comparaison latin Emma Jurietti
Emc st ma
Created on January 27, 2022
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Transcript
index
1. But
2. Philosophie
3. Caractéristiques
4. Ethique
5. Devise
6. Physique
7. Morale
8. Bilan
Le but de ces deux philosophies est le bonheur, la sérénité, la tranquillité de l’âme.
L’ataraxie pour les épicuriens est l’absence de trouble et l’apathéia pour les stoïciens est
l’absence de douleur.
Pour cela, elles ont donc des moyens semblables :
Vaincre les passions (les craintes, les désirs) comme la crainte des dieux, de la douleur, de
la mort ou le désir d’honneur, de richesse.
Chercher la sagesse, qui est un remède, et prendre exemple sur le sage.
Leur but
Caractéristiques
Nous connaissons l’épicurisme par le philosophe Lucrèce et son poème, De la Nature.
Son nom vient de son fondateur Epicure (341-270 av. J.-C.).
Son nom vient de la Stoa, qui est le portique, l’allée couverte où l’on enseignait cette
philosophie à Athènes.
Le stoïcisme a été fondé par Zénon de Cittium (336-264 av.J.-C.). Ses successeurs sont
Cléanthe (331-232) et Chrysippe (280-210).
Il se développe sous l’Empire où il offre un moyen de résistance à la dégradation des mœurs
publiques dans une époque troublée.
Le « summum bonum » (le souverain bien), c’est-à-dire ce que l’on cherche à atteindre, est
la vertu, la beauté morale.
Il y a trois critériums de la vérité : les sensations, les anticipations, les affections. C'est avec les sensations et les anticipations que l'on construit la philosophie spéculative, la physique. La sensation est évidente par elle-même. Elle s'impose par cela seul qu'elle se présente. L'idée générale n'est que le souvenir de plusieurs perceptions semblables. Le souvenir permet la prévoyance ou l'anticipation. Toute idée a pour origine la sensation et c'est ce qui fait sa valeur, la sensation communiquant à l'idée l'évidence qu'elle tient de sa propre nature. L'anticipation doit être exprimée par un mot qui la fixe. Le langage permet de raisonner. Toute connaissance a donc son origine dans une impression corporelle, dans la sensation. Les sensations elles-mêmes sont dues à des formes ou images matérielles qui proviennent des corps et frappent les sens. Quant aux affections, elles nous font connaître uniquement le plaisir et la douleur que les objets nous causent. C'est sur elles que repose la philosophie, pratique.
monde. Notre raison est une « étincelle de cet esprit divin » ; l’homme doit donc donner son
assentiment à l’ordre du monde.
La logique
+
- 1.Science de la morale.
- 2.Ensemble des conceptions morales de qqn, d'un milieu.
l'éthique
Ne pas craindre les dieux, qui vivent dans des mondes séparés du nôtre, et ne s’occupent pas des affaires des hommes.
Ne pas craindre la mort : elle ne fait pas souffrir, pas plus que la décomposition des corps.
Ne pas craindre la douleur : par notre volonté, on peut la limiter ; si elle est trop forte, on peut l’endurer ou bien on en meurt, mais il faut à tout prix tâcher de l’éviter.
Ne pas vivre dans l’excès : le bonheur terrestre est possible ; les sens permettent de l’atteindre mais l’excès devient un mal. Il faut donc vivre dans la simplicité, dans la tempérance (c’est l’adage : « Nihil nimis » : rien de trop). Il faut vivre dans l’otium (le loisir) en se cultivant et en modérant des désirs et ses plaisirs. Il faut bien distinguer les désirs naturels et nécessaires (ex : boire), des désirs naturels et non nécessaires (ex : manger des mets délicats), mais encore des désirs non naturels et non nécessaires (ex : la course au pouvoir et à la gloire). Il faut donc seulement satisfaire les désirs naturels et nécessaires car les autres sont cause de plus de troubles que de satisfactions. Enfin, il faut se retirer de la vie politique, vivre dans le retrait du monde, entouré d’amis choisis.
sustinere et abstinere : supporte et abstiens-toi.
Devise
C'est une philosophie matérialiste qui conçoit le monde comme une matière elle-même composée d’atomes. L'univers se compose de deux éléments, les atomes et le vide. Ce qui paraît s'anéantir ne fait que se résoudre en ses éléments, et ce qui semble une création n'est qu'une combinaison mécanique. Les atomes sont : solides, indivisibles, immuables et leur mouvement perpétuel se produit dans le vide. Abandonnés à la seule pesanteur, les atomes tomberaient éternellement sans se rencontrer. Pour expliquer la formation de l'univers, il faut admettre qu'ils ont le pouvoir de changer la direction de leur mouvement. Ce pouvoir consiste dans une spontanéité libre, qui se manifeste en un point de l'espace absolument indéterminé = la déclinaison. Par la suite, les atomes se rencontrent et le monde peut naître. La formation de l'univers suppose donc, dans ses premiers éléments, un principe de liberté qui anéantit la fatalité. La conséquence de cette physique est de délivrer l'humain de la chimère des superstitions, de la crainte de la mort, de la crainte des enfers et des dieux. En effet, l'âme n'est qu'un composé d'atomes subtils qui s'évanouit quand le corps se décompose. Si l'âme est mortelle l'enfer n'existe pas. Enfin, l'univers étant dû au hasard, les dieux n'interviennent pas dans l'ordre des choses. Sans doute les dieux existent, puisque nous en ayons l'idée et que toute idée vient d'une sensation; mais ils vivent dans la béatitude, heureux et tranquilles, sans s'occuper ni des humains ni des choses. Ils jouissent de cette sérénité à laquelle l'humain doit s'efforcer de parvenir. Ils ne sauraient se départir de cet état sans cesser d'être des dieux, puisque l'idéal de toute sagesse est le calme ou le repos absolu. De là résulte la théorie de la connaissance : des atomes, émanés des corps, produisent la sensation dans le cerveau, et par suite la perception.
physique
Le centre de la doctrine stoïcienne est la physique, étude de la Nature ou de Dieu. Le Stoïcisme peut, en effet, être considéré comme un panthéisme : Dieu est le Monde. Le Monde, pénétré par la raison, principe d'ordre des choses, est porteur d'unité et d'intelligence. C'est un organisme parfait, que gouverne le Destin, mouvement éternel, continu et réglé. Le Destin est, chez les Stoïciens, une puissance spirituelle qui administre tout l'univers. La providence, définie comme destin et organisation du monde en tant qu'ils sont doués de finalité, tient donc une place importante dans la physique stoïcienne. Cependant, le stoïcisme ne croit pas au fatalisme, car il reste à l'homme une part essentielle de liberté.
Morale
VS
2° Les désirs naturels et non nécessaires, tels que le mariage, l'amour, les affections de la famille. Bien que ces désirs soient naturels, le sage sait s'en affranchir; il se garde de compliquer sa vie et de se donner des occasions de souffrir.
Cependant Epicure fait une place à part à l'amitié, qu'il regarde comme un bien précieux. Il étendait cette bienveillance à tous les humains et il disait qu'un esclave est un ami d'une condition inférieure.
La fin de la morale épicurienne est d'apprendre à l'humain à ne pas donner prise à la souffrance en modérant ses désirs. L'idéal est l'ataraxie ou l'absence de trouble qui est un sentiment positif.