OLD - MOD2 - Les définitions de base FR

SUIVANT

Les travaux par points chauds incluent naturellement tous types de travaux susceptibles, par leur nature, de générer des flammes ou des étincelles :

• soudage à l’arc électrique (projections d’étincelles),
• soudage au chalumeau à gaz oxyacétylénique,
• oxycoupage,
• coupage, meulage, ponçage, perçage, etc.

On considère comme des travaux par points chauds tous travaux qui font se rencontrer :

• un ou des équipements ayant leur propre source d’inflammation ou leur propre source de chaleur,
• des locaux ou des zones où sont stockés des produits inflammables ou comburants, ou des zones où sont susceptibles de se former des atmosphères explosives.

Cette définition permet d'appliquer les mesures de prévention à un nombre élargi de travaux, impliquant par exemple :

• l'utilisation d’équipements de chauffage d’appoint,
• l'utilisation d’équipement de contrôle utilisant des dispositifs hautement énergétiques (contrôle qualité soudure par radiographie, rayon X ou Gamma, contrôle par courant de Foucault, formation incendie sur feux réels),
• l'utilisation d’équipements susceptibles de porter des pièces à très haute température, par frottement, conduction ou induction électromagnétique.

Cela inclut dans le champ des travaux nécessitant une vigilance particulière toute opération incluant la baisse des habituelles mesures de sécurité anti-incendie : coupure de la détection incendie, mise hors service du système d’extinction automatique, etc.

Ces éléments sont listés dans le permis de feu et font l'objet de mesures de précaution adaptées :

• élimination ou remplacement s'ils ne sont pas strictement nécessaires à la réalisation du travail (ex. si leur présence sur la zone est liée à une coactivité),
• éloignement, protection etc. (ex. mise en place d'une ventilation pour l'évacuation des gaz).

Quelques combustibles liquides ou liquéfiables, fréquemment présents dans les zones de travaux et capables de générer des atmosphères explosives (liste non exhaustive) :

• les carburants,
• les solvants d’hydrocarbure,
• les solvants inflammables sous forme d'aérosols,
• l'alcool (comme le méthanol, très utilisé en assainissement),
• les huiles et graisses minérales, utilisées en maintenance dans tous segments.

Quelques exemples de combustibles gazeux capables de générer des atmosphères explosives (liste non exhaustive) :

• le biogaz, méthane et H2S, très présents dans les activités de tous les segments,
• l'hydrogène, présent dans les process d'électrochloration en eau potable,
• les gaz professionnels pour le soudage comme l'acétylène.

Les produits comburants sont aussi à prendre en compte, car ils peuvent aggraver le risque d’incendie, renforcer un incendie naissant ou provoquer des phénomènes explosifs :

• peroxydes organiques tels que l’H202 ou peroxyde d’hydrogène,
• chlore gazeux,
• ozone, etc.

Quelques exemples de combustibles solides fréquemment rencontrés chez Veolia (liste non exhaustive) :

• les bois, végétaux et dérivés : papier, carton, emballage, mobiliers en bois massif ou aggloméré.
• les poussières capables de générer des atmosphères explosives : ex. en cas de broyage pour RVD.
• le charbon actif : très utilisé dans tous les segments (pour traitement de fumée etc.), il est aussi capable de générer des atmosphères explosives.

Ces produits peuvent être présents sur la zone de travail ou générés par l'activité (poussières).

Je suis attentif au risque de coactivité

Je planifie le travail pour permettre que soit effectuée une surveillance de 2h après la fin de ma tâche

Je dégage la zone de travail

J'utilise les EPC et EPI appropriés