L’écriture neutre
florian.blondy
Created on January 16, 2022
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Transcript
Un verbe pauvre, ou vague, est un verbe qui ne dit pas grand-chose. Il est souvent trop utilisé, ce qui lui fait perdre de sa valeur. Un verbe qualifié de «pauvre» se remplace souvent facilement par un verbe plus précis.
Exemple de verbes pauvres : être, faire, avoir, dire, donner et pouvoir
Les connecteurs logiques, ou mots de liaison, permettent de lier par le sens différents éléments d’une phrase ou d’un texte.
Ils permettent d’introduire des idées ou de les articuler au sein d’un texte en lui donnant une cohérence. Les connecteurs logiques permettent donc de rendre plus fluide un texte et de rendre sa lecture plus naturelle.
L’écriture neutre et/ou
inclusive
Un principe du courrier administratif
A l’avant-garde de la contestation, les députés de La France insoumise, pour qui Mme Macron « se voit attribuer des moyens publics et financiers, alors qu’elle n’a été élue par personne ». Ils ont défendu un amendement pour que des moyens ne puissent pas être donnés au conjoint du président, des membres du gouvernement ou des parlementaires. Amendement rejeté, la ministre de la justice, Nicole Belloubet, opposant notamment que le sujet « ne relève pas a priori du domaine de la loi ».
Le monde, le 08 août 2017
A l’avant-garde de la contestation, les députés de La France insoumise, pour qui Mme Macron « se voit attribuer des moyens publics et financiers, alors qu’elle n’a été élue par personne ». Ils ont défendu un amendement pour que des moyens ne puissent pas être donnés au conjoint du président, des membres du gouvernement ou des parlementaires. Amendement rejeté, la ministre de la justice, Nicole Belloubet, opposant notamment que le sujet « ne relève pas a priori du domaine de la loi ».
Le monde, le 08 août 2017
La formulation neutre privilégie les formes (noms, adjectifs, pronoms) qui ne présentent pas d’alternance masculin/féminin.
Les mots choisis peuvent s’appliquer aussi bien à des hommes qu’à des femmes.
C’est d’abord par le choix judicieux des noms que l’on peut rendre un texte plus neutre. Il existe alors trois possibilités :
- des noms collectifs
- des noms épicènes
- des noms qui correspondent à la fonction de la personne ou à l’unité administrative à laquelle elle est rattachée.
- Qu'est-ce qu'une formulation neutre?
- Épicène ?
L’écriture épicène
Qui ne désigne pas le genre des ou de la personne de qui on parle.
Les mots épicènes
Certains mots n’ont pas besoin d’être modifiés puisqu’ils sont déjà écrits de la même façon peu importe l’accord masculin ou féminin. Il n’est pas nécessaire de modifier ces mots.
Exemples :
Noms : élève, journaliste, enfant, juge, bénévole, etc.
Adjectifs : rapide, rouge, romantique, etc.
- Épicène ?
Les formules épicènes
Certaines formulations peuvent être changées pour des formules épicènes.
Exemples :
Au lieu d’auditeurs ou auditrices, vous pouvez utiliser l’auditoire.
Au lieu d’homme ou femme, vous pouvez utiliser personne.
Au lieu de père ou mère, vous pouvez utiliser parent.
L’usage d’un langage inclusif et équitable du point de vue du genre contribue également à réduire les stéréotypes liés au genre, à promouvoir un changement dans la société et à parvenir à l’égalité des sexes."
- Du point de vue Européen
source : © Parlement européen 2018
TROIS CONVENTIONS D’ÉCRITURE INCLUSIVE
- L’écriture inclusive
"On ne nait pas femme on le devient"
8 Règles d'écriture inclusive
Il faut commencer par féminiser les métiers, fonctions et titres, n'ayez plus peur d'écrire Docteure, Madame la professeure, une chercheuse, une maîtresse de conférence, etc...
Ne plus mettre une majuscule dite "de prestige" au mot "Homme" (pour désigner l'ensemble des êtres humains) et favoriser l'emploie de "les humains". Dans la déclaration universelle des droits de l'Homme, le mot homme était utilisé afin d'exclure les femmes de ces dits droits universels.
Préférer les "ils" généraux pour faire référence à un groupe composé de femmes et d'hommes. Favoriser l'utilisation de la mention par ordre d'apparition des termes, c'est-à-dire, au lieu de dire, ils font de la peinture, plutôt dire, par ordre alphabétique : "elles et ils font de la peinture". Dans ce cas, l'accord se réalise avec le sujet le plus proche du dernier mot, exemple : Les hommes et les femmes de ce groupe sont mignonnes.
N'hésitez pas à dédoubler les termes, par exemple, au lieu de dire "Les étudiants vont devoir acheter le livre de Simone de Beauvoir", plutôt dire : "Les étudiantes et les étudiants vont devoir acheter le livre de Simone de Beauvoir". Lorsque vous dédoublez des termes, toujours mettre le féminin en premier et ensuite le masculin, accorder avec le dernier terme, donc le masculin.
Afin de ne pas alourdir la lecture de votre texte, si vous ne souhaitez pas dédoubler les termes, vous pouvez mettre un point milieu, une apostrophe, un tiret ou un point. Exemple : La lecteur·rice ; La lecteur-ice ; La lecteur.ice ; La lecteur'ice. Vous pouvez aussi utiliser la majuscule, exemple : comprisE. La technique la plus utilisée, et acceptée, reste, pour le moment, le point milieu que vous pouvez insérer en tapant Alt + 250 : "·". C'est ce qu'on appelle les accords épicènes. Quant aux articles indéfinis, il est recommandé d'utiliser les mêmes techniques, c'est-à-dire : le·la sportif·ve ou le sportif ou la sportive. Selon l'Unil, il vaut mieux privilégier l'utilisation du point milieu et éviter le point, l'apostrophe, la majuscule ou le tiret.
Pour rédiger un texte en écriture inclusive, vous pouvez également miser sur le remplacement de certains mots par ce qu'on appelle des mots épicènes. Qu'est-ce qu'un mot épicène ? Un mot épicène est un mot qui ne changera pas selon l'accord féminin ou masculin. Exemple : au lieu d'écrire les étudiants écrire plutôt les élèves, au lieu d'écrire le rédacteur ou la rédactrice plutôt utiliser le terme journaliste.
Ont été créés des nouveaux pronoms afin d'inclure et de toucher le plus de personne possible dans un texte, ces pronoms sont : celleux (celles et ceux), iel ou illes (il ou/et elle), ielles (ils ou/et elles), iels, elleux (elles et eux).
Il est également possible de miser sur des nouveaux types d'accords : l'accord majoritaire et l'accord de proximité. L'accord majoritaire a pour but d'accorder selon le genre qui est le plus représenté dans la phrase ; exemple : les filles et le garçon sont belles (et non beau). L'accord de proximité, quant à lui, a pour but d'accorder selon le genre du mot le plus proche ; exemple : le garçon et les filles sont belles.
Pour conclure, il existe toutefois un petit bémol à faire à tout ce que nous venons de voir ; qu'en est-il des personnes qui ne s'identifient ni comme femme ni comme homme ? C'est en se posant cette intéressante question qu'on aborde ce qu'on appelle la grammaire queer. Au lieu d'utiliser les techniques expliquées précédemment (dédoublement, le point milieu, l'apostrophe, etc...) on utilisera plutôt des jonctions de termes ; par exemple : ni auteur·e ni auteur et autrice, mais plutôt auterice). Ce type de grammaire est à utiliser pour les personnes dites non binaires, c'est-à-dire pour celles qui ne s'identifient ni comme masculin ni comme féminin.
"On ne nait pas femme on le devient"
8 Règles d'écriture inclusive
Il faut commencer par féminiser les métiers, fonctions et titres, n'ayez plus peur d'écrire Docteure, Madame la professeure, une chercheuse, une maîtresse de conférence, etc...
Ne plus mettre une majuscule dite "de prestige" au mot "Homme" (pour désigner l'ensemble des êtres humains) et favoriser l'emploie de "les humains". Dans la déclaration universelle des droits de l'Homme, le mot homme était utilisé afin d'exclure les femmes de ces dits droits universels.
Préférer les "ils" généraux pour faire référence à un groupe composé de femmes et d'hommes. Favoriser l'utilisation de la mention par ordre d'apparition des termes, c'est-à-dire, au lieu de dire, ils font de la peinture, plutôt dire, par ordre alphabétique : "elles et ils font de la peinture". Dans ce cas, l'accord se réalise avec le sujet le plus proche du dernier mot, exemple : Les hommes et les femmes de ce groupe sont mignonnes.
N'hésitez pas à dédoubler les termes, par exemple, au lieu de dire "Les étudiants vont devoir acheter le livre de Simone de Beauvoir", plutôt dire : "Les étudiantes et les étudiants vont devoir acheter le livre de Simone de Beauvoir". Lorsque vous dédoublez des termes, toujours mettre le féminin en premier et ensuite le masculin, accorder avec le dernier terme, donc le masculin.
Afin de ne pas alourdir la lecture de votre texte, si vous ne souhaitez pas dédoubler les termes, vous pouvez mettre un point milieu, une apostrophe, un tiret ou un point. Exemple : La lecteur·rice ; La lecteur-ice ; La lecteur.ice ; La lecteur'ice. Vous pouvez aussi utiliser la majuscule, exemple : comprisE. La technique la plus utilisée, et acceptée, reste, pour le moment, le point milieu que vous pouvez insérer en tapant Alt + 250 : "·". C'est ce qu'on appelle les accords épicènes. Quant aux articles indéfinis, il est recommandé d'utiliser les mêmes techniques, c'est-à-dire : le·la sportif·ve ou le sportif ou la sportive. Selon l'Unil, il vaut mieux privilégier l'utilisation du point milieu et éviter le point, l'apostrophe, la majuscule ou le tiret.
Pour rédiger un texte en écriture inclusive, vous pouvez également miser sur le remplacement de certains mots par ce qu'on appelle des mots épicènes. Qu'est-ce qu'un mot épicène ? Un mot épicène est un mot qui ne changera pas selon l'accord féminin ou masculin. Exemple : au lieu d'écrire les étudiants écrire plutôt les élèves, au lieu d'écrire le rédacteur ou la rédactrice plutôt utiliser le terme journaliste.
Ont été créés des nouveaux pronoms afin d'inclure et de toucher le plus de personne possible dans un texte, ces pronoms sont : celleux (celles et ceux), iel ou illes (il ou/et elle), ielles (ils ou/et elles), iels, elleux (elles et eux).
Il est également possible de miser sur des nouveaux types d'accords : l'accord majoritaire et l'accord de proximité. L'accord majoritaire a pour but d'accorder selon le genre qui est le plus représenté dans la phrase ; exemple : les filles et le garçon sont belles (et non beau). L'accord de proximité, quant à lui, a pour but d'accorder selon le genre du mot le plus proche ; exemple : le garçon et les filles sont belles.
Pour conclure, il existe toutefois un petit bémol à faire à tout ce que nous venons de voir ; qu'en est-il des personnes qui ne s'identifient ni comme femme ni comme homme ? C'est en se posant cette intéressante question qu'on aborde ce qu'on appelle la grammaire queer. Au lieu d'utiliser les techniques expliquées précédemment (dédoublement, le point milieu, l'apostrophe, etc...) on utilisera plutôt des jonctions de termes ; par exemple : ni auteur·e ni auteur et autrice, mais plutôt auterice). Ce type de grammaire est à utiliser pour les personnes dites non binaires, c'est-à-dire pour celles qui ne s'identifient ni comme masculin ni comme féminin.
"On ne nait pas femme on le devient"
8 Règles d'écriture inclusive
Il faut commencer par féminiser les métiers, fonctions et titres, n'ayez plus peur d'écrire Docteure, Madame la professeure, une chercheuse, une maîtresse de conférence, etc...
Ne plus mettre une majuscule dite "de prestige" au mot "Homme" (pour désigner l'ensemble des êtres humains) et favoriser l'emploie de "les humains". Dans la déclaration universelle des droits de l'Homme, le mot homme était utilisé afin d'exclure les femmes de ces dits droits universels.
Préférer les "ils" généraux pour faire référence à un groupe composé de femmes et d'hommes. Favoriser l'utilisation de la mention par ordre d'apparition des termes, c'est-à-dire, au lieu de dire, ils font de la peinture, plutôt dire, par ordre alphabétique : "elles et ils font de la peinture". Dans ce cas, l'accord se réalise avec le sujet le plus proche du dernier mot, exemple : Les hommes et les femmes de ce groupe sont mignonnes.
N'hésitez pas à dédoubler les termes, par exemple, au lieu de dire "Les étudiants vont devoir acheter le livre de Simone de Beauvoir", plutôt dire : "Les étudiantes et les étudiants vont devoir acheter le livre de Simone de Beauvoir". Lorsque vous dédoublez des termes, toujours mettre le féminin en premier et ensuite le masculin, accorder avec le dernier terme, donc le masculin.
Afin de ne pas alourdir la lecture de votre texte, si vous ne souhaitez pas dédoubler les termes, vous pouvez mettre un point milieu, une apostrophe, un tiret ou un point. Exemple : La lecteur·rice ; La lecteur-ice ; La lecteur.ice ; La lecteur'ice. Vous pouvez aussi utiliser la majuscule, exemple : comprisE. La technique la plus utilisée, et acceptée, reste, pour le moment, le point milieu que vous pouvez insérer en tapant Alt + 250 : "·". C'est ce qu'on appelle les accords épicènes. Quant aux articles indéfinis, il est recommandé d'utiliser les mêmes techniques, c'est-à-dire : le·la sportif·ve ou le sportif ou la sportive. Selon l'Unil, il vaut mieux privilégier l'utilisation du point milieu et éviter le point, l'apostrophe, la majuscule ou le tiret.
Pour rédiger un texte en écriture inclusive, vous pouvez également miser sur le remplacement de certains mots par ce qu'on appelle des mots épicènes. Qu'est-ce qu'un mot épicène ? Un mot épicène est un mot qui ne changera pas selon l'accord féminin ou masculin. Exemple : au lieu d'écrire les étudiants écrire plutôt les élèves, au lieu d'écrire le rédacteur ou la rédactrice plutôt utiliser le terme journaliste.
Ont été créés des nouveaux pronoms afin d'inclure et de toucher le plus de personne possible dans un texte, ces pronoms sont : celleux (celles et ceux), iel ou illes (il ou/et elle), ielles (ils ou/et elles), iels, elleux (elles et eux).
Il est également possible de miser sur des nouveaux types d'accords : l'accord majoritaire et l'accord de proximité. L'accord majoritaire a pour but d'accorder selon le genre qui est le plus représenté dans la phrase ; exemple : les filles et le garçon sont belles (et non beau). L'accord de proximité, quant à lui, a pour but d'accorder selon le genre du mot le plus proche ; exemple : le garçon et les filles sont belles.
Pour conclure, il existe toutefois un petit bémol à faire à tout ce que nous venons de voir ; qu'en est-il des personnes qui ne s'identifient ni comme femme ni comme homme ? C'est en se posant cette intéressante question qu'on aborde ce qu'on appelle la grammaire queer. Au lieu d'utiliser les techniques expliquées précédemment (dédoublement, le point milieu, l'apostrophe, etc...) on utilisera plutôt des jonctions de termes ; par exemple : ni auteur·e ni auteur et autrice, mais plutôt auterice). Ce type de grammaire est à utiliser pour les personnes dites non binaires, c'est-à-dire pour celles qui ne s'identifient ni comme masculin ni comme féminin.
"On ne nait pas femme on le devient"
8 Règles d'écriture inclusive
Il faut commencer par féminiser les métiers, fonctions et titres, n'ayez plus peur d'écrire Docteure, Madame la professeure, une chercheuse, une maîtresse de conférence, etc...
Ne plus mettre une majuscule dite "de prestige" au mot "Homme" (pour désigner l'ensemble des êtres humains) et favoriser l'emploie de "les humains". Dans la déclaration universelle des droits de l'Homme, le mot homme était utilisé afin d'exclure les femmes de ces dits droits universels.
Préférer les "ils" généraux pour faire référence à un groupe composé de femmes et d'hommes. Favoriser l'utilisation de la mention par ordre d'apparition des termes, c'est-à-dire, au lieu de dire, ils font de la peinture, plutôt dire, par ordre alphabétique : "elles et ils font de la peinture". Dans ce cas, l'accord se réalise avec le sujet le plus proche du dernier mot, exemple : Les hommes et les femmes de ce groupe sont mignonnes.
N'hésitez pas à dédoubler les termes, par exemple, au lieu de dire "Les étudiants vont devoir acheter le livre de Simone de Beauvoir", plutôt dire : "Les étudiantes et les étudiants vont devoir acheter le livre de Simone de Beauvoir". Lorsque vous dédoublez des termes, toujours mettre le féminin en premier et ensuite le masculin, accorder avec le dernier terme, donc le masculin.
Afin de ne pas alourdir la lecture de votre texte, si vous ne souhaitez pas dédoubler les termes, vous pouvez mettre un point milieu, une apostrophe, un tiret ou un point. Exemple : La lecteur·rice ; La lecteur-ice ; La lecteur.ice ; La lecteur'ice. Vous pouvez aussi utiliser la majuscule, exemple : comprisE. La technique la plus utilisée, et acceptée, reste, pour le moment, le point milieu que vous pouvez insérer en tapant Alt + 250 : "·". C'est ce qu'on appelle les accords épicènes. Quant aux articles indéfinis, il est recommandé d'utiliser les mêmes techniques, c'est-à-dire : le·la sportif·ve ou le sportif ou la sportive. Selon l'Unil, il vaut mieux privilégier l'utilisation du point milieu et éviter le point, l'apostrophe, la majuscule ou le tiret.
Pour rédiger un texte en écriture inclusive, vous pouvez également miser sur le remplacement de certains mots par ce qu'on appelle des mots épicènes. Qu'est-ce qu'un mot épicène ? Un mot épicène est un mot qui ne changera pas selon l'accord féminin ou masculin. Exemple : au lieu d'écrire les étudiants écrire plutôt les élèves, au lieu d'écrire le rédacteur ou la rédactrice plutôt utiliser le terme journaliste.
Ont été créés des nouveaux pronoms afin d'inclure et de toucher le plus de personne possible dans un texte, ces pronoms sont : celleux (celles et ceux), iel ou illes (il ou/et elle), ielles (ils ou/et elles), iels, elleux (elles et eux).
Il est également possible de miser sur des nouveaux types d'accords : l'accord majoritaire et l'accord de proximité. L'accord majoritaire a pour but d'accorder selon le genre qui est le plus représenté dans la phrase ; exemple : les filles et le garçon sont belles (et non beau). L'accord de proximité, quant à lui, a pour but d'accorder selon le genre du mot le plus proche ; exemple : le garçon et les filles sont belles.
Pour conclure, il existe toutefois un petit bémol à faire à tout ce que nous venons de voir ; qu'en est-il des personnes qui ne s'identifient ni comme femme ni comme homme ? C'est en se posant cette intéressante question qu'on aborde ce qu'on appelle la grammaire queer. Au lieu d'utiliser les techniques expliquées précédemment (dédoublement, le point milieu, l'apostrophe, etc...) on utilisera plutôt des jonctions de termes ; par exemple : ni auteur·e ni auteur et autrice, mais plutôt auterice). Ce type de grammaire est à utiliser pour les personnes dites non binaires, c'est-à-dire pour celles qui ne s'identifient ni comme masculin ni comme féminin.
Ont été créés des nouveaux pronoms afin d'inclure et de toucher le plus de personne possible dans un texte, ces pronoms sont : celleux (celles et ceux), iel ou illes (il ou/et elle), ielles (ils ou/et elles), iels, elleux (elles et eux).
Conclusion
Règles officielles