Chapitre 3 : L’ordre seigneurial
Jonathan ANDRÉ
Created on December 30, 2021
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Transcript
L’ORDRE SEIGNEURIAL :
5ème - Chapitre 3
Quelques informations avant de démarrer le chapitre avec vos élèves en SEGPA ou ailleurs :
- La présentation genial.ly est libre d'accès, elles s'accompagnent d'un livret élève et enseignant que vous pouvez retrouver ici ;
- Le lien genial.ly s'intègre très bien dans les ENT;
- Les traces écrites apparaissent au bout de 60 secondes pour éviter de troubler l'attention de l'élève ;
- La flèche sous la trace écrite représente les savoirs minimaux à avoir en tant qu'enseignant, ce sont aussi des compléments d'information pour les élèves ;
- Certaines traces écrites sont accompagnées de vidéos, de cartes, de podcasts... Ces compléments sont indiqués par des pictogrammes ;
- Les activités peuvent se faire à la maison ou en classe, il en va de votre liberté pédagogique ;
- Les réponses des activités arrivent a bout de 4 min, un compte à rebours de 3 min apparait au bout d'une minute le temps de lire la consigne avec les élèves ;
- Des erreurs subsistent encore dans toutes ces ressources, n'hésitez pas à me contacter pour me l'indiquer ;
- Satisfait-e-s ? Dites-le-moi sur Twitter ou par mail !
Bonne séquence
Jonathan ANDRÉ
Thème 2 : Société, Église et pouvoir politique dans l’occident féodal (XIe-XVe siècles).
L’intitulé du thème marque l’introduction du concept de « société » dans le parcours de l’élève. Il s’agit donc de montrer comment l’ensemble de la population se trouve partie prenante d’une organisation qui est celle de la féodalité, mais aussi comment, au sein de cette société féodale, s’affirment d’autres rapports sociaux avec la société urbaine et comment les Capétiens, en s’appuyant sur la féodalité et sur l’Église, entament la construction de l’État moderne. L’Église est présente dans l’intitulé, mais les sous-thèmes excluent clairement une étude à part. Les limites chronologiques qui couvrent cinq siècles ainsi que les termes employés (« formation », « émergence », « affirmation ») inscrivent clairement l’étude dans une dynamique qu’il convient de faire comprendre aux élèves. Petit à petit, avec la ville et l’État, émergent les cadres de la société moderne.
Problématique : Comment les seigneurs organisent ils leur domination sur les hommes dans les campagnes ?
Compétences travaillées :
- Pratiquer différents langages (Je m’exprime à l’oral, je décris et explique).
- Analyser un document (Je cite et j’extrais des informations).
- Coopérer et mutualiser (Je travaille en groupe, en équipe).
- Se repérer dans le temps (Je situe et j’ordonne dans le temps).
Ce que je dois connaître/savoir faire à l’issue de cette partie :
- Expliquer comment fonctionne la société féodale.
- Décrire ce qu’est une seigneurie et comment le seigneur domine les campagnes.
- Apprendre que les grands défrichements permettent de gagner des terres agricoles.
1. L'essor des campagnes au Moyen Âge
2. La domination des seigneurs sur les campagnes
3. L'Église au centre de la vie des campagnes
4. Synthèse
5. Sketchnote
6. Evaluation
Sommaire
Entre le XIe et le XIIIe siècle, la population augmente en Europe occidentale. Les surfaces agricoles progressent, sous l'effet des défrichements massifs, tandis que les techniques s'améliorent.
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Les paysans cultivent de nouvelles terres grâce aux défrichements, qui font reculer les forêts.
L’essor des surfaces cultivées et des populations
Au Moyen Âge, la population européenne vit essentiellement dans les campagnes. En raison de la pression démographique qui s’accroît à partir du XIe siècle, les habitants des campagnes d’Europe occidentale défrichent massivement les forêts et assèchent les marais.
Défrichement : Un défrichement consiste à abattre des arbres et à détruire des broussailles pour rendre la terre cultivable ou pour y construire des villages.
De nouvelles terres agricoles sont ainsi conquises et de nouveaux villages sont construits.
+
Au Moyen Âge, l’agriculture connaît une petite révolution de ses techniques.
L’essor des techniques et l’amélioration des rendements
À partir du IXe siècle, on assiste à une évolution rapide des techniques agricoles, qui repose sur plusieurs aspects :
- l’usage généralisé du fer dans l’outillage ;
- l’organisation des semailles selon des périodes précises ;
- le système d’alternance dite « triennale » des terres : des céréales de printemps sur une portion de terre, des céréales d’hiver sur une autre et du repos pour la troisième (que l’on appelle aussi « jachère ») ;
- l’utilisation de la force des animaux, notamment sur les charrues, qui permet de labourer la terre plus rapidement et plus profondément ;
- l’augmentation des superficies agricoles avec le défrichement.
L’amélioration des pratiques agricoles permet d’augmenter les récoltes et les rendements et de soutenir la croissance démographique.
À la tête de leur seigneurie, les seigneurs organisent leur domination sur les paysans. En échange de la protection des seigneurs, les paysans cultivent leurs terres, leur paient des impôts et effectuent des corvées.
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Dans les campagnes, les seigneuries sont mises en place pour répondre à l’insécurité. Le seigneur s’appuie sur son château, le village et ses terres pour exercer sa domination.
L’organisation des campagnes en seigneuries
La chute de l’Empire carolingien entraîne une période importante d’insécurité en Europe occidentale. Avec l’augmentation des terres agricoles et la multiplication des villages, les seigneurs forment de grands domaines : les « seigneuries ».
Seigneurie : Une seigneurie est un domaine sur lequel le seigneur exerce son pouvoir. Elle est composée généralement d’un château, où vivent le seigneur et sa cour, d’un ou plusieurs villages, d’une église et de terres que les paysans cultivent.
La taille de ces domaines varie en fonction de la puissance du seigneur. Avec les progrès agricoles et l’augmentation du nombre de leurs terres, la richesse des seigneurs augmente entre le Xe et le XIIIe siècle.
Cérémonie d'adoubement
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Les terres appartiennent au seigneur. Il y construit son château, dans lequel il vit. Il doit protéger les habitants de son domaine, dont il a la responsabilité.
La vie des seigneurs
La société du Moyen Âge est souvent appelée « société féodale », ce qui signifie que chacun y joue un rôle bien défini. Elle est divisée entre :
- « ceux qui prient » (les hommes d’Église) ;
- « ceux qui combattent » (les chevaliers, le seigneur) ;
- « ceux qui travaillent » (les paysans).
Dans cette répartition des rôles, le seigneur doit protéger tous ceux qui vivent sous sa domination dans sa seigneurie. En cas de danger, les paysans peuvent venir se réfugier dans l’enceinte du château. Sur ses terres, c’est le seigneur qui a le pouvoir de justice.
Le seigneur passe la plus grande partie de son temps à s’entraîner au combat à cheval et à la chasse. Le seigneur combat le plus souvent avec des chevaliers, qu’il a adoubés lors d’une cérémonie et qui lui doivent fidélité.
Paysans dans un champ
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Le seigneur commande et impose de nombreuses redevances aux paysans, qui travaillent durement sur les terres qui leur sont allouées.
La vie des paysans
Le seigneur est le propriétaire de toutes les terres de la seigneurie. Il loue des tenures aux paysans, en échange de redevances et de corvées.
Tenures : Les tenures sont les terres louées par le seigneur aux paysans.
Redevance : Une redevance est une somme qui doit être payée.
Corvée : Une corvée est un travail gratuit que les paysans sont obligés de faire pour leur seigneur.
Le seigneur garde également pour lui-même des terres appelées « la réserve », qu’il fait cultiver par des paysans salariés et des paysans soumis à des corvées. Ceux-ci ont donc une dure vie de labeur. Ils sont aussi soumis aux aléas climatiques, qui peuvent mettre en péril leurs récoltes.
Pour cultiver des terres, les paysans paient le cens. Cette taxe peut être réglée au seigneur en monnaie ou en nature (une partie de la récolte). À cela s’ajoutent d’autres taxes, que le paysan paie pour utiliser certains outils collectifs : les « banalités ».
Banalités : Les banalités désignent un ensemble de taxes que les paysans doivent régler au seigneur, en échange de l’usage d’outils lui appartenant : moulin, pressoir, four, etc.
Dans les villages, des lieux de sociabilité permettent aux paysans d’échanger et de se rencontrer : l’église, le four, où l’on cuit le pain qui est l’aliment principal des paysans, etc.
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Les chevaleresses, de la gloire à l'oubli
L'Église domine de nombreuses terres. Les abbés et les évêques sont aussi de grands seigneurs et exercent une influence croissante sur les campagnes.
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L’Église possède de nombreuses terres. Les abbayes se multiplient dans les campagnes et les paysans se regroupent autour d’elles et forment de nouveaux villages.
L’Église, un propriétaire de terres majeur dans les campagnes
À partir du XIe siècle, en même temps que naissent des villages dans les campagnes, la construction d’églises connaît un grand essor. Les villages se structurent souvent autour des églises et des abbayes.
L’Église joue un rôle économique et social majeur dans les sociétés du Moyen Âge. Elle possède le tiers des terres cultivées d’Europe et perçoit à ce titre des redevances de la part des paysans présents sur ces terres. Les évêques, qui sont les supérieurs des prêtres, et les abbés, qui dirigent les abbayes, sont à la tête de vastes domaines. Ils sont donc également des seigneurs.
L’Église perçoit de la part des paysans un impôt payé en nature à partir de leurs récoltes : la « dîme ».
Église : Avec une majuscule, l’Église désigne l’institution exerçant l’autorité religieuse, mais aussi la communauté des chrétiens. Dans l’Occident chrétien, le pape est le chef de l’Église, et celle-ci est divisée en deux parties : le clergé régulier, composé de moines vivant reclus du monde dans des abbayes, et le clergé séculier, composé de prêtres et d’évêques, qui sont au contact des fidèles.
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L’Église exerce une grande influence dans les villages. Le bâtiment principal des villages est souvent l’église. Les habitants s’y retrouvent pour prier ou assister à des cérémonies ou des sacrements.
L’influence de l’Église dans les campagnes
Les chrétiens sont monothéistes et croient en Dieu et en Jésus-Christ. L’Église enseigne aux fidèles qu’ils doivent se comporter en bons chrétiens pour pouvoir accéder au Paradis. Pour ce faire, les chrétiens adoptent un certain nombre de pratiques religieuses :
- aller à la messe tous les dimanches ;
- recevoir les sacrements (baptême, mariage, etc.) ;
- pratiquer la charité à l’égard des plus pauvres ;
- rejeter le Diable et ses tentations.
Les fidèles ne sachant pas lire au Moyen Âge, les murs et les vitraux des églises contiennent des messages en lien avec les principes religieux du christianisme.
À partir du XIe siècle, la population d’Europe occidentale augmente. Il y a davantage de personnes à nourrir et la main-d’œuvre disponible pour travailler la terre est plus importante. Les paysans, dont la vie est particulièrement difficile, cultivent de nouvelles terres grâces aux défrichements massifs et améliorent leurs rendements agricoles avec l’amélioration des techniques. Dans le même temps, les seigneurs organisent leurs terres en seigneuries et assoient leur domination sur les paysans. L’Église est l’autre grand propriétaire des terres des campagnes, dans lesquelles elle exerce une influence croissante sur les populations.
A partir de mes documents et de mes écrits, je dessine un sketchnote résumant le cours.
Le titre du chapitre
Les sous-parties
Informations
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Evaluation :
5ème - Chapitre 3
L'Art médieval
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L’art médiéval couvre un ensemble large de temps et de lieux, sur plus de 1 000 ans d'histoire de l'art en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Cela inclut de nombreux mouvements de l'art et périodes, art régional ou national, genres, renaissances, métiers d'artistes, et les artistes eux-mêmes.
Les historiens de l'Art classifient l'art médiéval en périodes et mouvements principaux, les relations entre ces périodes sont parfois plus subtiles. Ceux-ci sont l'Art celtique, l'Art paléochrétien, l'Art des migrations, l'Art préroman et l'Art roman, l'Art gothique, l'Art byzantin et l'Art islamique.
Sarcophage de saint Sernin, une des œuvres du Maître de Cabestany exposée à l'abbaye de Saint-Hilaire
Une des mosaïques les plus célèbres subsistant est dans l'Église de la Sainte-Sagesse dans l'ancienne Constantinople — l'image du Christ sur les murs de la galerie supérieure au Sud.
Psautier de Folchard c. 870
Monastère arménien d'Haghpat, inscrit à l'UNESCO
Livrets
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Enseignant spécialisé CAPPEI
Jonathan ANDRé
Ressources et inspiration : Eduscol, Wikipédia, Vikidia, Kartable, SchoolMoov, Educol.net.