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élèves oubliés, personnels maltraités : des moyens pour les écoles !

Pourquoi sommes nous mobilisés ?

1 500. c'est le nombre d'élèves handicapés qui n'ont pas de conditions d'accueil satifaisantes dans les écoles en Loire-Atlantique.

Nous défendons une école capable de prendre en compte les besoins éducatifs de chaque enfant. Pour cela, nous avons besoin de professionnels mais nous en manquons cruellement. Et la situation est de plus en plus catastrophique.

  • En Loire-Atlantique, il en manquait au moins 80 à la rentrée . Des enfants en situation de handicap n'ont pas cette aide qui leur est pourtant dûe, ils doivent se débrouiller seuls. Les enseignants font tout leur possible pour essayer de les aider mais c'est souvent insuffisant.
Pourquoi ne trouve-t-on pas plus d'AESH dans les écoles ? C'est un métier qui n'attire pas :
  • Les AESH sont payés en moyenne 760 euros par mois.
  • Ce sont des temps partiels imposés
  • Leur formation est réduite et ultra-généraliste.

Les AESH

Accompagnants d'élèves en situation de handicap

Ces conditions rendent impossibles de vraies prises en charge permettant aux élèves de progresser !

  • Depuis 2012, beaucoup de postes du RASED ont été supprimés. En France, des milliers d'enfants se retrouvent ainsi privés d'accompagnement.
A Saint-Herblain :
  • Une psychologue scolaire doit intervenir sur 12 écoles différentes !
  • Il y a 5 492 élèves pour...une seule maitre G !
  • Les maitres E sont débordés, ils ne peuvent intervenir que dans certaines
écoles et pas sur tous les niveaux.

Les RASED

Enseignants spécialisés dans la grande difficulté scolaire : on les appelle maitres E (aide pédagogique) ou maitres G (aide relationnelle). Dans les RASED, il y a aussi un psychologue scolaire.

  • En France, il y a en moyenne un médecin scolaire pour 12 000 élèves ! Dans le 44, des zones du département n'en n'ont pas du tout ! Les médecins sont alors obligés d'organiser des "permanences" pour boucher les trous et tenter de gérer les urgences.
  • Les infirmiers scolaires sont aussi en sous-effectif. Prenons un exemple à Saint-Herblain : l'infirmière du secteur "bourg et Indre" a une seule journée par semaine pour gérer 6 écoles, soit 1 144 élèves !
  • Pour les médecins comme pour les infirmiers, le constat est le même : ils sont noyés sous les missions et leur faible nombre les empêche bien souvent de les mener à bien.

Les médecins et infirmiers scolaires

(enfants dont la langue maternelle n'est pas le Français).

  • Ces enfants ont besoin de l'aide d'enseignants spécialisés dans l'enseignement du français comme langue seconde. Mais là encore, ces enseignants ne sont pas assez nombreux et sont contraints de choisir les enfants qu'ils vont pouvoir prioritairement aider. Les autres sont livrés à eux mêmes dans les classes et -malgré toute la bonne volonté des enseignants - progesseront moins vite.
A Saint-Herblain :
  • Il y a 27 écoles. Beaucoup accueillent des enfants allophones mais seules 8 bénéficient de l'intervention des enseignants spécialisés.
  • La loi dit qu'un élève allophone doit avoir 9h hebdomadaire d'enseignement spécialisé pour apprendre le français. Dans la réalité, la grande majorité des enfants suivis ont moins d'heures !

Les enseignants pour élèves allophones

  • Face au manque d'AESH, de RASED, de médecins et d'infirmiers scolaires, d'enseignants pour élèves allophones, les enseignants font tout leur possible pour accueillir correctement et faire progresser tous les enfants dans des classes souvent trop chargées. Mais c'est mission impossible !
  • Fatigués de porter l'école à bout de bras, certains sont en arrêt. Et vous l'avez peut-être déjà remarqué : ils ne sont pas toujours remplacés ! Il manque au minimum 200 enseignants en Loire-Atlantique pour assurer les remplacements normalement.
  • En bout de chaine, ce sont encore une fois vos enfants qui paient les pots cassés en manquant des jours d'école !

Les enseignants

* ITEP, IME...

  • Nous souhaitons que le maximum d'enfants en situation de handicap puissent être accueillis en école "ordinaire". Mais nous savons que ce n'est malheureusement pas toujours possible : des enfants ont besoin de petites structures, de soins importants car leur handicap est trop envahissant. C'est pour cela que les structures spécialisées dans le handicap doivent continuer d'exister.
  • Or, là encore, ces structures ont de moins en moins de moyens ! Y avoir une place prend plusieurs années au prix d'un véritable parcours du combattant pour des familles qui doivent multiplier les démarches administratives. En attendant, l’administration impose des déscolarisations !

Les structures médico-educatives*

Des enfants sont en souffrance, des familles sont en souffrance, des collègues sont en souffrance mais rien ne change. Nous avons urgemment besoin de moyens supplémentaires pour accueillir tous les élèves dans de bonnes conditions !

Nous avons besoin de vous !Rendez-vous samedi 15 janvier à 10h30 au miroir d'eau à Nantes pour une grande manifestation !