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Réhabilitation de la salle des fêtes Pierre Tristani

Quartier de la gare et pôle multimodal

Redynamisation du centre-ville et du commerce

Gare de triage

Rénovations de la Maille 1 / Mercure avec l’ANRU

Miramas,
une ville en mutation

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Elle a été en 2020 un centre de tests antigéniques COVID-19, puis le centre de vaccination de Miramas. Utilisée pour de grands événements festifs (repas dansants, lotos, foires…), culturels ou économiques (elle a hébergé les forums de recrutement pour le Village des marques), la salle des fêtes Pierre Tristani, imaginée dans les années 70, est promise à une grande transformation et remise aux normes.


Un projet d’auditorium dans son voisinage aurait pu lui ôter l’une de ses vocations, mais l’idée est abandonnée : l’auditorium, modulable, sera réalisé à l’intérieur de la salle. Un appel d’offres sur un ascenseur et des tribunes télescopiques a été lancé en janvier, les réponses sont attendues pour le 15 février 2022.


Les travaux devraient débuter en juin 2022 et durer 18 mois pour une réhabilitation complète de l’édifice. L’investissement, appuyé par l’Etat, dépasse les 6,5 millions d’euros.

« Cette gare est la 3e gare TGV des Bouches-du-Rhône et personne ne le sait », regrette Frédéric Vigouroux. Les projets qui s’y préparent avec l’appui de la Banque des territoires et des autres collectivités devraient, demain, lui donner un vrai rayonnement. « Elle accueille 750 000 passagers par an, elle pourra monter à 1 million en 2030 », annonce le maire qui prévoit une refonte de l’accessibilité, la rénovation des quais, un parking en hauteur, un bus à haut niveau de service (BHNS) avec la Métropole Aix-Marseille Provence, attendu pour 2024.


La programmation par le Département du « barreau de Sulauze » qui assurera sur 750 mètres la liaison entre la RN1569 et la RD569n au sud de Miramas désengorgera le trafic routier du quartier, sécurisera les flux et contribuera à l’expansion du pôle multimodal. Selon le Département, maître d’ouvrage, l’opération avoisinera les 6,7 millions d’euros. Les travaux devraient débuter fin 2022 pour une mise en service fin 2023/1er trimestre 2024.

Trente nouveaux commerces se seraient installés ces deux dernières années à Miramas. La Ville souhaite déployer de nouveaux concepts autour de l’alimentation, de la valorisation des produits locaux, notamment autour d’une halle des marchés de 1 200 m2 annoncée pour 2025, afin d’encourager la consommation en circuits courts. La création d’une cuisine centrale bio est également étudiée dans le même échéancier.


La remise en culture de terres agricoles, propriétés de la ville, fait partie de cette « stratégie agro-écologique » pour une alimentation durable et locale. Le maire n’entend pas néanmoins positionner des enseignes concurrentes de l’existant, en centre-ville ou sur les communes voisines. « Miramas est devenue une sorte de point d’équilibre entre Istres et Salon qui avaient tendance à tout aspirer. Nous tenons à raisonner dans un ensemble plus large pour privilégier les complémentarités tout en jouant notre propre partition afin d’accueillir ceux qui souhaitent s’implanter. »

La convention sur le financement des études et travaux de réhabilitation de la gare de triage de Miramas a été signée en décembre. Elle prévoit 19,1 millions d’euros d’investissements au profit du développement du fret par voie ferrée.

« Le préfet de Région, les députés, ont effectué un travail énorme pour parvenir à ce résultat, se réjouit Frédéric Vigouroux. Les travaux ont commencé, ils vont permettre de moderniser l’outil jusqu’en 2025, préalable indispensable pour envisager un futur. Mais ce n’est que le premier set. Le second portera sur la stratégie économique et politique à engager pour l’expansion du transport par voie ferrée avec l’ensemble des acteurs intéressés, CCI, organisations patronales... S’arrêter à une seule gare de triage à Miramas ne suffit pas. Il faudra investir sur d’autres régions, si l’on veut réussir à convaincre des entreprises d’utiliser des trains plutôt que des camions. On peut imaginer que la commande publique soit incitative pour compenser le déséquilibre du fer en termes de coûts et de sillons. Il faut aider le report modal, sinon le marché ira toujours vers le mode le moins cher. Le train pollue nettement moins, le 2ème projet de Clésud en transport combiné, les projections du Port sur le sujet attestent que le fer est un mode d’avenir. »


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Le renouvellement urbain de ces quartiers, lancé en décembre 2019 par la ville, l’Etat, l’Agence pour la rénovation urbaine (Anru), la Métropole Aix-Marseille Provence, le Département, la Caisse des dépôts, l’Agence nationale de l’habitat, Action Logement, a connu un acte symbolique en septembre 2021 : la démolition de l’ex-supermarché Sodim qui laissera la place à un ensemble immobilier et commercial et un centre médical pluridisciplinaire.


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L’opération globale concerne 250 logements neufs, 623 rénovations, des voies et accès réaménagés et sécurisés, des travaux sur les écoles, le centre social, les espaces publics (jardins, places…). En mars, sera choisi le projet de reconstruction « énergétique et durable » du groupe scolaire Van Gogh « Ecole du lac ».


« La démolition des deux tours Mercure devrait être réalisée par implosion avant fin 2022 », indique Frédéric Vigouroux qui promet une concertation totale sur chacun des dossiers. « Certains points de vue s’expriment parfois dans la radicalité, mais elle n’est pas un obstacle dès lors qu’on progresse ensemble vers un point d’équilibre, en respectant les points de vue. Je peux entendre les refus, les incompréhensions, les différentes positions, mais, à un moment, il faut entrer dans le fond des dossiers. La démocratie, c’est un feedback… Ce dialogue se construit physiquement, pas sur les réseaux sociaux. »