Séquence 3 : La société romaine
Cyrielle Vallée
Created on February 12, 2022
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Transcript
Chapitre 3 :
La société romaine
Avant de commencer, écris dans ton cahier la présentation du chapitre, en respectant la mise en page :
- découvrir le déroulement de la vie quotidienne à Rome dans l’Antiquité
- découvrir la composition de la société romaine et l’enjeu des relations qui s’y entretiennent
- s’interroger sur la place de la femme à Rome.
Introduction
La place de la femme
Maîtres et esclaves
La société romaine
Quand tu as fini
Pour aller plus loin
Une fois que tu as rempli tes quatre fiches synthèses et que ta professeure a vérifié ton travail, clique sur la flèche.
Selon ton envie, tu peux...
Clique sur la rubrique de ton choix.
Maîtres et esclaves dans l'Antiquité
1. L'esclavage dans le monde romain
3. Combien de personnes étaient esclaves ?
2. Qui sont les esclaves ?
4. Le statut des esclaves
5. Le travail des esclaves
6. La révolte de Spartacus
Le travail des esclaves
Passe ta souris sur les différentes rubriques.
Les métiers les plus pénibles et les moins qualifiés sont confiés aux esclaves. Il y a donc des esclaves mineurs (le travail à la mine était particulièrement dangereux), manœuvres ou terrassiers.
Dans ces métiers, les esclaves sont parfois forcés de travailler jusqu'à épuisement. L'espérance de vie est faible.
L'agriculture utilise une main d’œuvre esclave importante : ramassage des olives, mise en culture des champs, gardiennage de troupeaux. Ces métiers sont également très pénibles et confiés généralement aux esclaves les moins qualifiés. Les exploitations agricoles du monde romain s'appuient sur une main d’œuvre souvent composée uniquement d'esclaves.
Certains esclaves étaient enrôlés de force dans des troupes de gladiateurs. Ils étaient soit les victimes désignées d'un combat car ils ne savaient pas se battre ; soit, au contraire, ils étaient choisis car ils avaient un passé militaire et savaient se battre. Dans tous les cas, le métier était difficile et laissait une espérance de vie assez faible.
Le servus publicus : c'est en quelques sorte un esclave « fonctionnaire » : il travaille pour l'Etat romain. C'est donc l'Etat qui entretient ces esclaves : il les nourrit et les habille.
Le financement est assuré par un impôt sur le sel. Cet impôt est le salarium mot qui donnera plus tard le terme de « salaire ».
Les emplois sont variés. Certains esclaves occupent des postes modestes mais les plus instruits peuvent occuper des postes à responsabilité dans l'administration et accéder à de hautes fonctions.
Ils travaillent pour le clergé (servi deorum) ou pour des magistrats.
Les esclaves qui travaillent sous les ordres de magistrats jouent parfois aussi le rôle de conseillers. Il peut arriver qu'un esclave développe une certaine influence politique et même devienne un acteur de la vie politique si il est affranchi.
Chaque famille romaine, riche ou pauvre, posséde un ou plusieurs esclaves.
Il y a plusieurs catégories d'esclaves dans une famille :
Elle élève les enfants.
Elle assure le service de proximité. Elle est parfois assez proche de ses maîtres. Elle aide sa maîtresse lors de la toilette.
Il assure un service de proximité. Il est souvent proche de ses maîtres. Il aide entre autre son maître à revêtir la toge.
Ce sont les cuisiniers (coqui), les jardiniers et les concierges. Ils travaillent dans la maison et assistent de près les membres de la famille.
Certains esclaves ayant des compétence ou une éducation particulièrement poussée exercent des fonctions intellectuelles qui leur confèrent des responsabilités.
- Le secrétaire particulier : scriba, amanuensis.
- Le médecin particulier : medicus.
- Le précepteur : paedagogus, praeceptor, litteratus.
Ils n'échappent cependant pas à la toute puissance de leurs maîtres mais sont généralement moins exposés. Des liens d'affection et de respect se tissent parfois et certains maître les affranchissent.
Certaines familles donnent une éducation poussée à leurs esclaves soit pour s'assurer les services de professionnels (médecins, enseignants) soit pour louer leurs services à d'autres particuliers.
Les esclaves ne peuvent se marier. Leur union est appelée contubernium. Deux esclaves voulant vivre en couple doivent obtenir pour cela l'autorisation de leur maître.
Le maître a tous les droits sur son esclave. L'esclave lui doit obéissance. Il n'y a évidemment aucune législation concernant le travail des esclaves. Le maître peut donc lui imposer n'importe quelle tâche dans n'importe quelles conditions. Le maître peut revendre, donner ou léguer librement son esclave.
Les esclaves reçoivent chaque jour leur nourriture qui est à base de céréales.
Si un esclave cause des dommages à une tierce personne, le maître peut le livrer à cette personne pour la dédommager. Si un esclave subit des dommage, le maître peut exiger réparation de la part de la personne coupable.
Bien que le maître ait tous les droits sur son esclave, y compris celui de le battre et même un temps de le tuer, l'opinion juge très sévèrement les maîtres qui brutalisent leurs esclaves. Les maîtres peuvent être punis pour cruauté envers leurs esclaves.
- Un esclave pouvait être affranchi grâce au testament du maître ou en raison de services exceptionnels rendus au maître par l'esclave. Il peut aussi être affranchi en échange d'une somme d'argent relativement importante.
- L'esclave affranchi prend le nom et le prénom de son maître, devenu son patronus.
- Pour affranchir un esclave, un simple texte pouvait suffire ou la présence d'un magistrat. Il existait un rituel religieux, un geste symbolique du maître affranchissant l'esclave. La troisième forme d'affranchissement était l'inscription de l'affranchi sur les listes de citoyen.
L'affranchissement
L’affranchissement est une procédure juridique ou humaniste qui permet au propriétaire d'un esclave de lui rendre sa liberté.
Combien d'esclaves ?
Passe ta souris sur chaque rubrique
Originaires de peuples vaincus par Rome, ils sont faits prisonniers et deviennent esclaves. Ils appartiennent à l’État. Ils travaillent pour l’État ou bien sont revendus à des particuliers. Lorsqu'il sont vendus, la vente est exécutée par le ministère des questeurs.
Esclave par décision judiciaire : un citoyen romain peut être condamné à l'esclavage : il est déchu de ses droits de citoyen et il est frappé de capitis deminutio maxima. Il devient esclave.
Un Romain qui se trouve dans l'incapacité de payer ses dettes peut être condamné à l'esclavage par un tribunal. Cet esclavage sert à payer ses dettes. Il peut avoir une durée provisoire ou perpétuelle.
Un enfant d'esclave est esclave dès sa naissance.
Le forum
1. La journée d'un citoyen romain à Rome sous la République
3. Premier article sur le forum romain et ses vestiges
2. Maquettes du forum
4. Deuxième article sur le forum romain et ses vestiges
5. Troisième article sur le forum romain et ses vestiges
Pour la femme (mulier)
Pour l'homme (vir)
- De 0 à 7 ans, on disait "infans" (littéralement, "qui ne parle pas" : bébé, enfant en bas âge).
- De 7 ans aux premières règles, on disait "puella" (= jeune fille).
- Des premières règles au mariage, on disait "virgo" (= jeune fille non mariée)
- Du mariage au premier enfant, on disait "uxor" (= épouse).
- Du premier enfant à la ménopause, on disait "matrona" (= mère de famille).
- De la ménopause à la mort, on disait "anus" (= vieille femme)
- De 0 à 7 ans, on disait "infans" (littéralement, "qui ne parle pas" : bébé, enfant en bas âge)
- De 7 à 17 ans, on disait "puer" (= garçon).
- De 17 à 30 ans, on disait "adulescens" (= jeune homme).
- De 30 à 46 ans, on disait "juvenis" (= homme).
- De 46 à 60 ans, on disait "senior" (= homme mûr).
- De 60 ans à la mort, on disait "senex" (= vieillard)
La femme romaine
1. L'enlèvement des Sabines
3. Les droits de la femme et son quotidien
2. Le vocabulaire pour désigner une femme
5. Le statut des femmes dans la Grèce antique
4. A quoi ressemble la femme romaine ?
L'enlèvement des Sabines est un épisode légendaire de la fondation de Rome.
D'après la légende, Romulus fonde Rome puis tue son frère Rémus lors d'une querelle et devient le roi de la cité. Des hommes jeunes et aventureux pour la plupart, le rejoignent.
Mais pour agrandir une ville, il faut à la fois des hommes et des femmes mais les Romains n'inspirent pas confiance aux rois des cités voisines. Ceux-ci sont très réticents à marier leurs filles à ces jeunes étrangers. Alors Romulus et ses compagnons ont une idée. Ils organisent une fête en l'honneur du dieu Consus et invitent les peuples voisins.
Les Sabins viennent avec leurs filles. Au signal de Romulus, qui consistait à s'envelopper dans les pans de sa cape, les Romains capturent les jeunes filles et écartent leurs pères. Puis ils prennent les Sabines comme épouses. Titus Tatius, roi des Sabins, déclare alors la guerre aux Romains. La guerre dure jusqu'à ce que les Sabines s'interposent entre leurs pères et les Romains.
Titus Tatius et Romulus partageront alors la royauté pendant cinq années. À la mort de Titus Tatius, celui-ci est enterré solennellement sur le mont Aventin.
- Les femmes de Rome ne possèdent pas de droits civiques, c'est-à-dire qu'elles restent mineures, comme un enfant, toute leur vie.
- Quand une fille se marie, elle quitte l'autorité de son père, mais pour passer sous l’autorité de son mari.
- Quant aux esclaves féminines, elles sont considérées encore plus inférieures si cela est possible.
- Être romaine permet néanmoins d’être choisie comme vestale et de participer à certains cultes traditionnels.
Les droits civiques de la femme romaine
Les droits politiques de la femme romaine
- Les femmes ne peuvent pas participer à la vie de la ville.
- Elles ne peuvent pas voter, exercer une fonction politique, ou encore servir dans l'armée.
- Cependant, on dit que derrière chaque grand homme, il y a une femme : les épouses conseillaient leurs maris et étaient parfois très impliquées dans les décisions politiques de la cité.
Le quotidien de la femme romaine
- Même si elles ont le droit de se rendre seules dans des lieux publics (contrairement aux femmes athéniennes par exemple), elles n'ont pas vraiment de loisirs : elles s'occupent essentiellement de leurs enfants et de la maison.
- Les femmes riches devaient s’occuper d’une maison grande et complexe. Comme les couples les plus riches possédaient souvent plusieurs maisons et domaines à la campagne avec des dizaines ou même des centaines d’esclaves, cette responsabilité revenait à gérer une petite entreprise.
En fonction de son âge et de son statut dans la société, une femme peut être désignée ainsi :
Le vocabulaire pour désigner la femme en latin
- infans : l'enfant (de 0 à 7 ans)
- puella : la jeune fille (de 7 ans aux 1ères règles)
- virgo : la jeune fille non mariée (des 1ères règles au mariage)
- uxor : l'épouse (du mariage au 1er enfant)
- matrona : la mère de famille (du 1er enfant à la ménopause)
- anus : la femme âgée (de la ménopause à la mort)
De façon générale, la femme (par opposition à l'homme, vir) est appelée "mulier".
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Ses bijoux
Pour soutenir leurs seins, les femmes portaient sous leur tunique, une fascia pectoralis, c'est-à-dire une bande d'étoffe, colorée ou non.
Les vêtements des femmes sont des tuniques plus ornées que celles des hommes. Par-dessus, elles mettent une ample robe, appelée la stola, serrée à la taille et tombant jusqu'aux pieds. Pour sortir, elles portent un manteau, appelé pallium, dont le drapé permet de couvrir la tête. Les tuniques teintes en pourpre ont de plus en plus de succès, mais sont très coûteuses.
Les riches femmes romaines portaient toujours des bijoux. Elles aimaient les pierres précieuses et appréciaient beaucoup les perles, elles exigeaient des bijoux de plus en plus précieux comme les diadèmes, des boucles d'oreilles, des colliers, des pendentifs et des bracelets.
Pour le maquillage, les femmes romaines mettaient sur leur visage de la céruse, sorte de fond de teint très blanc. Un fard à joues carmin rehaussait fortement les pommettes et leurs yeux étaient fardés à la manière des Arabes, avec de la mine de plomb. Elles s'épilaient abondamment avec de la résine.
Les coiffures des femmes romaines étaient très souvent compliquées. Quelquefois, quand les cheveux n'étaient pas assez longs, on utilisait des perruques.
Voici quelques représentations de la femme romaine