DDHC

Tableau commandé par l’Assemblée à un peintre peu connu du XVIIIème siècle, Le Barbie. Il est réalisé dès 1789 et est placé au-dessus du président de séance à l’Assemblée Nationale, sous le regard de tous les députés.

La Déclaration est présentée comme un monument, une nouvelle Table de la Loi (avec un texte gravé dans la pierre) comme les Dix Commandements donnés à Moïse sur le Mont Sinaï.

La Déclaration est très riche en symboles afin de permettre à ceux qui ne savent pas lire de saisir l'idée véhiculée par cette déclaration.

L'Être suprême : un triangle contenant un œil au milieu. Il propage sa lumière tout autour de lui.

Cela représente la raison (lumière), la connaissance(œil) , mais aussi l'égalité entre les hommes (triangle).

Il chasse les noirs nuages de l'obscurantisme.

Allégorie de l'Assemblée nationale et de la Justice : elle porte dans sa main droite le sceptre, symbole du pouvoir avec lequel elle désigne l'Être suprême.

De sa main gauche, elle pointe du doigt la DDHC : cela signifie que le pouvoir est désormais guidé par la voix de la raison dans le respect des droits de l'homme.

Allégorie du peuple de Paris : elle porte les couleurs de la ville (bleu et rouge) ; une étoffe brodée de fleur de lys (symbole de la royauté) et une couronne.

Entre ses mains, elle tient une chaîne brisée qui signifie que le peuple de Paris s'est libéré de la monarchie absolue en passant de sujet à citoyen.

Un serpent qui se mord la queue représente le caractère immuable de ces droits.

Le bonnet phrygien, symbole de l'affranchissement des esclaves dans l'Antiquité et donc de liberté, devenu symbole de la Révolution.

La guirlande de lauriers représente le pouvoir, elle était porté par les empereurs.

La pique est l'arme des révolutionnaires.