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un petit jeu sur la révolution industrielle.

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Les sociétés à l'âge industrielESCAPE GAME

Vous venez d'être téléportés à la fin du XIXe siècle, au sein d'une usine qui retient prisonnié des centaines d'ouvriers. Aucun d'entre eux n'a pour le moment réussi à percer le mystère pour obtenir le code qui leur permettrait de s'enfuir..Vous êtes leur dernier espoir.A vous de jouer... Bonne chance

La mission

LA MISSIONResous les enigmes afin de trouver le code final qui permettra d'ouvrir la grande porte de l'usine. Attention ne te trompe pas ou tu resteras bloqué au XIXe siècle.Bonne chance.

Echappez-vous de cette usine

A la fin du XIXème siècle, l’usine d’origine à Ercuis, un village situé à 50 km de Paris. ©Ercuis

Le travail en usine vers la fin du XIXe siècle représenté par Adolph von Menzel

La seconde révolution industrielle en EuropeDans les années précédant le premier conflit mondial, la plus grande nation industrielle d’Europe est sans conteste l’Allemagne, unifiée sous l’autorité de la monarchie prussienne depuis le 18 janvier 1871, suite à sa victoire sur un Napoléon III déclinant. La France et surtout la Grande-Bretagne avaient pourtant accompli les premières leur révolution industrielle, dès la fin du XVIIIe siècle, puis entamé leur seconde révolution industrielle au milieu du XIXe siècle. La force de l’Allemagne réside alors autant dans l’abondance de ses mines de charbon et de fer, en Silésie ou dans la Ruhr, que dans l’esprit d’initiative de grands industriels comme Krupp (sidérurgie) ou Borsig (machines à vapeur). La modernisation accélérée du pays favorise son enrichissement global et nourrit sa natalité. (le 5 te sera utile pour sortir) Elle provoque surtout une mutation radicale des conditions de vie et de travail de millions d’hommes et de femmes qui quittent en masse les campagnes pour aller s’embaucher dans les usines et s’entasser dans les faubourgs des grandes villes.

Au cœur de la forgeC’est l’époque où se fait connaître Adolf Menzel (1815-1905), illustrateur qui employait à merveille la gravure dans les années 1840 ; il est très vite reconnu par la Prusse puis par l’Empire et obtient de nombreuses distinctions et commandes de peintures à l’huile. La Forge est l’une de ses œuvres les plus remarqué. En dépit de l’apparente confusion d’une scène plongée dans la pénombre, la composition est en réalité rigoureuse. Les lignes horizontales et verticales qui la structurent délimitent les scènes pour en faciliter la compréhension. L’arrondi de la grande roue du moulin, au point de fuite, est repris par les petites roues à droite, la pince grande ouverte, et surtout imité par les bras des forgerons du premier plan. L’écho de cette forme suggère le mouvement rotatif, mécanique, auquel se plient les ouvriers et contribue à la dynamique générale de l’œuvre. Le centre du tableau correspondant au métal en fusion semble attirer à lui ceux qui le façonnent. Le reste de la peinture, décrite dans une palette sombre, présente des personnages qui tous tournent le dos à l’action et s’affairent à autre chose. Le souci du détail est poussé à l’extrême : outils, costumes, gestes et même émotions semblent saisis sur le vif. Date de publication : septembre 2008Auteur : Alexandre SUMPF

Des machines au service de l’homme ou l’homme asservi par la machine ?Ce naturalisme plonge le spectateur au cœur de l’action. Si l’œil s’en tenait à la scène centrale, et que l’on filait la métaphore mythologique, on pourrait y voir un groupe de Vulcain domptant le feu et le métal, géants modernes forgeant l’industrie et donc la puissance allemandes. Mais le sous-titre donné par Menzel indique que les parties marginales ont toute leur importance. Aveuglés par le feu et condamnés à vivre dans une caverne où le manque d’air le dispute à la saleté et à la chaleur, les ouvriers sont enchaînés à leur machine. Ils ne peuvent s’en éloigner de beaucoup, bloqués symboliquement par les barres métalliques verticales qui rappellent les barreaux de prison, et obligés de manger sur place. Ils apparaissent prématurément usés, et en quelque sorte déshumanisés par la machine, les rythmes de travail, la longueur des journées, la massification et la répétitivité des tâches. C’est sans doute le prix à payer pour la formidable révolution industrielle allemande, que Menzel célèbre tout en révélant incidemment les conditions de travail et de vie des ouvriers de l’époque moderne. Date de publication : septembre 2008Auteur : Alexandre SUMPF

Expérience de transport de force motrice à distance en courant continu, par Hippolyte Fontaine [La Nature, 1887].

Machine à vapeur:L'invention de James Watt a été un point clé de la révolution industrielle. Machine de Watt à balancier Napier & Son de 1859

A l'arrière-plan, quatre dynamos génératrices sont entraînées par une machine à vapeur. A l'avant, trois dynamos réceptrices sont couplées. Leur axe commun est enserré par un frein de Prony, appareil permettant de mesurer la puissance mécanique développée (c'est le dispositif muni d'un long bras auquel est accroché un poids).

Coffre fort 1880

CODE

Indice ..code à trouver: C'est une année.... Dans la pièce 1, cette invention a été un point clé de la révolution industrielle. Quelle année est indiquée en dessous de la photo de présentation?

Félicitation tu as réussi à ouvrir le coffre fort....

Bravo, votre enquête avance bien...Notez bien ce chiffre il vous sera utile par la suite.. Si vous voulez sortir de là bien entendu.... Chiffre 9

Coffre fort 1880

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Indice ..code à trouver: Une année.... dans la pièce 1, cette invention a été un point clé de la révolution industrielle.

malle ancienne du 19ème siècle en cuir clouté

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Code à trouver dans la 4ème salle. c'est un code à 3 chiffres

Félicitation le coffre est ouvert

Ton enquête avance bien... Note ce chiffre .. Il te sera utile pour pouvoir sortir d'ici... Chiffre 4

LA GARE SAINT-LAZARE, LE TRAIN DE NORMANDIE - CLAUDE MONET 1877

Terminus: Arrivée du train de Normandie (Gare Saint-Lazare à Paris), dépeint une fin d'après-midi typique à la gare Saint-Lazare de Paris. Monet veut être un peintre de la vie moderne. « La gare Saint Lazare » représente cette modernité : trains, locomotives, voies ferrées, vapeur, architectures à structures métalliques....

L’expérience du voyage en train produit chez le passager entre XIXe et XX siècle un effet de surprise qui se traduit dans certains cas en une véritable inquiétude permanente qui se déroule dans tous les lieux du voyage (la gare, le compartiment) et qui prend des formes plus dramatiques là où le voyageur n’arrive pas à maitriser le paysage qui défile et disparaît trop vite en face de lui. Progressivement, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, la machine à vapeur et le monde du rail entrent dans la vie quotidienne des hommes et des femmes des pays les plus développés. Le voyage en train présente plusieurs avantages : d’abord, tout le monde peut y accéder en raison du prix favorable des billets. Ceux-ci varient selon les salaires des travailleurs en vigueur dans chacun des pays où le rail commence à s’imposer, mais aussi selon la classe du compartiment où l’on voyage 3ème chiffre du code de la malle : 7

Symbole de la révolution industrielle, le chemin de fer se développe en France à partir des années 1820. La construction de voies ferrées et de gares se généralise sur le territoire et remodèle le visage de Paris La gare Saint-Lazare fut construite par l’architecte Alfred Armand en 1841-1843. L’immense verrière fut aménagée en 1853 par l’ingénieur Eugène Flachat. 1930: aujourd'hui: 1er chiffre du code de la malle : 6

Le tableau impressionniste "Avenue de l'Opéra" représente un train à vapeur arrivant à la gare Saint-Lazare à Paris, avec une foule de personnes attendant au milieu de la vapeur et de la fumée sous les voûtes en fer et en acier. La peinture a été commencée en plein air, à la gare.

Des "incidents" qui ne sont pas rares: L’accident effroyable survenu à Montparnasse en 1895 est dû à un problème de freinage. Arrivant en gare Montparnasse à une vitesse élevée (entre 40 et 60 km/heure), le train franchit l’extrémité du quai et défonce le mur de la façade après un parcours de plus de 15 mètres. La locomotive N° 721 s’écrase dans un fracas 9 mètres plus bas sur la place de Rennes suivie de son tender. Unique victime décédée à l’occasion de cet accident spectaculaire

Attention: L'éclairage public n'est pas encore électrique... Tout commence avec la lanterne à réverbère inventée par Bourgeois de Chateaublanc et retenue pour équiper les rues de Paris en 1766. Une source de lumière, initialement une lampe à huile, un réflecteur argenté et un espace dégagé vers le bas. Ce principe simple est repris au XIXème siècle durant lequel l’éclairage public connait un important essor avec l’éclairage au gaz. Une nouvelle corporation nait : les allumeurs/extincteurs de réverbères. Ils seront jusqu’à 1 500 à Paris.Puis viennent les premières lampes électriques à arc dans les dernières décennies du XIXème siècle. Ce sont notamment les bougies Jablochkoff avec leurs longues électrodes qui s’usent progressivement. Malgré cette ingéniosité, les courtes durées de vie de ces lampes, de 150 heures à l’époque, nécessitent des changements fréquents avant que les lampes électriques à incandescence ne s’imposent. Une rude compétition entre éclairage au gaz et éclairage électrique va persister jusqu’au milieu du XXème siècle. 2éme chiffre du code de la malle : 3

Layraud, Le Marteau-pilon, Forges et Aciéries de Saint-Chamond : sortie d'un pièce de marine, 1889

Le principe de la forge Au début de l'industrie métallurgique, le forgeron (qui voulait fabriquer une épée par exemple), frappait une barre de fer posée sur une enclume avec un marteau. Au cours des siècles, cela a été perfectionné avec l'utilisation de la force hydraulique (de l'eau). Au XIXe siècle, l'utilisation de la vapeur permet de disposer d'une énergie beaucoup plus importante que la simple énergie musculaire du forgeron, de soulever un marteau beaucoup plus lourd et donc de forger des pièces de métal beaucoup plus importantes

Au XIXe siècle, grâce aux usines Schneider, Le Creusot devient l'un des premiers centres de métallurgie mondiaux. Le marteau-pilon du Creusot est aujourd'hui un témoignage du patrimoine industriel français, il figure sur le blason de la ville.

Le tableau de Layraud représente le marteau-pilon de Saint-Chamond, ville proche de Saint-Etienne connue pour sa Compagnie des forges et aciéries de la Marine. Le tableau a reçu la médaille de bronze à l'exposition universelle de 1889. Il montre un aspect de la révolution industrielle et l'apparition d'une nouvelle catégorie sociale, celle des ouvriers. Il permet d'imaginer les conditions de travail des ouvriers (bruit, chaleur, fatigue, situations dangereuses). En fait, deux marteaux-pilons et deux grues sont représentés sur le tableau. (le 7 te sera utile pour sortir) A gauche, on voit le four d'où sortent les pièces à forger. On les voit ici en train de pousser la pièce à forger (celle-ci est soulevé par une grue à vapeur). Il sont surveillés par un contre-maître. Un peu à l'écart, se tiennent les patrons ou les propriétaires de l'usine, qui eux appartiennent à la bourgeoisie, qui a fournit les capitaux nécessaires à la construction d'installations aussi importantes.

Tu as de la chance Georges Stephenson veut bien t'aider un peu... malgré qu'il soit débordé de travail.. Ne reste pas trop longtemps, tu risquerais de le mettre en retard.. et de changer le cours du temps...

Devenu ingénieur, il réalise, d'abord seul puis avec son fils Robert, une série de locomotives à vapeur. Stephenson construit un premier prototype en 1814 : c'est une chaudière cylindrique horizontale, munie de 4 roues, elles-mêmes entraînées à l'aide de manivelles par les pistons de 2 cylindres verticaux. En 1817, il met au point sa première vraie locomotive, qui peut remorquer un train de charbon de 70 tonnes. En 1825, nouvelle étape : Stephenson sort une machine qui roule à 30 kilomètres à l'heure. Le jour de l'inauguration de la ligne marchandise Stockton-Darlington on accroche à celle-ci un wagon rempli de musiciens : c'est aussi le premier train de voyageurs. Dans une descente, le convoi s'emballe, dépassant le cavalier porte-drapeau qui l'accompagne : il atteint les 40 kilomètres à l'heure ! La plus célèbre création de Stephenson reste cependant la Fusée (The Rocket), construite en 1829 pour relier Liverpool et Manchester : La Liverpool and Manchester Railway exploita ainsi la première véritable ligne voyageur. Le 15 septembre 1830, jour de son premier voyage, George Stephenson peut être fier de lui : il a tout supervisé, les voies, les ponts et les tunnels, et vu « grand », en prévision du trafic, avec l'aide de son assistant-ingénieur, Joseph Locke. Il a ainsi construit le premier pont qui enjambe une voie ferrée de biais, nécessitant une structure et des dispositions particulières des briques par rapport à un pont traditionnel. Le pont de Rainhill, toujours en service, est aujourd'hui classé.

Dans la salle 1: Fais circuler la souris.. tu peux cliquer sur certains endroits... Une machine créée par Watt y est présente.. cherche l'année de son invention sur le net... c'est le code du coffre fort du XIXè siècle.

Salle 2: Fais circuler la souris.. attention lis bien les informations présentes.. le chiffre qu'il te faut est peut-être dedans.

Salle 3 :Fais circuler la souris.. attention lis bien les informations présentes.. le chiffre qu'il te faut est peut-être dedans.

Salle 4 : Fais circuler la souris.. attention lis bien les informations présentes.. les chiffres qu'il te faut sont peut-être dedans. C'est le code de la malle du XIXè siècle.

CODE FINAL: Les 4 chiffres que tu as trouvés.. L'ordre: Fais attention au numéro des salles.

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Code final de la grande porte permettant votre libération

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Code final de la grande porte permettant votre libération

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VALIDEZ

VALLLIIIIDDDDEEEE VIIIITTTTEEEE

Votre mission a échoué...

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Au coffre fort de 1880

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A la malle du XIXè siècle

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Code final

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MISSION ACCOMPLIE

Tu as libéré tous les ouvriers.. accroche toi ...tu vas quitter le XIXe siècle pour revenir à notre époque...