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de Calais

Le phare

Voici à quoi pouvait ressembler un corsaire :

Les corsaires calaisiens

Pendant la période des guerres de courses, Calais comptait entre 200 et 300 corsaires. Le bateau le plus souvent utilisé était le lougre sur lequel flottait le drapeau calaisien.

La guerre de course

Les corsaires pratiquaient ce que l'on appelle la course. Cette pratique a été inventée sous Louis XIV. Pour y participer les corsaires devaient obtenir une « lettre de marque » signée par le roi.

Le statut des corsaires

Les corsaires étaient considérés comme des combattants réguliers et devenaient prisonniers de guerre s'ils étaient capturés. Ça les différenciait des pirates qui eux n'avaient pas cette reconnaissance officielle.

Le butin des corsaires

Quand les corsaires capturaient un navire ennemi, l'équipage étaient fait prisonnier. Les corsaires avaient le droit de revendre aux enchères le bateau avec sa cargaison pour se faire de l'argent.

Qui sont les corsaires ?

Les corsaires étaient des marins engagés par les rois de France pour aider la marine de guerre lors des conflits. Ils s'attaquaient aux navires de commerce ennemis avec leur équipage.

Acte de baptême de Tom Souville :

« Le vingt quatre je soussigné vicaire ai baptisé un garçon né le même jour à deux heures après midi du mariage légitime de Monsieur Pierre Souville, fils clerc en médecine de la faculté de Paris, maître ès arts et en chirurgie, chirurgien major en survivance de l'hôpital militaire de Calais, et de dame Bernardine Dorothée Cazalis, ses père et mère de cette paroisse, lequel a été nommé Antoine Thomas par Monsieur Pierre Antoine Maxime Souville frère de l'enfant et par demoiselle Marie Antoinette Souville, tante de l'enfant, parrain et marraine de cette paroisse. La marraine a signé avec nous et le parrain ayant déclaré ne savoir écrire a fait sa marque ordinaire de ce interpellé. »

Mise en place de la statut de Tom Souville à Calais.

Statut de Tom Souville portant le drapeau de Calais.

Portrait de Tom Souville.

La fin de carrière

En 1815, il décide de finir paisiblement sa carrière comme capitaine d’une malle de transport pour le courrier. Il se marie et devient conseiller municipal et commandant de la garde nationale. Il décède à Calais le 31 décembre 1839 à 62 ans et repose depuis au cimetière nord avec sa famille.

Sa jeunesse

Tom Souville est né le 24 février 1777 à Calais. Très tôt, il est envoyé à Douvres pour son éducation et y perfectionne son anglais. À son retour en 1788, il a 11 ans et s’engage comme mousse sur un voilier de commerce. Il y restera jusqu'à ses 16 ans et apprendra la vie de corsaire.

Ses débuts de corsaire

À 18 ans, avec déjà plusieurs combats à son actif, il tente d’obtenir une lettre de marque du roi, pour commander son propre navire de corsaires, mais cela lui est refusé. Trop jeune, il continuera à servir d’autres capitaines, jusqu'à sa maturité.

Son apogée

Jusqu'à ses 37 ans, Tom va sillonner la mer et être capturé mais il réussira à chaque fois à s’évader. Il sera à la fois redouté et respecté par les Anglais et adulé par les Français qui le surnommaient « le d’Artagnan de la mer ». Il reçoit d’ailleurs la Légion d’honneur le 25 avril 1812.

Qui est Tom Souville ?

Tom Souville est sans doute le corsaire le plus connu de Calais. Il a acquit sa notoriété grâce à ses exploits en mer qui lui valaient autant le respect de ses ennemis que de ses camarades.

Cherchez dans le texte quel corsaire a été capitaine de nombreux navires au cours de sa vie et a capturé un navire américain qui a rapporté plus de 300 000 francs à la France.

Un ponton dans le port de Portsmouth.

Lequel de ces trois hommes est issu d'une famille de corsaires et s'est illustré par son courage avec son Voltigeur contre les navires anglais pendant les guerres de la Révolution ?

Article présentant une vente aux enchères prévue après la capture d'un navire ennemi par des corsaires :

Entrée du port de Calais au temps de la marine à voiles, d'après une aquarelle du peintre calaisien L. Francia.

Dessin d'un corsaire dans sa tenue traditionnelle.

Antoine Le Francq

Tour à tour smuggler, corsaire et officier de marine, il a été commandant du navire l’Entreprenant, avec comme timonier un certain Tom Souville, il participa à la bataille du 13 prairial de l'an II à Ouessant avec l'Amiral Villaret de Joyeuse, mettant en échec la flotte anglaise et permettant ainsi au convoi de blé en provenance des États-Unis de regagner la France pour nourrir la population française affamée. Il a été fait chevalier de la Légion d'Honneur et chevalier de Saint-Louis.

Exemple de lettre de marque que les corsaires avaient sur eux pour partir en mer.

Jacques Couteux

Dès l’âge de 10 ans, Jacques Couteux fut mousse. Après son service militaire accompli dans la marine royale, il commanda plusieurs navires corsaires. Il a été prisonnier des Anglais et s’échappa 4 jours après des pontons de Douvres pour gagner Calais sur un petit canot. En 1806, sur la côte d’Ostende avec son Brave, sous le feu des Anglais, il fut sur le point d’être de nouveau pris. Il se jeta à l’eau et regagna le rivage à la nage. Il terminera sa carrière maritime sur des navires marchands.

Jean-Louis Vital

Lieutenant en 1793 à bord de la Petite Victoire, il a été prisonnier des Anglais et passa deux années sur les pontons anglais. Il s’en échappa et reprit la course en 1807 sur le Grand Napoléon commandé par le capitaine Couteux dit Beauvais. Repris le 18 septembre, il ne fut délivré que le 7 janvier 1813 et s’embarqua sur le navire le Désiré, commandé par le capitaine Deville. Après 31 ans de course et 7 ans passés sur les pontons anglais, il continua sa carrière au long cours comme capitaine.

Pierre-François Benoît

Né le 28 juin 1764 au Courgain maritime. Fils de Benoît Nicolas, marin et de Marie-Anne Delpierre. Dès son plus jeune âge, il navigua et fut reçu maître au cabotage en 1791, obtint des lettres de marque. Il prit le commandement des navires corsaires : en 1798 les Deux Frères, en 1783 le Flibustier, en 1778 le Rusé, en 1799 le Petit Henri. Il fit des prises importantes tant en denrées qu’en vaisseaux ennemis. Il mourut en février 1844.

Jean-Claude Bénard

Corsaire calaisien, dont la carrière commence véritablement en 1793, avec la prise du brick anglais « la Perle », en tant que commandant du Saint-Pierre. Puis il commande le lougre La Revanche, avec lequel il réussit 3 captures en un seul mois de ventôse an 6. Son coup le plus audacieux a lieu cette même année, où il s‘aventure jusque dans la Tamise pour y capturer d’un trois-mâts The Friend Good Well, sous le feu des canons des 2 rives et des navires britanniques.

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