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ely.richouille
Created on January 28, 2022
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Transcript
Ely
Richard
Anthologie de Français
Seconde 7
SOMMAIRE:
- Poème à*** de René Char
- Plaisir d'amour de Jean-Pierre Claris de Florian
- Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie de Louise labé
- Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage de Pierre de MARBEUF
- Sonnet d'Arvers de Félix Arvers
- À celle que j'aime de René Char
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Préface :
J'ai découvert la poésie dans un travail en 6ème et pour moi c'est une manière de s'éxprimer, de libérer ses sentiments et d'extérioriser ce qu'on ressent, c'est aussi un art qui permet de parler de tout les sujets de plusieurs manières possibles, c'est aussi un art qui traverse les générations et qui peut toucher tout le monde.
Tu es mon amour depuis tant d’années,
Mon vertige devant tant d’attente,
Que rien ne peut vieillir, froidir ;
Même ce qui attendait notre mort,
Ou lentement sut nous combattre,
Même ce qui nous est étranger,
Et mes éclipses et mes retours.
Fermée comme un volet de buis,
Une extrême chance compacte
Est notre chaîne de montagnes,
Notre comprimante splendeur.
POÈME À ***
Je dis chance, ô ma martelée ;
Chacun de nous peut recevoir
La part de mystère de l’autre
Sans en répandre le secret ;
Et la douleur qui vient d’ailleurs
Trouve enfin sa séparation
Dans la chair de notre unité,
Trouve enfin sa route solaire
Au centre de notre nuée
Qu’elle déchire et recommence.
Je dis chance comme je le sens.
Tu as élevé le sommet
Que devra franchir mon attente
Quand demain disparaîtra
Ce poème a été écrit en 1951 par René Char. Ce poème comporte deux septains et deux quatrtains et je l'ai choisi ce poème car il garde une part de mystère en ne révélant pas le nom de la personne à qui il adresse ce poème, il veut montrer à cet personne qu'il tient à elle en lui faisant passer un message tout en restant dans l'anonymat alors que beaucoup de personnes vont lire ce poème.
Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie.
J'ai tout quitté pour l'ingrate Sylvie.
Elle me quitte et prend un autre amant.
Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie.
Tant que cette eau coulera doucement
Vers ce ruisseau qui borde la prairie,
Je t'aimerai, me répétait Sylvie,
L'eau coule encor, elle a changé pourtant.
Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie
Plaisir d’amour :
Jean-Pierre Claris de Florian à publié ce poème en 1784, je l'ai choisi car il nous fait bien comprendre que l'amour n'est pas éternel qu'il y a toujours une fin et qu'on a beau tout sacrifier pour quelq'un on ne recevra pas forcément quelque chose en retour bien au contraire. Je remarque également qu'il y a des rimes embrassées , et je constate qu'il y a une anaphore avec la phrase de début et fin du poème qui aide à cloturer le poème.
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle et trop dure.
J’ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j’endure ;
Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie
Louise Labé a publié cette oeuvre en 1555 et j'ai choisi ce poème car elle montre les différentes versions de l'amour, elle montre bien que l'on peut vite passer du tout au tout et elle insite la dessus en s'appuyant sur les anthitèse, ce qui prouve aussi que l'amour n'est jamais simple et il y a aussi des rimes embrassées dans ce poème
Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage
Pierre de MARBEUF a publié ce poème en 1628, j'ai choisi ce poème car il compare l'amour et toutes les péripéties qu'il y a avec à des choses réels comme la mer, l'orage ou encore un naufrage pour nous aider a visualiser les souffrances que l'amour apporte il y a encore des rimes embrassées dans les deux premiers quatrains et des rimes suivies dans les deux derniers tercets. On constate aussi qu'il a beaucoup de rimes à l'interieure des vers.
Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,
Un amour éternel en un moment conçu :
Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire,
Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.
Hélas ! j'aurai passé près d'elle inaperçu,
Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire.
Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre,
N'osant rien demander et n'ayant rien reçu.
Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre,
Elle suit son chemin, distraite et sans entendre
Ce murmure d'amour élevé sur ses pas.
À l'austère devoir, pieusement fidèle,
Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle
'Quelle est donc cette femme ?' et ne comprendra pas.
Sonnet d'Arvers
Félix Arvers publia ce poème en 1833, je l'ai choisi car il raconte que l'amour n'est pas toujours réciproque et que cela peut être douloureux mais malgres tout il reste près de cette personne , on constate qu'il y a des rimes croisées et on remarque aussi une intrjection au vers 4.
Dans ta mémoire immortelle,
Comme dans le reposoir
D'une divine chapelle,
Pour celui qui t'est fidèle,
Garde l'amour et l'espoir.
Garde l'amour qui m'enivre,
L'amour qui nous fait rêver ;
Garde l'espoir qui fait vivre ;
Garde la foi qui délivre,
La foi qui nous doit sauver.
L'espoir, c'est de la lumière,
L'amour, c'est une liqueur,
Et la foi, c'est la prière.
Mets ces trésors, ma très chère,
Au plus profond de ton coeur.
À celle que j'aime
Ce poème a été écrit en 1897 par Nérée Beauchemin, il est formé de trois quintils et les rimes ont une forme différente de d'habitude, c'est a dire ABAAB et je l'ai choisi car pour moi ce poème veut dire que l'amour continue après la mort et que rien ne peut séparer ces deux amants.