Maladie rénale chronique
anne.levoivenel
Created on February 9, 2022
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Transcript
REVISIONS autour de la MALADIE RENALE CHRONIQUE (MRC)
Rappels anatomiques & histologiques des reins
Fonctions des reins
Conséquences cliniques et biologiques de la MRC
Nommer ou répondre à des questions sur les fonctions des reins
Hémodialyse et dialyse péritonéaleTémoignages Améli
Compléter, légender des schémas
Justifier les signes cliniques et biologiques de la MRC
Rein sain
MRC
Diabète, HTA...
Evaluation de la fonction rénale
- Dosage de la créatinine plasmatique (créatininémie) : Taux normal < 110 μmol/L ou 11 mg/L
- Ses variations chez un même sujet ne dépendent que de la fonction rénale
- MAIS: Son taux basal dépend de la masse musculaire (variable en fonction du poids, de l’âge et du sexe)
- La clairance de la créatinine est plus fiable que le seul dosage de la créatinine plasmatique. Elle peut être obtenue de plusieurs façons :
- Par le calcul de la clairance (créatinine plasmatique et urinaire, volume urinaire des 24h) UxV/P
- Par une estimation de la clairance avec des formules :
- Formule de Cockcroft
- Formule MDRD : Modification of Dietin RenalDisease
- Formule CKD-EPI (formule la plus utilisée)
- Ces formules prennent en compte la créatinine plasmatique, l’âge et le sexe.
Néphro-protection Principes
Prise en soin thérapeutique
•Contrôle de la pression artérielle (en privilégiant IEC et/ou ARA2)•Contrôle de la Protéinurie (IEC et/ou ARA2)•Restriction modérée en protéines animales•Arrêt du tabac•Eviction des produits néphrotoxiques•Traitement d’une éventuelle hypercholestérolémie•Traitement de la cause de l’IRC (ex : Contrôle de la glycémie chez le diabétique)
Prise en soin diététique - Cas cliniques
Rôle des reins dans l'équilibre AB
Les céto-analogues
Activité physique en HD
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Classification
Stades DFG estimé (formule CKD-EPI 2009) exprimé en ml/min/1,73m2 1 Normal DFG > 90 2 Légèrement diminué 60 < DFG < 89 3a 3b IRC modérée 45 < DFG < 59 30 < DFG < 44 4 IRC sévère 15 < DFG < 29 5 IRC terminale (EER ou transplantation) DFG < 15 .
Définition
L’IRC correspond à une destruction progressive et irréversible des reins. Dans un premier temps, cette réduction "néphronique" entraîne un hyperfonctionnement des néphrons sains, phénomène adaptatif et compensatoire destiné à préserver l’homéostasie.Cette hyperfiltration est responsable de l’auto-aggravation de la maladie.
Rappels anatomiques et histologiques des reins
- Appareil urinaire
Légender un schéma anatomique
- Néphron et vascularisation
- Coupe longitudinale du rein
Exercice learningApp'sappareil urinaire et coupe du rein
Exercice learningApp'sNéphron et vascularisation
Exercice learningApp'sAppareil urinaire
Exercice learningApp'sCoupe longitudinale rein
Histologie du corpuscule rénal
Vidéo anatomie histologie des reins
Annales BTS Diététique
Auto-évaluation
Exercices pour s'entraîner
Ressources
Pour apprendre
Activités en classe (ou distanciel)
En TD...
Légender un schéma anatomique
L'appareil urinaire
Réponses
L'appareil urinaire
- Néphron et vascularisation
- Coupe longitudinale du rein
Légender un schéma anatomique
Coupe longitudinale du rein
Réponses
Légender un schéma anatomique
- Néphron et vascularisation
Coupe longitudinale du rein
Légender un schéma anatomique
Le néphron et sa vascularisation
Réponses
Légender un schéma anatomique
- Corpuscule rénal
Fonctions des reins
Le néphron et sa vascularisation
Légender un schéma anatomique
Schéma anatomique et histologique
Corpuscule rénal
Fonctions des reins
Barrière de filtration : - Capillaires à pores ou fenêtrés - Lames basales - Feuillet viscéral de la capsule constitué des pieds des podocytes réalisant un tamis très fin s’opposant au passage des molécules de supérieur à 7-10 nm. Le liquide obtenu est un ultra filtrat du plasma : il ne contient pas de protéines (albumine).
Auto-évaluation
Exercices pour s'entraîner
Ressources
Pour apprendre
Activités en classe
En TD...
Rappels fonctions rénales
Exercice learningApp's
Exercice learningApp's
Exercice learningApp's
Annales BTS Diététique
Lister les grandes fonctions des reins en donnant ses effets sur les principales molécules impliquées
Nommer les étapes du fonctionnement du néphron en les reliant à ses différentes parties
Vidéo rôles des reins
Ressources cours
Rein et régulation de l'équilibre acido-basique
Indiquer l'origine de l'urée et présenter des étapes de sa synthèse
Présenter l'ammoniogenèse rénale
Dégradation Acides aminés Genially 1A
Extrait de l’épreuve de BIOCHIMIE-PHYSIOLOGIE Session 2010
4. Le catabolisme des protéines
Le rein est responsable de l’élimination de l’urée. Le tableau ci-dessous présente le résultat du dosage de l’urée et de l’ion ammonium dans différents liquides biologiques.
Réponses
(A l’aide d’un schéma, expliquer le mécanisme de l’ammoniogenèse rénale. Préciser l’effet de l’ammoniogenèse sur le pH plasmatique. => Ne pas traiter : voir TD rôles des reins dans l’équilibre acido-basique)
Déduire de l’analyse du tableau le comportement des unités rénales vis-à-vis de ces molécules.
Extrait de l’épreuve de BIOCHIMIE-PHYSIOLOGIE Session 2010
4. Le catabolisme des protéines
Synthèse urée
Le rein est responsable de l’élimination de l’urée. Le tableau ci-dessous présente le résultat du dosage de l’urée et de l’ion ammonium dans différents liquides biologiques.
Déduire de l’analyse du tableau le comportement des unités rénales vis-à-vis de ces molécules.
Urée : concentrations identiques dans plasma et urine primitive donc, entièrement filtrée jusqu'à isotonie par diffusion simple. Présente en moindre quantité dans l'urine définitive donc en grande partie excrétée (une partie est réabsorbée)Ion ammonium : non filtré donc absent du plasma. Formé et excrété par le rein
Extrait de l’épreuve de BIOCHIMIE-PHYSIOLOGIE Session 2010
4. Le catabolisme des protéines
L’urée est formée dans la voie métabolique ci-dessous.
Réponses
Nommer l’organe responsable de sa synthèse. Compléter le document.
Extrait de l’épreuve de BIOCHIMIE-PHYSIOLOGIE Session 2010
4. Le catabolisme des protéines
L’urée est formée dans la voie métabolique ci-dessous.
Nommer l’organe responsable de sa synthèse. Compléter le document.
2 ATP 2 ADP + Pi
Carbam(o)yl phosphate
Urée
ATP AMP + 2Pi
Arginine
Argininase
Aspartate
L'urée est synthétisée par le foie
Régulation de la natrémie : Système Rénine-Angiotensine-Aldostérone (SRAA)
Régulation hydrique : sous le contrôle de l'ADH
Composition et formation de l’urine : filtration glomérulaire et transferts tubulaires
Ressources (cours)
A apprendre...
Rein et équilibre acido-basique
Régulation de l'équilibre électrolytique (Na+ et K+) : le système Rénine Angiotensine Aldostérone
Régulation hydrique sous le contrôle de l'ADH
Fonctions du rein
Effets sur les principales molécules
Rappels fonctions rénales
Réponses
Lister les fonctions des reins en nommant les effets sur les principales molécules impliquées
Fonctions du rein
Effets sur les principales molécules
Rappels fonctions rénales
Lister les fonctions des reins en nommant les effets sur les principales molécules impliquées
Maintien équilibre hydro-minéralRénine
Maintien équilibre acido-basique
Élimination des déchets du métabolisme
Vitamine D active
Synthèse EPO
Excrétion de l'urée, créatinine, ac.urique...
Réabsorption HCO3-, élimination NH4+
+/- excrétion Na+, K+
Synthèse Hémoglobine
Régulation Calcémie (et phosphorémie)
+/- excrétion H2O
Excrétion
Endocrine
Régulation
Maintien glycémie
Excrétion glucose (et néoglucogenèse)
A partir des dysfonctionnements rénaux en déduire les signes cliniques et biologiques
Réponses
Les fonctions perturbées lors d'insuffisance rénale
Dysfonctionnements rénaux
Maintien équilibre hydro-minéral
Maintien équilibre acido-basique
Élimination des déchets du métabolisme
Vitamine D active
Synthèse EPO
Signes cliniques
Signes biologiques
Maintien équilibre hydro-minéral
Maintien équilibre acido-basique
Élimination des déchets du métabolisme
Vitamine D active
Les fonctions perturbées lors d'insuffisance rénale
Signes cliniques
Dysfonctionnements rénaux
plasmatique urée, créatinine, ac.urique, autres toxines urémiques
Nausées, vomissements Troubles digestifs, anorexie
Acidose métabolique
Réabsorption HCO3-, élimination NH4+
Ostéodystrophie
Hypernatrémie
Polyurie/oligurie
Hémoglobine
Relier les dysfonctionnements rénaux à leurs signes cliniques et biologiques
Anémie
Hypocalcémie
Synthèse EPO
HTA oedèmes -anarsaques
excrétion eau
Hyperkaliémie
Risques cardiaques
Retour fonctions des reins
Signes biologiques
Cas pratiques
Monsieur B en début de néphroprotection
Monsieur M
3 Cas pratiques en hémoldialyse
- Présentation du patient et consignes de travail
- Présentation des patients et consignes de travail
- Présentation du patient et consignes de travail
Index
Maladie rénale chronique : révisions
Ressources
Auto-évaluation
Annales
Elements de corrigé
Monsieur B. Enoncé du cas clinique
Réponses
Consigne : Rédiger le plan de soin diététique
- Objectifs
Bilan biologique demandé par le généraliste
Prescrition médicale diététique
- Normocalorique
- 0,8 g de Pnes / kg / j
- Contrôlée en sel : 4 g / j
- Alimentation adaptée à son diabète
Recueil de données
- Modalités
- Surveillance
Consigne : analyser le recueil de données
Monsieur B., 55 ans, commercial, mesure 1,76 m, pèse 97 Kg. Il fut dans sa jeunesse vice-champion de France de pentathlon mais a arrêté le sport après une chute de cheval avec fracture du bassin. Il reste très actif dans le milieu sportif, et est un des dirigeants de la ligue française de son sport d’origine. Il mange très souvent au restaurant. Ses antécédents sont marqués par un diabète de type II traité par antidiabétiques oraux depuis 8 ans, une HTA moyennement contrôlée par un Béta-bloqueur prescrit par un cardiologue il y a 7 ans. Il est aussi traité efficacement pour une hypercholestérolémie par une statine. Il a arrêté de fumer, il y a deux ans après le décès d’un de ses collaborateurs d’un cancer du poumon. Son problème actuel est l’apparition de « crampes » nocturnes, les pouls pédieux ne sont pas perçus. Le médecin généraliste a demandé un bilan biologique dont les résultats sont communiqués dans le document joint.. L’échographie abdominale est d’interprétation difficile, du fait du morphotype du patient et de l’interposition de gaz, mais vous apprend que le rein droit mesure 10 cm et le rein gauche 9.5 cm, la différenciation cortico-médullaire semble conservée et les cavités pyélo-calicielles ne sont pas dilatées. L’écho-doppler artériel des membres inférieurs confirme des lésions athéromateuses diffuses. Le relevé alimentaire a permis :
- d’estimer l’apport journalier de ce patient à 15 MJ (consommation d’éthanol comprise)
- d’apprécier la nature des aliments consommés : charcuterie, viandes rouges en sauce, fromages, pain et pâtisseries (notamment lors des repas pris au restaurant).
- d’apprécier le type de boissons : 1 apéritif type Pastis et ¼ L de vin rouge au déjeuner ; 1 Whisky tous les soirs. Notons également que Mr.B est un gros buveur de café (en moyenne 10 tasses / jour) qu’il sucre (2 morceaux de sucre / tasse). Par contre, il n’apprécie pas les boissons sucrées.
- d’apprécier le nombre et le lieu de la prise des repas : Mr. B est un gros mangeur mais, ne grignote pas. Il fait 3 repas par jour à savoir, petit-déjeuner, déjeuner et dîner. En semaine, seul le déjeuner est pris à l’extérieur, le plus souvent au restaurant, le petit–déjeuner et le dîner sont pris le plus souvent en famille à son domicile. Mr. B étant dirigeant de la ligue Française de pentathlon, deux soirs par semaine il rentre tard après avoir pris un apéritif entre amis et dîne seul. Il consacre le week-end à sa femme et ses deux enfants et les repas sont plus équilibrés.
Monsieur B Correction du cas clinique
Plan de soin diététique
- Objectifs
- Objectifs généraux :
- Freiner l’évolution de l’insuffisance rénale et prévenir les complications (complications cardio-vasculaires, macro et microangiopathie)
- Agir sur les paramètres modifiables (favoriser une perte de poids lente et durable, maintenir un équilibre glycémique, normaliser la tension artérielle, améliorer le bilan biologique, améliorer l'hygiène de vie)
- Amener le patient, au stade d’IRC terminale le plus tard possible, mais surtout dans les meilleures conditions possibles c.à.d. en bon état général
- Maintenir une qualité de vie (maintenir une vie sociale, favoriser l'autonomie du patient)
- Objectifs spécifiques :
- Eduquer le patient (sources alimentaires de protéines et de sodium; équivalences protidiques et sodées, notions d'IG et de repas équilibrés)
- Favoriser l'arrêt du tabac
- Augmenter le niveau d'activité physique
Bilan biologique
Prescrition médicale diététique
- Normocalorique
- 0,8 g de Pnes / kg / j
- Contrôlée en sel : 4 g / j
- Alimentation adaptée à son diabète
Recueil de données
- Modalités
- Besoins énergétiques : La DEJ est de 9.7 à 10,4 MJ / jour (correspond à une réduction d’environ 30 % des apports spontanés) Un amaigrissement rapide n’est pas souhaitable dans le cadre d’une IRC. Le poids est un facteur de risque modifiable sur lequel il est important d'agir. La perte de poids devra être lente et progressive. C'est un élément indispensable qui permettra d'assurer un meilleur équilibre du diabète, des chiffres tensionnels et contribuera à ralentir l'évolution de la maladie rénale chronique. Actions à mettre en place : Éduquer le patient sur les bases d'une alimentation équilibrée, conserver les 3 repas/j. Apprendre à Mr B. à faire de bons choix lors de la prise des repas hors du domicile..
- Besoins protidiques:
- 0,8 g / kg / jour soit 60 à 65 g de protéines / jour.
- Besoins lipidiques:
- Normaliser les apports 35 à 40% de l’AET (95 à 109g).Favoriser une perte de poids lente et durable. Prévenir les risques CVRéduire les graisses saturées et privilégier les AGMI et AGPI (AGS : 8 % de l’AET, AGMI : 20 % de l’AET, AGPI : 0,2 % de l’AET)Supprimer les fritures, les panures, les viennoiseries.Quantifier les huiles d’assaisonnement et choisir des huiles riches en AGMI (huile d’olive) et riches en AGPI (huile de colza, pépin de raisin, huile de noix…).
- Besoins glucidiques : 50 à 55 % de l’AET (307 à 336g) 100g/j de glucides simples (hors lactose). Équilibrer le diabète, favoriser une perte de poids lente et durable.Privilégier les glucides complexes (pain, céréales, pommes de terre et légumineuses), mais en quantité contrôlée (source d’énergie et de protéines végétales). Faible IG. Les produits complets pourront être autorisés (pas de problème d' hyperkaliémie).Les légumes pourront être consommés à volonté.La quantité de fruits sera limitée à 2 ou 3 fruits / jour et les fruits les plus riches en glucides (figue, banane, raisin, cerises) seront donnés en équivalences glucidiques. Les fruits secs, confits et au sirop seront déconseillés.Réduire nettement voire supprimer le sucre dans les cafés. Une quantité de sucre peut être consommée au cours d’un repas mixte. Attention aux pâtisseries et viennoiseries riches en saccharose, AGS, énergie et sel (pour les viennoiseries).
- Besoins en sel : 6 g / jour Contrôler l’HTA, facteur aggravant de l’IRC. Cuisine sans sel d’ajout + liste des aliments déconseillés.1 portion de fromage (30 g / j) peut être conservée ainsi que le pain normo sodé. De plus, 1 à 2 g de sel / jour pourront être autorisés. Ce qui permettra de réaliser des équivalences sodées.Les sels de régimes sont strictement interdits dans le cadre d’une IRC car riches en K+.
- Autres minéraux : K+, Ca++ et Phosphore : R.A.S Ces paramètres sont à surveiller. Une supplémentation médicamenteuse en calcium sera certainement proposée à un stade plus avancé de l'IRC. Les chélateurs de K+ pourront parfois être prescrits si présence d'hypokaliémie.
- Besoins vitaminiques : RAS. Penser à la vitamine C + supplémentation médicamenteuse en Vit D.
- Besoins hydriques : boire à soif mais insister sur le choix des boissons (supprimer les eaux minérales gazeuses qui sont riches en sodium, supprimer les boissons sucrées et les boissons alcoolisées. Seul 1 verre de vin rouge à chaque repas pourra être autorisé).
- Fibres : R.A.S L’alimentation étant équilibrée et variée, les besoins en fibres sont assurés. Rôle important dans la réponse glycémique post-prandiale des fibres solubles. M. B. ne présentant pas d'hypokaliémie, 1 produit complet / jour pourra lui être conseillé en fonction de ses goûts.
- Hygiène de vie : augmenter le niveau d’activité physique. Maintenir l’arrêt du tabac et diminuer voire supprimer les boissons alcoolisées.
- Conclusion : alimentation thérapeutique qui conditionne l’évolution de l’IRC. Les conseils nutritionnels doivent être personnalisés, le moins contraignants possible et compatibles avec le contexte socio-professionnel et culturel du patient. Il faut que M. B adhère aux conseils nutritionnels afin de modifier durablement son hygiène de vie.
- Surveillance
Surveillance hebdomadaire du poids Surveillance trimestrielle du bilan biologique (Albuminémie, HbA1c, Cholestérolémie Totale, HDLchol, LDLchol, kaliémie, phosphorémie, RA) et du DFG. Surveillance de la compliance : bilan des ingesta, bilan des urines sur 24h (natriurèse, urée urinaire)
- Monsieur B., 55 ans, commercial. Ancien sportif de haut niveau. Patient restant très actif dans le milieu sportif (dirigeant de la ligue française de son sport d’origine).
- Motif de la consultation : consultation diététique dans le cadre d’une néphroprotection
- Paramètres anthropométriques : 1,76 m, 97 Kg IMC = 31 kg/m2 M. B présente une obésité de grade 1
- ATCD médicaux :
- ATCD familiaux : NC
- Paramètres biologiques : mettent en évidence une IRC modérée de grade 3a (créatininémie élevée, 45 < DFG < 59 ml/min), un diabète déséquilibré (HbA1C > 7%).
- Traitement : ADO, Béta bloquant remplacé par des IEC et statines
- Hygiène de vie : arrêt du tabac, consommation régulière de boissons alcoolisées, sédentarité.
- Diabète et HTA font partie des principales causes de la maladie rénale chronique. On parle de néphropathie diabétique et de néphroangiosclérose. Le maintien d'un diabète équilibré et de chiffres tensionnels satisfaisants sont des objectifs thérapeutiques fondamentaux afin de ralentir l'évolution de la MRC. La prise en charge nutritionnelle de ces facteurs de risques au même titre que celle de l'obésité et de l'hypercholestérolémie fait partie du Parcours de soin du patient insuffisant rénal et est un élément indispensable.
- Estimation des consommations : Le relevé des ingesta met en évidence une alimentation riche en sel, protéines et AGS (charcuterie, viandes rouges en sauce, fromages, pain et pâtisseries,notamment lors des repas pris au restaurant).
- Point positif : Mr.B. ne grignote pas.
- On note une consommation régulière de boissons alcoolisées ( 1 apéritif type Pastis et ¼ L de vin rouge au déjeuner + 1 Whisky tous les soirs). Mr.B est également un gros buveur de café (en moyenne 10 tasses / jour) qu’il sucre (2 morceaux de sucre / tasse). Par contre, il n’apprécie pas les boissons sucrées.
- Estimation des besoins : MB calculé avec la formule de Black et all avec soit le poids actuel (la DEJ sera corrigée )ou le poids ajusté avec un IMC de 25. La DEJ pourra être également calculée avec la formule suivante : 30 kcal/kg de Pds ajusté/j.DEJ corrigée = 11,5 x 0,91 = 10,46 MJ / DEJ avec le poids ajusté = 9.7 MJ
- Bilan des consommations : alimentation hyper énergétique, hyperprotidique, riche en AGS, en saccharose et sel.
- Prescription médicale diététique : Alimentation normocalorique, 0.8g de protéines/Kg/j, 6g de sel et adapté à son diabète.
- Diagnostic diététique : Alimentation hyperE, hyperL (riche en AGS), hyperG en lien avec une mauvaise hygiène de vie chez un patient présentant une IRC modérée par néphroangiosclérose , un diabète de type 2 déséquilibré et de nombreux facteurs de risque cardiovasculaire se manifestant par un bilan biologique perturbé et un IMC de 31 kg/m2
Monsieur M
Consigne : Rédiger le plan de soin diététique
- Objectifs
- Modalités
- Surveillance
Bilan biologique
Prescrition médicale diététique
- Normocalorique
- 0,8 g de Pnes / kg / j
- Controlée en sel : 4 g / j
- Alimentation adaptée à son diabète
Recueil de données
3 Cas pratiques en hémoldialyse - énoncés
Réponses
Consigne : Pour chaque cas :
- Relever les points importants présentés dans le recueil de données
- Cibler l'objectif principal de la prise en charge nutritionnelle
Cas N°2
Cas N°3
- •M. V , 69 ans, divorcé, vit seul•1èredialyse : Février 2017 (complications des suites opératoires)•ATCD médicaux : –1998 : remplacement valvulaire aortique mécanique + plastie mitrale–Fin 2016 : remplacement valvulaire aortique biologique + remplacement valvulaire mitrale par valve biologique • Paramètres anthropométriques : 1m72–Poids sec = 64,5 kg ppi=2,5 à 3 kg IMC = 21,8 kg/m²–Perte de poids ≥ 10% en 6 mois•Paramétres biologiques : –Albuminémie = 34,5 g/L / Préalbuminémie: 0,19 g/L–CRP = 8,7 mg/L–Phosphorémie= 45 mg/L Kaliémie = 5 mEq/LDiurèse = 200 ml
Cas N°1
- M. C , 58 ans, vit avec son épouse
- 1ère dialyse : janvier 2017
- ATCD médicaux : diabète de type 2 / HTA / Néphropathie diabétique
- Anthropométrie : 1m80– Poids sec = 90 kg ppi=2,5 kg IMC = 27,2 kg/m2
- Biologie :– Albuminémie = 39,9 g/L / Préalbuminémie : 0,37 g/L – CRP = 2,3 mg/L– Phosphorémie = 81 mg/L– Kaliémie = 6,5 mEq/L
- M. P , 91 ans, veuf 1ère dialyse : janvier 2012
- ATCD médicaux : HTA / IDM (2005) / Résection endoscopique de prostate en 2005
- Vit en institution depuis 6 ans
- Paramètres anthropométriques :
- 1m75
- Poids sec = 72,5 kg IMC = 22,9 kg/m2
- Perte de 2 kilos ce dernier mois
- Ppi=1,5 kg
- Paramètres biologiques :– Albuminémie = 32,7 g/L / Préalbuminémie : 0,25 g/L – CRP = 10,2 mg/L– Phosphorémie = 30 mg/L– Kaliémie = 4,3 mEq/L
- Diurèse = 300 ml
- Estimations des consommations sur 24H : 7,5 MJ (1800 kcal) - 50g de protéines.
3 Cas pratiques en hémoldialyse - réponses
Cas N°2
Cas N°3
- M. V , 69 ans,
- Observations :
- Patient vivant seul et présentant un syndrome cardio rénal + une dénutrition modérée (1 critère phénotypique + 1 critère étiologie et critère de sévérité qui est une albuminémie comprise entre 30 et 35g/L).
- La ppi est dans la limite supérieure (risque d’OAP chez ces profils de patients).
- Objectifs :
- Faire une estimation des consommations / 24h.
- Si les ingesta ne couvrent pas les besoins protéino-énergétiques:
- Donner des conseils d’enrichissements protidiques et énergétiques
- S’assurer de la capacité à mettre en application les conseils nutritionnels (courses, préparation des repas..).
- Informer sur la possibilité de la mise en place d’aide à domicile et/ou livraisons des repas.
- Demander, si nécessaire la prescription de compléments nutritionnels oraux HPHC.
- S ‘assurer du respect de la restriction sodée et si besoin reprendre les notions de :
- Choix des aliments
- Lecture des étiquetages
- Équivalences sodées
- Techniques de cuisson permettant de compenser l’absence de sel.
- Éduquer M. V. sur la notion de liquides (choix, respect des quantités journalières, maitrise de la sensation de soif).
Cas N°1
- M. C , 58 ans
- Observations :
- Patient relativement jeune, vivant avec son épouse
- Patient diabétique présentant une surcharge pondérale, une hyperphosphorémie et une hyperkaliémie.
- Albuminémie et Pré albuminémie satisfaisantes
- Ppi correcte
- Apports énergétiques et protidiques satisfaisants.
- Objectifs :
- S’assurer que le diabète est équilibré (prévenir les risques de complications du diabète dont le risque accru de complications cardio-vasculaires (Demander le dosage de l’HbA1c + estimation des consommations).
- Éduquer le patient sur les sources alimentaires de phosphore (insister sur les sources inorganiques).
- Éduquer le patient sur les sources alimentaires de K+, sur les techniques de cuisson et sur les équivalences en K+
- Si présence de chélateurs de phosphore et/ou de chélateurs de K+, s’assurer de la bonne utilisation de ces chélateurs.
- Observations :
- M. P, 91 ans, veuf
- Observations :
- Patient très âgé et vivant en institution
- IMC correct mais albuminémie basse
- Ppi satisfaisante
- Kaliémie et phosphorémie : RAS
- Objectifs :
- Prévenir la dénutrition en s’assurant que les besoins protidiques et énergétiques sont bien couverts.
- S’assurer que la restriction sodée ne soit pas trop sévère ce qui pourrait avoir pour conséquence une perte de l’appétit entrainant une diminution des ingesta voire l’apparition d’une dénutrition.
- Demander si nécessaire au néphrologue, la suppression de la restriction sodée si nécessaire (perte de l’appétit de M. P).
- Observations :
Etape 1
Etape 3
Etape 2
Mode d'emploi
En glissant la souris sur la page, cliquez pour selectionner le thème dans le menu démarrer et cliquez sur les activités proposées ( )
Si besoin utilisez les aides en cliquant sur les icônes :
Entraînez vous avec les sujets d'annales.
Ressources : animations
Démarrer
Les objectifs (ce que vous devez être capable de faire)
Aide méthodologique
Auto-évaluation
Méthodo
Rappel équilibre acido-basique
Mécanismes rénaux de régulation contre l'acidose
ROLE DES REINS DANS LA REGULATION DE L’EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE
Equilibre acido-basique
L’équilibre acido-basique, ou homéostasie du pH, est une des fonctions essentielles de l’organisme. Toutes les protéines fonctionnelles (enzymes, hémoglobine, cytochromes, canaux des membranes…) ont une conformation native à leur pH physiologique. Le pH du sang artériel est normalement de 7,4 ; celui du sang veineux de 7,35 et le pH intracellulaire est de 7. Un pH de sang artériel < 7,37 détermine l’acidose Un pH de sang artériel > 7,43 détermine l’alcalose Les situations physiologiques (activité physique, alimentation…) ou pathologiques conduisent d’avantage à la production de substances acides. Ce qui explique que l’organisme lutte plus efficacement contre l’acidose que contre l’alcalose.
Définir le pH
pH = - log [H3O+]
Définir un acide
Acide = espèce chimique qui cède un ou plusieurs protons (H+)
ROLE DES REINS DANS LA REGULATION DE L’EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE
Réponses
ROLE DES REINS DANS LA REGULATION DE L’EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE
Les principaux sytèmes tampons de l'organisme (rappels 1A)
Système Equation Localisation Importance Acide carbonique / hydrogénocarbonate (bicarbonate) HCO3- +H+ <=> H2CO3 (HCO3- +H3O+ <=> H2CO3 +H2O) Liquides extra et intra cellulaires Dans le milieu extra cellulaire, le cation associé au bicarbonate est le sodium. Dans le milieu intra cellulaire, le bicarbonate est associé au potassium ou au magnésium. Système efficace pour lutter contre l’acidose [HCO3-] plasmatique = 25 mmol/L, c’est à dire 20 fois celle de H2CO3. Elle est maintenue par les reins. L’H2CO3 est fourni par la respiration cellulaire et sa concentration est régulée par la respiration pulmonaire. Protéinate / protéine Hémoglobinate/ hémoglobine oxyhémoglobinate/ HbO2 Prot - +H+ <=> ProtH (Prot - +H3O+ <=> ProtH +H2O) Hb- +H+ <=> HbH (Hb- +H3O+ <=> HbH +H2O) HbO2- +H+ <=>HbO2H (HbO2- +H3O+ <=> HbO2H +H2O) Liquides extra et intra cellulaires C’est le plus abondant et le plus puissant des systèmes tampons intracellulaires (3/4 du pouvoir tampon intracellulaire) Ce sont les groupements fonctionnels libres des chaînes latérales des résidus d’acides aminés qui participent au pouvoir tampon : - les résidus d’AA basiques peuvent fixer un proton : lutte contre l’acidose. - les résidus d’AA acides peuvent céder un proton : lutte contre l’alcalose. Phosphate monosodique/ phosphate disodique HPO4 2- (Na+)2+H+ <=> H2PO4- Na+ Liquides intracellulaires et urine Peu important dans le tamponnage de plasma. La forme disodique prédomine, ce qui en fait un système de lutte contre l’acidose. Il fonctionne comme le système bicarbonate.
ROLE DES REINS DANS LA REGULATION DE L’EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE
ROLE DES REINS DANS LA REGULATION DE L’EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE
ROLE DES REINS DANS LA REGULATION DE L’EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE
Mécanismes rénaux de régulation
ROLE DES REINS DANS LA REGULATION DE L’EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE
Activités en classe
En TD...
Réabsorption de HCO3-
Ammoniogenèse rénale et formation de HCO3-
Excrétion des acides phosphoriques (acidité titrable) et formation de HCO3-
Mécanismes rénaux de régulation contre l'acidose
Réaliser ou légender des schémas
Mécanismes rénaux de régulation contre l'acidose
1. Nommer l’enzyme a. 2. Les molécules de la réaction b forment le système tampon acide carbonique/hydrogénocarbonate (bicarbonate). 2.1. Rappeler la définition d’un système tampon. 2.2. Écrire l’équation de la réaction de ce système tampon.
Document 2a : Réabsorption de HCO3-
Document 2b
Réponses
Mécanismes rénaux de régulation contre l'acidose
1. Nommer l’enzyme a. Anhydrase carbonique2. Les molécules de la réaction b forment le système tampon acide carbonique/hydrogénocarbonate (bicarbonate). 2.1. Rappeler la définition d’un système tampon. Mélange, en concentration proche, d'un acide et sa base faible conjuguée, qui atténue les varaitions de pH malgrè l'ajout de bases ou d'acides en faible quantité2.2. Écrire l’équation de la réaction de ce système tampon. HCO3- + H+ <---> H2CO3
Document 2a : Réabsorption de HCO3-
Document 2b
Mécanismes rénaux de régulation contre l'acidose
Document 2c : Excrétion des acides phosphoriques (acidité titrable) et formation de HCO3-
1. Les molécules de la réaction c forment le système tampon phosphate. Écrire l’équation de la réaction de ce système tampon. HPO42-+ H+ <---> H2PO4- 2. Donner les deux mécanismes de lutte contre l’acidose présentés Les protons excrétés sont captés par le tampon phosphateLa cellule rénale produit du HCO3- qui rejoint le plasma pour tamponner les ions H+
Document 2c
Mécanismes rénaux de régulation contre l'acidose
Document 2c : Excrétion des acides phosphoriques (acidité titrable) et formation de HCO3-
1. Les molécules de la réaction c forment le système tampon phosphate. Écrire l’équation de la réaction de ce système tampon. 2. Donner les deux mécanismes de lutte contre l’acidose présentés
Document 2c
Réponses
Mécanismes rénaux de régulation contre l'acidose
Document 2b : Ammoniogenèse rénale et formation de HCO3-
1. Donner l’origine de la glutamine. 2. Nommer l’enzyme de la réaction 1, celle de la réaction 2 et la chaîne métabolique 3.3. Donner les deux mécanismes de lutte contre l’acidose présentés ici.
Réponses
Mécanismes rénaux de régulation contre l'acidose
Document 2b : Ammoniogenèse rénale et formation de HCO3-
1. Donner l’origine de la glutamine. Formée par les cellules extra-rénales et libérée dans le sang2. Nommer l’enzyme de la réaction 1, celle de la réaction 2 et la chaîne métabolique 3.1: Glutaminase; 2: Glutamate DH et 3 : Cycle de Krebs3. Donner les deux mécanismes de lutte contre l’acidose présentés ici. L'ammoniaque formé capte les protons excrétésproduction de HCO3- qui rejoint le plasma pour tamponner les ions H+
Activités en classe
En TD...
Contexte professionnel
La néphroprotection (ou traitement néphroprotecteur) regroupe l’ensemble des mesures qui visent à préserver la fonction rénale pour les personnes porteuses d’une maladie rénale chronique à partir du stade 3. La correction de facteurs modifiables permet de ralentir la progression de l’IRC, les cibles à atteindre pour ces facteurs sont : • une pression artérielle < 130/80 mmHg, et plus basse si possible • une protéinurie < 0,5 g/j Pour atteindre ces cibles, des conseils hygiéno-diététiques sont donnés et des médicaments antihypertenseurs sont prescrits. Des régimes hypoprotidiques, avec maintien des apports énergétiques (35kcal/kg/J), sont indiqués dans le cadre d’un suivi diététique spécialisé. Une des prises en charge repose sur l’association d’un régime hypoprotidique strict (0,4 g de protéines de bonne qualité biologique/kg de poids corporel /jour) à une spécialité à base de céto-analogues calciques et acides aminés essentiels (Document 3 : extrait de la brochure Ketosteril ®).
BIOCHIMIE : BASE SCIENTIFIQUE du contexte professionnel
TD : Les céto-analogues associés à un régime hypoprotidique strict
Objectifs : - Décrire/présenter les étapes du métabolisme protéique justifiant les RNP en protéines. - Justifier l’emploi de céto-analogues pour couvrir les besoins en acides aminés essentiels. - Écrire les réactions de transamination.
1. RNP et métabolisme protéique
2. Spécialité à base de céto-analogues
La néphroprotection (ou traitement néphroprotecteur) regroupe l’ensemble des mesures qui visent à préserver la fonction rénale pour les personnes porteuses d’une maladie rénale chronique à partir du stade 3. La correction de facteurs modifiables permet de ralentir la progression de l’IRC, les cibles à atteindre pour ces facteurs sont : • une pression artérielle < 130/80 mmHg, et plus basse si possible • une protéinurie < 0,5 g/j Pour atteindre ces cibles, des conseils hygiéno-diététiques sont donnés et des médicaments antihypertenseurs sont prescrits. Des régimes hypoprotidiques, avec maintien des apports énergétiques (35kcal/kg/J), sont indiqués dans le cadre d’un suivi diététique spécialisé. Une des prises en charge repose sur l’association d’un régime hypoprotidique strict (0,4 g de protéines de bonne qualité biologique/kg de poids corporel /jour) à une spécialité à base de céto-analogues calciques et acides aminés essentiels (Document 3 : extrait de la brochure Ketosteril ®).
BIOCHIMIE : BASE SCIENTIFIQUE du contexte professionnel
Objectifs : - Décrire/présenter les étapes du métabolisme protéique justifiant les RNP en protéines. - Justifier l’emploi de céto-analogues pour couvrir les besoins en acides aminés essentiels. - Écrire les réactions de transamination.
1. RNP et métabolisme protéique
Questions
L’Anses considère que la référence nutritionnelle en protéines (RNP) des adultes en bonne santé est de 0,83 g/kg/j. L’intervalle de référence retenu pour les adultes est de 10 à 20% de l’apport énergétique total (AET) quotidien. La référence nutritionnelle en protéines chez les personnes âgées est légèrement plus élevée, de l’ordre de 1 g/kg/j, ainsi que chez les femmes enceintes et allaitantes, au moins 70 g/j ou 1,2 g/kg/j. Les RNP en protéines sont basées sur les besoins de l’organisme. Le document 1 schématise les besoins et le métabolisme protéique chez l’adulte.
Document 1 : Les besoins et le métabolisme protéique chez l’adulte
Source image : Stéphane Walrand, Unité de Nutrition Humaine, INRA, UCA Clermont-Ferrand, Service de Nutrition Clinique, CHU Gabriel Montpied, Clermont-Ferrand
TD : Les céto-analogues associés à un régime hypoprotidique strict
Réponses
1. RNP et métabolisme protéique
Document 1 : Les besoins et le métabolisme protéique chez l’adulte
Source image : Stéphane Walrand, Unité de Nutrition Humaine, INRA, UCA Clermont-Ferrand, Service de Nutrition Clinique, CHU Gabriel Montpied, Clermont-Ferrand
1.1. Nommer l’étape 1 et donner le nom de 3 enzymes impliquées dans cette étape. 1.2. Le glucose alimentaire peut servir à former les acides aminés synthétisés dans l’étape 2, qualifier les acides aminés ne pouvant pas être synthétisés dans cette étape et les citer. 1.3. Les acides aminés servent à la synthèse des protéines. Écrire l’équation de la formation d’une liaison peptidique. 1.4. Les protéines sont dégradées, libérant les acides aminés. Nommer ce mécanisme et indiquer quelle situation pathologique peut l’augmenter. 1.5. Le document 2 schématise les étapes de la dégradation des acides aminés. Nommer les étapes ou réactions 1 à 7 du document 2. 1.6. Nommer la forme d’élimination des acides aminés.
TD : Les céto-analogues associés à un régime hypoprotidique strict
Le document 2 schématise les étapes de la dégradation des acides aminés.
1.5. Nommer les étapes ou réactions 1 à 7 du document 2.
Document 2 : Catabolisme et élimination du groupement aminé des acides aminés (Extrait de l’épreuve de Biochimie-physiologie session 2010)
Réponses
1. RNP et métabolisme protéique
Document 1 : Les besoins et le métabolisme protéique chez l’adulte
Source image : Stéphane Walrand, Unité de Nutrition Humaine, INRA, UCA Clermont-Ferrand, Service de Nutrition Clinique, CHU Gabriel Montpied, Clermont-Ferrand
1.1. Nommer l’étape 1 et donner le nom de 3 enzymes impliquées dans cette étape. Digestion des protéines alimentairesEnzymes : pepsine, trypsine, chymotrypsine, carboxypeptidases, aminopeptidases... 1.2. Le glucose alimentaire peut servir à former les acides aminés synthétisés dans l’étape 2, qualifier les acides aminés ne pouvant pas être synthétisés dans cette étape et les citer. Les acides aminés indispensables ou essentiels : l'histidine, l'isoleucine, la leucine, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, le tryptophane et la valine1.3. Les acides aminés servent à la synthèse des protéines. Écrire l’équation de la formation d’une liaison peptidique.
Suite
TD : Les céto-analogues associés à un régime hypoprotidique strict
1. RNP et métabolisme protéique
Document 1 : Les besoins et le métabolisme protéique chez l’adulte
Source image : Stéphane Walrand, Unité de Nutrition Humaine, INRA, UCA Clermont-Ferrand, Service de Nutrition Clinique, CHU Gabriel Montpied, Clermont-Ferrand
1.4. Les protéines sont dégradées, libérant les acides aminés. Nommer ce mécanisme et indiquer quelle situation pathologique peut l’augmenter. Protéolyse, augmentée lors de la dénutrition protéino-énergétique.
Suite
TD : Les céto-analogues associés à un régime hypoprotidique strict
1. RNP et métabolisme protéique
1.5. Le document 2 schématise les étapes de la dégradation des acides aminés. Nommer les étapes, réactions ou enzymes 1 à 7 du document 2.
Document 2 : Catabolisme et élimination du groupement aminé des acides aminés (Extrait de l’épreuve de Biochimie-physiologie session 2010)
1) protéolyse,2) glutamine synthétase,3) transamination, 4) ALAT, 5) Glutamate déshydrogénase, 6) cycle de l’urée, 7) Glutaminase
TD : Les céto-analogues associés à un régime hypoprotidique strict
Suite
1. RNP et métabolisme protéique
Document 1 : Les besoins et le métabolisme protéique chez l’adulte
Source image : Stéphane Walrand, Unité de Nutrition Humaine, INRA, UCA Clermont-Ferrand, Service de Nutrition Clinique, CHU Gabriel Montpied, Clermont-Ferrand
1.6. Nommer la forme d’élimination des acides aminés. L'urée
2. Spécialité à base de céto-analogues
TD : Les céto-analogues associés à un régime hypoprotidique strict
2. Spécialité à base de céto-analogues
Une des prises en charge pour ralentir la progression de la maladie rénale chronique repose sur l’association d’un régime hypoprotidique strict (0,4 g de protéines de bonne qualité biologique/kg de poids corporel /jour) à une spécialité à base de céto-analogues calciques et acides aminés essentiels. L’objectif de ce traitement est exposé dans le document 3.
2.1. Justifier les informations encadrées dans le document 3. (en quoi un régime hypoprotidique concourt à une réduction de la production d'urée et du syndrome urémique)
Document 3 : Extrait de la brochure d’un traitement à base de céto-analogues (Ketosteril ®)
Le syndrome urémique est l'intoxication causée par la rétention dans l'organisme, en particulier dans le sang, des produits azotés tels que l’urée.
TD : Les céto-analogues associés à un régime hypoprotidique strict
Suite
Réponses
La dégradation des protéines libère des acides aminés. L’urée est la forme d’élimination des groupements aminés au cours de la dégradation des AA. Une moindre consommation de protéines limite la dégradation des AA et l’apparition d’urée, non éliminée par le rein lors de l’IRC.
Document 3 : Extrait de la brochure d’un traitement à base de céto-analogues (Ketosteril ®)
2. Spécialité à base de céto-analogues
Une des prises en charge pour ralentir la progression de la maladie rénale chronique repose sur l’association d’un régime hypoprotidique strict (0,4 g de protéines de bonne qualité biologique/kg de poids corporel /jour) à une spécialité à base de céto-analogues calciques et acides aminés essentiels. L’objectif de ce traitement est exposé dans le document 3
2.2. La spécialité du document 3 contient des céto-analogues. Préciser les noms des enzymes permettant leur conversion en acides aminés correspondant. Écrire cette réaction dans le sens de la formation de l’alanine.
TD : Les céto-analogues associés à un régime hypoprotidique strict
Suite
Réponses
Les enzymes se nomment Transaminases. ALAT Pyruvate + glutamate <=> alanine + alpha-cétoglutarate
Document 3 : Extrait de la brochure d’un traitement à base de céto-analogues (Ketosteril ®)
2. Spécialité à base de céto-analogues
Une des prises en charge pour ralentir la progression de la maladie rénale chronique repose sur l’association d’un régime hypoprotidique strict (0,4 g de protéines de bonne qualité biologique/kg de poids corporel /jour) à une spécialité à base de céto-analogues calciques et acides aminés essentiels. L’objectif de ce traitement est exposé dans le document 3
2.3. La spécialité du document 3 contient également des AAE. Proposer une explication justifiant leur présence dans ce traitement.
TD : Les céto-analogues associés à un régime hypoprotidique strict
Réponses
Les AAE présents ne peuvent pas être synthétisés (ou trop peu) à partir des céto-analogues.
Activités en classe
En TD...
Contexte professionnel
Lorsque l’IRC est terminale, l’hémodialyse est un des traitements de suppléance pour pallier la fonction rénale. L’IRC et la dialyse favorisent les facteurs cataboliques du métabolisme, la perte de masse musculaire et de la force musculaire jusqu’à la sarcopénie. En effet, des études montrent que la population de patients dialysés a une faible capacité physique et un faible niveau d’activité physique, diminuant d’autant plus que le nombre d’années de dialyse augmente. Un programme d’activité physique adaptée (APA) per-dialytique peut permettre de réduire ces risques chez les patients dialysés. Le document 1 montre les étapes d’un programme d’APA mis en place dans un centre de dialyse.
BIOCHIMIE : BASE SCIENTIFIQUE du contexte professionnel
Objectifs : - Présenter les différentes filières énergétiques du muscle. - Relier les voies métaboliques aux types d’exercices musculaires et aux fibres musculaires. - Découvrir des outils et tests de mesure de la force musculaire utilisés dans le diagnostic de la perte de masse musculaire, de la sarcopénie ainsi que dans le suivi des programmes d’APA.
Dossier 1 : Mesure de la force musculaire : le test du Handgrip et le test assis-debout
Organisation du travail en groupe
TD : Activité physique en dialyse
Dossier 2 : Filières énergétiques et capacité aérobie
Vérifier vos connaissances sur les filières énergétiquesen répondant au questionnaire en ligne
Organisation du travail
3. Mise en commun au sein de chaque groupe : Partage des réponses de chacun. Rédaction commune d’une synthèse (groupe 2)
4. Échanges d’informations entre 2 étudiants de groupes différents Transmettre (ou faire tester) à un étudiant de l’autre groupe : Expliquer les notions (à l’aide de la synthèse) à l’autre puis écouter, comprendre les notions apportées par l’autre.
5. Évaluation des connaissances : Vérifier ses acquis en répondant au questionnaire
2. Travail individuel : Lecture des documents, réponses aux questions…
1. Constitution des groupes (groupe 1 : Dossier 1 ; groupe 2 : Dossier 2)
Lorsque l’IRC est terminale, l’hémodialyse est un des traitements de suppléance pour pallier la fonction rénale. L’IRC et la dialyse favorisent les facteurs cataboliques du métabolisme, la perte de masse musculaire et de la force musculaire jusqu’à la sarcopénie. En effet, des études montrent que la population de patients dialysés a une faible capacité physique et un faible niveau d’activité physique, diminuant d’autant plus que le nombre d’années de dialyse augmente. Un programme d’activité physique adaptée (APA) per-dialytique peut permettre de réduire ces risques chez les patients dialysés. Le document 1 montre les étapes d’un programme d’APA mis en place dans un centre de dialyse.
Suite
L’APA est positionnée dans les deux premières heures de la dialyse. Chaque séance comporte 5 minutes d’échauffement général, 15 minutes d’AP à proprement parlé et enfin 5 minutes de retour au calme.
Travail aérobie (2 séances par semaine) Activité de pédalage en position allongé sur pédalier adapté au lit des patients. Au fur et à mesure des progrès réalisés par les patients, la durée et la résistance sont augmentées de façon individualisée.
Document 1 : Description du programme d’APA destiné à un groupe de patients âgés dialysés
Renforcement musculaire (1 séance par semaine) à l’aide de bandes élastiques. Six exercices sont proposés. chacun étant répété 12 à 15 fois. Le membre supérieur concerné par les exercices est celui dépourvu des aiguilles de dialyse.
Des paramètres sont mesurés pour évaluer les bénéfices de l’APA :
- La force musculaire est mesurée tous les 3 mois. Deux tests peuvent être utilisés : le Handgrip et le test assis-debout (dossier 1)
- La capacité aérobie (dossier 2) est mesurée tous les 3 mois grâce au test de marche de 6 min (distance parcourue en 6 min).
- Les mesures des paramètres nutritionnels sont faites soit à chaque dialyse (poids et IMC) soit tous trois mois (albuminémie, pré-albuminémie, n PCR).
TD : Activité physique en dialyse
Dossier 1 : Mesure de la force musculaire : le test du Handgrip et le test assis-debout
1. Le test du Handgrip
2. Le test assis-debout
Ce test mesure la force musculaire isométrique maximale (force maximale de préhension), qui est un bon indicateur de la force et de la fonction musculaire. Dans les recommandations de l’HAS (qui reprennent les critères proposés du Consensus européen (European Working Group on Sarcopenia in Older People 2 -EWGSOP 2019), il est utilisé comme critère phénotypique diagnostique de la dénutrition chez l’adulte de 18 à 69 ans et, en association avec la mesure de la masse musculaire appendiculaire, pour définir une sarcopénie confirmée, chez la personne de 70 ans et plus.
Le document 2 présente la fiche pédagogique du test du Handgrip éditée par la Société Francophone Nutrition Clinique et Métabolisme (SFNCM) destinés aux professionnels de santé
Lire le document 2, Faire passer le test à un étudiant « patient », étudiant du groupe 2
Lire le document 3, Faire passer le test à un étudiant « patient », étudiant du groupe 2
Le document 3 présente la méthode et l’interprétation du test assis-debout.
Dossier 2
Document 3 : Méthode et interprétation du test Assis-débout 30 secondes Fiche dispositif régional « PEPS » (Prescription d’Exercices Physiques pour la Santé) Nouvelle Aquitaine
TD : Activité physique en dialyse
Suite
Dossier 2 : Filières énergétiques et capacité aérobie
1. 1. Adaptations métaboliques à l’exercice musculaire (Extrait de l’épreuve de Biochimie-physiologie session 2021)
La force musculaire et la capacité aérobie (consommation maximale d'oxygène par l'organisme par unité de temps) dépendent, entre autres, des filières énergétiques utilisées par les muscles.
1.1. A l’aide du document 5 et des connaissances acquises, comparer l’efficacité et le délai d’action des 3 voies métaboliques de la fibre musculaire à l’exercice.
Réponses
Les fibres musculaires nécessitent en permanence de l’ATP pour les besoins de la contraction. Selon l’intensité et la durée de l’activité musculaire, les myocytes utilisent différentes voies métaboliques pour maintenir la synthèse d’ATP. Le document 5 présente la mise en jeu des voies métaboliques fonctionnelles dans la cellule musculaire striée squelettique à l’exercice.
Filières Délai d’action Efficacité Délai pour un renouvellement maximal d’ATP Durée d’intervention (A pleine puissance) Renouvellement de l’ATP Puissance de l’effort Voie anaérobie alactique Nul Quelques secondes Maximal (43 kcal/kg/min) Bref et intense Voie anaérobie lactique 10 à 20 secondes 30 sec à 1 minute Moyenne (25 kcal/kg/min) court et intensité modérée Voie aérobie 1 minute illimitée Faible (15 kcal/kg/min) Long et faible intensité
TD : Activité physique en dialyse
Suite
Dossier 2 : Filières énergétiques et capacité aérobie
1.2. Associer les voies métaboliques du document 5 aux lettres A, B et C du document 6. Reporter sur la copie le nom des processus métaboliques désignés par les chiffres (1) à (6) du document
Le document 6 illustre l’ensemble des voies du métabolisme énergétique. 1.2. Associer les voies métaboliques du document 5 aux lettres A, B et C du document 6. reporter sur la copie le nom des processus métaboliques désignés par les chiffres (1) à (6) du document.
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Réponses
Vérifier vos connaissances sur les filières énergétiquesen répondant au questionnaire en ligne
TD : Activité physique en dialyse
Dossier 2 : Filières énergétiques et capacité aérobie
A l’aide des données des documents 5 et 6 et de la lecture du document 7, nommer les voies métaboliques prédominantes observées au cours du test de marche de 6 min (distance parcourue en 6 min) et justifier son utilisation pour mesurer la capacité aérobie.
2. La capacité aérobie
La capacité aérobie des patients dialysés participants au programme d’APA est mesurée tous les 3 mois grâce au test de marche de 6 min (distance parcourue en 6 min). Le document 7 présente ce test.
Réponses
Vérifier vos connaissances sur les filières énergétiquesen répondant au questionnaire en ligne
La durée de l’exercice et l’intensité de l’effort correspondent à l’utilisation prédominantes des filières anaérobie lactique et aérobie. Des équations peuvent permettent d’établir la VO2max à partir de la mesure du TM6. Il y a une corrélation entre les deux paramètres.
Document 7 : Test de marche 6 min (TM6) Le test de marche de 6 minutes (TM6) est un standard de l’évaluation et du suivi dans les activités physiques adaptées (APA). Principalement utilisé chez des personnes âgées ou atteintes d’affection respiratoire et/ou cardiaque, ce test d’effort permet d’apprécier les capacités fonctionnelles, tels que la tolérance à l’effort ou le périmètre de marche. Il reflète bien la capacité d’exercice fonctionnelle de la vie quotidienne. Il est également un bon prédicteur de morbidité et de mortalité. Il peut servir à estimer la capacité aérobie ou VO2max (volume maximale d'oxygène par l'organisme par unité de temps) Déroulé du test : L’objectif de ce test est de parcourir la plus grande distance possible en six minutes, sans courir, en réalisant des allers-retours du parcours mis en place. La réalisation d’un échauffement n’est pas nécessaire. En amont du test : 1) Prendre et noter les données suivantes : âge, genre, taille, poids du patient. 2) Mettre en place le parcours à l’aide du décamètre : créer un parcours en ligne droite de 30 à 50 mètres, les extrémités sont symbolisées par deux cônes. 3) Préparer le matériel nécessaire à la supervision du test (recueil de données, chronomètre, chaise…). La personne débute le test dès qu’elle se sent prête ; lancer le chronomètre dès que celle-ci commence à marcher. Au cours du test le patient gère lui-même son effort : il peut accélérer ou ralentir s’il le souhaite, et même s’arrêter s’il en ressent le besoin (bien qu’il soit préférable de continuer de marcher lentement). Veiller à l’apparition de symptômes indésirables tout au long du test tels que vertiges, palpitations, crampes aux membres inférieurs. Arrêter le test en cas d’apparition de ces symptômes. Le patient n’a pas le droit de courir. Résultats : Le résultat de ce test correspond à la distance parcourue (en mètres) en six minutes. Selon les cas :
- Ce résultat peut être comparé à la distance théorique que le patient devrait pouvoir parcourir, en fonction de son âge, taille, poids et genre. Des équations prédictives permettent de calculer cette distance théorique (équations différentes selon les auteurs des études et l’âge des patients testés)
- L’évolution des distances parcourues est utilisée pour évaluer l’efficacité d’un programme de réhabilitation à l’effort ou lors d’un programme APA.
- Le résultat étant corrélé à la capacité aérobie ou VO2max (volume maximale d'oxygène par l'organisme par unité de temps). Des équations peuvent permettent d’établir la VO2max à partir de la mesure du TM6.
Déroulé du test : L’objectif de ce test est de parcourir la plus grande distance possible en six minutes, sans courir, en réalisant des allers-retours du parcours mis en place.
Le test de marche de 6 minutes (TM6) est un standard de l’évaluation et du suivi dans les activités physiques adaptées (APA). Principalement utilisé chez des personnes âgées ou atteintes d’affection respiratoire et/ou cardiaque, ce test d’effort permet d’apprécier les capacités fonctionnelles, tels que la tolérance à l’effort ou le périmètre de marche. Il reflète bien la capacité d’exercice fonctionnelle de la vie quotidienne. Il est également un bon prédicteur de morbidité et de mortalité. Il peut servir à estimer la capacité aérobie ou VO2max (volume maximale d'oxygène par l'organisme par unité de temps)
Document 7 : Test de marche 6 min (TM6)
TD : Activité physique en dialyse
Suite
Dossier 2 : Filières énergétiques et capacité aérobie
1.2. Associer les voies métaboliques du document 5 aux lettres A, B et C du document 6. Reporter sur la copie le nom des processus métaboliques désignés par les chiffres (1) à (6) du document
A : Voie anaérobie alactique B : Voie anaérobie lactique C : Voie aérobie (1) : Glycogénolyse (2) : Glycolyse (3) : Lipolyse (4) : ß-oxydation (5) : Cycle de Krebs (6) : Chaîne respiratoire
Rein et maladie rénale chronique
Annales Biochimie-physiologie
BP 2013 : Aspects physiologiques et métaboliques de la contraction musculaire
Aspects physiologiques et métaboliques de la contraction musculaire La contraction musculaire nécessite de l’énergie et la présence d’ions calcium. 1. Le calcium dans la contraction musculaire (23,5 points) 1.1. Le calcium dans la transmission du message nerveux (6,5 points). 1.2. Le calcium dans la contraction des fibres musculaires (6 points) 1.3. L’homéostasie calcique (11 points) En dehors de la contraction musculaire, le calcium a d’autres rôles dans l’organisme. La calcémie est maintenue à une valeur proche de 2,5 mmol.L (soit 100 mg.L ). Les os, les reins et l’intestin sont les organes effecteurs intervenant dans la régulation de la calcémie.
- 1.3.1. Légender le document 4 représentant une coupe longitudinale d’un os long
- 1.3.2. Expliquer , à l’ aide d’ un schéma légendé figurant un entérocyte, le mécanisme d’absorption intestinale du calcium.
- Les documents 5 et 6 montrent l’évolution de la calcémie chez deux chiens A et B qui ont subi respectivement :
- 1.3.3. Analyser ces documents. En déduire :
- la nature hormonale du message
- les effets sur la calcémie des hormones sécrétées respectivement par les glandes thyroïde et parathyroïdes. Nommer ces hormones.
- 1.3.4. Nommer la troisième hormone impliquée dans la régulation de la calcémie. Indiquer ses origines et les étapes de sa transformation en forme active. Donner son principal organe cible et son action physiologique à cet endroit.
BP 2017 : Les globules rouges
LES GLOBULES ROUGES : FORMATION, RÔLES ET MÉTABOLISME Les globules rouges sont les cellules sanguines les plus abondantes du sang (en moyenne 5 millions de globules rouges pour 1 μL de sang). Ils permettent le transport des gaz respiratoires. Leur structure cellulaire est adaptée à cette fonction. 1. L’érythropoïèse (14 points) Tous les éléments figurés du sang proviennent d’une même cellule souche hématopoïétique, à l’origine des 5 lignées sanguines. La cellule souche hématopoïétique est notamment à l’origine de la lignée érythropoïétique. 1.3 Définir le terme érythropoïèse. 1.4 Le fer et la vitamine B12 sont essentiels à l’érythropoïèse. 1.4.1 Indiquer dans quelle partie de l’intestin a lieu l’absorption de la vitamine B12. 1.4.2 Le mécanisme de cette absorption fait intervenir une molécule d’origine endogène. Nommer cette molécule. Préciser son origine cellulaire et tissulaire et son mode d’action dans le processus d’absorption de la vitamine B12. 1.4.3 Préciser sous quelles formes le fer est absorbable au niveau intestinal. Représenter les mécanismes d’absorption du fer sur un schéma légendé d’un entérocyte. 1.4.4. Citer un facteur nutritionnel favorisant l’absorption du fer et préciser son mode d’action. 1.5 Donner les principales caractéristiques cytologiques de la cellule numérotée 1 du document 1 et expliquer leur intérêt. Indiquer la durée de vie de cette cellule. 1.6 Le document 2 présente une série de données qui permet de mettre en évidence la régulation de l’érythropoïèse. Interpréter chacune de ces données. Puis construire un schéma de synthèse qui mette en évidence le mécanisme de la régulation de l’érythropoïèse par l’érythropoïétine (stimulus de sécrétion, origine tissulaire, effet ...) Document 2 : Régulation de l’érythropoïèse Donnée On constate chez les patients traités par une substance appelée érythropoïétine (ou EPO) une augmentation de 20 % du nombre de globules rouges qui se traduit par une augmentation de l’hématocrite de 45 % à 60 %.Donnée Lors d’une hémorragie ou d’un séjour en altitude, le taux d’EPO augmente dans le sang. Donnée Des extraits de rein sont injectés par voie intraveineuse chez un patient et on constate alors une augmentation du nombre de globules rouges.Donnée Pour pallier le déficit de sang pour les transfusions, on envisage la production de globules rouges par culture cellulaire. Des cellules souches prélevées au niveau du tissu X (document 1) sont mises en culture in vitro en présence d’EPO. A partir d’une cellule souche, on obtient en moyenne 2.105 érythroblastes, mais aucun globule rouge. Pour obtenir des globules rouges, il est nécessaire d’incuber les érythroblastes dans un milieu équivalent à celui du tissu X. Après une semaine, 90 % des érythroblastes sont devenus des globules rouges.
Annales Bases physiopathologiques de la diététique
BPPD 2017 : INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE
BPPD 2005 : Complication Diabète type 2
BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR DE DIETETIQUE SESSION 2005 LES COMPLICATIONS DU DIABETE DE TYPE 2 Monsieur B., 55 ans, commercial, pese 97 kg pour une taille de 1,76 m, son tour de taille est de 105 cm. Dans sa jeunesse il fut vice-champion de France de pentathlon mais a arrêté sa carrière sportive a la suite d'une chute de cheval ayant occasionne une fracture du bassin. Il reste cependant très actif dans le milieu sportif et fait partie des dirigeants de la ligue française de son sport d' origine. Il mange très souvent au restaurant. Il a fume a partir de son accident, mais a totalement cesse depuis l'âge de 50 ans. Ses antécédents sont marques par un diabète de type 2, actuellement traite par antidiabétiques oraux depuis 8 ans et une HTA contrôlée par un Beta-bloquant prescrit par un cardiologue voila 7 ans. Il présente une dyslipoprotéinémie de type Ilb, caractérisée par un taux augmente de lipoprotéines de faible densité (LDL) et correctement traitée par une statine. Actuellement, il souffre de « crampes » nocturnes, les pouls artériels des membres inférieurs sont difficilement perçus et il existe un souffle systolique fémoral. Le médecin généraliste a demande quelques examens complémentaires. Les premiers résultats biologiques figurent dans l'annexe 1. Par ailleurs, l'écho-Doppler artériel des membres inférieurs confirme des lésions athéromateuses diffuses et · une sténose fémorale peu sérrée. Le fond d'oeil montre une rétinopathie authentifiant la gravite de l'atteinte vasculaire. Au terme de ces examens, son médecin traitant se voit contraint de préciser l'urgence d'une prise de conscience de Monsieur B, ainsi que l'urgence du respect des règles hygièno-diététiques, car son diabète de type 2 est manifestement loin de l'équilibre et les complications se précisent. I. BIOCHIMIE - PHYSIOLOGIE 1.1. Reporter sur la copie les légendes du schéma fourni en annexe 2. 1.2. La filtration glomérulaire, la réabsorption et la sécrétion tubulaires sont les trois mécanismes fondamentaux de la fonction d'excrétion rénale. 1.2.1. La filtration glomérulaire En vous appuyant sur un schéma, expliquer la filtration glomérulaire sachant que la pression hydrostatique du sang est de 6,5 kPa, celle de l'urine de 1,3 kPa et la pression oncotique du sang de 3,2 kPa. Donner les caractéristiques histologiques de la « barrière de filtration » glomérulaire. Comparer la composition chimique de l'urine primitive a celle du plasma sanguin. 1.2.2. La réabsorption tubulaire de l'eau Indiquer le principe de la réabsorption hydrique et préciser ses localisations. Expliquer les mécanismes de contrôle de cette réabsorption. 1.2.3. La sécrétion tubulaire d'ions ammonium Expliquer sous forme schématique la synthèse tubulaire et la sécrétion de ces ions. Préciser son intérêt. II - PATHOLOGIE (20 points) 2.1. Indiquer les critères diagnostiques définissant le diabète de type 2 et developper brièvement la physiopathologie de cette maladie. 2.2. Analyser le taux de HbAlc de monsieur B et donner l'intérêt de la determination de ce paramètre dans le suivi du diabète de type II. : notions d'objectif, de recommandations ANAES et signification physiopathologique. 2.3. Présenter les complications possibles du diabète de type 2 et celles retrouvées chez Monsieur B. 2.4. Définir le concept de « syndrome métabolique », et illustrer votre propos en vous aidant des données cliniques et biologiques de Monsieur B. IIIII- DIETETIQUE (20 points)3.1. Présenter et justifier le régime prescrit. 3.2. Devant l'atteinte artérielle, préciser les conseils hygièno-diététiques et leurs objectifs spécifiques. 3.3. Calculer la ration et donner la répartition joumalière pour ce patient. Annexe 1 ANNEXE 2
BPPD 2009 : INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE
BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR DIÉTÉTIQUE SESSION 2009 BASES PHYSIOPATHOLOGIQUES DE LA DIÉTÉTIQUE L'INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE Monsieur 1., 55 ans, marié et père de trois enfants, exerce la profession de charpentier. Il est hospitalisé pour poussée hypertensive. Fumeur (environ 40 paquets/année), il est atteint d'une hypercholestérolémie traitée. Il mesure 1,72 m et pèse habituellement 73 kg mais il présente une prise de poids de 7 kg depuis deux mois avec œdèmes importants. Sa pression artérielle est de 160/110 mm de Hg. Sa diurèse est conservée. Un bilan biologique est réalisé à l'hospitalisation. Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous. CONSTANTES RESULTATS DE M. 1. VALEURS DE REFERENCE Créatininémie 265 µmol.L-1 45 à 160 µmol.L-1 Clairance de la créatinine 27 ml. min-1 90 à 120 ml.min_, Urée 14 mmolL 1 2,5 à 8 mmolL 1 Kaliémie 5,2 mmolL 1 3,7 à 4,9 mmol.-L1 Calcémie 2,1 mmolL 1 2,25 à 2,6 mmol.L-1 Phosphorémie 1,8 mmolL 1 0,8 à 1,45 mmolL 1 Hémoglobine 10,1 g.dL-1 13 à 18 g.dL-1 Protéinurie 1 Q. 24 h-1 0 La consultation d'un bilan réalisé deux ans auparavant montre une créatininémie à 196 µmol.L-1. Une échographie rénale pratiquée en urgence montre deux reins de taille réduite (9,7 cm), sans dilatation et avec des artères athéromateuses. Un traitement associant des diurétiques et des inhibiteurs de l'enzyme de conversion est instauré. 1. PHYSIOLOGIE (20 points)1.1. Reporter, sur la copie, les numéros avec les légendes correspondant au schéma fourni en ANNEXE 1, représentant le néphron et sa vascularisation. 1.2. L'ANNEXE 2 indique, chez le sujet sain, les concentrations de certains constituants dans le plasma, dans l'urine primitive et dans l'urine définitive. L'ANNEXE 3 indique, chez le sujet sain, les quantités filtrées et les quantités excrétées durant 24 heures pour différents constituants. A l'aide des données de ces annexes, dégager les différentes fonctions du néphron chez le sujet sain et conclure sur le rôle du rein dans l'organisme.1.3. Préciser le rôle endocrine du rein. 2. PATHOLOGIE (20 points)2.1. Ce patient présente une insuffisance rénale chronique. Retrouver dans ce cas clinique, les arguments en faveur de ce diagnostic et les facteurs étiologiques. Préciser le stade d'évolution de la maladie. 2.2. Indiquer le principe du suivi et de la prise en charge médicale au long cours chez ce patient. 2.3. Préciser les possibilités de prise en charge thérapeutique lorsque ce patient arrivera au stade terminal de sa maladie, en indiquant les critères de choix de la prise en charge. 3. DIÉTÉTIQUE (20 points)Le médecin du service prescrit une alimentation adaptée apportant 0,8 gramme de protéines par kilogramme de poids corporel et par jour, complétée de 500 ml d'eau de Vichy St-Yorre® avec un apport sodique journalier de 2 400 mg. Un extrait de la composition de l'eau de Vichy St-Yorre® est donné ci dessous, en mgL 1Calcium Potassium Sodium 90 132 1 708 3.1. Conformément à la démarche de soin diététique, analyser le recueil de données et proposer les objectifs diététiques. 3.2. Parmi les actions à mettre en place: 3.2.1. proposer, en les justifiant, les bases de l'alimentation de M. 1 ; 3.2.2. calculer sa ration journalière incluant les paramètres essentiels à contrôler et proposer une répartition adaptée ; 3.2.3. préciser les points importants de l'éducation nutritionnelle de ce patient. ANNEXE 1 : Le néphron et sa vascularisation ANNEXE 2 : Compositions comparées du plasma et de l'urine ANNEXE 3 : Quantités filtrées et excrétées en 24 heures
BP 2010 : Les protéines
LES PROTEINES 4. Le catabolisme des protéines (9 points) En période de jeûne, on constate une augmentation de la teneur du plasma en acides aminés et notamment en glutamine et alanine. 4.1. Le muscle est le siège d’une protéolyse importante en phase de jeûne. Ecrire une réaction de transamination aboutissant à la formation d’alanine (enzyme et formules chimiques sont attendues). 4.2. L’alanine permet le transport de l’azote vers le foie. Son groupement azoté sera éliminé grâce à la synthèse d’une molécule d’urée. Compléter le document 5 (à rendre avec la copie) Document 5 : Uréogenèse Le rein est responsable de l’élimination de l’urée. Le document 6 présente le résultat du dosage de l’urée et de l’ion ammonium dans différents liquides biologiques. Document 6 : dosage de l’urée et de l’ion ammonium dans différents liquides biologiques Sang Urine primitive Urine définitive urée 5,8 mmol/L 5,8 mmol/L 1044 mmol en 24h 350 mmol/L 549 mmol en 24h ammonium 0 0 50 mmol/L Déduire de l’analyse du tableau le comportement des unités rénales vis-à-vis de ces molécules. A l’aide d’un schéma, expliquer le mécanisme de l’ammoniogenèse rénale. Préciser l’effet de l’ammoniogenèse sur le pH plasmatique.
BPPD 2012 : Dénutrition chez la personne âgée
DENUTRITION CHEZ LA PERSONNE AGEE 1. BIOCHIMIE- PHYSIOLOGIE 1.1. Les états de dénutrition entraînent une forte perturbation du métabolisme protéique. Le document de l’annexe 3 présente un schéma simplifié du catabolisme des protéines et des acides aminés. 1.1.1. Reporter sur la copie le nom des enzymes ou des voies métaboliques correspondant aux numéros 1 à 7. (3,5 pts) 1.1.2.La glutamine est l’acide aminé quantitativement le plus abondant dans le plasma. Justifier cette observation, écrire la réaction de formation de cet acide aminé (les formules sont attendues). (1,5 pts)
BP 2021 :La pratique d'une activité physique
LA PRATIQUE D’UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE L’activité physique est définie comme tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques, entrainant une dépense énergétique supérieure à celle du repos. Pour assurer leurs fonctions durant l’effort, les muscles, qui ont besoin d’un apport énergétique approprié, utilisent différentes voies métaboliques. 1. Les tissus musculaires (12,5 points)Les tissus musculaires constituent la principale masse tissulaire de l’organisme, environ 40% du poids corporel. Le Document 1 présente des microphotographies des trois types de tissus musculaires et les schémas des cellules correspondantes.
- 1.1. A l’aide du document 1, indiquer les principales caractéristiques cytologiques des trois types de cellules musculaires. En déduire le type de tissu musculaire correspondant à chacune des trois microphotographies.
- 1.2. Préciser les localisations de chaque type de tissu musculaire dans l’organisme.
Méthodologie de l'analyse du graphe
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Control
Examen
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