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MANIFESTATIONS
Au delà des évènements de mai 1968 se déroulant en France, de nombreuses revendications émergent et convergent lors de cette année aux quatre coins du monde, qu'elles soient ouvrières, étudiantes ou sociales.. Cette année est ainsi qualifiée "d'année de révoltes".
L'année 1968 recouvre des contestations multiformes à l'échelle mondiale. Au delà des évènements de mai 1968 se déroulant en France, de nombreuses revendications émergent et convergent lors de cette année aux quatre coins du monde, qu'elles soient ouvrières, étudiantes ou sociales.. Cette année est ainsi qualifiée "d'année de révoltes".
Pour en savoir plus
Offensive du Têt déclenchée par les forces nord-vietnamiennes et vietcongs (30/01/1968). La guerre du Vietnam marquera considérablement les mobilisations étudiantes au cours de l’année 1968.
Mort de trois étudiants américains en Caroline du Sud lors de manifestations pour les droits civiques. Cet événement est appelé le Orangeburg massacre.
Émeutes dans la plupart des grandes villes après l'assassinat de Martin Luther King. Révolte des étudiants de l’Université de Columbia. Occupation de l’Université pendant 11 jours. Grève générale contre la guerre au Vietnam et le racisme dans de nombreuses universités des États-Unis.
Le maire de Berkeley instaure un couvre-feu, suite aux émeutes qui ont lieu lors de manifestations de soutien aux événements de Paris.
Barricades à Berkeley.
Affrontements à Chicago entre manifestants et policiers lors de la Convention du Parti démocrate. Les étudiants nord-américains s’insurgent contre la guerre du Vietnam et remettent en cause le modèle de vie américain.
Sur le podium olympique à Mexico les coureurs Tommie Smith et John Carlos lèvent leurs poings gantés de noir – symbole des Black Panthers – pendant l’hymne des USA.
Début d'une grève de 5 mois à la San Francisco State University (premier College of Ethnic Studies dans le pays).
Manifestation organisée par le Zengakuren (全学連), la Fédération japonaise des associations d'autogestion étudiantes, contre l’arrivée d’un sous-marin atomique des USA. Intervention de la police : 90 blessés.
MARS :
Manifestation étudiante contre la construction d’un hôpital nord-américain à Tokyo puis occupation de cet établissement. De violents heurts avec la police font des centaines de blessés et entrainent de nombreuses arrestations.
AVRIL :
Manifestations des étudiants du Zengakuren et des paysans contre la base américaine d’Okinawa.
Manifestation de solidarité avec les étudiants français à Tokyo : quelques 10 000 étudiants bloquent le centre de la capitale nippone.
Heurts violents à Tokyo, Osaka, Kyoto lors de manifestations organisées par le Zengakuren dans 18 villes du Japon. Le 21/10/1968, lors de la journée « anti-guerre », des centaines d’étudiants sont arrêtés. La loi anti-émeute est remise en vigueur.
Violents affrontements entre police et étudiants à Tokyo lors de manifestations contre le traité nippo-américain et les lois anti-émeutes. Heurts entre étudiants en grève et éléments d’extrême-droite.
Après une année 1967 particulièrement mouvementée (occupations de nombreuses universités, grèves et manifestations étudiantes), 1ère rencontre des leaders du mouvement étudiant des différentes villes pour établir un plan d’action national (Turin, 08/01/1968). Occupation de l’Université de Trente, de Padoue et d’autres universités italiennes. Suite à la violente répression policière contre les étudiants à Florence, le mouvement s’étend à toute l’Italie. Début du « biennio rosso », deux années de luttes étudiantes et ouvrières intenses, aussi appelées le « Mai rampant italien ».
https://nouveau.europresse.com/Link/U032500T_1/news%c2%b719681223%c2%b7LM%c2%b72508922
En Espagne, ont lieu dès 1967 de nombreuses grèves étudiantes et de solidarité avec les ouvriers en lutte, de violents affrontements avec la police, des vagues d’arrestations, des procès pour « organisation de grève illégale » et des condamnations pour « association illégale ». 1968 débute par la reprise de l’agitation étudiante à Madrid et Barcelone et la fermeture de plusieurs facultés. Assemblées et manifestations à Séville, Oviedo, Malaga, Valencia, Valladolid. Le gouvernement fait voter une loi qui instaure une police secrète à l’Université : Policía de Orden Universitario (POU). Fin février, face aux protestations d’étudiants et d’enseignants, cette police devra se retirer de l’Université de Madrid.
Le rectorat de l’Université de Berlin est investi.
Sit-ins organisés par les étudiants à Aston University, Birmingham.
JANVIER : BELGIQUE
La contestation universitaire qui commença dès 1966 à Louvain (par des sit-ins, des assemblées populaires, des manifestations et des occupations de facultés …) prend un nouvel essor début 68. Les étudiants flamands de Louvain demandent la scission de l'université catholique et le départ de l'aile francophone. Au cours de ce mois, de nombreuses manifestations ont lieu, ainsi que des affrontements avec la gendarmerie, les bureaux du rectorat sont incendiés. L’agitation étudiante se répand à d'autres établissements académiques en Flandre (Anvers, Malines, Courtrai, Gand…) puis à Bruxelles. Peu à peu les mots d’ordre du mouvement évoluent (démocratisation de l’enseignement supérieur, remise en cause de la structure d’autorité dans l’Université ...).
Après des semaines d’agitation à l’Université de Louvain, le gouvernement chrétien-libéral de Paul Vanden Boeynants tombe.
Occupation de l’Université de Rome. D’autres facultés sont occupées à Padoue et Trieste. Affrontements entre étudiants et groupuscules néofascistes à l’université de Rome. La police intervient pour évacuer les locaux.
Début du « Printemps de Prague ».
Tenue du Congrès Vietnam à Berlin Ouest, d’abord interdit par les autorités locales, accompagné d’une manifestation de milliers de personnes.
Lors d’une manifestation dans le quartier de Valle Giulia, à Rome, la police charge et des affrontements violents ont lieu. Cette vague répressive politise l’ensemble du mouvement étudiant.
Révolte étudiante à Varsovie après l’interdiction de la pièce de théâtre Dziady (Les aïeux) d'Adam Mickiewicz jugée antisoviétique. Grèves et occupations de facultés et de l’École polytechnique, manifestations dans les rues de Varsovie. Exclusion des étudiants Adam Michnik et Henryk Szlajfer de l’université, suivie d’une manifestation contre cette mesure, durement réprimée par les forces de l’ordre. Les étudiants manifestent dans toutes les grandes villes. Grèves dans plusieurs universités (dont celle de Varsovie jusqu’au 28 mars). Fermeture des facultés de sociologie et d’économie à Varsovie, purges au sein du corps enseignant.
Occupation de la présidence de la faculté de Nanterre : naissance du « Mouvement du 22 mars » (22/03/1968). Le 29 mars, sit-in à Nanterre et occupation d’un amphithéâtre de la Sorbonne où des étudiants venus de différents pays européens partagent leurs expériences de mobilisation.
Manifestation étudiante à Turin suivie de violents affrontements avec la police. Manifestations de solidarité avec les étudiants français dans tous les villes universitaires italiennes. Nouveaux heurts avec la police à Rome et Florence.
Fermeture de l’Université de Séville. Manifestations à Zaragoza, Bilbao, Grenade, Pampelune, Saint-Jacques et Barcelone. La police déloge les étudiants réunis en assemblée à l’Université de Saint-Jacques. Fermeture de cette université.
Occupation de la Maison des étudiants de Stockholm pour protester contre une réforme universitaire.
MARS : DANEMARK
Plusieurs manifestations d’étudiants ont lieu à Copenhague marquant le début du mouvement étudiant de 1968 dans le pays.
Tentative d'assassinat contre le leader étudiant Rudi Dutschke. Cet événement est suivi d'une vague d’émeutes et de manifestations qui sont aussi dirigées contre la presse Springer jugée anti-étudiante.
Grève étudiante à Pise pour protester contre la répression. Occupation de l’Institut d’études orientales à Naples. Grève à l’usine de la FIAT à Turin. La police intervient pour mettre fin à une assemblée d’étudiants et de travailleurs. Un groupe néofasciste attaque les étudiants occupant l’Université de Parme : la police déloge les occupants. Le syndicat local se solidarise avec les étudiants. Heurts entre la police et les étudiants après une manifestation sur la Piazza Cavour à Rome (27/04/1968). Les mouvements étudiants continuent à Turin, Milan, Venise, Bologne …
Le 2 mai : « journée anti-impérialiste » à Nanterre. Un incendie ravage les locaux d’une fédération étudiante (FGEL) à la Sorbonne : l’UNEF (Union nationale des étudiants de France) accuse le groupe d’extrême droite Occident. Incidents avec la police à la faculté des lettres de Nanterre.
Le 3 mai : Meeting dans la cour de la Sorbonne. Le recteur appelle la police pour faire évacuer les lieux. Des incidents éclatent au Quartier latin entre groupes d’étudiants et policiers : près de 600 arrestations et plus de 100 blessés.
Les 4 et 5 mai la police occupe le Quartier latin.
Le 6 ont lieu plusieurs manifestations. Des affrontements font des centaines de blessés et entrainent plus de 400 arrestations. Grèves et meetings dans plusieurs lycées de la région parisienne. Grève de solidarité dans de nombreuses facultés de France. Appel de l’UNEF à manifester pour réclamer le retrait des forces de l’ordre du Quartier latin : 30 000 manifestants à Paris.
Le 10 mai, des milliers d'étudiants, à Paris et en province, affectés par la décision de fermeture des universités, rejoignent les manifestations. « Nuit des barricades » au Quartier latin : de nombreux blessés, des véhicules incendiés, des rues dépavées ....
Le 13 mai : Grève générale. A Paris et en région, grandes manifestations. 14 mai : Occupation de l’usine Sud-Aviation à Bouguenais ; à Woippy, grève des métallurgistes; occupation de divers lycées et établissements d’enseignement supérieur.
Le 15 mai : à Paris, occupation du théâtre de l’Odéon et de l’École des Beaux-Arts transformée en « atelier populaire »; occupation de l’usine Renault à Cléon. Grève des chauffeurs de taxi. Le 16 mai : Le mouvement de grève et d’occupation s’étend, notamment aux sites de Renault à Flins puis à Boulogne-Billancourt ainsi qu’à la SNCF, la RATP, Air France et dans la métallurgie.
Le 17 mai : Grève à l’ORTF. Organisation des états généraux du cinéma français, qui votent également la grève. 18 mai : La grève s’étend paralysant en grande partie l’activité économique du pays : on compte entre 3 et 6 millions de grévistes.
Le 21 mai : grève du secteur des Postes et télécommunications, puis de la chimie, du textile, des entreprises Peugeot, Michelin, Bréguet, Citroën, EDF et GDF, ainsi que la fonction publique et les grands magasins : on compte alors entre 8 et 10 millions de grévistes.
Le 30 mai : le Général de Gaulle annonce la dissolution de l’Assemblée nationale.
« Mouvement du 13 mai » : une assemblée libre, composée d'étudiants et de quelques professeurs et assistants, occupe jusqu’au début du mois de juillet l'auditoire Paul-Emile Janson et autres locaux de l’Université libre de Bruxelles, remettant en question l'autorité de Conseil d'Administration et demandant son remplacement par une instance démocratique élue par l'ensemble de la communauté universitaire.
MAI : ALLEMAGNE
Marche sur Bonn contre les « lois d’exception » (11/05/1968), suivie de manifestations dans différentes villes d’Allemagne. Barricades et occupations d’universités entre autres à Munich, Hambourg, Göttingen, Francfort, Berlin Ouest ...
Après les grandes manifestations ouvrières auxquelles participent les étudiants et les grèves qui secouent le pays entre le 1er et le 5 mai, occupation de la faculté de philosophie de Madrid, suivie de violents affrontements avec la police et de très nombreuses arrestations. Le 21 mai, meeting de 10 000 étudiants et d’un millier de jeunes ouvriers.
Manifestations étudiantes dans les universités finlandaises.
Mouvement étudiant à l’Université d’Essex. Des heurts ont lieu avec la police.
Occupation de l’Université de Milan. Manifestations étudiantes à Rome et à Trente.
Manifestations de jeunes lors de la venue de l’équipe de tennis de Rhodésie (Coupe Davis). Protestation d’étudiants à Stockholm contre un projet de réformes universitaires.
3 JUIN : YOUGOSLAVIE
Manifestations de jeunes lors de la venue de l’équipe de tennis de Rhodésie (Coupe Davis). La répression fait une centaine de blessés.
Le Théâtre de l’Odéon et la Sorbonne occupés par les étudiants sont évacués par la police.
Écrasement du « Printemps de Prague » par l’armée soviétique (20-21 août) - Protestations contre la répression soviétique en Tchécoslovaquie dans de nombreux pays (Allemagne de l’Ouest, Allemagne de l’Est, France, Norvège, Italie…).
Première marche pour les droits civiques, violemment réprimée à Derry. Début de la révolte populaire contre l’occupation britannique.
Reprise de l’agitation étudiante.
Occupation de la London School of Economics (LSE). Marche contre la Guerre au Vietnam.
Manifestation en soutien aux étudiants mexicains. Violents heurts avec la police.
Fermeture de l’Université de Madrid à l’issue de violents incidents. [Le 20 janvier 1969 les protestations étudiantes se multiplient dans la majeure partie des universités d’Espagne. Le 24 janvier sera décrété l’état d’exception sur tout le territoire.]
Manifestations dans plusieurs villes (Bari, Turin, Palerme…) ; 12 millions d’étudiants et de travailleurs en grève pendant 24h.
Grèves et sit-ins des étudiants d’abord à Prague puis dans tout le pays.
Suite au décès d’un étudiant lors d’une intervention policière, des milliers de personnes accompagnent sa dépouille. Grève générale des étudiants et manifestations dans les grandes villes du Brésil entraînant une vague d’arrestations.
Mois de manifestations étudiantes contre le gouvernement militaire issu du coup d’Etat de 1964. Elles sont violemment réprimées.
Manifestations étudiantes contre les violences policières à Sao Paulo et Rio de Janeiro.
Émeutes étudiantes à Montevideo. L’état de siège est décrété et les libertés publiques suspendues.
Manifestations étudiantes à Rio de Janeiro pour réclamer des réformes universitaires. Répression violente de la police lors d’un meeting étudiant : 15 blessés et 300 arrestations (19 et 20 juin). La police envahit le campus de la cité universitaire de Brasilia. Arrestations massives d’étudiants suivies de manifestations dans la ville (22 juin). Occupation de l’université de Sao Paulo où des barricades sont dressées. Quelques 100 000 manifestants défilent dans le centre de Rio contre la dictature et l’impérialisme nord-américain (26 juin).
Le syndicat étudiant UNE du Brésil décide de poursuivre la lutte dans la clandestinité jusqu’à obtenir la libération des prisonniers politiques. De nouvelles mesures sont adoptées pour réprimer l’agitation étudiante.
Recrudescence de la violence : attentats de commandos d’extrême droite ; arrestations d’étudiants (plus de 700 à Ibiuna, dont des leaders du mouvement étudiant) ; violents affrontements à Rio …
La révolte étudiante s’étend. La répression et les activités terroristes des groupes d’extrême-droite se multiplient.
Première mobilisation, à l’appel de l’UDES (Union Démocratique des Étudiants Sénégalais) contre le fractionnement des bourses.
Le 18 mai : grève de protestation contre le fractionnement des bourses, à l’appel de l’Union Démocratique des Étudiants Sénégalais (UDES).
Le 24 mai : une assemblée générale convoquée par l’UDES vote l’appel à la grève générale et illimitée pour le 27 mai. Les étudiants occupent l’université.
Le 28 mai : annonce de la fermeture des établissements scolaires .
Le 29 mai : assaut des forces de l’ordre contre l’université. Arrestation des étudiants : les étudiants sénégalais sont internés en camp militaire, les étudiants étrangers expulsés. Le lendemain, Senghor déclare l’Université de Dakar fermée jusqu’à nouvel ordre.
Le 31 mai : La grève, conduite par les étudiants et les travailleurs, est totale à Dakar et s’étend aux grandes villes en région. Une Importante manifestation a lieu à Dakar après l’arrestation des syndicalistes.
14 SEPTEMBRE :
Au quatrième mois de la grève, gouvernement et étudiants représentés par l’UDES ouvrent officiellement les négociations qui mènent à la signature d’un accord prévoyant la réouverture de l’Université de Dakar, la revalorisation des bourses, un agrandissement du campus et une participation plus grande des étudiants à la réforme de l’université (14 /09/1968). La France accorde de nouvelles bourses d’études pour le premier cycle à Dakar et pour le second dans l'hexagone. Les examens se tiennent au Sénégal ainsi que dans les pays d’origine des étudiants africains expulsés.
290 personnes sont arrêtées pendant le défilé de la Saint-Jean-Baptiste, à Montréal. C’est le « lundi de la matraque ».
À Mexico, de violents affrontements lors de manifestations commémorant l’anniversaire de la Révolution cubaine et protestant contre l’intervention brutale des granaderos (équivalent des CRS) dans les bâtiments de la Cité universitaire, provoquent de nombreux blessés (26 juillet). Des barricades sont érigées dans le quartier universitaire de San Idelfonso et autour de plusieurs établissements d’enseignement. L’armée intervient faisant des blessés ; 200 personnes sont arrêtées. Une pétition en 7 points des étudiants est lancée. L’armée investit l’Ecole d’art dramatique et procède à des arrestations. Une manifestation conjointe enseignants-étudiants a lieu le 31 juillet pour protester contre les violences policières.
Création du Consejo Nacional de Huelga (Conseil national de grève), formé par des étudiants et enseignants de plusieurs universités et écoles (dont l’Institut polytechnique national, l’Université nationale autonome (UNAM), écoles normales …) et de certains autres états. Grande manifestation organisée par le CNH, le 5 août. Une liste de revendications est établie et la grève nationale des étudiants est décidée. Occupation des bâtiments universitaires. Le 13 août : nouvelle manifestation à Mexico avec le soutien de la population. Le 27 août, lors d’une manifestation étudiante, un drapeau rouge et noir- symbole de la grève- est hissé sur le mât de la place centrale de Mexico (Zócalo). Les manifestants sont délogés par l’armée et la police. Le lendemain, des heurts violents opposent manifestants et contre-manifestants.
Le 13 septembre a lieu la « marche du silence ». Alors que le président mexicain parle de « conspiration internationale » et applaudit l’agissement des forces de l’ordre, l’armée investit la Cité universitaire et procède à plus de 500 arrestations (18 septembre). Les 20 et 21 septembre, les étudiants manifestent contre cette occupation, appuyés par le recteur. L’armée occupe le stade olympique. Les 23, 24 et 25 septembre de violents affrontements entre étudiants et forces de l’ordre font 2 morts et de nombreux blessés. L’agitation étudiante gagne l’ensemble du pays. 27 septembre : premier meeting à la Place des Trois cultures.
Le 2 octobre a lieu le « massacre de Tlatelolco » : fusillade de l’armée contre les étudiants réunis sur la Place des Trois Cultures, faisant quelques 200 morts. Grève de la faim des étudiants de l’Institut Polytechnique de Mexico. Le 11 octobre, 113 personnes sont inculpées pour « sédition et homicide » dont 15 membres du Comité de grève universitaire. Le 21, nouvelles arrestations de professeurs et d’étudiants accusés d’«associations de malfaiteurs » et d’« incitation à la rébellion ».
Pour en savoir plus
27 MARS : BOLOGNE
manifestation à l’université américaine de Bologne contre la politique des Etats-Unis : mouvement de protestation de soixante-douze heures, sur la principale place de la ville, contre la guerre du Vietnam.
Pour en savoir plus sur les révoltes de mai 68, cliquez sur ">"