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pauline.jomeau
Created on January 19, 2022
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Transcript
Jean Valjean coupable: oui ou non ?
Pour moi Jean Valjean est d'un côté coupable car c'est un voleur, il a en effet volé du pain, un pièce et de l'argenterie. Il a également chercher à se soustraire à la justice, il s'est enfuie du bagne et il est recherché. De plus, il a changé plusieurs fois d'identité comme celle de M. Madelaine, M. Leblanc...
Cependant d'un autre côté Jean Valjean n'est pas coupable car premièrement c'est un homme de parole, il va chercher Cosette pour tenir sa promesses à Fantine. Deuxièmement, il a un grand cœur, à chaque moment de sa vie où il a pris des risques, c'était pour les autres. Troisièmement, il est honnête, il s'est dénoncer et à dit qu'il allait payer le gîte à Monseigneur Bienvenue.
Pour conclure, malgré que certaines de ses actions soit illégales, il les a fait pour défendre une injustice, tenir une promesse...
La première fois que j'ai rencontré cette homme, il m'a sauvé la vie en soulevant la charrette sous lequel j'étais coincé. A l'époque son nom était M .Madelaine et il était maire de mon village. Quelque temps après cette incident il disparut et je repris ma vie normalement sans oublier que j'avais une dette envers lui. Et un jour, il est apparu comme ça dans le jardin du couvent dans lequel j'étais jardinier avec une petite fille d'environ huit ans. Je les aidai à se cacher au couvent, les années passèrent et ils partirent. Je ne les ai jamais revu depuis.
Paris, lundi 3 juin 1833
Ma chère Cosette,
La mort va bientôt venir à moi et avant de mourir, j’ai besoin de me confesser à toi, ma fille que j’ai vu grandir au fil des années et que j’aime tant. Je sais que je n’ai pas eu le courage de te raconter certains points de ma vie et de te dire combien tu comptes pour moi. J’en suis profondément désolé. Considère cette lettre comme mon ultime confession et mes adieux.
Je vais en premier lieu te raconter l’incident qui a changé ma vie et qui a fait de moi un homme bon. Pour seulement avoir volé du pain, j’ai fait 19 ans de bagne. A ma sortie, en octobre 1815, j’ai dû marcher pendant longtemps. J’étais fatigué mais personne n’a voulu m’héberger à cause de mon passeport jaune. Je te laisse imaginer mon désespoir ! Finalement j’ai trouvé refuge chez un évêque, Monseigneur Bienvenu. Mais malgré sa gentillesse et sa pitié, je lui ai volé son argenterie et me suis enfui avec le lendemain matin avant son réveil. Mais tu dois bien t’imaginer qu’un ancien bagnard avec de la vaisselle hors de prix dans les mains ne passe pas inaperçu ! J’ai été arrêté et ramené chez ce gentilhomme. Que de regrets j’ai eu d’avoir commis ce geste ! J’ai craint de retourner au bagne. Mais cet homme de grand cœur a menti et dit qu’il m’avait offert l’argenterie. Quel soulagement ! Encore maintenant je lui en suis reconnaissant. Mais avant que je parte, il m’a dit que j’appartenais désormais au bien. Pourtant même en ayant médité longtemps ces paroles, j’ai volé sur la route une pièce de 40 sous à un pauvre garçon. Je regrette encore tellement mon geste. J’ai été tellement assailli de regrets que j’ai décidé de changer pour devenir un homme bon. Et je suis heureux de l’être resté jusqu’à ma mort.
Je vais ensuite te raconter les deux rencontres les plus importantes de ma vie. La première a été celle avec Fantine, ta mère et la deuxième la tienne. Quand j’ai rencontré ta mère en 1823, j’étais maire de Montreuil sous le nom de Monsieur Madeleine. Un jour, en marchant dans la rue, j’ai entendu les cris d’une femme. Intrigué et un peu inquiet, je me suis dirigé vers ceux-ci. J’ai alors vu un homme à l’apparence fortuné accuser une femme misérable qui criait et des policiers qui essayaient de la maitriser. A mes yeux cette femme était victime d’une profonde injustice et il était de mon devoir en tant que maire de la sortir de ce bourbier. Je me suis donc adressé aux policiers et j’ai pu l’emmener avec moi dans mon hôpital. J’ai ressenti une profonde injustice pour cette femme à laquelle la vie n’avait pas fait de cadeau. J’étais très inquiet pour son état. Elle m’a raconté qu’elle avait une fille, toi, et m’a fait promettre de la retrouver juste avant de mourir. J’ai été triste qu’une femme trouve la mort aussi jeune. Pour honorer ma parole, je t’ai cherchée partout et un jour je suis tombé sur une petite fille dans le noir portant un seau plus lourd qu’elle. Comme tu l’as sûrement compris cette fillette, c’était toi. Tu ne peux même pas imaginer la joie que j’ai ressentie en te voyant ! Je me suis empressé de faire tout mon possible, quitte à dépenser une somme folle, pour t’éloigner de ces Thénardier qui t’exploitaient.
Le troisième moment important de ma vie que je veux te raconter est celui où j’ai rencontré et sauvé la vie de ton cher et tendre amoureux, Marius. Rappelle-toi l’instant où je t’ai annoncé qu’on allait quitter le pays par sécurité. Je n’ai pas vu pas à quel point cela t’a bouleversé et je suis désolé de ne pas avoir su t’écouter. Tu n’étais pas à la maison lorsque un petit garçon m’a apporté un mot d’un dénommé Marius. Ne sachant pas que ce courrier t’était destiné, je l’ai lu. J’ai compris très vite que vous étiez tout les deux tombés fous amoureux l’un de l’autre. A ce moment là, j’étais un peu en colère et surtout triste à l’idée de te perdre. Malgré ces sentiments, j’étais quand même intrigué et j’ai décidé d’aller voir ce garçon à la barricade. Mais quand je suis arrivé à celle-ci, les gardes l’attaquaient. Quelle horreur, je garde encore l’image d’un vrai bain de sang dans du brouillard ! J’ai réussi à repérer Marius à terre, grièvement blessé. Malgré la haine que je ressentais envers lui, je lui ai sauvé la vie en l’emmenant loin de ce sombre endroit. Je n’ai pas regretté ce geste.
N’oublie jamais que je t’aime de tout mon cœur et que je te souhaite une vie heureuse avec Marius.
Je t’embrasse très fort.
Ton père, Jean Valjean