
CRISES et plusieurs équipes de l’UPVM (DIPRALANG, EMMA, IRCL, PRAXILING, SENS) ainsi que le CRESEM de l’Université de Perpignan-Via-Domitia et la MSH-Sud sont lauréats d'un nouveau projet sur les perceptions, représentations et réponses aux crises socio-environnementales : HumanEnvi. Deux partenaires majeurs de la culture et des arts en Occitanie sont associés au programme : Le Printemps des Comédiens de Montpellier et le Festival international de photojournalisme Visa pour l'Image de Perpignan.
HUMANENVI : CRISES ET HUMANITÉS SOCIO-ENVIRONNEMENTALES
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CRISES et plusieurs équipes de l’UPVM (DIPRALANG, EMMA, IRCL, PRAXILING, SENS) ainsi que le CRESEM de l’Université de Perpignan-Via-Domitia et la MSH-Sud sont lauréats d'un nouveau projet sur les perceptions, représentations et réponses aux crises socio-environnementales : HumanEnvi. Deux partenaires majeurs de la culture et des arts en Occitanie sont associés au programme : Le Printemps des Comédiens de Montpellier et le Festival international de photojournalisme Visa pour l'Image de Perpignan.
Il s’agit, à partir des Humanités et d'une exploration interdisciplinaire et participative de l’idée de crise et de ses représentations sur la longue durée (de l’Antiquité au XXIe siècle), de décloisonner la notion d'environnement pour la constituer en un champ d'investigation commun aux Humanités et aux sciences sociales. Cette perspective interdisciplinaire et inter-équipes ne cherche pas seulement à relever les liens entre les crises du passé et celles du présent. De manière plus large, le programme veut contribuer à l’élaboration du cadre épistémologique nécessaire à la constitution de ce nouveau commun de l’investigation scientifique que doit être la crise environnementale.
L’analyse comparative et sur le temps long de l’idée de crise montre qu’il existe d’autres formes de récits et d’autres mises en spectacle des crises que ceux du retour à la stabilité et l’identité, et qu’ils prennent en compte, par exemple, le silence, le vulnérable, le transitoire, le devenir ou l’accident comme moteurs de l’action. L’analyse et l’exégèse de ces récits dans l’art et la littérature mais aussi dans l’écriture de l’histoire, dans la philosophie et en tant que phénomènes religieux, croyances et rites, ou construction de l’espace architectural et même du paysage, doivent aider à mieux comprendre nos représentations actuelles et à pointer certaines limites de nos cadres de pensée. Moment critique, les crises peuvent ainsi conduire à des changements de point de vue sur le monde et à l’élaboration de nouveaux outils pour la pensée et l’action. C’est dans cette perspective, plurielle et multiscalaire, que nous souhaitons aborder la « crise de l’environnement ».
La dynamique du lien entre mémoire et oubli qui constitue notre lien au passé sera donc au centre de cette enquête, comme ses conséquences pratiques. La disparition, dans les archives, des mentions ou des récits de peste, par exemple, montrent comment ont pu agir l’oubli, la dénégation, le déni même, et comment les compositions qui en ont résulté ont pu continuer à agir dans le contexte de la pandémie contemporaine. Dans un autre registre, il existe des formes de « mémoire environnementale » oubliées ou disqualifiées qu’on peut retrouver et qui invitent à renouveler le rapport des humanités à leurs terrains, de manière plus participative, en reconsidérant d'autres formes de savoirs non-scientifiques, disqualifiés depuis la fin de l'époque moderne par des savoirs plus techniques. En ouvrant ses travaux aux acteurs de la société directement en prise avec les questions environnementales ou leurs conséquences, HumanEnvi a ainsi pour ambition de faire communauté autour de ces questions.
Réalisations du programme :
-Création d’un répertoire interdisciplinaire des représentations et définitions du rapport à l’environnement
- Création, en partenariat avec la MSH-Sud, d’un annuaire des acteurs académiques et non académiques intéressés par la question
- Organisation d’un séminaire annuel interdisciplinaire et inter-acteurs : les mots de l’environnement qui réunira deux intervenants de deux disciplines différentes et un troisième issu du monde culturel et ou associatif. Ce séminaire sera largement ouvert au public. Sa première séance est prévue le 3 décembre 2021.
- Organisation d’un colloque de fin de programme en partenariat avec Le Printemps des Comédiens 2023.
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Archives
Archives du programme HumanEnvi et liens utiles autour des humanités environnementales
Glocal
Biodiversité
Habiter
Mer
Théâtre
Déni
L'arbre
Liens utiles
Projet Literature.green
Les communs
https://justiceenvironnementale.inrae.fr/
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Les eaux
Solidarité
Anthropocène
Acceptation
Le Temps
LA MER
Marc Conesa, organisateur du séminaire
Léa Tavenne, Doctorante en histoire environnementale : "La mer en crise. Naufrages et tempêtes dans les archives"
Yann Balouin, Expert littoral au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) : "La mer en crise : risques, mémoires et enjeux littoraux".
Discussions avec la participation de :
Michel Mathieu Daudé, Président de la station du Cap d’Agde de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM).
David Léon, Écrivain.
biodiversité
HABITER LE MONDE AUTREMENT
INTERVENANTS
Nestor ENGONE ELLOUE, "Penser l'habiter".
Sylvie TRIAIRE, "Habiter le monde: expériences sensibles du commun''
Alain LETOURNEAU, "L'habitabilité du territoire devant les changements climatiques"
DISCUTANT(E)S
Marie BLAISE
Olivier TINLAND
Florence March
Rose-Marie VOLLE
GLOCAL
Ressource:
Consultez le diaporama du séminaire
https://drive.google.com/file/d/1N0f8qb81a_W42uI0oHqNeaAdDWC4j9eU/view?usp=share_link
DÉNI
Jean-Michel Ganteau, Professeur en littérature britannique, "Fiction climatique et déni".
Marc Anfreville, Psychanalyste, professeur de littérature américaine, "Conscience, inconscience, inconscient"
LE THÉÂTRE
Entretien de Jean Varela, directeur du Festival Printemps des comédiens, avec Florence March, Professeur en théâtre britannique.
Janice Valls-Russell, intervention à distance, "Essentiel ou non essentiel, là est la question", Ingénieur de recherche au CNRS
Emmanuel Négrier, "Festivals au bord de la crise de nerfs", directeur de recherche au CNRS
L'ARBRE
Fabrice PARISOT, organisateur du séminaire
Germain DUMONT, Office National des Forêts, "Le Fajas, L'arbre qui cache les forêts"
Maitané OSTALAZA, Pr Civilisation espagnole, "Arbres sacrés, forêts mythiques: le cas du Pays basques, XIV-XX Siècles"
Jocelyn DUPONT, MCF Etudes anglophones, "Grandir sorcière dans l'ombre des forêts de Nouvelle Angleterre: The Witch"
LES COMMUNS
Julien MARY, Référent scientifique (MSH-Sud), organisateur du séminaire
Olivier BARRIERE, Juriste de l’environnement et anthropologue du droit, IRD), « Un droit territorial négocié pour une coviabilité socio-écologique : des expériences de pacte écologique de territoire, en cours et à venir »
Bernard THUMEREL, directeur d’E2L, « Espaces et Living Lab » « Impacts du changement climatique et télédétection : une démarche living lab avec les PNR occitans »
Stéphanie BOST, Fondatrice de l’association Interphaz et coordinatrice du dispositif Trait d’union (MSH SUD).
LES EAUX
Jennifer Ruimi, MCF en littérature française du XVIIIe siècle, organisatrice du séminaire
Sophie Vasset, Professeure en études britanniques
François Zanneti, MCF en histoire moderne
Serge Miquel, Ingénieur du Génie Rural des Eaux et des Forêts, Président de l'association "La Goutte d'ô".
LE TEMPS (QU'IL FAIT)
Sylvie Triaire, MCF en Langue et littérature française. Organisatrice du séminaire.
Anouchka Vasak, MCF en Littérature Française : "Climat, météo, météores : des mots, des images, une histoire."
Alexis Metzger, MCF en géographie : "Le climat ça me façonne, ça me dessine, ça décide". Des cultures climatiques en mutations."
Eric Diot, Météorologiste Météo France à l’Aigoual de 1992 à 2020: "L’observatoire météorologique du Mont Aigoual : une histoire scientifique particulière."
Répertoire des acteurs
Déni
Répertoire des concepts
Mai 2022
voir
Équipe
07
L’ARBRE
L'arbre peut-il cacher la forêt ou la forêt peut-elle cacher l'arbre ?
Germain Dumont
« Le Fajas, l’arbre qui cache la forêt »
Maitané OSTOLAZA,
PR, Civilisation espagnole
« Arbres sacrés, forêts mythiques : le cas du Pays Basque, XIX-XX siècles »
(CRESEM, UPVD)
Jocelyn DUPONT
MCF, Etudes anglophones
« Grandir sorcière dans l’ombre des forêts de Nouvelle Angleterre : The Witch (R. Eggers, 2015) »
Lieu :
Salle F 209
Université de Perpignan Via Domitia (UPVD)
52 Avenue Paul Alduy, 66100 Perpignan
Contacts :
Fabrice Parisot : faparsiot@gmail.com
Nestor Engone Elloué : nestor-rodrigue.engone-elloue@univ-montp3.fr
L'arbre
Calendrier des activités
Octobre 2022
Anthropocene
Mars 2023
24
ACCEPTATION
SOLIDARITé
MAI 2023
Avril 2023
12
21
BIODIVERSITé
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Habiter
Répertoire de mots et concepts
Ce répertoire regroupe les mots et concepts qui permettent de penser les crises environnementales du point de vue des humanités et des sciences sociales. Il contribue à apporter des éclairages sur l’analyse de ces crises en mettant en lumière les enjeux éthiques, épistémologiques, politiques et sociaux qu’elles soulèvent...
Présentation du répertoire des mots/concepts HumanEnvi
Par Nestor Engone Elloué
Docteur en philosophie
Résumé
Ce répertoire regroupe les mots et concepts qui permettent de penser les crises environnementales du point de vue des humanités et des sciences sociales. Il contribue à apporter des éclairages sur l’analyse de ces crises en mettant en lumière les enjeux éthiques, épistémologiques, politiques et sociaux qu’elles soulèvent.
Démarche
De quoi parle-t-on quand on parle de crise environnementale ? Le plus souvent, la réponse apportée à cette interrogation renvoie à l’idée de détérioration ou de déséquilibre. En effet, la crise environnementale est définie comme une situation de tension et de déséquilibre marquée par des dommages qui menacent la survie des êtres vivants et qui affectent un écosystème anthropisé (Corinne Beck et al.,2006) ; ou encore comme une « perturbation grave de l'équilibre d'un écosystème susceptible de menacer la survie de celui-ci » (Grand dictionnaire terminologique,2011). Si ces définitions restent pertinentes, elles semblent néanmoins contribuer au maintien d’une conception dominante de la crise environnementale comme un problème que les sciences de la nature ont la charge de décrire et d’examiner.
Or, la crise environnementale « n’est pas qu’une question de biologie et de technologie, mais bien de dynamiques et de structures sociales » (Corinne Gendron,1999). Et, ce qui se joue dans une crise n’est pas uniquement un moment de rupture d’équilibre mais une multitude de phénomènes « interrelationnés » qui vont au-delà de l’idée de perturbation (Edgar Morin, 1976). Une crise n’est pas qu’un moment de tension et de détérioration. C’est également un moment d’incertitude, de décision, de créativité, d’éveil, de régulation, de conflits qui se cristallisent, et d’initiatives nouvelles qui émergent. La prise en compte de toutes ces dimensions est nécessaire si l’on veut cerner et répondre aux enjeux crisiques dans leur ensemble.
Une telle démarche inspirée de la crisologie d'Edgar Morin peut conduire à faire apparaître une crise environnementale de manière multiple comme une condition de réorganisation transformatrice ; comme le temps d’un dérèglement organisationnel ; comme le déclenchement des activités de recherche des solutions ; comme le moment d’une grande incertitude et celui d’une amplification du rôle de l’action politique et individuelle ; ou comme le révélateur qui nous éclaire sur nos vulnérabilités, nos liens, nos responsabilités, nos capacités de survie, de création et de transformation, ainsi que nos manières d’habiter le monde et de nous le représenter.
La mise en lumière de cet ensemble de dimensions qui caractérisent les crises environnementales implique de ne pas faire de l’analyse des bouleversements environnementaux l’apanage des sciences de la nature. Dans la mesure où ces bouleversements sont « intimement liés aux pratiques sociales et culturelles comme à des questions de politique, de savoir, de sens, de valeur et d’éthique » (Guillaume Blanc, Elise Demeulenaere et Wolf Feuerhahn, 2017), les Humanités et les sciences sociales peuvent être convoquées pour contribuer au traitement des questions environnementales à partir des catégories et des perspectives nouvelles. Cela suppose de penser par-delà les binarités Nature/Culture, Art/Science, Sciences/Humanités (Deborah Rose, Libby Robin, 2004) qui constituent le «grand partage » des conceptions dualistes de la modernité occidentale ( Descola, 2005).
Favoriser le dépassement de ces binarités et des frontières entre les sciences sociales et les sciences de la nature permet à l’histoire, à la littérature, à la philosophie, aux arts, à la linguistique, à la psychologie et à bien d’autres disciplines des sciences humaines et sociales, d’apporter des éclairages significatifs pour une compréhension élargie et profonde de ce qui se joue dans les changements majeurs socio-environnementaux.
C’est dans cette perspective d’éclairage qu’a émergé la philosophie de l’environnement dans les années 1970, avec pour contribution normative, les réflexions autour de la valeur morale de la nature (Routley, 1973 ; Arne Næss, 1974), et celles autour des responsabilités humaines à l’égard du monde naturel, du progrès technique et des générations futures (Peter Singer,1974 ; Hans Jonas, 1979). En attirant l’attention sur les enjeux ontologico-éthiques des problèmes environnementaux et sur la nécessité de ne pas s’en tenir à une conception strictement techno-scientifique de leur résolution, la philosophie de l’environnement contribue aujourd’hui à apporter un nouveau regard sur les questions environnementales.
C’est à la construction de ce regard nouveau et enrichi qu’œuvrent les disciplines des humanités environnementales dans leur ensemble. C’est le cas pour l’écocritique, l’écopsychologie ou l’écolinguistique qui invitent à prêter attention à la manière dont on nomme les choses, à la continuité entre le langage, les récits, les discours, les imaginaires, les actions, et nos « expériences du monde » (Gilliand Christophe, 2019). C’est également le cas pour l’histoire environnementale, la sociologie de l’environnement, l’anthropologie de l’environnement ou le droit de l’environnement, qui participent à l’éclairage des rapports entre les sociétés et leurs environnements, et qui contribuent à l’émergence de nouveaux horizons de politiques environnementales.
Dès lors, penser les crises environnementales par le prisme des mots et concepts issus des humanités environnementales ou interrogés par elles, apparaît comme une nécessité. C’est une démarche indispensable pour mettre en avant de nouvelles manières de les comprendre, de les décrire et d’agir sur elles. Telle est l’ambition de ce répertoire numérique non exhaustif. Il est élaboré comme outil méthodologique d’étude relationnelle des enjeux environnementaux.
Structuration
Le répertoire se structure autour de plusieurs catégories principales : Habiter, Décision, Conflit, Perception, Représentation, Éveil/Création. Chaque catégorie est articulée autour de mots et concepts présentés à partir de trois entrées. Une entrée «Définition», une entrée «Bibliographie » et une entrée «Implications/Réceptions», qui permet, lorsque c’est possible, de mettre en avant les projets en lien avec le mot/concept afin de montrer sa portée transformative.
Dans ce répertoire, les mots et concepts regroupés au sein d'une catégorie ne le sont que pour illustrer la démarche globale de mise en relation des notions. Cette démarche sert de méthodologie pour la mise en relation des notions qui permettent de penser la crise environnementale.
Cliquez sur les mots et concepts
Anthropocène
Définition :
Le concept d’anthropocène a été popularisé par le géochimiste Paul Crutzen. Il est composé de anthropos, qui signifie « l’homme » en grec ancien, et du suffixe « -cène » – récent, nouveau ( kainos en grec). Ce concept vise à mettre en lumière l’évolution du pouvoir d’agir par lequel l’homme parvient à influencer l’écosystème planétaire d’une façon si radicalement nouvelle qu’on en vient à marquer cette nouveauté comme un point de non-retour dans l’histoire géologique de la Terre.
Outre le débat sur la datation de l'entrée dans l'anthropocène, ce concept en lui-même est mis en cause par ceux qui considèrent qu'il donne lieu à un récit de la dégradation de l'environnement mondial qui ne prend pas assez en compte les impacts différenciés des humains sur terre.
Bibliographie :
Débat sur la datation de l’entrée dans l’anthropocène :
- Crutzen P.J., Stoermer E.F., « The “Anthropocene” », IGBP Newsletter, no 41, 2000, p. 17-18.
- Crutzen P.J., « Geology of mankind », Nature, n° 415, 2002, p.23-23.
- Simon L., Mark A. Maslin. "Defining the Anthropocene." Nature, vol. 519, no. 7542, 2015 .
- Steffen, W. and al., Global change and the Earth system: a planet under pressure, New York Springer-Verlag,2004.
Critiques et enjeux du concept d’Anthropocène :
- Bonneuil C., Fressoz J.-B., L’Événement Anthropocène. La Terre, l’histoire et nous, Paris, Seuil, 2013.
- John S. Dryzek and J. Pickering, The Politics of the Anthropocene, Oxford University Press, 2018.
- Malcom Ferdinand, Une écologie décoloniale. Penser l’écologie depuis le monde caribéen, Seuil, 2019.
- Malm, Andreas. L'anthropocène contre l'histoire. Le réchauffement climatique à l'ère du capital. La Fabrique Éditions, 2018.
- Wallenhorst, N., Pierron, J.-P.. Éduquer en anthropocène. Lormont,Le bord de l’eau, 2019.
Implications/Réceptions :
The Anthropocene Project de Nicholas de Pencier, Edward Burtynsky et Jennifer Baichwal. Ce projet multidisciplinaire et multi-acteurs combine l'art, le cinéma, la réalité virtuelle, la réalité augmentée et la recherche scientifique, pour étudier l'influence humaine sur l'état, la dynamique et l'avenir de la Terre.
Lien : https://theanthropocene.org/
Auteur : Nestor Engone Elloué
Frontière
Définition:
En géographie, la frontière se définit comme la « limite du territoire d’un État et de sa compétence territoriale » (Roger Brunet, Robert Féras et Hervé Théry, Les Mots de la géographie : dictionnaire critique, 1992). Pour aller au-delà du sens géographique, on peut comprendre l’idée de « limite » au sens où l’entend Heidegger, comme ce qui fait advenir une chose qui n’existait pas au préalable, « ce à partir de quoi quelque chose commence à être » (Heidegger 1958, p. 183). Avec les traités de Westphalie, les États modernes commencent à être en relation autour des principes de territorialité et de souveraineté. De même, avec les « frontières de l’humanité»( Descola, 2006) héritées de la modernité occidentale, la singularité humaine commencent à être et à faire émerger une relation nouvelle à l’autre, à l’animal, aux non humains, etc.
Auteur : Nestor Engone Elloué
ENCLOSURE
Définition:
Le terme d’enclosure est un anglicisme qui désigne « l’action d’enclore » une parcelle, un champ. En histoire, ce terme fait référence au « mouvement des enclosures » qui marque la transition entre les usages communautaires des terres et leur privatisation à travers l’édiction d’une série de lois (Enclosure Acts) dès le XVIᵉ siècle en Angleterre, et le XVIIIe siècle en France. Selon Karl Marx, les « enclosures anglaises » peuvent être considérées comme le point de départ du développement de la production capitaliste (Le Capital, Livre 1er ,VIIIᵉ section : l’accumulation primitive, Chapitre XXVII : l’expropriation de la population campagnarde, 1872). L’appropriation privée des biens communs qu’elles induisent inaugurent un nouveau rapport à la propriété fondée sur l’exploitation capitaliste de la terre et de la main d’œuvre.
Auteur : Nestor Engone Elloué
Commun(s)
Définition:
Le terme « commun » vient du latin communis qui signifie « ce qui appartient à plusieurs » (F.Gafiot, Dictionnaire Latin/Français, 1934.). En droit romain, la res communis désignait la « chose commune » que nulle ne pouvait s’approprier. Dans un article intitulé « La tragédie des communs » paru en 1968, le biologiste américain Garrett Hardin a introduit une idée devenue centrale dans la critique de l’idée de propriété commune. Pour lui, la mise en commun d’un bien conduit inexorablement chaque être rationnel à le surexploiter dans l’optique de privilégier la maximisation de ses intérêts immédiats. Les remèdes à cette « tragédie » sont pour l’auteur la nationalisation des ressources (propriété publique) ou leur privatisation (propriété privée). Contre ces deux issues, l’économiste Elinor Ostrom a démontré qu’un autre modèle de gestion des biens communs pouvait être considéré : la gestion communautaire des ressources naturelles (Governing the commons: The evolution of collective action, 1990).
Bibliographie (pour aller plus loin)
- Cornu, M., F. Orsi, J. Rochfeld (dir.), Dictionnaire des biens communs, Paris, Puf, 2017.
- Dardot, P., Laval, C., Commun. Essai sur la révolution au xxie siècle, Paris, La Découverte, 2014.
- Denèfle, S., (dir.), Repenser la propriété. Des alternatives pour habiter, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Essais », 2016.
- Édouard, J., Les Communs. Presses Universitaires de France, 2021.
- Hardin, G., « The Tragedy of the Commons », Science, 3859, 1968, p. 1243-1248.
- Ostrom, E., Governing the Commons: The Evolution of Institutions for Collective Action, Cambridge : Cambridge University Press, 1990.
Implication :
- Le projet « BIenS COmmuns et TErritoire » (BISCOTE)
Ce projet est porté par le Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), une agence in-terministérielle, et deux équipes de recherche : le Lab’urba (EA3482) et l’équipe Proximités de l’UMR Sad-apt de l’université Paris-Saclay. Le projet se décline en deux volets. Un volet théorique et conceptuel structuré autour de séminaires et d’échanges entre chercheurs, et avec des praticiens. Un volet plus empirique et opératoire construit autour de l’identification et de l’analyse de ces « nouveaux communs », et des initiatives y afférant en France et à l’étranger.
Lien : http://www.urbanisme-puca.gouv.fr/les-communs-a-l-epreuve-du-projet-urbain-et-de-l-a2239.html
Auteur : Nestor Engone Elloué
Habiter colonial
Définition:
L’« habiter colonial » est un concept formulé par Malcom Ferdinand (Une écologie décoloniale, 2019) pour désigner une manière d’être-au-monde qui se caractérise par l’asservissement des terres, des humains et de la nature, à la volonté du colonisateur. Il énonce ce concept pour se démarquer du récit de l’anthropocène qui fait remonter l’origine de la crise environnementale globale à la révolution industrielle. Selon lui, l’histoire coloniale et l’histoire de la dégradation de l’environnement sont intimement liées. C’est une manière coloniale d’habiter la Terre qui est à l’origine d’un rapport de domination et d’exploitation destructeur de la vie. Pour rompre avec cet habiter colonial et réparer ses conséquences persistantes, il est nécessaire de « faire-monde » ensemble.
Auteur : Nestor Engone Elloué
Écosophie
Définition:
Le concept d’écosophie est composé du préfixe « éco-» – l’habitat (oikos en grec), et du suffixe « -sophie » – sagesse (sophia en grec). Il a été formulé par le philosophe norvégien Arne Naess (Écologie, communauté et style de vie, 1976) pour désigner une sagesse de l’habiter caractérisée par une reconnaissance et un respect de la valeur intrinsèque de la nature. Être-au-monde de manière écosophique implique de prendre conscience que la lutte contre la dégradation des conditions de vie sur terre se joue également au niveau individuel par l'adoption d'un style de vie respectueux des autres formes de vie et par l’identification de soi à l’ensemble de la communauté des êtres de nature.
Auteur : Nestor Engone Elloué
Cliquez sur les mots et concepts
Expertocratie
Définition
En lien avec la question écologique, la notion d’expertocratie est définie par André Gorz comme une approche décisionnelle qui s’appuie sur l’étude des écosystèmes pour « chercher à déterminer scientifiquement les techniques et les seuils de pollution écologiquement supportables » (André Gorz, 1992). Pour lui, lorsqu’elle sert de support à la délibération, cette approche ne vise pas le changement des mentalités, du système de valeurs, des motivations ou des intérêts économiques des acteurs sociaux. Elle est davantage centrée sur la recherche des mesures qui doivent s’imposer pour garantir l’objectif de maintien des seuils qui ne compromettent pas les capacités d’autogénération des écosystèmes. Une telle approche porte le risque d’une dépolitisation de l’écologie : les décisions qui encadrent le fonctionnement de la société pourraient être réduites à une dimension scientifique et technique qui abolirait l’autonomie du politique en faveur de l’autorité de l’expert.
Bibliographie :
- A. Gorz, "L'écologie politique entre expertocratie et autolimitation. Actuel Marx", n°12, 1992,15-29.
- B. Chevassus-au-Louis, L'analyse des risques. L'expert, le décideur et le citoyen. Éditions Quæ, 2007.
- D. Schnapper, « Le savant et le politique à l'âge démocratique », François Dubet éd., Inégalités et justice sociale. La Découverte, 2014, pp. 245-254.
- J-P. Pierron, « De l’expertise scientifique à la politique », Études, vol. , no. 4, 2022, pp. 69-70.
- M. Weber, Le savant et le politique, Paris, Plon, 1959.
- M. Weber, « La profession et la vocation de savant », in SP, 2003, pp. 61-110.
- Ulrich Beck, La société du risque. Sur la voie d’une autre modernité, trad. de l’allemand par L. Bernardi. Paris, Aubier, 2001.
Auteur : Nestor Engone Elloué
Démocratie écologique
Définition:
Le concept de « démocratie écologique » est développé par Dominique Bourg et Kerry Whiteside (Vers une démocratie écologique, 2010). Pour ces auteurs, les démocraties représentatives modernes apparaissent comme inadaptées pour prendre en charge les problèmes écologiques contemporains. Ceux-ci sont caractérisés par une nouvelle échelle spacio-temporelle, une invisibilité ou une imprévisibilité, qui ne cadrent pas avec la « tyrannie du présent » qui oriente les délibérations des institutions vers la défense d’intérêts nationaux dans une logique court-termiste. Pour Dominique Bourg et Kerry Whiteside, l’alternative à cette logique ne réside pas dans la mise en place d’un régime autoritaire mais dans l’évolution de la démocratie elle-même, vers une « démocratie écologique », un régime politique nouveau reposant sur trois principaux piliers : la préservation de la biosphère, la médiation scientifique et la participation citoyenne.
Auteur : Nestor Engone Elloué
Évitement
Définition:
L’« évitement » désigne un objectif de délibération qui vise, soit à renoncer à un projet avant sa réalisation pour empêcher qu’un impact environnemental ne se produise, soit à modifier un projet en cours de réalisation pour supprimer le risque d’impact qu’il fait peser sur l’environnement. L’ONG France-Nature-Environnement, conçoit l’évitement comme un principe délibératif qui doit permettre d’articuler le souci de préservation des écosystèmes et le souci de développement des territoires (voir le France Nature Environnement Languedoc-Roussillon, Guide sur l’évitement, Avril 2018). Pour cette ONG, la priorité doit être donnée «à la suppression complète de l’impact ciblé » et non pas aux possibilités de réduction ou de compensation écologique. Apparaît ici une opposition entre une approche écocentrée de l’évitement fondée sur le respect et la préservation des écosystèmes, et une approche pragmatico-réglementaire (celle soutenue par la politique nationale en matière d’évitement) qui fait de l’évitement un objectif parmi d’autres (réduction / compensation).
Auteur : Nestor Engone Elloué
GLOCAL
Définition
Le concept de « glocal » est un néologisme constitué de la contraction des termes « global » et « local ». Il désigne l’articulation des échelles globales et locales. Plusieurs ONG reprennent cette idée d’articulation en prenant à leur compte la formule « Penser global, agir local » employée par l’agronome René Dubos au cours du premier Sommer de la Terre ayant eu lieu à Stockholm en 1972.
Parlement des choses
Définition :
Le concept de « parlement des choses » est forgé par Bruno Latour. Il l’emploi pour caractériser la nature du nouveau régime de représentation démocratique qui doit être élaboré pour acter la caducité du dualisme classique qui oppose le scientifique - représentant des choses de la nature - au politique - représentant des personnes dans la société. Pour Latour, avec l’émergence des débats autour des problèmes écologiques globaux, la distinction entre les deux modes de représentation a disparu : « la distinction entre les laboratoires scientifiques testant théories et phénomènes à l’intérieur et l’environnement politique extérieur où des non-experts interviennent avec leurs valeurs humaines, leurs opinions et leurs passions, cette distinction s’évanouit sous nos yeux »(Latour, 2001). L’évanouissement de cette distinction appelle à la constitution de nouveaux collectifs représentatifs hybrides - tel le parlement des choses - au sein desquels les entités non humaines pourraient être politiquement représentées.
Biographie sélective
- B. Latour, « Esquisse d’un Parlement des choses », Écologie & politique, vol. 56, no. 1, 2018, pp. 47-64.
- B. Latour, Nous n’avons jamais été modernes. Essai d’anthropologie symétrique, La Découverte, Paris, 1991.
- B. Latour, C. Schwartz et F. Charvolin, « Crises des environnements : défis aux sciences humaines », Futur antérieur, n° 6, 1991.
- M. Serres, Le contrat naturel, François Bourin, Paris, 1990.
- P. Lascoumes, L’éco-pouvoir. Environnements et politiques, La Découverte, Paris, 1994.
Implication / Réception
"Le parlement de Loire"
Initiée en 2019, le parlement de Loire est une démarche territoriale entre arts, sciences et droits de la nature réalisée par le POLAU (Pôle arts & urbanisme) en Région Centre-Val deloire.
"Issue d’un cycle d’auditions publiques pour envisager la reconnaissance d’une personnalité juridique du fleuve, la démarche parlement de Loire prend appui sur les notions de droits de la nature, de bassin versant, d’attachements au milieu, de cohabitation avec le vivant. Cette démarche participe à faire communauté, à sensibiliser aux enjeux du fleuve et à créer des nouveaux récits de Loire".
https://www.youtube.com/watch?v=IvARvQvJGyg
Auteur : Nestor Engone Elloué
Climate Leviathan
Définition:
Dérivé de la théorie du Léviathan de Thomas Hobbes, le concept de "climate leviathan" (Léviathan climatique) a été formulé par les géographes Geoff Mann et Joel Wainwright en 2007 pour décrire une configuration institutionnelle qui pourrait émerger face aux urgences et catastrophes générées par le changement climatique global : une nouvelle autorité dotée d'une souveraineté supranationale capable d'imposer des mesures au niveau planétaire.
Cette logique éco-autoritaire de la prise en charge des problèmes environnementaux globaux est parfois présentée comme une perspective inévitable (William Ophuls, 1977). Pour David Shearman et Joseph Smith (2007), cet inévitabilité de l'éco-autoritarisme ne vaut que si aucune réforme démocratique n'est opérée pour mieux prendre en compte la crise environnementale globale.
Bibliographie
Auteur : Nestor Engone Elloué
Cliquez sur les mots et concepts
Définition:
Le dualisme nature/culture renvoie à une façon d'opposer ce qui relève du naturel et du culturel. Cette dissociation est constitutive d'un partage qui débouche sur la distinction moderne entre la "nature" et la "société", les humains et les non humains. Pour Philippe Descola (2005), cette distinction est au fondement du naturalisme, l'ontologie occidentale qu'il distingue de trois autres ontologies animiste, totémiste et l’analogiste. A la différence de ces trois ontologies, le naturalisme qui émerge avec la pensée moderne (et notamment la révolution scientifique moderne) va contribuer à rompre avec la représentation d'une continuité entre les êtres et va déboucher sur la représentation de la "nature" comme une totalité extérieure aux humains. Cette rupture est considérée comme l'une des causes profondes de la réduction de la nature à un statut d'objet à connaître, maîtriser, ou exploiter.
L'humanité face à la nature - Savante banlieue 2020 - © Université Paris 8
Auteur : Nestor Engone Elloué
Symbioment
Définition:
Le concept de Symbioment est un néologisme forgé par le philosophe Glenn Albrecht (Earth Emotions, 2019). Il est dérivé de l'anglais « symbiosis » qui vient du grec sumbiôsis et qui signifie «vie en commun », « vivre ensemble ». L'anglicisme «symbioment» est opposé au terme d’« environnement » qui, selon Glenn Albrecht, conduit à faire des êtres humaines des « îlots séparés et indépendants » de la Nature.
Partant de l’idée que le langage conditionne notre façon d’être au monde, il considère que les mots nouveaux comme « symbioment » peuvent permettre de façonner une nouvelle vision du monde qui rompt avec la séparation homme/nature et met en avant l’interconnexion des êtres vivants. Cette vision que l’on pourrait qualifier de vision symbiomentale place l’impératif de respect de la biodiversité au centre des délibérations humaines.
Auteur : Nestor Engone Elloué
MONDIATION
Le concept de "mondiation" a été développé par Philipe Descola pour définir la manière dont chaque personne ou groupe de personnes compose un monde en accentuant ou en minimisant la continuité entre les humains et les non-humains.
La composition du monde repose sur les qualités détectées dans les objets" ou les "éléments du monde habité" (Descola, 2011). Elle se fait autour de deux axes : l'axe de la "physicalité" et l'axe de "l'intériorité". Le premier renvoie à la considération d'une continuité ou d'une différence entre les caractéristiques morphologiques et physiologiques des êtres ; le second renvoie à la considération d'une continuité ou d'une discontinuité entre les processus mentaux des êtres, ce que nous nommons ordinairement "esprit", "âme" ou "conscience" (Descola, 2005).
Descola distingue quatre formes de mondiation : l'animisme, le totémisme, le naturalisme et l'analogisme. Il ne considère pas cette distinction comme "une typologie de « visions du monde » hermétiquement isolées'', mais comme une typologie d'inférences sur les "identités des choses dans le monde" susceptibles d'évoluer bien que fortement influencées par le contexte ontologique dans lequel chaque individu est socialisé.
BIBLIOGRAPHIE
- Philippe Descola, Par delà nature et culture, Gallimard, 2005 .
- Philippe Descola, L'écologie des autres. L'anthropologie et la question de la nature, Paris, Éditions Quae, coll. Sciences en questions, 2011
- Phillipe Descola, « Cognition, perception et mondiation », Cahiers philosophiques, vol. 127, n°. 4, 2011, pp. 97-104.
- Philippe Descola, Les formes du visible. Une anthropologie de la figuration, Paris, Seuil, coll. « Les Livres du Nouveau Monde », 2021.
Auteur : Nestor Engone Elloué
Maîtrise absolue de la chose
Définition
Le concept de "Maîtrise absolue de la chose" est développé par Eva Von Redecker dans son ouvrage Révolution pour la vie. Philosophie des nouvelles formes de contestation. Dans la lignée de Karl Marx et des travaux d’auteurs comme Peter Garnsey (2013) ou Brenna Bhandhar (2018), elle a recours à ce concept pour expliquer que la conception moderne de la propriété conduit à concevoir l'acte de possession comme un comme acte de détention d'un droit de contrôle, d'usage, d'abus - un droit de maîtrise absolu - qui conduit à l'exploitation, la chosification et la possession violente. De ce fait, dans la conception moderne, le titre de propriété n'est pas ontologiquement neutre. Il est au contraire investi d'une conception de la relation aux choses et aux êtres qui détermine notre rapport capitaliste au monde.
Bibliographie
- Eva Von Redecker, Révolution pour la vie. Philosophie des nouvelles contestations, Paris, Essais Payot, Editions Payot (trad.), 2021, p. 21-22.
Auteur : Nestor Engone Elloué
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Solastalgie
Définition (s):
Le concept de "solastalgie" est dérivé de l'anglais « solace » qui signifie « réconfort » et du suffixe grec « -algia » qui renvoie à la « douleur» . Il a été forgé en 2003 par le philosophe australien Glenn Albrecht à partir des recherches menées en Nouvelle-Galles du Sud (Australie) sur l'impact des épisodes de sécheresse persistante et l'impact de l'extraction de charbon à ciel ouvert.
Ce concept désigne l'état émotionnel dans lequel se trouve un individu qui souffre de la perte de son environnement proche. Cet état découle d'une « expérience existentielle et vécue d’un changement environnemental négatif, ressenti comme une agression contre notre sentiment d’appartenance à un lieu." (Glenn Albrecht, 2020). C'est à ce sentiment que semble faire référence Baptiste Morizot lorsqu'il décrit la solastalgie comme ce qu'on pourrait nommer un processus d'exilation :
Dans une perspective élargie, la solastalgie n'est pas uniquement liée aux émotions négatives relatives aux changements environnementaux proches. Elle renvoie de manière plus large au sentiment de "perte du monde" éprouvé par celles et ceux qui sont affectés par les bouleversements climatiques globaux. Elle traduit ici une forme d'anxiété d'anticipation (voir le concept écoanxiété) .
Bibliographie
- Glenn Albrecht, Les Émotions de la terre. De nouveaux mots pour un nouveau monde, Les Liens qui libèrent, Paris, 2020 [2019].
- Morizot, Baptiste. « Ce mal du pays sans exil. Les affects du mauvais temps qui vient », Critique, vol. 860-861, no. 1-2, 2019, pp. 166-181.
Réception
Le concept de solastalgie a donné lieu à plusieurs projets artistiques qui s'évertuent à questionner les problématiques environnementales. C'est le cas du Projet "Solastalgie : mal du pays sans exil." Il est conçu par Bérengère Fournier et Samuel Faccioli. Ils le présentent comme un projet qui vise à "incarner, raconter par le corps et l’espace les émotions contrastées qui nous traversent face à la catastrophe écologique et l’incertitude de nos temps désorientés." (Présentation du Pré-dossier artistique 2021-2024).
Lien
https://vlalavouivre.com/project/uggianaqtuq/
Déni
Définition:
Bibliographie
Auteur :
Slow violence
L’illusion d’empreinte négative
Définition:
"L'illusion d'empreinte négative" est un concept développé par Karen Gorissen et Bert Weijters dans leur article intitulé "The negative footprint illusion: Perceptual bias in sustainable food consumption" (2016). Ce concept vise à mettre en lumière un biais cognitif qui conduit certains consommateurs à estimer - parfois à tort - que le fait de consommer un aliment labellisé "bio" ou "vert" suffit pour considérer que leur alimentation a un impact moins élevé sur l'environnement. Cette perception peut être considérée comme une perception erronée (misperception), soit lorsqu'elle repose sur le postulat selon lequel un produit labelisé "bio" ou "vert" est nécessairement un "bon'' produit (catégorisé comme tel) pour l'environnement; soit lorsque l'évaluation de l'impact se limite strictement au label "bio" sans prendre en compte d'autres indicateurs comme celui de l'empreinte carbone.
Bibliographie
- Gorissen, K., & Weijters, B. , "The negative footprint illusion: Perceptual bias in sustainable food consumption. Journal of Environmental Psychology, 45, 2016, pp. 50-65.
- Bénard, C., Blanchette-Sarrasin, A., Pozzi, A., & Vachon, F. , "Biais cognitifs face aux changements climatiques." Psycause : Revue scientifique étudiante de l’École de psychologie de l’Université Laval, 9(2), 2019, pp. 7-8.
Auteur : Nestor Engone Elloué
Affordance
Définition:
L’affordance est un concept qui est dérivé du verbe anglais to afford que l’on peut traduire par offrir au sens de suggérer une action. Il s’agit d’un néologisme développé dans les années 1970 par le psychologue américain James Jerome Gibson pour désigner une possibilité d’action ou d’interaction « offerte » par l’environnement à l’individu, indépendamment de sa capacité à percevoir ou à réaliser cette possibilité.
Les affordances d’un milieu induisent en quelque sorte des modes de vie et des modes de relation et d’interaction. Leur existence présuppose un lien indissociable entre la perception de l’environnement et l’action ou le comportement d’un individu, entre l’animal et l’environnement.
Bibliographie
- James J. Gibson The Ecological Approach to Visual Perception, Hillsdale, Lawrence Erlbaum Associates, 1986.
Auteur :
Umwelt
Définition:
Le concept d’ «Umwelt » a été formulé par le géographe Friedrich Ratzel en1899 et développé par le biologiste et éthologue Jakob Von Uexküll au début des années 1900. Ce concept désigne le milieu « concret ou vécu » d’un être vivant, le « monde propre» à chaque organisme vivant. Pour Jakob Von Uexküll, le milieu est constitué d’un « monde perceptif » (ce que le sujet perçoit) et d’un « monde actanciel » (ce que le sujet produit). Si les animaux et les humains partagent un environnement commun en tant que réalité objective, ils n’expérimentent pas un milieu commun. Le concept d’umwelt – que Jakomb Von Uexküll fini par remplacé par celui de Merkwelt ( « monde caractéristique »), permet dès lors de mettre en lumière l’existence d’une multiplicité des mondes et de mettre en question l’idée d’un « monde unique » sous-tendue dans l’approche moniste de la nature.
Bibliographie
-A. Clark et P. Mandik, « Selective Representing and World-Making», Minds and Machines, 12, 2002, p. 383-395.
- Camos V., F. Cézilly, et J-P Sylvestre, Homme et animal, la question des frontières. Éditions Quæ, 2009.
- Jakob V. Uexküll, Mondes animaux et monde humain, Éditions Denoël, Paris, 1956.
- Pouteau, S, « Mouvement et monde des êtres ouverts. Vers une écologie de la représentation des plantes », La Pensée écologique, vol. 6, no. 2, 2020.
- Surel, O., « Jakob von Uexküll : une ontologie des milieux », Critique, vol. 803, no. 4, 2014, pp. 306-319.
Auteur : Nestor Engone Elloué
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ZAD
Définition
Jusqu’à 2008, le terme ZAD renvoyait au sigle de Zone d'Aménagement Différé. Depuis les mobilisations contre le projet de construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, au nord-ouest de Nantes, le terme ZAD renvoi aux « zones à défendre », des fronts de luttes socio-environnementales qui s’inscrivent dans la non-acceptation de certains grands projets d’aménagement du territoire.
Les zones à défendre en France
Source de l'image : Axelle Egon et Lionel Laslaz, « Résister face à Center Parcs. Les espaces de la ZAD de Roybon », Géoconfluences, septembre 2020.
EFFORT ENVIRONNEMENTAL
Définition
L'effort environnemental désigne une forme d'inégalité environnementale relative à l'existence entre les populations, d'une injuste répartition du coût de la protection de l'environnement et des bénéfices qu'on en tire (Valérie Deldrève, Jacqueline Candau, Camille Noûs, 2021).
Cette forme d'inégalité peut s'ajouter aux autres inégalités socio-environnementales que sont les inégalités d'accès à l'urbanité et aux cadre de vie, les inégalités liées aux nuisances et aux risques, et les inégalités dans la capacité d’action et d’interpellation de la puissance publique pour la transformation du cadre de vie (Blanchon, David, Sophie Moreau, et Yvette Veyret, 2009).
Dette écologique
Définition:
Le concept de "dette écologique" a été développé dans les années 1990 par les ONG sud-américaines que sont Acción Ecológica et Instituto de Ecología Política. Dans le contexte international Nord-Sud, ce concept est devenu central dans les débats qui portent sur la répartition du fardeau environnemental et sur l'annulation de la dette financière des pays en développement.
L'un des auteurs à l'avoir repris dans ses travaux est l'économiste Joan Martínez Alier. Il considère à l'échelle internationale, la dette écologique peut être contractée de deux principales façons : soit par une utilisation disproportionnée des ressources communes, soit par un échange écologiquement inégal relatif à l'exportation des ressources sans prise en compte des externalités locales générées par leur exploitation.
Bibliographie:
- Joan Martínez Alier, L'écologisme des pauvres. Une étude des conflits environnementaux dans le monde. Les Petits matins/Inst. Veblen, 2014 [2002, trad. de l’espagnol par A. Verkaeren].
Blocadie
Définition:
Le terme de « Blocadie » est un néologisme qui vient du mot anglais « Blockade ». Il a été popularisé par la journaliste et militante altermondialiste Naomie Klein. Il désigne l’ensemble des mouvements de résistances menées par des populations qui s’opposent de manière non violente aux activités et conséquences des industries extractivistes ou des industries des combustibles fossiles.
La « Blocadie » n’est donc pas en soi un lieu géographique. D’une part, elle est une caractéristique d’un mode de conflit socio-environnementale impliquant des luttes locales menées par des «gens ordinaires » ; d’autre part, elle est un espace symbolique qui regroupe l’ensemble de ces luttes et qui se meut à l’échelle transnationale en fonction des zones de conflits et de leurs évolutions.
Bibliographie
Naomie Klein, Tout peut changer. Capitalisme et changement climatique, Actes Sud, 2015.
Auteur : Nestor Engone Elloué
Écocide
Définition:
Le concept d’écocide est composé du préfixe « éco- » – l’habitat (oikos en grec), et du suffixe «-cide» – tuer/détruire (caedere en latin). Il signifie littéralement « destruction de l’habitat».
Ce concept a été popularisé en 1970 par le botaniste et bioéthicien Arthur W. Gaston au cours d’une conférence sur la guerre du Viêt-nam pour qualifier l’usage de l’herbicide « l’agent orange » par l’armée américaine comme un fait de destruction délibérée de l’environnement d’un peuple constituant un crime contre l’humanité.
Le débat sur la criminalisation de l’écocide a été mis en avant dès les années 1970 par le juriste américain Richard Falk. Il est notamment le premier à avoir proposé une convention internationale sur le crime d’écocide en 1973, et à avoir participé durant cette année à lancer une pétition pour la demande de réparation des « crimes d’écocide » commis au Vietnam.
C’est dans la même perspective que s’inscrivent aujourd’hui des juristes comme Polly Higgins qui a œuvré dès 2007 à promouvoir "un droit de protéger la Terre" au niveau international. Pour Polly Higgins la reconnaissance du crime d’écocide s’inscrit dans le cadre d’une dynamique d’évolution historique du droit. De la même manière qu’on a fini par abolir l’esclavage et par proscrire l’apartheid, il faudrait désormais évoluer l'affirmation d'un "devoir légal de soin pour la Terre".( Polly Higgins, 2012).
Bibliographie :
- Cabanes, V., Un nouveau Droit pour la Terre. Pour en finir avec l’écocide, Paris, Éditions du Seuil, 2016.
- Cabanes, V., « Reconnaître le crime d’écocide », Revue Projet, Vol. 4, n° 353, 2016, pp. 70- 73.
- Falk, R., « Environmental warfare and ecocide. Facts, appraisal and proposal», in Bulletin of Peace Proposals, Vol. 1, 1973,pp.80-96.
- Hermitte, Marie-Angèle, « La nature, sujet de droit ? », Annales. Histoire, Sciences Sociales, Vol. 1, 2011, pp. 173-212.
- Higgins, P., Earth is our Business, changing the rules of the game, Shepheard-Walwyn, 2012.
- Maljean-Dubois, S., « L’écocide et le droit international, de la guerre du Vietnam à la mise en péril des frontières planétaires. Réflexions à partir de la contribution de Richard Falk», in Revue belge de droit international, Wilrijk Société belge de droit international, 2016.
- Neyret L., « Pour la reconnaissance du crime d'écocide », in Revue juridique de l’environnement, Vol. 39, 2014, p. 177-193.
- Zierler, D., The Invention of Ecocide: Agent Orange, Vietnam, and the Scientists Who Changed the Way We Think About the Environment, University of Georgia Press, 2011.
Réception:
- Projet d'adoption d' une loi qui pénalise le crime d'écocide défendu par le mouvement End Ecocide.
Réseau
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Les crises environnementales globales sont révélatrices des liens oubliés ou ignorés. Elles rendent perceptibles les liens de causalité, de vulnérabilité ou de responsabilité, autant qu'elles relient le destin des groupes humains à celui de l'humanité, et le destin de l'humanité à celui du vivant. Elles invitent à penser les fractures et les frontières instituées entre les humains et les animaux, la nature et la culture, le Nord et le Sud, etc.
Ubuntu
Définition (s):
Le concept "Ubuntu" est issu de la langue xhosa d'Afrique du Sud. Il renvoie à un lien d'interdépendance et d'inter-identité qui prône une vision relationnelle et respectueuse de l'ensemble des vies humaines. A l'inverse du cogito ergo sum cartésien (je pense donc je suis) qui oriente la conception de l'humanité sur l'individu, l'ubuntu recentre cette conception sur la communauté des personnes humaines comme le relève le proverbe Zulu : "Umuntu, ngumuntu, ngabanu'' (toute personne n'est une personne qu'à travers d'autres personnes" (Mungi Ngomane, 2019).
Si le concept Ubuntu a été popularisé par Desmond Tutu pour promouvoir la réconciliation des sud-africains après la fin du régime de l'apartheid, il offre aujourd'hui des perspectives intéressantes pour repenser les relations entre humains ou entre humains et non humains à la faveur de la solidarité écologique.
Bibliographie
- Pierre Frath René Daval, Cogito versus Ubuntu : Les rapports entre individu et société analysés dans un cadre anthropologique et linguistique, Sapiensa Hominis, 2019.
Développement durable
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Répertoire des acteurs
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Acteurs académiques
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Acteurs des politiques publiques
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Répertoire des acteurs
Ce répertoire des acteurs de l'environnement regroupe les acteurs académiques, associatifs et politiques qui travaillent sur les problématiques environnementales, en région en Occitanie, et de manière plus large, en France.
Acteurs politiques ( Région Occitanie et au-delà)
En région Occitanie
- Géo-Occitanie (Réseau d’experts des services de l’Etat)
- L'Observatoire du Littoral du Département de l'Hérault
- L’Agence Régionale de la Biodiversité (ARB) d’Occitanie
- L’Observatoire Régional des Transports d’Occitanie
- Le Parlement de la Mer
- ADEME Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie - Occitanie - Montpellier
- Agence de l’eau (Adour-Garonne)
- Agence Régionale Energie Climat
- ATMO Occitanie
- CESER - Conseil Économique, Social et Environnemental Régional Occitanie
- Le Syndicat du Bassin du Lez (SYBLE)
Au-delà de la Région:
- Atmo Auvergne-Rhône-Alpes
- Atmo Nouvelle-Aquitaine
- Air Pays de la Loire
- Atmo Bourgogne-Franche-Comté
- AtmoSud
- Qualitair Corse
- Le Parlement de la Montagne
- Lig'Air
Acteurs associatifs
En région occitanie
- La Fresque du Climat
- ATMO Hauts-de-France
- Collectif Oxygène
- Collectif des Semeurs du Lodévois-Larzac)
- AIRPARIF
- Association Atelier Permanent d'Initiation à l'Environnement Urbain-Territoires de Montpellier (APIEU)
- ASSOCIATION GRANDE MOTTE ENVIRONNEMENT
- ASSOCIATION SAINT GELY NATURE
- C.L.O.P.E.
- Cosciences
- ECOhabitons
- Groupe Naturaliste de l'Université de Montpellier GNAUM
- LE CRES SALAISON ENVIRONNEMENT
- Le Vieux Biclou
- LES ECOLOGISTES DE L'EUZIERE
- LPO - Ligue de protection des oiseaux (HERAULT)
- MELGUEIL ENVIRONNEMENT
- MOSSON COULEE VERTE
- Vélocité
Acteurs académiques 1 : formations
Acteurs académiques 2 : unités de recherche
Acteurs académiques 3 : projets de recherche
Acteurs académique 1 : formations
- Design, option design des milieux (Énsad Nancy)
- Licence Sciences et Humanités - Parcours Environnement (Univ. Côte d'Azur)
- Master - Urbanisme et Aménagement URBANITE - URBAnisme durable, Numérique, Ingénierie, Transports, Environnement
- Master - Études environnementales (EHSS)
- Master « géographie aménagement environnement développement » - Univ. Aix Marseille
- Master « Humanités environnementales » (UPVM)
- Master « Humanités médicales et environnementales » ( Université de Franche-Comté)
- Master « Humanités médicales et environnementales » (Université de Bourgogne)
- Master Border studies (mention Urbanisme et aménagement) (Université de Lorraine)
- Master d'Institut d'Études Politiques "Gouvernance de la transition écologique" - (Sciences Po Bordeaux)
- Master de Géographie, Aménagement, Environnement, et Développement (GAED) - Université d'Orléans
- Master Développement alternatif des territoires. Ressources et Justice environnementales (Limoges)
- Master Droit parcours Gestion des énergies et du développement durable
- Master Écologie humaine
- Master Economie appliquéeAgriculture, Mer, Environnement
- Master Economie de l'Environnement, de l'Energie, des Transports, Management de l'Environnement et Developpement Durable (Rouen)
- Master Géographie, aménagement, environnement et développement (Nantes Université - Campus du Tertre)
- Master Géographie, espaces homme-environnement, ressources (GEOSPHERES)
- Master Gestion de l'Environnement et du Développement Durable
- Master Gestion de l'Environnement Parcours Expertise et gestion de l'environnement littoral
- Master Histoire Parcours Histoire appliquée : société, environnement, territoire - Université Grenoble Alpes
- Master Ingénierie et Management de l’Environnement et du Développement Durable (Troyes)
- Master Innovation Urbaine pour des Villes et Territoires en Transformation (Université de Lorraine)
- Master mention Biodiversité, écologie, évolution, parcours Environnement et droit (Rennes1)
- master mention Géographie, Aménagement, Environnement, Développement (Univ. Poitiers)
- Master of Science GESTION DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX (Université Côte d'Azur)
- Master Paysage Patrimoine et Environnement(Université de Lorraine)
- MASTER PSYCHOLOGIE parcours PSYCHOLOGIE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE (Nîmes)
- Master recherche Anthropologie des Techniques et Innovation Sociale (Univ. Côte d'Azur)
- Master Sciences de l'environnement et humanités environnementales (Université de Fribourg)
- Master Transition, reconversion, aménagement et développement des territoires (Université de Lorraine)
- MASTER Ville et environnements urbains (Le Mans)
- NOMADE "Art, design, société" (Mulhouse)
Acteurs académique 2 : unités de recherche
- l’UMR ESPACE - Avignon Université
- Habiter (EA 2076) - Université de Reims
- Laboratoire GEOLAB UMR 6042 CNRS (Univ.Limoges)
- Laboratoire SENS (Sport et ENvironnement Social) - Université Grenoble Alpes
- Arts/Langages : Transitions & Relations UR 7504 (Unversité de Pau)
- Centre d’Économie de la Sorbonne
- CRESEM : Centre de recherches sur les Sociétés et Environnements en Méditerranée
- CRISES (UPVM)
- Cultures et Environnement, Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge (CEPAM) (Univ. Côte d'Azur)
- Dynamiques Rurales - (LISST) - (Univ. Toulouse)
- Environnement Ville Société - UMR 5600 CNRS (Univ. Saint-Etienne)
- Equipe Sociétés du laboratoire EDYTEM - Pôle montagne (Univ. Savoie Mont Blanc)
- GDR "Savoirs de l'environnement et humanités environnementales" SAPIENV
- Groupe de recherche "Politiques des savoirs environnementaux"
- Habiter le Monde
- Humanités environnementales (Institut de géographie et durabilité | Univ. Lausane)
- IDEES - Identité et Différenciation de l'Espace, de l'Environnement et des Sociétés - UMR 6266
- Interdisciplinary research on Society-Technology-Environment interactions (InSyTE)
- ITEM EA 3002- Identités, Territoires, Expressions, Mobilités
- L’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (ISJPS)
- L’UMR 5206 Triangle (Ly
- l’UMR IDEES :laboratoire de recherche pluridisciplinaire (et plurisite : Caen, Le Havre et Rouen) en SHS
- L’Unité de recherche 7304 LOTERR (Université de Lorraine)
- l’Unité de recherche DMLab, Design des milieux.
- L’Unité Mixte de Recherche AMURE (Aménagement des Usages des Ressources et des Espaces marins et littoraux)
- Laboratoire image, ville, environnement, Unité mixte de recherche (UMR 7362) pluridisciplinaire (Université de Strasbourg)
- Laboratoire RURALITES (Univ. Poitiers)
- LADEC - Laboratoire d’anthropologie des enjeux contemporains (Lyon 2/Saint étienne)
- LAET (Laboratoire Aménagement Économie Transports) (Lyon 2 )
- Le laboratoire CEDETE (Université d'Orléans)
- Le laboratoire Passages Arts & Littératures (XX-XXI) (EA 4160) ( Lyon 2)
- Le LexFEIM, laboratoire de recherche en droits fondamentaux, échanges internationaux et mer (Université du Havre)
- LLSETI - EA 3706 - USMB (Univ. Savoie Mont Blanc)
- Pôle Humanités et Territoires Intégrés
- Pôle Mer et Littoral, Transformations et Enjeux
- Pôle Mutations Technologiques et Environnementales
- SPH - Sciences, Philosophie, Humanités - UMRU 4573
- Territoires, Villes, Environnement & Société (TVES)
- TRansitions Energétiques et Environnementales (TREE, UMR 6031)_Pau
- UMR 5600 Environnement Ville Société (Lyon2 )
- UMR 7324 - Cités, TERritoires, Environnement et Sociétés - CITERES (Univ.Tours)
- UMR 8504 Géographie-cités
- UMR PRAXILING
- Unité Transitions : Médias Savoir Territoires (Transitions) - Univ. Côte d'Azur
- URM SENS (Savoirs Environnement Sociétés)
Acteurs académique 3 : projets de recherche
- L’initiative "Ecocomplex3"
- « Gilets jaunes et problèmes environnementaux : écologies, répertoires d’action, configurations des mobilisations »
- ANR ARICO - 2020 - 2023 (Lille)
- Co-construction de scénarios d’Adaptation des territoires maritimes aux RIsques COtiers dans un contexte de changements climatiques en France et au Québec.
- Ecolitt
- HumanEnvi (UPVM 3 - Montpellier)
- MUT’Action
- POPSU Territoires « Entreprendre une transition des mobilités, prospective dans une commune périurbaine peu dense : Villers-Semeuse » - Habiter (EA 2076)
- Programme : « Habiter ailleurs ». Sociopoétique de l’habitat temporaire.
- Programme : «Des insectes et des hommes»
- Programme Mots durables : DD&RS cUPVM 3
- RESSOURCE DES ARTS ET DES ÉCOLOGIES (Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines)
- SAPiens - Shifts in the AnthroPocene: immigration, ecology, and new media study
Compositions
Langue
Décision
Liens
Représentation
Compositions
Habiter
Développement
Compositions
Développement
Reconnaissance
Liste
Liste
Liste
Accueil
Répertoire des acteurs
Répertoire des concepts
Événements
Acteurs Associatifs
Acteurs des politiques publiques
Acteurs académiques
Menu
Équipe
Programmes en lien direct avec les Humanités environnementales
- Humanités environnementales ( Institut de géographie et durabilité | Univ. Lausane)
- LLSETI - EA 3706 - USMB (Univ. Savoie Mont Blanc)
- Master « Humanités environnementales » (UPVM)
- Master « Humanités médicales et environnementales » (Université de Bourgogne)
- Master Écologie humaine
- Master Sciences de l'environnement et humanités environnementales (Université de Fribourg)
- Programme Mots durables : DD&RS UPVM 3
Liste des formations en lien avec "l'environnement"
- Design, option design des milieux (Énsad Nancy)
- Licence Sciences et Humanités - Parcours Environnement (Univ. Côte d'Azur)
- Master - Urbanisme et Aménagement URBANITE - URBAnisme durable, Numérique, Ingénierie, Transports, Environnement
- Master - Études environnementales (EHSS)
- Master « géographie aménagement environnement développement » - Univ. Aix Marseille
- Master « Humanités médicales et environnementales » ( Université de Franche-Comté)
- Master Border studies (mention Urbanisme et aménagement) (Université de Lorraine)
- Master d'Institut d'Études Politiques "Gouvernance de la transition écologique" - (Sciences Po Bordeaux)
- Master de Géographie, Aménagement, Environnement, et Développement (GAED) - Université d'Orléans
- Master Développement alternatif des territoires. Ressources et Justice environnementales (Limoges)
- Master Droit parcours Gestion des énergies et du développement durable
- Master Economie appliquéeAgriculture, Mer, Environnement
- Master Economie de l'Environnement, de l'Energie, des Transports, Management de l'Environnement et Developpement Durable (Rouen)
- Master Géographie, aménagement, environnement et développement (Nantes Université - Campus du Tertre)
- Master Géographie, espaces homme-environnement, ressources (GEOSPHERES)
- Master Gestion de l'Environnement et du Développement Durable
- Master Gestion de l'Environnement Parcours Expertise et gestion de l'environnement littoral
- Master Ingénierie et Management de l’Environnement et du Développement Durable (Troyes)
- Master Innovation Urbaine pour des Villes et Territoires en Transformation (Université de Lorraine)
- Master mention Biodiversité, écologie, évolution, parcours Environnement et droit (Rennes1)
- master mention Géographie, Aménagement, Environnement, Développement (Univ. Poitiers)
- Master of Science GESTION DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX (Université Côte d'Azur)
- Master Paysage Patrimoine et Environnement(Université de Lorraine)
- MASTER PSYCHOLOGIE parcours PSYCHOLOGIE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE (Nîmes)
- Master recherche Anthropologie des Techniques et Innovation Sociale (Univ. Côte d'Azur)
- Master Transition, reconversion, aménagement et développement des territoires (Université de Lorraine)
- MASTER Ville et environnements urbains (Le Mans)
- NOMADE "Art, design, société" (Mulhouse)
Unités de recherche travaillant sur les questions environnementales
- l’UMR ESPACE - Avignon Université
- Habiter (EA 2076) - Université de Reims
- Laboratoire GEOLAB UMR 6042 CNRS (Univ.Limoges)
- Laboratoire SENS (Sport et ENvironnement Social) - Université Grenoble Alpes
- Arts/Langages : Transitions & Relations UR 7504 (Unversité de Pau)
- Centre d’Économie de la Sorbonne (Paris)
- CRESEM : Centre de recherches sur les Sociétés et Environnements en Méditerranée (Perpigna)
- CRISES (UPVM) - Montpellier
- Cultures et Environnement, Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge (CEPAM) (Univ. Côte d'Azur)
- Dynamiques Rurales - (LISST) - (Univ. Toulouse)
- Environnement Ville Société - UMR 5600 CNRS (Univ. Saint-Etienne)
- Equipe Sociétés du laboratoire EDYTEM - Pôle montagne (Univ. Savoie Mont Blanc)
- GDR "Savoirs de l'environnement et humanités environnementales" SAPIENV
- Groupe de recherche "Politiques des savoirs environnementaux" (Laboratoire ARENES - Rennes)
- Habiter le Monde (Amiens)
- IDEES - Identité et Différenciation de l'Espace, de l'Environnement et des Sociétés - UMR 6266
- Interdisciplinary research on Society-Technology-Environment interactions (InSyTE)
- ITEM EA 3002- Identités, Territoires, Expressions, Mobilités
- L’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (ISJPS)
- L’UMR 5206 Triangle (Ly
- l’UMR IDEES :laboratoire de recherche pluridisciplinaire (et plurisite : Caen, Le Havre et Rouen) en SHS
- L’Unité de recherche 7304 LOTERR (Université de Lorraine)
- l’Unité de recherche DMLab, Design des milieux.
- L’Unité Mixte de Recherche AMURE (Aménagement des Usages des Ressources et des Espaces marins et littoraux)
- Laboratoire image, ville, environnement, Unité mixte de recherche (UMR 7362) pluridisciplinaire (Université de Strasbourg)
- Laboratoire RURALITES (Univ. Poitiers)
- LADEC - Laboratoire d’anthropologie des enjeux contemporains (Lyon 2/Saint étienne)
- LAET (Laboratoire Aménagement Économie Transports) (Lyon 2 )
- Le laboratoire CEDETE (Université d'Orléans)
- Le laboratoire Passages Arts & Littératures (XX-XXI) (EA 4160) ( Lyon 2)
- Le LexFEIM, laboratoire de recherche en droits fondamentaux, échanges internationaux et mer (Université du Havre)
- Pôle Humanités et Territoires Intégrés
- Pôle Mer et Littoral, Transformations et Enjeux
- Pôle Mutations Technologiques et Environnementales
- SPH - Sciences, Philosophie, Humanités - UMRU 4573
- Territoires, Villes, Environnement & Société (TVES)
- TRansitions Energétiques et Environnementales (TREE, UMR 6031)_Pau
- UMR 5600 Environnement Ville Société (Lyon2 )
- UMR 7324 - Cités, TERritoires, Environnement et Sociétés - CITERES (Univ.Tours)
- UMR 8504 Géographie-cités
- UMR PRAXILING
- Unité Transitions : Médias Savoir Territoires (Transitions) - Univ. Côte d'Azur
- URM SENS ((Savoirs Environnement Sociétés)
Projets de recherche autour des questions environnementales
- L’initiative « Ecocomplex3
- « Gilets jaunes et problèmes environnementaux : écologies, répertoires d’action, configurations des mobilisations »
- ANR ARICO - 2020 - 2023 ( Lille)
- Co-construction de scénarios d’Adaptation des territoires maritimes aux RIsques COtiers dans un contexte de changements climatiques en France et au Québec.
- Ecolitt
- HumanEnvi
- Master Histoire Parcours Histoire appliquée : société, environnement, territoire - Université Grenoble Alpes
- MUT’Action
- POPSU Territoires « Entreprendre une transition des mobilités, prospective dans une commune périurbaine peu dense : Villers-Semeuse » - Habiter (EA 2076)
- Programme : « Habiter ailleurs ». Sociopoétique de l’habitat temporaire.
- Programme : «Des insectes et des hommes»
- RESSOURCE DES ARTS ET DES ÉCOLOGIES (Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines)
- Shifts in the AnthroPocene: immigration, ecology, andnew m
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Répertoire des concepts
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Les crises environnementales sont généralement définies du point de vue des perturbations d'un équilibre