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Comment penser les séances de vocabulaire au cycle: didactiques et exemples concrets

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Comment structurer l'apprentissage du vocabulaire

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Le vocabulaire au CYCLE 2

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Des recommandations

Des ressource pédagogiques

Différentes modalités d'apprentissage

Un enseignement du vocabulaire fondé sur l’attention et l’engagement actif.

Cannevas d'une séquence d'apprentissage: les étapes essentielles.

La mémorisation

Exemple

SUITE

L’attention : attirer l’attention et la canaliser en évitant les éléments distracteurs sur un temps court. L’enfant doit savoir à quoi il doit faire attention. L’engagement actif : apprendre efficacement c’est refuser la passivité. Mobiliser l’enfant, le rendre actif, curieux, motivé. D'après les piliers d'apprentissage de S. Dehaene L’engagement actif de l’élève s’obtient grâce à un projet qui lui est explicitement présenté. L’enseignant peut susciter la motivation en présentant des objectifs d’apprentissage dont l’élève reconnaîtra la valeur et l’utilité. Apprendre et comprendre des mots nouveaux, c’est construire du sens en lien avec une expérience vécue ou une réalité sensible qui fait sens et qui motive les élèves. Le professeur conçoit des procédés propres à éveiller l’attention des élèves sur un temps court (environ 20 minutes) et à mobiliser leurs capacités sur l’apprentissage des mots. Les situations qui réservent un effet de surprise sont à privilégier : boîtes ou sacs mystère où sont dissimulés les objets qui se réfèrent au vocabulaire étudié, jeux avec la marotte, énigme à résoudre (objet dissimulé, déplacé, en panne).

Le lexique est un ensemble structuré, non réductible à la seule accumulation de mots. Il faut l’envisager non comme du « vrac » – mille mots ajoutés à mille mots et à mille autres encore – mais comme un réseau de termes reliés entre eux par des relations de sens (synonymie, antonymie, champ lexical…), de hiérarchie (hyperonymie), de forme (dérivation), d’histoire (étymologie et emprunts divers). L’approche du lexique doit donc être organisée et les outils, structurants, doivent en rendre compte. CANNEVAS D’UNE SEQUENCE D’APPRENTISSAGE 1) Construction de l’univers de référence. 2) Rencontrer les mots (à partir d’un album par exemple) nouveaux à comprendre et à utiliser. 3) Compréhension du vocabulaire en situation de production et mémorisation. Structurer (amener les enfants à trier, à catégoriser, à comparer les mots, etc.). Construire les traces d’apprentissage. 4) Mémorisation et réinvestissement. Réutiliser les mots en situation de production autonome.

Du point de vue de la mémoire, une information est d’autant plus facile à retenir qu’elle est reliée à d’autres. Toutes les activités de classement et d’associations à une famille affixale sont bénéfiques. D’une manière générale, la procédure la plus payante pour retenir un mot est de passer par la catégorisation. Toutes les activités qui permettent l’usage des mots favorisent l’enrichissement et la stabilisation du vocabulaire (mise en scène, sac à histoires, tapis de contes, boîte à histoires, plan de récit, etc.). Quand le jeune enfant étudie des mots nouveaux qui n’appartiennent pas à son lexique habituel, il les retient pendant un temps très court. L’apprentissage répété à intervalles réguliers améliore la mémorisation. Faire mémoriser les mots appris ne se limite pas à archiver leur trace sur des supports divers (cahiers, imagiers de la classe, affiches murales illustrées, boîtes à mots, guirlandes d’illustrations représentant des mots). La mémorisation du vocabulaire est facilitée par des moyens mnémotechniques multiples qui vont activer le rappel du mot dans toutes ses dimensions : sa forme sonore, son champ sémantique, ses représentations variées. Pour faciliter le rappel, le professeur évoque les contextes d’utilisation expérimentés en classe et les propriétés perceptives, fonctionnelles et catégorielles du mot. Cette mise en résonance, associée à l’utilisation des traces, réactive les mots. L’oubli d’un mot ne trahit pas toujours une absence de stockage de l’information mais plutôt un manque d’indices qui pourraient favoriser la récupération de l’information en mémoire. La récupération de l’information est facilitée par le recours à une image, un dessin ou grâce à l’évocation de la situation vécue dans laquelle le mot a été utilisé. Le professeur conçoit des outils – images et indices variés – pour le rappel de mots rencontrés antérieurement.

En jouant

En résolvant des problèmes

En s'exerçant

Le jeu individuel ou collectif favorise la richesse des expériences vécues par les enfants. Toutes les activités de jeu qui sollicitent le langage oral, puis l’utilisation de jeux spécifiques (loto, jeu d’appariement, etc.) peuvent assurer la découverte, l’acquisition et la réactivation des mots .

Les apprentissages et leur stabilisation nécessitent du temps. Les activités de répétition en variant les contextes, les situations et les supports sont donc indispensables.

Les activités d’observation, de tri, de comparaison, de catégorisation constituent de vraies situations problèmes. Les élèves recoupent des situations, mobilisent leurs connaissances, recourent à leur imagination, font des propositions et des choix. Ils procèdent par tâtonnement et font des essais de réponse. Ils mettent en œuvre diverses compétences langagières (converser, questionner, répondre, prescrire, décrire, raconter, exposer, justifier, expliciter) et construisent des opérations cognitives (comparer, catégoriser, associer, inférer, mémoriser)

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Se rappeler

Quand le jeune enfant étudie des mots nouveaux qui n’appartiennent pas à son lexique habituel, il les retient pendant un temps très court. L’apprentissage répété à intervalles réguliers améliore la mémorisation. Faire mémoriser les mots appris ne se limite pas à archiver leur trace sur des supports divers (cahiers, imagiers de la classe, affiches murales illustrées, boîtes à mots, guirlandes d’illustrations représentant des mots).

Conférence de Steve Masson

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https://cheminsdapprentissage.com/steve-masson-pour-apprendre-eviter-dutiliser-trop-souvent-des-approches-passives/

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Catégoriser et structurer pour mieux se rappeler

Travailler la polysémie, l'antonymie

D'un point de vue sémantique

La dérivation

Faire attention à ne pas trop l'étendre et penser à le struturer et l'ordonner

Le champ lexical

Catégoriser dans une relation hiérarchique.

Hyperonymie

Travailler la régularité

SuiTE

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Utiliser une arborescence pour montrer cet emboîtement (des catégories et des sous-catégories). Dans les vélos deux sous catégories (vélo de ville et les VTT). Pour les VTT une autre sous catégorie pourrait être mise : électrique et non électrique. Cela montre que la langue est faite avec des emboitements et des sous emboitements.

Des classements thématiques de mots ont pour objectif de contribuer à la catégorisation des mots découverts. Parmi ces classements : Les fleurs lexicales permettent l’exploration régulière de champs lexicaux variés, leur enrichissement et la mémorisation d’un vocabulaire spécifique inscrit dans un réseau de sens, de hiérarchie, de morphologie. Les élèves ne perdent pas de vue le contexte d’acquisition premier (repérable par le cœur de la « fleur » qui reprend le titre de l’album source) mais les mots sont extraits des phrases originelles et sont décrochés de l’histoire : visqueux ou nauséabond peuvent s’appliquer à autre chose qu’au crapaud de l’album. Le transfert est ainsi préparé. La figuration donne une récapitulation ordonnée des termes appris, chaque pétale correspondant à un champ lexical ; les mots sont réunis et structurés suivant une logique linguistique ; la décontextualisation les fait passer, provisoirement, du domaine du discours (pris dans l’environnement d’une phrase) à celui de la langue (comme les mots dans un dictionnaire), avant de repasser dans le discours, dans une phase postérieure. Structurer le champ lexical avec des bandelettes: Attention aux choix des supports: Peu pertinent, non structuré, on peut mettre plein de mots dedans. Le champ lexical est un outil qui peut s’étendre autant qu’on veut contrairement à l’hyperonymie. Autre exemple: Le titre n’est pas trop large, il y a une centration autour des outils (beaucoup moins large que le jardin). 24 mots groupés par paire (le nom et le verbe / l’outil et l’action) Cohérence car cela renvoie à une régularité de la langue. On est dans la dérivation. Mais ce n’est pas une obligation comme avec l’exemple sécateur pour tailler. Des jeux pour travailler le champ lexical: - La chasse aux intrus

Habituer les enfants à dériver. 80% des mots utilisés sont dérivés. Association nom et verbe: Imagier: réutiliser sous forme de « loto ». Jeu de rôle: jouer au jardinier qui va acheter des outils… Mémory: la dérivation (cerise/cerisier)

Les jeux sur les contraires, jeux de dérivation, jeux sur les polysémiques ou les homophones, jeux de tris multiples, des jeux conduisant à des jeux de définition (principalement des jeux de cartes) permettent de s’entraîner et de se remémorer des acquis. La polysémie: le sac à mots L’enfant doit expliciter la raison pour laquelle on fait cet outil. L’enfant ne doit pas se laisser abuser par l’habillage. Réaliser un petit texte expliquant ce qu’ils sont en train de faire. L’antonymie Elaboration d'une grille sémique: Il s’agit, à partir de synonymes, de faire découvrir aux enfants les différences qui les séparent, différences de signification, parfois, mais souvent, différences de fonctionnement, social ou grammatical.

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Des idées à adapter

Pratiques à éviter

Pratiques à privilégier

Liste de mots

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► Jeu du mot commun : permet de travailler la polysémie ►« Devine mot » avec indices comme dans Taboo ► Jeu sur les synonymes ou les antonymes : Les Dupond et Dupont

► « le mot gagné » proposé par Susie Morgenstern dans joker : Un jeu qui permet de réinvestir les mots appris. Si les élèves réussissent à employer 3 fois le mot à bon escient dans la semaine, le mot leur appartient. Ils comptent le nombre de mots gagnés à la fin de la semaine. ( Seul contre tous)

Travailler les contraires Contrario, le magicien qui change tout ! Séance 1 Changer les titres originaux d’albums travaillés en classe. Ex : Renard bleu le rusé / Les trois brigands / Le géant de Zéralda / Trois courageux petits gorilles / Le lapin apprivoisé Séance 2 Mêmes livres . Dresser le portrait des nouveaux héros trouvés à partir des histoires. Séance 3 Travail sur les contraires utilisés. Remployer les mots dans des contextes différents.

https://www.cjoint.com/doc/22_03/LCnj6EGOedn_constats-pratiques.pdf

Des situations répétitives sont essentielles dans le processus d’appropriation de nouveaux mots. Si l’on veut que les mots nouveaux rencontrés passent dans le vocabulaire actif des enfants, il faut que les enfants les rencontrent plusieurs fois. Utilisation de la mémoire épisodique: 1. Se replacer dans des conditions identiques à celles du moment de mémorisation aide d’ailleurs à se souvenir des choses. 2. Pour l’acquisition du lexique, créer des situations organisées et motivantes pour favoriser la mémorisation. Une information donnée sous forme verbale ET visuelle de manière simultanée serait mieux mémorisée. Favoriser les activités de catégorisation. Avoir un enseignement explicite dans tous les domaines disciplinaires: Travailler le lexique dans toutes les disciplines scolaires et de façon explicite et systématique, avec des moments spécifiques dédiés à l’étude du vocabulaire, prévus et organisés dans la programmation annuelle. Contextualiser, décontextualiser, re-contextualiser. Bien distinguer l’aspect quantitatif et l’aspect qualitatif.