ART et ENVIRONNEMENT-Janvier2022
mathieu.elyse
Created on January 4, 2022
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Transcript
In-Terre-
Éducart Thème Écologie (Apprécier des oeuvres)
Bibliothèque du patrimoine de la biodiversité (150 000 illustrations gratuites)
What next ? de Linda Weintraud
Matériel de base
Si l'on veut maximiser le temps de sortie extérieure, on peut préalablement disposer le matériel en format individuel dans des sacs de plastiques refermables réutilisables de type Ziplock.
Demandez aux élèves de transporter le matériel dans leur sac à dos pour éviter qu’il ne s’abîme lors des déplacements.
- planche rigide à pinces (clipboards) pour permettre aux élèves d’écrire confortablement
- des crayons de mines
- des gommes à effacer
- un peu de gommette ou des clips à feuilles
- des feuilles dont les consignes sont déjà imprimées au verso (facilite l'autonomie des élèves)
- pour la couleur (dessin) au choix :
- des crayons de couleurs ( feutres lavables)
- des crayons de couleurs pastels
- des crayons de cires ou plasticrayon
- pour la couleur (peinture-technique d'aquarelle)
- une bouteille bec vaporisateur pour humidifier les éponges
- des petits pots hermétiques (avec des éponges mouillées dedans)
- des crayons de couleurs (feutres lavables)
- des pinceaux ou brosses
Adapter le matériel: est-ce que votre activité nécessite un ajustement particulier en termes de matériel ?
ex.: des loupes, un viseur, des cartes plastifiées pour une chasse au trésor, des sacs de papiers bruns pour la collecte d'objets naturels , etc.
Un grand sac ou bac a poignée qui contient
Confort extérieur
- imperméables (des sacs d’ordure fonctionnent également pour un imperméable de fortune)
- des carrés de moquette pour s’asseoir
- une trousse de premiers soins
- quelques vêtements chauds en supplément ( chapeau, mitaine, gants qui ont récoltés après l'année scolaire dans le bac des objets perdus) , tels
Astuces : Demander aux parents d’aider à l‘élaboration du kit en contribuant des articles plutôt que donner des cadeaux aux enseignants à la
période des Fêtes ou à la fin de l’année scolaire ou, encore, faire écrire les étudiants à différentes entreprises pour obtenir des dons. Collaborer en se joignant à un autre enseignant et partager un kit, ou impliquer toute l’école dans votre projet.
Collecte continue de matériaux
Plus la collecte est fait sur une base régulière, plus cela deviendra un réflexe pour tout le monde. Ainsi vous aurez moins de difficulté à avoir du matériel pour tous. Par exemple, faire un appel récurrent à la fin de l'année afin de récolter les vieux calendriers (ils comportent souvent des images en couleurs de bon format pour les projets de collage).
La collecte massive et collective devrait pallier au manque et assurer que ceux qui en apportent beaucoup puissent partager à l'ensemble des élèves de la classe.
Voici une liste de matériaux concernés par une collecte continue :
CORDE – FICELLE – CINTRE MÉTALLIQUE – RAPHIA – LACET – FILET DE POMME DE TERRE OU DE FRUIT – TOUTES SORTES DE PAPIERS (papier bulle, ramette, papier kraft, crépon, aluminium etc.) – PAPIER À PONCER – CARTON – RETAILLE DE CARTON – TUBE DE CARTON – EMBALLAGE PLASTIQUE (barquette, pot de yaourt, bouteille, etc.) – BOITE À CHAUSSURES –PETITE BOITE – BOITE D’OEUFS – VIEILLE ÉPONGE – COTON – SERVIETTE – RETAILLE DE TISSU – PINCEAU USAGÉ – FEUTRE – PINCE À LINGE – BOUCHON DE BOUTEILLE – PIQUE À BROCHETTE – BATONNET DE GLACE – MATÉRIAUX NATURELS (sable, cailloux, feuilles, branchage, coquillage, cocottes, etc.) – RUBAN ADHÉSIF – JOUET – ETC.
Étapes :
- Validez avec votre direction de la collecte que vous souhaitez mettre en place
- Impliquez vous dans le comité environnement de l'école et/ou solliciter leur participation pour vous aider.
- Prenez une entente avec votre direction pour choisir le lieu d'entreposage de ces matériaux et l'organisation .Soyez organisé pour éviter que cela ne deviennent un espace désorganisé et dangereux.
- Faites approuver votre message concernant la participation des élèves et des parents pour la collecte de matériaux (envoi électronique). Placez cette note importante dans votre message : NOTE : Les lieux où seront entreposés les matériaux collectés n'est pas une poubelle. Attention à ne pas y déposer d’objet sale ou dangereux. Pour les matériaux en contact avec des produits alimentaires (pot de yaourt, bouchon, emballage etc.) veuillez nettoyer et sécher ceux-ci avant de les déposer SVP.
- Informez les collègues, les élèves et les parents du système mis en place ( matériaux, fréquence, lieux etc.).
- Utilisez les soirées de parents avec un petits comité d'élèves pour la collecte de matériaux recyclés
Matériaux neufs
Vérifiez la provenance des matériaux que vous achetez. Idéalement choisissez ceux dont l'empreinte écologique est moins grande.
ASTUCES
Utilisation maximale des papiers et des cartons
Dans la salle des photocopieurs, créer un dispositif de classement pour récolter le papier imprimé seulement au recto et qui pourront être ramasser pour faire de croquis.
Demander que dans chaque classe le système soit aussi disponible.
Dans chaque classe ou corridor près des bacs de récupération, placer une boite spécialement identifiée ARTS PLASTIQUES - MATÉRIAUX RECYCLÉS et indiquer les types de matériaux ( cartons ou autres) que vous souhaitez avoir.
Nommer un responsable par classe en charge d'apporter ces papiers et cartons en salle de classe d'arts une fois par semaine (1er cours le matin par exemple).
Utilisation maximale des crayons de toutes sortes
- Faire fondre les petits bouts de crayons de cire et les couler dans un autre moule
- Réhumidifier la pointe des crayons de feutres séchés. Comment faire?
- Versez un fond de vinaigre blanc dans un verre. Juste assez pour couvrir la pointe du feutre.
- Mettez le feutre dedans, la pointe dans le vinaigre.
- Laissez agir pendant 5 min.
- Retirez le feutre du verre et refermez le bouchon.
- Attendez 10 min pour pouvoir vous en servir de nouveau (https://www.youtube.com/watch?v=Z0bgxmLg23c)
Utilisation maximale de l'argile sans cuisson.
Prendre un linge à vaisselle ou drap, envelopper l’argile durcie et la casser avec un marteau. Il faut rendre l’argile en très petits morceaux.
Mettre l’argile dans un contenant en plastique et ajouter de l’eau pour que l’argile soit submergée.
Après quelques jours, vider le surplus d’eau et pétrir l’argile.
Utilisation maximale de la pâte à modeler à base d'huile - Parfois elle sèche avec le temps, perd de son élasticité et elle devient rigide et se casse avec le temps.
Placer donc la vielle pâte à modeler de qualité (non pas celle des magasins à rabais) qui a été déchiquetée en petits morceaux, ajouter quelques goutes ( 10 ) de glycérine. Pétrir ensuite la pâte à modeler, elle devrait retrouver son élasticité !
Utilisation maximale de la colle à papier mâché et la colle blanche
Pour la conservation de la colle à papier mâché et de la gouache liquide pendant plusieurs années, ajouter deux bouchons d’eau de javel ou d’assouplisseur à tissu afin d’éviter la moisissure.
Utilisation maximale des papiers essuie-mains
Placer un panier (métallique avec aération) de récupération pour y disposer les papiers qui ont servis a sécher les mains. En principe, ces papiers sont propres (les mains ont été lavées) et qu'ils ne sont que mouillés. En les disposant à plat des un panier, vous récupérer ensuite ce papier comme base pour divers projets de sculpture ou comme protection des tables.
Biomatière
https://read.bookcreator.com/GjYdMxDjnPdqCstWtuXAKaFW0dy1/JG1vj5KeSse4b6QvUsgtxA
Le site Internet À ciel ouvert
3 approches pour enseigner dehors en contexte scolaire:
Approche 1 : L'environnement comme un lieu inspirant (niveau débutant)
- C'est accessible (prendre contact avec la nature à travers tous nos sens)
- Demande peu de préparation
- Reproduire à l'extérieur ce que l'on fait en classe (ex.: dessiner, peindre, graver sculpter, assembler, observer (décrire avec détails de que l'on voit), apprécier (développement du jugement esthétique et critique j'aime ou pas parce que ...en établissant des liens avec les émotions/sentiments ressentis) etc.
Approche 2 : L'environnement comme outil pédagogique (niveau intermédiaire)
- Plus exigeant au niveau de la de planification (déterminer un objectif et une durée précise)
- Nécessite de réfléchir à l'interaction avec l'environnement
- Utilisation de l'environnement comme un outil pédagogique (ex: la texture réelle et la texture représentée en dessin, le motifs dans la nature, la forme organique, land art, empreinte-frottis, utiliser des éléments de la nature comme outil de coloration, etc.)
Approche 3 : L'environnement pour soutenir une démarche interdisciplinaire (niveau avancé)
- Apprentissage basé sur l'enquête qui nécessite une question à résoudre
- Approche interdisciplinaire (Plusieurs objectifs et plusieurs compétences)
- Le lieu comme contexte d'apprentissage (Arts plastiques et science : De tous les temps, qu'est-ce qui pousse l'Homme à peindre sur les murs : implique la compréhension des pigments naturels, le type de récit imagé, l'effet de la lumière sur la pigmentation, etc. )
L'important des de progresser doucement...un niveau à la fois !
Pour en savoir plus consultez la zone vidéo du site CSSDM À ciel ouvert
RESSOURCE 1
ÉDUCART
THÈME ÉCOLOGIE
https://educart.ca/fr/theme/ecologie/
RESSOURCE 2
ART PUBLIC MONTRÉAL (école dehors)
Apprécier des oeuvres d'arts
https://artpublicmontreal.ca/
RESSOURCE 3
ART MURAL MONTRÉAL (école dehors)
Apprécier des oeuvres d'arts
https://ville.montreal.qc.ca/murales/
RESSOURCE 4
ART DANS LE MÉTRO (pédagogie active)
Apprécier des oeuvres d'arts
https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_du_m%C3%A9tro_de_Montr%C3%A9al#:~:text=L'art%20dans%20le%20m%C3%A9tro,des%2068%20stations%20du%20r%C3%A9seau.
Avant de jeter, pensez à mettre de côté !
Les matériaux
Bien que le programme de formation (PFÉQ) exige d'utiliser certains matériaux que l'on doit acheter à l'état neuf, les matériaux de récupération sont une mine d’or en arts plastiques et permettent très souvent de pallier au manque de budget.
La matière -> Déclencheur de réflexion sur l’art et l’écocitoyenneté
La conscience matérielle: Une recherche de « sens » sur les liens qui nous unies à la Terre
Source:
Présentation faite au CSSDM par Isabelle Guillard.
Droit d'auteur : Aucune diffusion, commercialisation sans l'autorisation écrite de l'auteur.
Activités pédagogiques « clef en main » Créer et Apprécier
EN EXTÉRIEUR
Activités pédagogiques « clef en main » enseignement à la maison ou non
EN EXTÉRIEUR
Activités pédagogiques « clef en main » enseignement à la maison ou non
https://vimeo.com/277696242
En 2018, les Montréalais et visiteurs de la métropole ont découvert un tout nouveau parcours de réalité augmentée dans le parc Frédéric-Back, réalisé par 4 classes de 2 écoles primaires du CSSDM (Saint-Albert-le-Grand et Saint-Jean-de-Matha) accueillant des élèves de milieux défavorisés.
Activités pédagogiques « clef en main » Créer et Apprécier
EN EXTÉRIEUR
INTERDISCIPLINARITÉ
BIBLIUS - Ma bibliothèque scolaire
Quelques titres virtuels en environnement
... et encore bien plus de livres numériques!
Pour plus d'informations et pour partager vos besoins, vous pouvez consulter le Sharepoint Biblius CSSDM proposé par les bibliothécaires du CSSDM.
Autres ressources à exploiter:
Littérature nature (mur virtuel)
Le padlet collaboratif ‘Ma littérature nature’ a été réalisé par Amélie Monette des AsSOIFfés de Nature en collaboration avec le projet Enseigner dehors. Vous y trouverez plus de 600 titres jeunesse, et une centaine de livres de références, de guides d’identification, de livres d’activités et de liens internet pertinents. Travail de longue haleine, il ne sera jamais tout à fait terminé, car grâce à notre collaboration mutuelle, nous découvrirons toujours ensemble de nouveaux bijoux littéraires. Il vous est possible de commenter les livres proposés sur le padlet, d’en suggérer de nouveaux de même que de leur attribuer une note (nombre d’étoiles).
Lien vers le padlet collaboratif Ma littérature nature : https://padlet.com/enseignerdehorsca/ma_litterature_nature
LAND ART
PEINTURE DE PLEIN AIR
SURCYCLAGE
ARTE POVERA
ECO-ART
ART ENVIRONNEMENTAL
NATURE MORTE
PEINTURE DE PAYSAGE
SCULPTURE SOCIALE
Depuis toujours, la nature est pour les artistes une source d’inspiration.
STREET ART ECOLOGIQUE
PAYSAGISME ABSTRAIT
ECOVENTION
SOLARPUNK
ECODESIGN
ART SPÉCIFIQUE AU SITE
ART ENVIRONNEMENTTAL
L'art environnemental est utilisé pour décrire génériquement le procédé artistique ou l'œuvre d'art où l'artiste est en dialogue direct avec l'environnement.
Hal Foster, critique d'art américain, a défini les œuvres d'art environnemental comme des « projets de sculpture in situ qui utilisent des matériaux pris dans l'environnement pour créer de nouvelles formes ou pour réorienter notre perception de l'environnement ; programmes qui comportent des objets nouveaux, non naturels dans un scénario naturel ; activités individuelles sur le paysage où le facteur temps est déterminant ; des interventions concertées et de conscience sociale ».
Dans l'Art environnemental, il faut distinguer les artistes qui ne prennent pas en compte les effets de leurs œuvres sur l'environnement et ceux qui au contraire ne veulent pas causer de dommages, et s'engagent à remettre l'environnement dans son état naturel. Ainsi, la célèbre sculpture Spiral Jetty de l'artiste américain Robert Smithson : malgré sa valeur esthétique indéniable, l'artiste est intervenu massivement sur le paysage, érodant et déplaçant de grandes quantités de terre.
Même le travail de l'artiste d'origine bulgare Christo et de son épouse Jeanne-Claude a attiré de vives critiques lorsque, par exemple, en 1969, ils ont temporairement enveloppé la côte de Little Bay, au sud de Sydney, en Australie. Les environnementalistes locaux ont protesté, affirmant que l'œuvre était écologiquement irresponsable, en particulier pour les oiseaux qui nichent sur la côte et pour les manchots et les phoques. La polémique soulevée a attiré l'attention des organisations internationales de l'environnement et elle a conduit les artistes contemporains à repenser le Land Art et le Site-specific Art.
À l'opposé, un artiste environnemental comme le sculpteur britannique Richard Long a réalisé de nombreuses d'œuvres temporaires en extérieur avec des matériaux locaux, comme les roches, la boue et les branches, sans endommager l'environnement.
Probablement l'une des œuvres les plus célèbres de l'art environnemental du xxe siècle, 7000 Oaks (7000 chênes) est réalisé par l'artiste allemand Joseph Beuys à la documenta 7 de 1982, à l'occasion de laquelle l'artiste et ses assistants ont montré l'état de l'environnement local par la plantation de sept mille chênes dans et autour de la ville de Cassel.
ARTE POVERA
Arte povera utilise des produits pauvres (d'où son nom) : du sable, des chiffons, de la terre, du bois, du goudron, de la corde, toile de jute, des vêtements usés, etc. et les positionne comme des éléments artistiques de composition. Toutefois, certaines œuvres, comme Igloo di Giap de Mario Merz utilisent des matériaux plus sophistiqués tels que des néons.
La « pauvreté » pourrait alors être celle de l'artiste qui utilise des moyens légers qui assurent son indépendance vis-à-vis de l’économie et des institutions culturelles.
SURCYCLAGE ou UPCYCLING
C'est l'action de récupérer des matériaux ou des produits dont on n'a plus l'usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d'utilité supérieure. Il s'agit donc d'un recyclage « par le haut ».
Le principe du surcyclage est de donner une nouvelle vie plus haut de gamme à un objet, souvent très loin de sa première vie. Le produit d’origine aura un nouvel usage, souvent esthétique. Un des premiers bénéfices du surcyclage est son impact positif sur l’environnement. En effet, le principe étant de réutiliser, on évite de créer un nouveau produit. On économise ainsi l’énergie grise et les matières premières inhérentes à un processus de fabrication.
RESSOURCE 1
Voyez le dossier complet sur la Fabrique culturelle
https://www.lafabriqueculturelle.tv/articles/5685/art-ecolo-quand-les-artistes-allient-creation-et-environnement/
RESSOURCE 2
DÉCHETS D'OEUVRES... documentaire sur l'art à partir d'objets récupérés... 2013...
https://vimeo.com/136532365
L'art dans ma classe MBAQ-projet scolaire
https://lartdansmaclasse.mnbaq.org/fr/activite/surcyclage-de-dechets-a-oeuvre-dart
LAND ART
Le land art est une tendance de l'art contemporain utilisant le cadre et les matériaux de la nature (bois, terre, pierres, sable, eau, rocher, etc.). Le plus souvent, les œuvres sont en extérieur, exposées aux éléments et soumises à l'érosion naturelle ; ainsi, certaines œuvres ont disparu et il ne reste que leur souvenir photographique et des vidéos.
Les premières œuvres ont été réalisées dans les paysages désertiques de l'Ouest américain à la fin des années 1960. Les œuvres les plus imposantes, réalisées avec des équipements de construction, portent le nom d’earthworks (« terrassements »).
Avec du recul, certaines pratiques en land art se sont retrouvées dans la controverse, puisqu'elles ne tenaient pas compte de la biodiversité existante sur le site, allant de part l'intervention jusqu'à la détruire.
NATURE MORTE
Une nature morte est un genre artistique, principalement pictural qui représente des éléments inanimés (aliments, gibiers, fruits, fleurs, objets divers...) organisés d'une certaine manière dans le cadre défini par l'artiste, souvent dans une intention symbolique.
PEINTURE DE PAYSAGE
La peinture de paysage est un genre pictural figuratif qui représente le paysage.
Associé à des éléments narratifs, allégoriques ou autres, le paysage s'illustre dans le monde romain antique, les miniatures du Moyen Âge occidental, ainsi que dans la miniature persane et la peinture indienne. Dans les cultures de l'Extrême-Orient le paysage, dit « shanshui », joue un rôle central dans la peinture de lettré en Chine, en Corée, et au Japon, où on le désigne par sa technique d'exécution, « sumi-e » .
En Occident, le paysage peint prend de l'importance à la Renaissance pour situer l'action d'un sujet religieux ou mythologique ; le goût pour le paysage en lui-même se constitue au XVIIe siècle dans le Nord de l'Europe. La théorie distingue les paysages composés, qui visent à produire l'impression que donne une contrée par la composition picturale d'éléments qui s'y trouvent, et les « vues » qui présentent ce qu'on voit dans un site particulier.
PEINTURE DE PLEIN AIR
C’est dès le XVIIIe siècle que l’on commence réellement à parler de peinture « en plein air ». De nombreux artistes d’Europe se retrouvent à Rome et vont peindre en plein air. Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819) exécute des esquisses de paysage, à l’huile, à Rome et dans ses environs (œuvres exposées au musée du Louvre).
C’est à la fin du XIXe et au début du XXe siècle que la peinture de plein air connaît un véritable essor avec l'apparition des couleurs en tubes (1841). Celles-ci permettent aux artistes de se déplacer facilement, même si la plupart du temps, ils achèvent leur tableau en atelier. Leur souci devient alors de peindre la nature telle qu'elle leur apparaît, dans la lumière du moment présent. Les impressionnistes peignent des paysages non pour leur côté pittoresque mais pour les effets d'atmosphère, rendant compte des aspects différents que peut prendre un motif suivant les conditions de la lumière et donc des heures du jour, d'où l'apparitions des séries (Cathédrales et Meules de Monet). Dans un ouvrage intitulé Histoire des peintres impressionnistes (Paris, parution 1939), Théodore Duret écrira notamment « la grande innovation des impressionnistes : la peinture de plein air ».
SCULPTURE SOCIALE
Une sculpture sociale est une expression utilisée pour décrire un concept élargi de l'art et qui a été promue par l'artiste conceptuel et homme politique Joseph Beuys. Beuys a créé ce terme pour communiquer sa vision du potentiel de l'art à transformer la société. Comme une œuvre d'art, une sculpture sociale inclut l'activité humaine qui cherche à structurer et transformer la société ou l'environnement. Le sculpteur social est un artiste qui crée des structures dans la société en s'aidant de la langue, des pensées, des actions et des objets.
Terme développé par la conservatrice Barabara Matilsky lors de l’exposition Fragile Ecologies au Queen Museum en 1990. Il s'agit de pratiques artistiques axées sur la protection, la réhabilitation et la conservation des
écosystèmes. L'éco-art relève d’une plus grande conscience matérielle (consommation, impacts écologiques et interactions avec les matériaux). Il s'agit d'oeuvres écologiquement responsables.
L’art écologique est une pratique artistique qui adopte une éthique de justice sociale dans son contenu, sa forme et ses matériaux.
- Il met l’emphase sur le réseau d’interrelations écologiques– les aspects physiques, biologiques, sociales et culturels qui constituent notre écosystème (milieu de vie).
- Créer des œuvres qui utilisent des matériaux naturels ou qui interagissent avec des éléments de la nature tels que le vent, l’eau ou la lumière du soleil.
- Protéger ou réhabiliter le milieu naturel : propose de nouvelles formes de création et de collaboration dans la communauté par des pratiques transdisciplinaires.
- Informer et impliquer la communauté dans la réalisation d’œuvres éco-art. Aborder les enjeux environnementaux à travers l’action commune.
Schéma créé par Guillard, I. (2020) et inspiré de Inwood, H. (2013) et Sunassee et al. (2021)
Éco-art et technologie
- Promenade sonore et cartographie
https://soundcloud.com/ehsan-akbari-1-1/soundmap-autumn-2014
http://revuevision.ca/creating-bridges-between-sound-art-technology-in-the-arts-classroom/
- documentaire audio vidéo
- photographie
- mapping vidéo
Sources :
Présentation faite au CSSDM par Isabelle Guillard.
Droits d'auteur : Aucune diffusion, commercialisation sans l'autorisation écrite de l'auteur.
https://www.ecoartnetwork.org/
STREET ART ÉCOLOGIQUE
Le graffiti fait partie de ces pratiques dont on se doit de dire qu'elles induisent une trace écologique relativement lourde, de part les composants toxiques utilisés. Ce mouvement d'éco-street art est né suite à l'influence de la « Guerrila gardening » : mouvement né aux États-Unis destiné à rendre sa place à la verdure dans les grandes villes. Certains artistes, sensibles à cette problématique, se mirent en quête de solutions alternatives permettant de garder un rendu similaire mais en utilisant des matériaux de base différents. Leur but est de réveiller les consciences écologiques . En voici quelques uns, bien sur cette liste n'est pas exhaustive.
LE MUD STENCIL (en français : pochoir de boue)
Jesse Graves est un artiste américain interdisciplinaire. Son art se rapproche plus de ce qu'est l'éco graffiti puisqu'il évoque un aplat de matière (peinture ou autres) sur un mur ou une surface visible dans la rue. Le produit appliqué n'est ici plus de la peinture, mais de la terre. Cette terre est donc appliquée sur les différents supports à l'aide de pochoirs en bois, préalablement réalisés, véhiculant des messages écologiques (vélos, végétaux, animaux) ou engagés (bouteilles d'huile entre autre), la terre représente le médium le plus écologique selon Jesse Graves. Ses messages sont engagés, et sensibilisent le public à l'écologie et aux problèmes de nos sociétés modernes.
LE GRASS GRAFFITI
Usant de matières végétales ou recyclées (mousse, feuilles d'arbre, papiers, etc.), Anna Garforth installe des graffitis biodégradables dans des lieux publics délabrés. Elle utilise ainsi ce que la nature lui offre et recycle ce qui l'entoure pour amplifier ses messages liés à l'environnement et à l'urbanisation. Cette artiste est connue pour ces « moss graffiti » : créations d'oeuvres murales en mousse.
OEUVRE VERTE
Edina Tokodi envahit depuis quelques années les quartiers de New-York avec ses "oeuvres vertes". Elle se lance dans une guerre éco-urbaine dans le but de rapprocher les citadins à la nature. Mousses et gazons sont ses outils pour réaliser des motifs animaliers sur les façades urbaines.
PAYSAGISME ABSTRAIT
La peinture du XXème siècle a été marquée par ce grand événement : le « passage » à l’abstraction.
La nature devient peu à peu, au cours du XIXème siècle, le guide de l’artiste vers l’abstraction. Les paysages deviennent par la suite le principal support de l'abstraction nouvelle, avec deux faces complémentaires:
- la référence aux formes du paysage d'une part.
- l'expression de l'émotion ressentie face à la vue d’un paysage.
La démarche abstraite ne vient pas de nulle part. Les artistes ne se sont pas dit subitement vers 1910 « Que pourrions-nous faire de nouveau pour impressionner le public ? » et décidé de peindre des formes et des couleurs.
C’est parce qu’ils ont commencé à regarder avec un œil neuf ce qu’ils voulaient peindre - et tout particulièrement en observant la nature et ses paysages - que l’idée de peindre abstraitement s’est imposée aux artistes.
ECOVENTION ou RECLAMATION ART
Associé au land art, le reclamation art, aussi appelé ecovention, concerne l’art de la réhabilitation d’espaces pollués ou de zones industrielles abandonnées. À l’inverse du land art, les œuvres de ce mouvement participent à la réhabilitation écologique et aident également à la reconstruction du lien entre les hommes et leur environnement naturel.
À Syracuse, New York, ce qui était autrefois la Nottingham Citgo # 53, une station-service abandonnée vieille de cinquante ans, a été convertie en une œuvre d'art, intitulée WRAP, ou World Reclamation Art Project, par une étudiante diplômée en art de l'Université de Syracuse, Jennifer Marsh.
Source : Blogue et site Internet
EcoDesign ou Ecoconception
L'écodesign se définit par la construction d'oeuvres uniquement avec des objets recyclés ou naturels, ou avec des matériaux de construction respectant l'environnement. Nouveau mouvement du design, l'écodesign est né de réflexions sur la question de la croissance illimitée, se révélant menaçante pour les utopies passées et les rêves de sociétés meilleures. En France, on entend aussi le terme d'éco-conception pour parler d'écodesign. Cette approche se définie par un long processus de mise en oeuvre, qui impose la traçabilité des produits.
Créer pour inspirer d'autres manière de consommation, de production et de conservation, il tend à changer nos modes de vie. Il s'inscrit dans un processus vivant au développement durable visant à respecter la définition émise par la Comission mondiale sur l'environnement et le développement, c'est à dire en développant une croissance capable de satisfaire " les besoins présents sans compromettre les propres besoins des futures générations".
C'est aussi devenu un modèle de production qui consiste à prendre en compte l'environnement tout au long du cycle de vie du produit, dès la phase de conception ou d'amélioration des produits.
L'écodesign est une approche globale, s'appliquant à tous les composants du produit (accessoires, emballages, pièces de rechange). L'objectif prioritaire est de minimiser les impacts environnementaux des produits en vue d'améliorer la qualité de vie aujourd'hui et demain.
Il invite de ce fait à repenser la démarche de conception d'un produit.
Source :Art Wiki
RESSOURCE 1 PROJET ART ENGAGÉ : TENDANCE BAZAR
https://enjeu.qc.ca/projets-et-evenements/tendance-bazar/
Tendance Bazar est un projet d’initiation à l’écodesign qui, par le biais de formations, d’ateliers et de réalisation de projets, vise à sensibiliser les jeunes du deuxième cycle du secondaire aux enjeux éthiques et environnementaux de l’industrie de la mode et à les faire réfléchir sur leurs choix de consommation.
Solarpunk
Le solarpunk est un mouvement assez jeune (2008) qui encourage une vision optimiste de l'avenir à la lumière des préoccupations environnementales actuelles, telles que le changement climatique et la pollution1 ainsi que des inégalités sociales.
Le solarpunk englobe une multitude de médias tels que la littérature, l'art, l'architecture, la mode, la musique et les jeux. Le solarpunk se concentre sur les énergies renouvelables, ainsi que sur la technologie dans son ensemble, pour envisager un avenir positif pour l'humanité.
Bien qu'il englobe également des moyens moins avancés de réduire les émissions de carbone, comme le jardinage, le solarpunk est aussi un genre de fiction spéculative; certains des exemples les plus connus sont Solar punk: Ecological and Fantastical Stories in a Sustainable World et Sunvault: Stories of Solarpunk and Eco-Speculation.
https://www.youtube.com/watch?v=hHI61GHNGJM
RESSOURCE 1
Art engagé : projet scolaire Projexion.me
https://www.projexion.me/
ART SPÉCIFIQUE AU SITE
L'art spécifique au site est né autour des années 1970 et a été promu et affiné par l'artiste californien Robert Irwin. Ce mouvement est caractérisé par le fait qu'une œuvre d'art est créée pour exister dans un certain endroit. En règle générale, l'artiste tient compte de l'emplacement lors de la planification et de la création de l'œuvre d'art. L'art spécifique au site est produit à la fois par des artistes commerciaux et de manière indépendante, et peut inclure des exemples d'œuvres telles que la sculpture , les graffitis au pochoir , l'équilibrage des roches et d'autres formes d'art. Les installations peuvent être situées dans des zones urbaines, des environnements naturels éloignés ou sous l'eau.
Les œuvres d'art en plein air spécifiques au site incluent souvent un aménagement paysager combiné à des éléments sculpturaux installés en permanence ; il est parfois lié à l'art environnemental . Les œuvres d'art en plein air spécifiques au site peuvent également inclure des spectacles de danse créés spécialement pour le site. Plus largement, le terme est parfois utilisé pour toute œuvre rattachée de manière plus ou moins permanente à un lieu particulier. En ce sens, un bâtiment à l' architecture intéressante pourrait également être considéré comme une œuvre d'art spécifique au site.
BRIAN JUNGEN
MARIE-JOSÉE GUSTAVE
ANGELA MARSH
KAREN TAM
VIK MUNIZ
CAROLINA CAYCEDO
FRÉDÉRIC SAÏA
EMILY ROSE MICHAUD
ANDY GOLDWARTHY
NICOLE FOURNIER
NATHALIE LEVASSEUR
MANUEL CHANTRE
FERNANDO & HUMBERTO CAMPANA
MARIE-EVE MARTEL
VOIR LE SITE INTERNET DE L'ARTISTE
Place des souhaits (2021)
Karen Tam et Jean de Lessard
Arbre à souhaits (2021)
Karen Tam Commande d'art public par le Partenariat du Quartier des spectacles. Tel qu'installé dans le quartier chinois au coin des boulevards René-Lévesque et Saint-Laurent. (Montréal, Canada) 3500 pieds carrés |
Faisant écho aux interactions, à l'architecture et aux usages polyvalents des bâtiments associatifs ou sociaux du quartier chinois, Place des souhaits est un espace intergénérationnel invitant notre communauté à se rassembler. Une « forêt » de drapeaux colorés le long des sentiers nous conduit vers le centre, l'intérieur, le « cœur » de cet espace public, et vers notre « Arbre à souhaits ». Le cercle symbolise l'harmonie ou l'unité, sa forme ronde favorisant la collaboration et la coopération. Le cercle extérieur avec le marché public avec le restaurant et les étals des entreprises locales est comme la vitrine d'un immeuble de Chinatown. Le deuxième anneau avec les tables et les chaises où les familles et les amis peuvent s'asseoir et manger ensemble, rappelle le deuxième niveau de ces bâtiments qui servaient d'espaces résidentiels. Comme le dernier étage où l'on retrouverait la société ou la salle communautaire, au centre de la Place des souhaits, est « l'arbre à souhaits » de Karen Tam où un millier de vœux manuscrits de longévité, de santé, de fortune, de prospérité, de bonheur, de force et de résilience aux aînés, aux familles, aux organisations et aux entreprises de Chinatown, ainsi que pour la survie et la croissance continue de Chinatown, ont été suspendu aux branches. Sous les souhaits se trouve une scène circulaire pour les spectacles et pour les groupes communautaires pour organiser des cours, ainsi qu'un endroit pour les anciens de Chinatown pour s'asseoir et se détendre à l'ombre. Les couleurs des drapeaux sont tirées des costumes et des décors des opéras chinois et vietnamiens, historiquement une importante source de divertissement pour les communautés de Chinatown. Les couleurs des drapeaux représentent la joie et en plantant les drapeaux fermement dans le sol, ils célèbrent les éléments tangibles et intangibles de la culture de Chinatown.
Pour une activité scolaire dans la démarche de Karen Tam, consultez cette fiche pédagogique ICI
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It's really just a love story
Angela Marsh
Laboratoire vivant touchant l’écologie, l’aménagement du territoire, les arts visuels, la littérature et la science, l’installation part du non-geste conscient de laisser pousser la pelouse, de sorte que les plantes sauvages ainsi que les espèces qu’elles accueillent se réapproprient l’espace gazonné. |
Que se passe-t-il lorsque le « réensauvagement » est permis, désiré ? À la fois artistique, écologique et philosophique, la friche, dont le titre s’inspire d’une citation de l’écologiste américaine Rue Mapp, remet en question nos façons traditionnelles de partager l’espace et de faire cohabiter nature et culture.
Source : http://www.angelaevemarsh.net/
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Self portrait ( Fall no.2) 2005
Vik Muniz
Pour 72nd Street, Vik Muniz a photographié plus de trois douzaines de « personnages » qui représentent tous les types de personnes uniques et excentriques que l'on rencontre dans le métro. Ces photographies ont été recréées en mosaïque et installées dans toute la mezzanine et les zones d'entrée, peuplant la station de New-Yorkais colorés de tous bords. L'entrée de la gare principale présente un auvent en verre gravé au niveau de la rue représentant une volée d'oiseaux, apportant l'art et la nature dans la rue animée. Avec l'étendue généreuse du hall mezzanine, les personnages humanisent l'espace et fournissent des éclats de couleur et d'intérêt visuel, permettant une découverte ludique tout en se déplaçant dans la gare. |
Vik Muniz a emprunté un chemin improbable pour devenir une puissance mondiale de l'art. Après avoir reçu une balle dans la jambe alors qu'il tentait d'interrompre un combat dans son Brésil natal, l'artiste né à São Paulo a utilisé l'argent qu'il a reçu pour sa blessure (le tireur l'a payé pour ne pas porter plainte) pour s'envoler pour New York en 1983. en tant qu'encadreur et vivant dans l'East Village, le jeune Muniz est tombé sur une des premières expositions de Jeff Koons , et les œuvres d'art inspirées de Duchamp représentant des objets du quotidien l'ont convaincu qu'il pouvait aussi être un artiste. En 1999, Muniz a photographié un diptyque de la Joconde , l'un rendu en beurre de cacahuète et l'autre en gelée. En 2005, il a créé une version de Saturne dévorant ses enfants de Goya à partir de pneus, d'échelles et de terre étalés à grande échelle. Trois ans plus tard, il a façonné de la même manière La Naissance de Vénus à partir d'ordures éparpillées sur le sol, modifiant notre compréhension de ce qui est presque devenu une image stockée de la beauté. Parfois sa démarche est beaucoup plus délicate : dans 20 000 mètres, Le Château de Bentheim, D'après Jacob Ruisdael, Muniz a minutieusement reconstitué ce paysage hollandais de l'âge d'or à partir d'une fine ficelle noire. Muniz est devenu un nom familier pour ceux qui ne font pas partie du monde de l'art avec le documentaire Waste Land , nominé aux Oscars en 2010 , qui raconte l'artiste alors qu'il a passé deux ans à travailler avec des catadores appauvris - des recycleurs volontaires - dans la plus grande décharge d'ordures du Brésil pour créer ses « Images de déchets " séries.
Source : artspace
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Vienna [Vienne] 2003
Brain Jungen
Vienna [Vienne] est le squelette d’un cétacé imaginaire créé à partir de pièces de plastique découpées dans des chaises de jardin. Alors que la monumentalité de l’œuvre rappelle les squelettes de dinosaures, la charpente osseuse réfère ici à l’os comme matériau fréquemment employé dans les productions artistiques autochtones. Exposés traditionnellement dans des musées d’histoire naturelle et d’anthropologie, le squelette animal et l’artéfact autochtone fusionnent dans Vienna pour être présentés, cette fois-ci, dans un musée d’art. En remplaçant l’os par le plastique, Jungen bouleverse le discours idéaliste qui décrit habituellement les découvertes archéologiques et les objets traditionnels autochtones, en plus d’offrir une réflexion sur l’environnement. |
Bien que Vienna date de 2003, sa présence en 1897 n’est pas fortuite. Elle rappelle la première des nombreuses découvertes d’ossements de dinosaures dans les Prairies canadiennes par le paléontologue Lawrence Lambe (1863-1919). Un siècle plus tard, Brian Jungen, de la nation Dane-zaa* par sa mère, s’inspire des découvertes archéologiques pour réfléchir au contexte d’exposition des artéfacts autochtones au gré de l’histoire canadienne. Dans sa pratique, Jungen détourne certains symboles culturels autochtones (masques, totems) en les reconstituant à l’aide de produits de consommation (chaussures de sport, sacs de golf). Ses œuvres hybrides, qui soulèvent des questions d’ordre muséographique, économique, ethnologique et écologique, sont exposées dans le monde entier.
Source : Musée virtuel
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Hypnotic 2013
Marie-Josée Gustave
Marie José Gustave est une artiste du quotidien. Depuis plus de dix ans, alliant éthique, recherche artistique et art de vivre, elle crée des pièces d’art fonctionnelles et design, ainsi que des objets sophistiqués et lumineux en carton recyclé. Son travail qui porte la marque de ses origines caribéennes se situe entre le design et le métier d’art contemporain. Après bien des voyages, Marie José a choisi de s’établir au Québec, terre riche de contrastes et de métissages. Repoussant les limites de ce matériau sous estimé, elle créée des objets décoratifs innovants qui gardent la touche brute et les qualités naturelles du carton |
Marie-José Gustave, est une artiste d'origine antillaise française (Guadeloupe), elle crée des œuvres sur papier depuis une quinzaine d'années. Artiste autodidacte, son travail est basé sur l'expérimentation des matières et la combinaison de différentes techniques artisanales, parmi lesquelles la vannerie, le tricot et le crochet.
Originaire de Guadeloupe, née en France et vivant au Québec/Canada depuis plus de 20 ans, Elle crée des installations et de grandes œuvres dont le sujet est le métissage, la migration et la recherche d'identité.
De sa formation en confection de vêtements, Marie-José Gustave a gardé le goût de la forme et du volume. Elle utilise la souplesse et la rigidité du fil de papier pour créer des volumes et les mailles du tricot, du crochet et du tressage pour jouer avec les ombres et la lumière. Ces ombres évoquent des idées reçues et comment notre regard peut changer.
Le fil de papier illustre la souplesse nécessaire pour s'adapter à une nouvelle société, les techniques ancestrales universelles qu'utilise Marie-José parlent de transmission.
Source :maculture.ca
L’embuscade d’hermès
Frédéric Saïa
Ce sentier se transforme en une œuvre d’art environnemental qui vient perturber la normalité paysagère. Celle-ci cherche à surprendre le passant dans une embuscade végétale. Aux aguets, ce dernier devient un promeneur des bois, s’en remettant aux bons auspices d’Hermès, dieu des routes et des voyageurs… De prime abord, un barrage obstrue l’allée et oblige à lever le regard. Au sommet de la structure de madriers, une pruche flanquée d’un alignement de fougères semble monter la garde. Les frondes s’étirent au-delà du pont et tracent un sentier aérien. Celui-ci serpente vers le lac jusqu’à une sphère de bois, posée au bout de l’allée et protégée par une petite pruche. L’arbre-pont, qui s’enracine patiemment, les ondulations des fougères et la sphère-arbre mettent en scène un mouvement organique. Au fil des saisons, l’œuvre de Slow Art se métamorphosera selon la croissance des végétaux parmi les structures, suscitant un nouveau regard. L’œuvre éphémère met en valeur la pruche, tsuga canadensis, ce conifère indigène provenant du sud est du Québec. Au 19e siècle, cette essence a été fortement exploitée par l’industrie forestière, notamment pour son bois imputrescible, si bien que les peuplements de pruches sont devenus extrêmement rares en milieu naturel. Les deux tsuga plantés dans l’embuscade évoquent cette exploitation de l’arbre. Ils font aussi référence à l’histoire des moulins de la ville en plus de créer un lien entre les spécimens remarquables de « pruches géantes » que recèle le parc national du Mont-Saint-Bruno et la pruche déjà présente sur le site du Vieux Presbytère. |
L’artiste Frédéric Saia est associé au mouvement Slow Art. Son travail, qui a fait l’objet de nombreux prix, porte sur la notion de territoire et d’environnement. Il compte à son actif une trentaine d’œuvres d’art public et d’art environnemental au Canada et en Europe. Ses œuvres d’atelier ont été exposées en Amérique du Nord et en Europe.
Source : Art public ville de St-Bruno
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Armure vivante
Emily Rose Michaud
Emily Rose Michaud est une artiste et éducatrice interdisciplinaire œuvrant au croisement de l'organisation communautaire, de l'écologie et de la participation citoyenne. Son travail met en évidence l'importance sociale des paysages marginaux, aborde la terre en tant qu'entité vivante et maintient une pratique dans les médias éphémères. Son œuvre englobe l'art terrestre, l'installation, le dessin, l'écriture, la performance et l'intervention. Au cours des dernières années, son approche environnementale et participative a donné lieu à une série de projets d'art in-situ, de conférences, de projets d'art communautaire activiste, de performances et de publications. Elle a exposé à l'échelle nationale, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la galerie, et a attiré l'attention des médias internationaux pour son projet de jardin Roerich à Montréal. |
Source : Site web de l'artiste
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Wanaawna
«Carolina Caycedo (née à Londres, Royaume-Uni ; vit à Los Angeles, États-Unis) examine les interrelations entre l’humain et la nature sous l’angle du développement durable, de l’accès aux ressources et de l’équité économique et culturelle. Sa pratique artistique multidisciplinaire se conjugue à un engagement militant qui œuvre à dénoncer les injustices sociales et environnementales. À travers des projets à échelle humaine qui privilégient le travail collectif et recourent à une approche décoloniale, l’artiste contribue à mettre en place des relations bienveillantes et à créer des sites de résistances où se forgent des futurs solidaires.»
Oeuvre : Wanaawna
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Source : https://momentabiennale.com/artist/carolina-caycedo/
Titre de l'oeuvre sur la pastille : Yuma, or the Land of Friends (2014) de Carolina Caycedo
Crédit photo: Hendrik Zeitler
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Rowan leaves laid around hole (1987)
Andy Goldwarthy
Andy Goldsworthy est un artiste britannique, né dans le Cheshire le 26 juillet 1956, qui produit des sculptures intégrées à des sites spécifiques urbains ou naturels. Il est l'un des principaux artistes du Land art et utilise des objets naturels ou récupérés pour créer des sculptures éphémères ou permanentes faisant ressortir le caractère de leur environnement.Refuges d'artRefuges d'art est un parcours de 150 km dans la réserve naturelle géologique de Haute-Provence, débutant à Digne-les-Bains dans les Alpes-de-Haute-Provence1. Il relie trois Sentinelles, des cairns réalisés par Andy Goldsworthy dans trois vallées différentes. Le long du parcours, d'autres œuvres d'art de Goldsworthy sont aménagées dans des refuges. Le trajet peut être parcouru à pied, en une dizaine de jours. Andy Goldsworthy entame son projet en 1999 par l'érection d'une première Sentinelle à Barles ; il érige les deux autres en 2000 et 2001. En 2012, six refuges sont rénovés et accessibles ; cinq autres doivent l'être avant 2017. |
Source : Wikipédia
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Live Dinning (2005 à 2015)
Nicole Fournier
Nicole Fournier développe une pratique artistique interdisciplinaire, alliant art public, performance participative, collaboration, médiation culturelle et écovention. La notion d'écovention désigne une intervention d'art écologique qui agit avec des conséquences bénéfiques sur des écosystèmes dégradés. Elle se trouve au cœur de l'installation Paysage EmballeToi! que Fournier présente sur la Place Publique de la Fonderie Darling pour les mille années à venir. |
Source : Site web de l'artiste
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Pourvu qu'il pleuve (2013)
Nathalie Levasseur
Artiste multidisciplinaire, interpellée par les comportements de l’homme dans son environnement immédiat, elle allie sculpture, installation, œuvres in situ, performance et multimédia, dans un art de l’assemblage et de la cohésion. Elle considère sa pratique artistique comme un art de l’assemblage et de la cohésion. L’œuvre d’art est toujours à construire et sa construction elle-même affine le regard sur le réel. Issue par formation du geste textile, elle s'est instinctivement tournée vers la fibre brute pour réaliser des assemblages sculpturaux. Interpellée par les comportements paradoxaux de l’homme dans son environnement immédiat, elle puise dans ces sources un renouvellement social et critique constant. Par la cueillette de matières et d’objets, de documents et témoignages, elle explore les structures culturelles qui, assumant leur rôle de transmission des savoirs, ont permis au genre humain, tout au long de l’histoire, de s’adapter à chacun de ses territoires. In situ ou en galerie, c’est dans une optique d’intégration au lieu qu'elle aborde son travail, parce que la conscience environnementale naît toujours de la compréhension du territoire. |
Source : Site web Val David
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Hommage à ceux et celles qui luttent contre la COVID-19 (2020)
Manuel Chantre
Artiste des arts visuels numériques, compositeur et directeur de production basé à Montréal, Manuel Chantre crée des installations, sculptures et performances en combinant la lumière, la projection vidéo, la musique, l'interactivité, la 3D et la fabrication numérique. Commande de la Ville de Montréal, LaSalle, 2020-2022 La sculpture optique-cinétique témoigne du dévouement du personnel soignant et rend hommage à toutes celles et ceux qui ont lutté contre la COVID-19 et qui, aujourd’hui poursuivent le combat. L’oeuvre est constituée de bandes miroirs qui tournoient au gré du vent. Ces mouvements captent les reflets du monde autour et incarnent symboliquement, ceux du personnel hospitalier, des patients et de la nature. Les reflets de la lumière, naturelle le jour et artificielle la nuit, se déplacent au rythme du vent, mélangeant couleurs et formes, créant ainsi un effet d’optique de vibrations. Cette masse d’énergie évoque les possibilités de trouver notre voie en cette période de transformation. L’oeuvre en contiendrait ainsi les solutions. Lieu: Coin Beyries et boul. Champlain, devant l’hôpital deLaSalle, Montréal (CA) |
Source : Site web de l'artiste
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Coral Chaise 2004
Humberto et Fernando Campana sont deux frères designers brésiliens1. Humberto est né en 1953 à São Paulo, Fernando est né en 1961 à São Paulo. Fernando se destinait à une carrière d’avocat tandis que Humberto poursuivait des études d’architecte. Rien ne les prédestinait à devenir des designers de talent jusqu’à la création d’un mobilier aux lignes originales et aux matières peu habituelles en 1983. Leur œuvre se place entre deux tendances diamétralement opposées : la confection d’objets de façon artisanale et la production en série en usine. Leur atelier basé à Sao Paulo leur permet alors des expériences inédites. Inspirés de la culture brésilienne aux influences ethniques diversifiées, Les objets imaginés par les frères Campana sont conçus avec des éléments récupérés. Avec eux le pauvre devient précieux. Ils utilisent des éléments caractéristiques de la culture brésilienne – les couleurs, les mélanges, le chaos créatif, le triomphe des solutions simples. Basé à Sao Paulo, le studio Campana s’investit constamment dans la recherche de nouvelles possibilités dans la conception de mobilier ; ce qui engendre des échanges d’information, également source d’inspiration. Le travail développé en partenariat avec les communautés, les usines et industries maintient la vivacité du répertoire du studio. |
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Hétérotrophie 2017
Vidéo à propos de l'oeuvre Hétérothrophie 2017 https://youtu.be/cCDkjFApc0w Vidéo La fabrique culturellehttps://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/13816/marie-eve-martel-laureate-du-prix-du-calq-artiste-de-l-annee-dans-les-laurentides?fbclid=IwAR3RHMELbJ0RFtK4MZxzGITB2389ZD-4Dz2V-XQdWgH0ZabCXG-M38dnLYM | Originaire des Basses-Laurentides, Marie-Eve Martel exerce une pratique en arts visuels depuis 2006. Par sa démarche incluant la peinture, le dessin, la sculpture, l’installation, l’impression numérique et la gravure, elle se penche sur le paysage et l’espace vécu. Elle s’intéresse plus particulièrement à la plasticité du paysage, à notre façon d’habiter l’espace, aux dynamiques spatiales entre la nature et la culture et à ce que ces lieux architecturés représentent pour l’humain. Son oeuvre a fait l’objet d’expositions un peu partout dans les Laurentides, au Québec et au Canada. Elle a participé à plusieurs résidences artistiques, notamment au Vermont et au Yukon. En 2017, elle a remporté le concours du Musée d’Art contemporain des Laurentides où elle a réalisé une exposition individuelle intitulée Hétérotrophie, qui a par la suite circulé dans d’autres régions du Québec. |
Source : Conseil des arts et des lettres du Québec
Activité pédagogique École Marie-Rivier
- Recherche d’objets désuets et réutilisables à la maison avec l’aide des parents;
- Réflexion sur le sens de la récupération de ces objets et de la seconde vie que l’on peut leur donner;
- Discussions autour du fait qu’il n’est pas toujours essentiel d’utiliser du matériel neuf pour créer;
- Création de l’œuvre par les procédés d’assemblage, de collage et de peinture.
Plusieurs activités réalisées avec les arts et l'environnement sont promues via le bulletin Faire de l'ERE. Pour s'abonner, cliquez ICI
Activité pédagogique L'ART DANS MA CLASSE: SURCYCLAGE : DE DÉCHETS À ŒUVRE D’ART
Mise en contexte
Se procurer le livre en format papier
La grande migration : les arts plastiques pour un monde meilleur
Tendance Bazar est un projet d’initiation à l’écodesign qui, par le biais de formations, d’ateliers et de réalisation de projets, vise à sensibiliser les jeunes du deuxième cycle du secondaire aux enjeux éthiques et environnementaux de l’industrie de la mode et à les faire réfléchir sur leurs choix de consommation.
Programme d’éducation artistique et culturelle, utilisable à distance
En tant que sujet majeur dans nos sociétés, l’enjeu environnemental est abordé dans les arts plastiques et le design, et donne cours à des interrogations :
- comment les êtres humains interagissent-ils avec leur environnement ?
- Comment ces derniers sont-ils construits ?
- Comment trouver un équilibre avec les autres êtres vivants ?
Chaque atelier propose :
- une entrée spécifique dans la thématique, pour expérimenter les rapports entre environnement et création artistique ;
- un temps de création, d’expériences sensibles, tantôt collectives, tantôt individuelles ;
- des outils pédagogiques visant à encadrer la conduite de l’atelier ; des ressources iconographiques issues de la collection du Centre Pompidou.
L'école
L'environnement au CSSDM
INFOLETTRE & FAIRE DE L'ERE
Plusieurs activités réalisées avec les arts et l'environnement sont promues via le bulletin Faire de l'ERE. Pour s'abonner à ce bulletin, communiquer avec martonb@csdm.qc.ca
École à Ciel Ouvert
Hors les murs
Centre de ressources CSSDM
Guide en ERE au préscolaire-12 activités ART
Guide en ERE au 1er cycle -13 activités ART
Guide en ERE au 2e cycle-6 activités ART
Guide en ERE au 3e cycle-5 activités ART
L'école
L'école
Centre de ressources CSSDM
nombreuses ressources en ERE
École à ciel Ouvert
Centre de ressources CSSDM
Guide en ERE 2e cycle (page 240) et 3e cycle (page 300)
L'école
Centre de ressources CSSDM
École à Ciel Ouvert
Hors les murs
Centre de ressources CSSDM
Manon Bélanger, conseillère pédagogique en accompagnement primaire, Services pédagogiques | belangermanon@csdm.qc.ca
Fondation Monique-Fitz-Back
La Fondation a été créée afin de poursuivre l’œuvre de Monique Fitz-Back, enseignante et cofondatrice des Établissements verts Brundtland (maintenant Mouvement ACTES).
Hors les murs
100°
Projet : Changer le monde, une oeuvre à la fois
Le Réseau In-Terre-Actif est une initiative du Comité de Solidarité/Trois-Rivières, un organisme d'éducation et de coopération internationale qui existe depuis 1973. Il peut se définir comme étant une ressource pédagogique au service d'une citoyenneté et d'une solidarité mondiales.
Destiné aux élèves et aux enseignants des niveaux primaire et secondaire de toute la Francophonie, ainsi qu'aux intervenants jeunesse et communautaire, le Réseau In-Terre-Actif aborde les thématiques de l'environnement, de la consommation responsable, des droits humains, de la diversité culturelle, des enjeux reliés à la paix et de la mondialisation.
Site web : Réseau In-Terre-Actif
Centr'ERE
Espace ressource, cliquez ici