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Created on January 29, 2022
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Transcript
BLIETZKRIEG
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Marc Bloch, L’étrange défaite (paru en 1946)
Marc Bloch est un historien français. Après avoir combattu lors de la première et de la seconde guerre mondiale il fût décoré par la légion d’honneur. Il est l’auteur de l’essai “L’Étrange Défaite.”
Ce texte, écrit en 1940, est une analyse de la défaite française lors de la bataille de France durant la seconde guerre mondiale. Dans un extrait l’auteur explique la désorganisation du commandement et met en évidence le décalage entre la Wehrmacht et l’armée française.
Il justifie ce résultat face aux troupes ennemies “Nous pensions en retard”, par rapport à la guerre éclair, le Blitzkrieg. Son essai prend fin sur un appel à la résistance et à la reconstruction “Je souhaite, en tout cas, que nous ayons encore du sang à verser.”
le témoignage
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Le 10 mai 1940 à l’aube, c’est la surprise pour l’armée française. Les premiers coups de feux sont échangés, une centaine de parachutistes allemands sont largués et les bombardements se font déjà entendre au loin… En seulement un jour, la Wehrmacht envahit la Belgique et le Luxembourg et commence à s’introduire sur le territoire français. Les nazis sont passés par la Belgique et le Luxembourg afin de contourner la ligne Maginot, réputée infranchissable, or c’est là-bas que la plus grande partie des troupes françaises et anglaises se trouve. Conformément au plan du général Erich Von Manstein, le Führer porte son principal effort dans les Ardennes, une région montagneuse qui n'est pas protégée par les efficaces fortifications de la ligne Maginot. C'est ainsi que trois divisions blindées du général Heinz Guderian percent le front français du côté de la ville de Sedan. Les nazis ont usé d’une ruse qui a pris les français au dépourvu. Ils contournent la ligne Maginot pour encercler cette dernière car quasi toute l’armée des alliés se trouve là-bas. La Wehrmacht use de sa stratégie extrêmement efficace: la guerre éclair ou Blitzkrieg. Cette stratégie consiste à combiner l’utilisation d’avions et de chars d’assaut : les premiers opérant des bombardements pour préparer le terrain aux seconds. Hitler applique cette stratégie d’offensive rapide pour la première fois en Pologne, cette technique s'est avérée extrêmement efficace. Enfin, un facteur important qui a permis aux nazis de rapidement prendre le dessus est l’armement. Effectivement ces derniers sont beaucoup plus armés que les français comme le montre le document 1 ci-dessous.
Le choc de la défaite militaire contre l’Allemagne
Le 10 mai 1940 à l’aube, c’est la surprise pour l’armée française. Les premiers coups de feux sont échangés, une centaine de parachutistes allemands sont largués et les bombardements se font déjà entendre au loin… En seulement un jour, la Wehrmacht envahit la Belgique et le Luxembourg et commence à s’introduire sur le territoire français. Les nazis sont passés par la Belgique et le Luxembourg afin de contourner la ligne Maginot, réputée infranchissable, or c’est là-bas que la plus grande partie des troupes françaises et anglaises se trouve. Conformément au plan du général Erich Von Manstein, le Führer porte son principal effort dans les Ardennes, une région montagneuse qui n'est pas protégée par les efficaces fortifications de la ligne Maginot. C'est ainsi que trois divisions blindées du général Heinz Guderian percent le front français du côté de la ville de Sedan. Les nazis ont usé d’une ruse qui a pris les français au dépourvu. Ils contournent la ligne Maginot pour encercler cette dernière car quasi toute l’armée des alliés se trouve là-bas. La Wehrmacht use de sa stratégie extrêmement efficace: la guerre éclair ou Blitzkrieg. Cette stratégie consiste à combiner l’utilisation d’avions et de chars d’assaut : les premiers opérant des bombardements pour préparer le terrain aux seconds. Hitler applique cette stratégie d’offensive rapide pour la première fois en Pologne, cette technique s'est avérée extrêmement efficace. Enfin, un facteur important qui a permis aux nazis de rapidement prendre le dessus est l’armement. Effectivement ces derniers sont beaucoup plus armés que les français comme le montre le document 1 ci-dessous.
Face au constat de la défaite écrasante que sont en train de subir les soldats français et britanniques, le repli militaire ne semble plus être une option mais une nécessité! C’est ainsi que tous les soldats encore vivants et non prisonniers sont évacués vers la ville de Dunkerque. Là-bas, est mis en place "l’Opération Dynamo", elle consiste à évacuer la ville et envoyer tous les soldats en Grande-Bretagne. Dunkerque devient alors en mai 1940 le symbole d’un petit espoir. Entre le 27 mai et les premières heures du 4 juin 1940, près de 340 000 soldats alliés sont évacués des plages et du port de Dunkerque. Beaucoup sont morts lors de l’opération car les allemands se sont interposés à l’évacuation. En effet les soldats sont encerclés d’une part par la Wehrmacht qui avance sur les terres de la France et d’autre part à cause de la Manche car il faut attendre les bateaux pour ramener les survivants. L’évacuation de la ville reste néanmoins un événement important de la Seconde Guerre mondiale.
Le film Dunkerque de Christopher Nolan est un excellent film représentant bien l'atmosphère pesante sur la ville de Dunkerque lors du repli.
(bande d’annonce film)
https://www.youtube.com/watch?v=chRUCIk3K94
Paris est occupé par les allemands à partir du 14 Juin 1940. Un cessez-le-feu est signé, sous la menace de bombardements de la capitale. Adolf Hitler visite la capitale française seulement 2 fois: le 18 Juin et le 23 juin 1940. Les 2 visites se déroulent de façon très rapide, des « visites éclair » (« Blitz Besuch ») car elles durent chacune à peine quelques heures. Lors de ses visites, le Führer est en compagnie du sculpteur Breker, de l’architecte Speer , d’officiers de la Wehrmacht et de ses gardes du corps. Hitler se rend dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale déserte comme l’Opéra, la Concorde, l’Arc de triomphe, les Invalides, le Panthéon, Notre-Dame, le Louvre, mais aussi le Trocadéro, où il pose devant la tour Eiffel. Il existe plusieurs clichés d’Hitler seul dans Paris, les photographies immortalisent la victoire allemande qui clôt la bataille de France. Comme la guerre éclair qu’elle vient couronner, la visite éclair déploie une geste militaire dont elle symbolise l’efficacité, la rigueur et l’organisation.
l'exode
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B. Le choc dans la population: l’exode
Suite à la défaite rapide de la France face à l'Allemagne et sous l’effet de la terreur provoquée par l'armée allemande qui envahit la Belgique, les Pays-Bas et la majorité du territoire français, un mouvement de panique se forme. Ce mouvement provoque un exode massif des populations belges, néerlandaises, luxembourgeoises et françaises en mai-juin 1940. Cet exode est l'un des plus importants mouvements de population du XXe siècle en Europe. Huit millions à 10 millions de personnes s'exilent de façon massive, parfois sans but, soit près du cinquième de la population française de l'époque.
Dès le 10 Mai 1940 les Français partent en catastrophe vers Paris. Paris n’est qu’une étape de leur exode, ils dorment dans des gares, des arcs..
Le 3 juin des aéroports près de Paris sont bombardés, le nombre de morts (250) crée un mouvement de panique chez les Parisiens, le 10 juin c’est près de 10 millions de Français qui quittent la capitale, se rajoute alors des milliers de Français avec les réfugiés venus de Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas qui fuient vers le sud-ouest. C’est un « tsunami » de femmes, d’hommes, jeunes et moins jeunes, d’enfants et ce de toutes conditions sociales qui envahissent les routes. Les hôtels sont pleins, les gens dorment dans leurs voitures.. Certains vont même payer certains propriétaires pour dormir dans leur champs.
Devant l’avance rapide de l’armée allemande, le gouvernement quitte la capitale en catimini dans la nuit du 9 au 10 juin pour Tours. À la suite d’une réunion le 13 juin à la préfecture de Tours en présence de Winston Churchill , la décision est prise de rejoindre Bordeaux le soir même. Pour la 3eme fois Bordeaux devient la capitale de la France.
Le 17 juin 1940 reste marqué comme la fin de l’exode et des milliers de familles rentrent chez elles.
Pétain / De gaulle
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C. Le choc de la défaite incarné par de grand bouleversements politiques
Dès mai 1940, des dizaines de milliers de Français et de Belges en détresse, allant vers le sud, arrivent à Bordeaux. Le gouvernement à Paris devient instable, malgré la prise de la défense par le Président du Conseil, Paul Reynaud, les changements d'affectation politique font que la situation devient rapidement incontrôlable. Malheureusement les Allemands sont déjà à la porte de Paris. Le 10 juin, le gouvernement se réfugie à Tours, puis à Bordeaux. Paul reynaud déclare Paris comme “ville ouverte”(désigne une ville comme étant rendue sans combat afin de l’épargner de la ruine). Le 16 juin il réunit le gouvernement pour la signature de l’unité franco-britannique qui n’aura aucun écho. Les représentants de l’arrêt des combats, plus nombreux, imposent leurs visions au reste du gouvernement et donnent raison au maréchal Philippe Pétain pour un arrêt radical des combats.
A partir du mois de mai 1940, un conflit s’y déroule entre les partisans de l’armistice avec l’Allemagne et ceux qui souhaitent poursuivre la guerre. C’est à l’issue de sa réunion à Bordeaux le 16 juin que les partisans de l'arrêt des combats l’emportent, entraînant la démission de Paul Reynaud au profit du maréchal Pétain.
Le 17 juin 1940, Pétain s’exprime pour la première fois à la radio. Dans ce discours Pétain annonce son arrivée à la tête du gouvernement français. Il dit que la lutte à été acharné malgré la supériorité de l’ennemi qui finira par l’emporter. Il parle ensuite des Français victimes de l’exode à qui il adresse sa compassion. Dans la 2nde partie il annonce la décision de la fin de la guerre pour la France : “C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat.”. Il parle ensuite de sa rencontre avec l’ennemi pour un accord de paix qui aboutit à l’armistice le 22 juin. Il termine son discours en parlant du besoin d’unicité entre lui et les français durant les moments à venir. Philippe Pétain est très populaire auprès des citoyens, vu comme le vainqueur de la bataille de Verdun durant la première guerre mondiale. Il devient président du Conseil la veille du 16 juin 1940. Pour une grande partie de la population française, son discours est un réel soulagement. En effet, des milliers de familles en exodes se réjouissent de la fin des combats. Pour une autre partie de la population, minoritaire, c’est un scandale. Certains se disent “révulsés” comme Germain Tillion, cofondateur quelques semaines plus tard du premier réseau de résistance. Le soir même, Daniel Cordier, jeune maurrassien et futur secrétaire de Jean Moulin, rédige à Pau un tract "contre le traître Pétain". D’autres actions se mettent en place à la suite du discours de Pétain.
En réponse, le Général de Gaulle prend la parole pour exprimer la nécessité de continuer la lutte. D’abord, il admet et reconnaît la défaite française “Certes, nous avons et nous sommes submergés par la force de l’ennemi”. Il dénonce cependant l’inefficacité tactique défensive des généraux français. Cependant, il affirme sa volonté de poursuivre la guerre. Il explique aux Français que les empires peuvent servir de repli et que l’Angleterre ainsi que les Etats-Unis peuvent servir de recours “. Pour cela, il appelle à la résistance toute personne pouvant participer à cette guerre “j’invite les officiers et les soldats français [...] j’invite les ingénieurs et les ouvriers qui se trouvent en territoire britannique à se mettre en rapport avec moi”. Il finit par s’adresser à tous les français en disant “Quoi qu’il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.” [...] la France n’est pas seule ! [...] Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire Britannique [...] Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des Etats-Unis.”
Cependant, ce discours, aujourd’hui considéré comme un des plus importants de la Seconde Guerre mondiale, passe inaperçu, à l’époque, lors de sa diffusion sur les ondes de la BBC le soir du 18 juin 1940. D’abord parce que cette radio britannique n’est que très peu diffusée au-delà de la Manche mais surtout parce que le Général De Gaulle est une personnalité peu connue à cette date, il vient d’être promu au grade de général (le 25 mai 1940) et d’être nommé à l’âge de 49 ans sous-secrétaire d’État à la guerre. De ce fait, à court terme, la presse ne l’a pas retranscrit dans les journaux et le discours n’a reçu que très peu d’audience. A la suite de son discours, le gouvernement en place à Bordeaux, met à la retraite le général de Gaulle pour insubordination, puis le condamne à mort par contumace.
Malgré cela, durant le mois de juin 1940, de Gaulle réitère les discours, appelant à la résistance, et forme avec l’appui des émigrés français et des britanniques, une résistance extérieure, La France Libre. Puis en France, le discours de De Gaulle est partagé par des centaines, puis des milliers de militants sous forme de tracts, et ainsi se répand petit à petit dans l’esprit des français.
Le discours préliminaire explique les buts allemands : empêcher une reprise du combat ; apporter à l’Allemagne toutes les garanties qu’exige la poursuite, qui lui est imposée, de la guerre contre l’Angleterre ; créer les conditions nécessaires à l’établissement d’une paix nouvelle fondée sur la réparation des torts causés par la force au Reich allemand. Le texte de l’armistice comporte vingt-quatre articles. Les clauses militaires sont classiques. Les hostilités doivent cesser en France et dans ses possessions. Les forces armées sont démobilisées, à l’exception de celles nécessaires au maintien de l’ordre. Les clauses politiques démontrent une vision à plus long terme de la part de Hitler
“L’Allemagne exerce tous les droits de la puissance occupante mais la souveraineté française reste entière sur l’ensemble du territoire.” Enfin, les prisonniers de guerre restent captifs jusqu’à la conclusion de la paix.Le gouvernement français souhaite une signature rapide pour deux raisons : les partisans de la guerre pourraient reprendre des forces, nourris par les clauses de l’armistice ; la seconde raison est fondée sur le calcul de Pétain selon lequel la Grande-Bretagne ne tiendra pas longtemps face à l’Allemagne et que la France, ayant négocié l’armistice, sera à même de négocier une paix durable et favorable.
Weygand donne l’ordre de signer l’armistice, qui est suivi le 22 juin. Les deux armistices entrent en vigueur simultanément le 25 juin. Les arguments en faveur de l’armistice sont nombreux : il stoppe le massacre et évite de nouveaux prisonniers de guerre ; un gouvernement français est maintenu ; une partie du territoire n’est pas occupée ; l’Empire est sauvé ainsi que la flotte ; une armée de 100 000 hommes est conservée. Mais tous ces raisonnements reposent sur le respect du traité par Hitler, qu’il ne respectera pas.
Le 10 juillet, l'Assemblée nationale, qui réunit le Sénat et la Chambre des députés, tient une séance exceptionnelle dans le casino de la ville d'eau de Vichy. À l'instigation de Pierre Laval, vice-président du Conseil, elle vote les pleins pouvoirs au maréchal Philippe Pétain en vue de préparer une nouvelle Constitution. C'est la fin de la IIIe République et le début de ce qu'on appelle le « régime de Vichy ».
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https://www.sudouest.fr/incoming/2020-06-02/juin-1940-bordeaux-est-la-capitale-de-la-france-1933086.php https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/documentaire-des-francais-racontent-l-odyssee-de-leur-exode-en-1940-6819698 https://www.geo.fr/histoire/lappel-du-18-juin-le-refus-de-la-defaite-202238 https://fr.wikipedia.org/wiki/Exode_de_1940_en_France https://www.reseau-canope.fr/cndpfileadmin/pour-memoire/lappel-du-18-juin-1940/lappel-du-18-juin-prononce-a-la-radio-de-londres-texte-et-pistes-de-commentaire-pour-la-classe-3e-1re-cycle-3-du-primaire/texte-commente-de-lappel-du-18-juin-1940/ https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/il-y-80-ans-millions-francais-fuyaient-armees-allemandes-routes-exode-1817220.html https://www.google.fr/search?q=offensive+allemande+1940&sxsrf=AOaemvKoLQaIxZy--UKfW2ftRL26V_oqQA:1642759124958&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwjjvODQysL1AhUgDmMBHSnMAMsQ_AUoAXoECAIQAw&biw=1920&bih=912&dpr=1#imgrc=ils0eBksjEEqTM https://www.linternaute.fr/actualite/guide-histoire/2533910-appel-du-18-juin-1940-discours-du-general-de-gaulle-resistance/ https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000000248/discours-du-marechal-petain-francais-il-faut-choisir.html
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