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"Idiss", le destin d'une femme issue d'un monde englouti

Collège de Médicine de Bălți

Projet initié en collaboration avec „l’Association solidarité laïque” Coordinateurs français Christian Olès Jean- Claude Lelu Professeurs du Collège de Médicine de Bălți Guțu Maia BeleacAliona Mura Olesea Les élèves du Collège de Médicine de Bălți, groupes AMG-201, 301, 302, 304

"Comme mes parents travaillaient tous les deux, en fait c'est elle [sa grand-mère,] qui était à la maison toute la journée. Et par conséquent, mon enfance se déroule je dirais sous le signe d'Idiss, à l'ombre d'Idiss.(...) Les grands-mères sont des fontaines d'amour.(...) Elle a joué dans mon enfance un rôle considérable", a déclaré l'ancien ministre de la justice.

"Les grands-mères sont des fontaines d'amour” Robert Badinter

J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss. Il ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition des immigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914. Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle j’ai souvent rêvé. Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage d'amour de son petit-fils.

Robert Badinter dit:

Robert Badinter est né le 30 mars 1928 à Paris, dans une famille juive. Il étudie le droit à la Sorbonne pour devenir avocat. Il devient aussi enseignant dans son université, où il dispense des cours de droit. Sa carrière est un bel exemple d'ascension sociale. Durant toute sa carrière d'avocat, Badinter a affaire avec de graves criminels : il se bat comme il le peut pour leur éviter la peine capitale, mais souvent en vain. Lorsque François Mitterrand accède au pouvoir en 1981, Maurice Faure est nommé ministre de la justice. Un mois après sa nomination, il quitte le poste pour laisser place à Badinter. C'est dans ces fonctions que le président lui confie un de ses grands projets : faire voter une loi portant l'abolition de la peine de mort. Le 17 septembre 1981, Robert Badinter se rend à l'Assemblée pour faire son discours depuis la tribune, à l'adresse des députés. Sa volonté est de les convaincre de voter l'abolition de la peine de mort : pour les cas les plus graves, il désire que l'on préfère la prison à vie. Dans son discours, il leur demande leur vote, en s'appuyant sur le fait que nombre d'autres pays développés de l'Occident (Royaume-Uni, Italie, Portugal...) ont déjà adopté cette loi. Le lendemain, le vote a lieu : à une majorité de 80%, la loi est validée. Le Sénat approuve son contenu. Elle entre en vigueur en 1981. En 2007, la Constitution est modifiée pour y inclure l'interdiction de la peine capitale. Jusqu'en 2011, il occupe un poste politique en tant que sénateur.

Robert Badinter

En écrivant Idiss, Robert Badinter convoque à la fois une mémoire historique (celle du Yiddishland en Bessarabie, de la France avant et pendant l’Occupation) et des souvenirs personnels de son enfance. Il s’agit d’épisodes de sa jeunesse, plus ou moins marquants, articulés autour de la figure de la grand-mère maternelle de l’auteur. Celle-ci est l’objet, la raison d’être de ce texte-hommage, bien que soient aussi rapportés des épisodes de la vie quotidienne. De manière générale, les souvenirs prennent une place importante dans les récits, qu’ils soient fictifs ou ancrés dans la réalité. Le travail de l’écrivain consiste à explorer le rapport au passé, devenu « temps perdu ». L’enfance est par conséquent une source vive, qui s’imbrique dans la mémoire familiale et dans la mémoire collective, marquée dans Idiss par des traumatismes : ceux d’une famille juive durant l’Occupation en France ; ceux d’un pays humilié et accablé par son vainqueur. Mais le roman Idiss se veut avant tout un « témoignage d’amour de son petit fils » à sa grand-mère. Le travail de l’esprit, concrétisé par l’écriture donne lieu à ce témoignage, dans une forme de nostalgie. Au fil des pages, le sentiment de la perte irradie tout le livre ; c’est en définitive cette nostalgie pour une personne chérie que la littérature se doit de faire revivre, pour laisser exister dans nos mémoires des hommes et des femmes qui deviennent, sous la plume de l’écrivain, des « itinéraires romanesques. »

Écrire le souvenir à travers un personnage

-Une œuvre qui se veut – aussi – autobiographique, mêlant souvenirs d’enfance et réflexion d’adulte. -Un hommage qui se veut universel : la relation grands-parents/petits-enfants, la finitude de l’existence humaine. -Un style et un lexique riches, une écriture simple, mais précise. -Une œuvre permettant de travailler les questions de narration et de description. -De nombreux entretiens audio et vidéo avec l’auteur permettant des échos, relectures, [ré]interprétations… -Le témoignage historique d’un enfant juif sous l’Occupation. -Un récit qui permet d’effectuer des liens nombreux avec le programme d’histoire (Guerres européennes, guerres mondiales, guerres totales, 1914-1945).

Pourquoi faire lire Idiss à des élèves?

Samuel Badinter dit Simon est né le 20 septembre 1895 à Telenschty. Il est le fils de Abraham Badinter et de Sheindléa Badinter Simon Badinter fait ses études au lycée de Kishinev puis à l’Université de Moscou où il suivit les cours à la Facultés de Sciences Economiques. Il est mobilisé en 1915. Il fait la guerre comme aspirant. Blessé, il est évacué en mai 1916 et reçoit la croix de Saint-Georges.Il retourne au front en octobre 1916 et est démobilisé en 1917 lors de la Révolution Bolchévique.Entré en France en 1919 avec l’autorisation spéciale de Monsieur le Président Clémenceau, il suit ses études à l’Université de Nancy où il obtient le diplôme d’ingénieur commercial. Simon Badinter ouvre un atelier de confection . Il est naturalisé français en 1927. Son épouse, Chifra Rosenberg dite Charlotte est née en 1899 à Edivietz. Elle est la fille de Schulim Rosenberg né en 1871 à Edivietz (Roumanie) et de Idiss née en 1863 en Bessarabie, illettrée aussi bien en français, qu'en russe ou en yiddish, comme de nombreuses filles à cette époque qui. n'avaient pas vocation à être instruites... Schulim et Idiss arrivent à Paris avec la petite Charlotte rejoindre leurs deux aînés, Naftoul et Avroum déjà installés à Paris et qui avaient ouvert un commerce de vêtements et de peaux dans le quartier du Marais. Brillante, Charlotte a fait d'excellentes études primaires et obtint le certificat d'études, mais n'a pas pu entrer au lycée pour raisons familiales.

Histoire du roman

Schulim Rosenberg meurt en 1920. Idiss porte en terre l'homme de sa vie... Charlotte rencontre Simon Badinter lors du bal des Bessarabiens de Paris. Ils se marient et s'installent à Paris. Ils auront deux enfants, Claude né en 1925 et Robert, né en 1928 à Paris. En 1940, Robert est collégien au lycée Janson-de-Sailly. Comme la plupart des membres de la communauté juive, les Badinter ne comprirent pas tout de suite les menaces qui pesaient sur eux. Robert et son frère aîné Claude avaient été élevés dans l’amour de la France et de la République. Réfugiés à Nantes au moment de l'attaque allemande de 1940, la famille regagne Paris à l'automne. Recensée comme juifs, Simon Badinter subit le séquestre de son commerce de fourrure. Simon Badinter part à Lyon en zone sud en juin 1941. Après un été en Normandie, Charlotte et ses fils, Robert et Claude, le rejoignent en décembre 1941. La fuite vers la zone libre devenait inévitable, tous déchirés à la perspective d’abandonner Idiss, malade et près de mourir sur son lit de souffrance, laissée aux seuls soins et à l’amour de Naftoul, l’un de ses fils resté à Paris. Idiss ira rejoindre Schulim et reposer à ses côtés dans la tombe du cimetière en 1942.

Simon Badinter sera déporté sans retour le 25 mars 1943. Robert Badinter, sa mère et son frère Claude se réfugient à Cognin en Savoie où ils sont accueillis par François et Marie-Françoise Charret. Robert Badinter fréquente le lycée Vaugelas à Chambéry, tandis que Claude poursuit ses études par correspondance à la faculté de droit de Grenoble. Ils resteront chez les Charret jusqu'à la Libération. Après la guerre, Robert Badinter commença des études de droit, comme le souhaitait sa mère et poursuivit parallèlement des études de lettres avant de s’intéresser à la sociologie. A 22 ans, Robert Badinter fut admis au barreau de Paris. Il deviendra avocat, universitaire, essayiste, homme politique et ministre de la Justice de François Mitterand. Réfugié en Bolivie depuis 1957 sous le nom de Klaus Altman, l'ancien responsable de la Gestapo de Lyon, Klaus Barbie, a été livré par le gouvernement bolivien à la justice française le 5 février 1983. Parmi les motifs d'inculptation de Klaus Barbie, figure la rafle de la rue Sainte-Catherine. Le premier procès pour crime contre l'humanité se déroulant en France s'ouvre le 11 mai 1987 à Lyon. En 1966, il épouse Élisabeth Bleustein-Blanchet, de seize ans sa cadette. Ils auront 3 enfants.

Arbre généalogique

Le roman commence avec une préface. On apprend qu’Idiss est la grande-mère maternelle de l‘auteur, Robert Badinter. Elle est née en 1863 à Edinetz, dans le Yiddishland.(territoire de l’Europe, peuplé par des juifs) Après le départ de son mari, Schulim à l’armée du tsar, Idiss est restée seule avec ses deux fils : Avroum et Naftoul. Elle a dû vivre chez ses beaux-parents et même à s’ocuper avec la contrebande du tabac pour lutter contre la pauvreté. Après 5 ans d’absence, Schulim est revenu. Un an après son retour, Idiss donna naissance à une fille, Chifra. Entre temps, Schulim allait découvrir la passion du jeu de cartes, où il perdait son argent.

Préface. Chapitre I Le shtetel

Au début du XXième siècle, à Kichinev où ont eu des pogroms très violents. Les fils de Schoulim et Idiss, Avroum (23 ans) et Naftoul (21 ans) ont quitté la Russie et se sont établis à Paris. Là, ils ont commencé un petit négoce : ils achetaient des vêtements usagés, les recousaient, puis ils les vendaient. Grâce à ce commerce, ils gagnaient suffisament pour envoyer de l’argent aux parents restés en Bessarabie.. Entre temps, le déchaînement des violences antisémites et les pogroms de Kichinev avaient convaincu Idiss et Schoulim de quitter la Russie. Avant de partir Schulim avait perdu une somme considérable, dont les dettes avaient été payés avec l’argent mis de côté pour réparer le toit.

Chapitre II L’exode

Toute la famille s’est établie à Paris. A cette époque-là, tous les juifs avaient confiance en la France. Ils aimaient la France, car elle partageait les idéaux de la République. Les immigrés juifs exerçaient des métiers comme : celles de tailleurs et de fourreurs. La bourgeoisie juive installée à Paris accordait beaucoup d’importance aux diplômes et à l’éducation des enfants. Comme Idiss était analphabète et Schulim savait lire, Chifra ou Charlotte ferait des études et deviendrait une élève brillante. A la fin de ce chapitre l’auteur nous parle du commencement de la Première Guerre Mondiale.

Chapitre III À Paris

C’était le temps de la guerre. La famille avait quitté Paris pour la banlieue: Fontenay sous-Bois près du bois de Vincennes. On appréciait le calme provincial, on passait du bon temps : la famille se promenait ensemble ou elle allait tous les samedis soirs au cinéma. Quand la Première Guerre venait de s’achever, Schulim avait été diagnostiqué avec cancer de l’estomac. Comme la médecine n’était pas trop développée, on lui assurait peu de chances. En dépit des traitements, Schulim avait quitté le monde, à 56 ans. Il a été enterré conformement à la tradition juive au cimetière de Bagneux (banlieu de Paris).

Chapitre IV À Fontenay-sous-Bois

Après une bonne période, Charlotte a fait connaissance avec un jeune homme, Simon (Samuel) , juif aussi. Simon était né en 1895 en Bessarabie, comme Charlotte. Il était instruit, (ayant fait des études secondaires et universitaires à Moscou), mais il n’avait pas de fortune. Comme le père de Charlotte, Schulim, n’avait laissé aucun argent, Charlotte était pauvre aussi. Après leur mariage, Idiss habitait avec le jeune couple. La jeune famille s’occupait avec le commerce des fourrures. Jeunes et ambitieux, mais aussi travailleurs, la jeune famille avait eu une ascension sociale rapide. De revendeurs de fourrures, le petit atelier était devenu un établissement à deux étages dans le cœur du négoce de Paris.

Chapitre V Le mariage de Charlotte et Simon

Pendant les années ‘30, a lieu une immigration massive des juifs. La plupart d’eux ont obtenu leur naturalisation. Par conséquent Simon et Charlotte sont devenus des Français. A cette période-là Charlotte donna naissance à deux garçons : Claude et Robert (l’auteur). Les garçons avaient des résultats scolaires remarquables, parce que les juifs mettaient l’accent sur l’éducation des enfants qui devaient être premiers en tout. Au sein de la famille, Idiss a trouvé la raison de vivre grâce à ses petits-fils. C’était Robert qui était le plus attaché à sa grande-mère, car elle avait toujours soin de lui. La montée de l’hitlérisme et l’antisémitisme ont forcé toute la famille à quitter Paris pour Nantes.

Chapitre VI Les années 1930

Ce chapitre met l’accent sur la déclaration de la Seconde Guerre Mondiale. Nantes a été déclarée ville ouverte. La guerre a surpris la famille entière. Les conditions dures ont fait que l’auteur et son frère deviennent des vrais adolescents. Dans tous les pays de l’Europe, Hitler remportait toujours des victoires. Idiss sentait que le malheur n’était pas loin, elle suppliait chaque jour l’Éternel, et priait en hébreu. Dans la ville, où la famille s’est refugiée, il y avait déjà beaucoup de millitaires portant des casques qui installaient la terreur.

Chapitre VII Le désastre

L’armistice signée, toute la famille est revenue à Paris où se trouvaient la pauvreté, des restrictions alimentaires, la croissance des prix et le froid. Après cela, Idis a été aussi diagnostiquée avec un cancer de l’estomac, comme son mari. On savait que sa mort était très proche. En 1941, les occupants menaient des mesures antisémites. Les parents de l’auteur ont perdu leur entreprise. Tout l’argent avait été bloqué. Tous les juifs étaient humiliés et avaient des interdictions à cause de leur appartenance religieuse. Les membres de la famille avaient perdu la nationalité française. Par conséquent, tout le monde savait qu’ils étaient juifs. Donc, la famille a pris la décision de partir en mode clandestin, dans une zone libre, sans Idiss qui était malade et intransportable. Celle-ci est restée jusqu’aux derniers instants avec son fils Natfoul.

Chapitre VIII L’occupation

Ce livre « ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition des immigrés juifs de l’Empire russe venus à Paris avant 1914. Il est simplement le récit d’une destinée singulière à laquelle [il a] souvent rêvé. Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage d’amour de son petit-fils ». C’est sur ce socle que Richard Malka (avocat de Charlie hebdo et de Mila) au scénario et Fred Bernard au dessin ont retranscrit l’histoire d’Idiss en bande dessinée, en bénéficiant de la bénédiction de l’auteur et de ses conseils. Richard Malka est resté au plus près du livre, reprenant tous les événements et les transformant en dialogues qui font vivre les différents personnages, montrant les relations remplies d’amour entre eux tous, dans un langage très simple et accessible à tous, avec un grand souci de clarté. Fred Bernard a choisi une ligne claire pour les personnages, des couleurs pastelles et des courbes qui font penser à Joan Sfar. Un dessin faussement enfantin, qui insiste sur la poésie et l’esthétique, mais édulcore quelque peu le propos du récit en réduisant les mouvements.

Idiss- Richard Malka et Fred Bernard, d’après le récit éponyme de Robert Badinter Editions Rue de Sèvres, 2021, 128 pages

Originalité du roman: L’auteur fait le portrait bouleversant d’une famille soudée dans les épreuves, de l’exil à l’intégration dans la République Française, bientôt mise à mal par la tragédie de l’occupation et de la déportation. Un livre très personnel qui décrit avec justesse et tendresse le témoignage d’amour d’un petit-fils pour sa grande-mère. C’est un récit bouleversant, à la fois intime et historique.

Jugements de valeur

Idiss, parce que nous avons un hommage rendu à Idiss. L’intention de Robert Badinter est de parler d’Idiss, de la faire revivre, en quelque sorte. L’observation de la couverture du livre est significative: un prénom et une photographie, comme un médaillon. Le livre tout entier apparaît comme le portrait d’Idiss. Elle est décrite comme une figure positive, porteuse de vie; elle symbolise le pilon de la famille.

Un titre original:

L’auteur insiste sur l’importance de l’école et de la transmission des valeurs républicaines pour Idiss et plus généralement pour Simon et Charlotte, les parents du narrateur. L’idée que la République française permet une ascension sociale est fortement ancrée dans les esprits. L’acharnement pour réussir est un principe d’éducation inculqué au jeune narrateur. ‘’La vraie noblesse est celle du savoir’’ (p.42) Le moment de la distribution des prix montre bien l’importance du mérite danns la famille (p. 154 à 156). -Une fresque du judaïsme européen: Le livre est un formidable document sur le judaïsme européen à la fin du XIXième siècle et au début du XXième siècle. Le narrateur explique bien qu’être juif n’implique nécessairement d’être pratiquant. Pourtant l’auteur emploie beaucoup de mots d’origine juive, mettant en relief: les traditions, religion et leur mode de vie: bar-mitsva, shabbat, kaddish, talith, synagogue, rabbin, alyah, isbas, chmotes, choffar, kippour.

Le principe de l’éducation des juifs:

-Ce roman m’a beaucoup plu. J’ai été très émue, profondément touchée par l’hommage de l’auteur rendu à sa grande-mère, une femme forte et tendre. -Nous avons l’histoire d’une famille, celle d’Idiss à travers le temps, les années, les lieux, qui se mêle à l’histoire. Nous sommes plongés dans la vie d’une famille que nous suivons à travers les années. -Cela donne un côté personnel, familier. Par conséquent, l’émotion du lecteur est pareille à celle de l’auteur et devient plus intense.

Mes avis/Mes impressions :

-Ce roman nous développe la grande admiration de l’auteur pour sa grand-mère affectueuse et courageuse. -La vie de cette femme ressemble malheureusement à celle de milliers d’autres (on pense au roman "Anna et son orchestre" de Joseph Joffo, même époque, même parcours de femme entre la Bessarabie et la France). -Des destins en partie tragiques, qui témoignent de notre histoire. Pourtant à chaque page l’amour et le bonheur sont présents, et rappellent l’originalité de ce roman.