Laïcité
Mergola
Created on December 7, 2021
More creations to inspire you
HACKING SCHOOL LIBRARIES
Interactive Image
JUDO
Interactive Image
THANKSGIVING TRADITIONS
Interactive Image
ALZOLA BASQUE WATER
Interactive Image
CHRIST THE REDEEMER
Interactive Image
KING KONG VFX
Interactive Image
THE HISTORY OF THE VIOLIN
Interactive Image
Transcript
La laïcité en questions
Laïcité et droit des femmes
Histoire de la laïcité en France
De l'antijudaïsme à l'antisémitisme
Les libertés fondamentales en France
Quelques distinctions sémantiques
Immigration et nationalisme au XIX ème s
Laïcité et école
Ressources Bibliographiques
Ressources informatiques
1
2
Vidéos de vulgarisation
Les espaces publics
Loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République
Inscriptions : Plan PACA de formation
Accès Formateurs VRL N2
Histoire de la laïcité
Sommaire général
La révolution
Le concordat de Napoléon
La laïcisation de l'école
La séparation des Eglises et de l'Etat
Les nouveaux défis de la laïcité
Effacear
Sommaire Histoire
Sommaire Histoire
Sommaire Histoire
Sommaire général
* 21 avril 1944 : Droit de vote des femmes* 1965: Une femme peut travailler sans l'autorisation de son mari et posséder son propre compte en banque* 1975: - IVG (Loi Veil)- Instauration du divorce par consentement mutuel- Dépénalisation de l'adultère
La laïcité et l'égalité Homme/Femme sont deux principes consitutionnels en France.Pour autant, ni le droit ni l'histoire ne créé de lien entre ces deux thématiques
Sommaire général
Sommaire général
- L'antijudaisme est une opposition à une religion qui prend naissance après la mort de Jésus.- L'antisémitisme est une opposition à un peuple supposé homogène.Wilhelm Marr, père de la ligue Antisémite, popularise ce terme en 1889 dans un ouvrage:Der Sieg des Judenthums über das Germanenthum. « La victoire de la judéité sur la germanité »
Sommaire général
Sommaire général
Sommaire général
Les personnelssont :
Les élèves sont:
Les parents d'élèves
Charte de la laïcité à l'école
Accompagnants en sortie scolaire
En intervention en classe
Invités à une instance représentative (conseil de classe, conseil de discipline...)
Sommaire général
Read more
Info
En devoir de neutralité stricte, philosophique, politique et religieux. Références : Loi Dite "Lepors": 13 juillet 1983 Rééditée le 20 avril 2016
Soumis au code de l'éducation: Aux termes du premier alinéa de l’article L. 141-5-1 du code de l’éducation, “dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit”. Article L.141-5-2.1: "La loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets." Décret d'application du 27 mai 2004 concernant la loi du 15 mars 2004
Les parents d'élèves, sont soumis au principe de neutralité au même titre que les personnels à partir du moment ou ils interviennent en classe pour des apports pédagogiques ou éducatifs. Par extension, cette jurisprudence concerne aussi les intervenants associatifs extérieurs. Dernière décision juridique de tutelle: Cours administrative d'appel de Lyon du 23 juillet 2019.
Les parents d'élèves sont considérés comme des "collaborateurs occasionnels du service public". Statut crée par le conseil d'état à la fin du XIX ème siècle. Ils restent donc des citoyens, avec leur liberté de venir habillés comme ils le souhaitent. Le parent doit s'abstenir de faire du prosélytisme et de gêner le travail des enseignants. Seul l'ordre public et la préservation du bon fonctionnement du service peuvent être invoqués par le chef d'établissement pour refuser l'accès à un parent d'élève une sortie.
Dans le cas d'un parent qui vient dans une instance représentative, tels que : CA, CI, Conseil de classe, commission éducative, conseil de classe etc; ils sont considérés comme des usagers du service public. Ils sont donc libre d'arborer des signes religieux.
Sommaire général
Henry Pena Ruiz- Dictionnaire amoureux de la laïcite- Qu'est-ce que la laïcité ?
Jean Baubérot- Histoire de la laïcité en France- La laïcité falsifiée
Mathilde Philip-Gay- Droit de la laïcité
Abdennour Bidar- Plaidoyer pour la fraternité- Les rencontres de la laïcité : laïcité et religion dans la France d'aujourd'hui
Valentine Zuber- La Laïcité en débat. Au-delà des idées reçues- La Laïcité en France et dans le monde
Nicolas Cadène- En finir avec les idées fausses sur la laïcité
Patrick Weil- De la laïcité en France
Link
Link
Link
Link
Link
Sommaire général
- Blog de Jean Baubérot, historien et sociologue
- Site de la Vigie laïcité (anciens membres de l'observatoire de la laïcité)
- Site du comité interministériel de la laïcité
- Site de Mathilde Philip-Gay, Juriste et référente nationale du plan: "Valeurs de la République et laïcité"
Nicolas Cadène extrait des cahiers pédagogiques
"Tout le monde s'en fou"Blogueur / vulgarisateur
Présentation du plan national:"Valeurs de la République et laïcité"
Laïcité: contours d'une notion mal connue
"Interroger les valeurs de la République pour former le citoyen de 2040" - Benoit Mergola, Festival de l'éducation en Vaucluse
Play
Sommaire général
La Laïcité en 3 minutesde l'association Coéxister
LA LAÏCITÉ - VALENTINE ZUBER
Sommaire général
Loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République (articles majeurs)
LA NEUTRALITÉ DU SERVICE PUBLIC
LES DROITS ET OBLIGATIONS DES AGENTS DU SERVICE PUBLIC
LE NOUVEAU « DÉFÉRÉ LAÏCITE »
LA PROTECTION DE LA DIGNITÉ HUMAINE
LA PROTECTION SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
L’ENSEIGNEMENT PRIVÉ
L’INSTRUCTION EN FAMILLE
LES ASSOCIATIONS DE DROIT COMMUN
LES ASSOCIATIONS RELIGIEUSES
Sommaire général
LA POLICE DES CULTES
L’obligation de neutralité du service public est définie par la loi dans deux cas : (Article 1er)
- Lorsque la loi ou le règlement confie directement l'exécution d'un service public à un organisme de droit public ou de droit privé » (Art. 1er, I de la loi).
- « Lorsqu'un contrat de la commande publique, [...], a pour objet, en tout ou partie, l'exécution d'un service public, son titulaire est tenu aux mêmes obligations.
- Généralité:
- Le fonctionnaire doit être formé à la laïcité. (Article 3 modifie obligation intégrée dans le statut général des fonctionnaires. Cf. Loi 13 juill. 1983, art.25)
- Un référent laïcité sera nommé dans les administrations de l'Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics.(Article 3)
- Il est désormais expressément interdit d’user de menaces ou de violences ou de commettre tout autre acte d'intimidation, afin d'obtenir pour soi-même ou pour autrui une exemption totale ou partielle ou une application différenciée des règles qui régissent le fonctionnement dudit service.
- Si un tel délit est constaté par l’administration ou la personne privée en charge du service public, elle doit porter plainte sans nécessairement avoir l’accord de l’agent4 et sans que cela n’ôte à ce dernier la possibilité de déposer plainte lui-même.
- Ce délit est désigné couramment comme le délit de séparatisme
- d'atteintes volontaires à l'intégrité physique des agents,
- de « menaces ou [...] tout autre acte d'intimidation ».
(Article 25) LA PROTECTION DE LA DIGNITÉ HUMAINE Le principe de sauvegarde de la dignité humaine implique de traiter l’autre comme une personne humaine et non comme un objet. Il interdit de réduire cette personne en esclavage, et plus largement tout traitement inhumaine et dégradant. La dignité a un lien très fort avec le principe d’égalité, et la non-discrimination. Enfin, elle s’applique aussi au corps humain après la mort.
- L’interdiction des certificats de virginité, et la lutte contre les mutilations sexuelles.Il est désormais interdit (Article 34):
- à tout professionnel de santé d’établir un certificat de virginité ou de pratiquer un examen en vue d’établir un tel certificat ;
- d’inciter une personne à se soumettre à un tel examen.
- Les incitations aux mutilations sexuelles voient leur peine renforcée et les élèves doivent recevoir une sensibilisation à ce sujet.
- Pour lutter contre les mariages de complaisance et les mariages forcés, la loi prévoit un renforcement du contrôle a priori des mariages9 par l’officier d’Etat civil. En cas de suspicion d'un mariage contracté à des fins étrangères à l'union matrimoniale ou non librement consenti : (Article 35)
- il a l’obligation (et non plus la simple faculté) d’organiser un entretien ;
- cet entretien doit désormais être individuel avec chacun des futurs époux.
(Article 36 à 48) D’abord, une protection générale. - Il est interdit de révéler, de diffuser ou de transmettre, par quelque moyen que ce soit, « des informations relatives à la vie privée, familiale ou professionnelle d'une personne permettant de l'identifier ou de la localiser aux fins de l'exposer ou d'exposer les membres de sa famille à un risque direct d'atteinte à la personne ou aux biens que l'auteur ne pouvait ignorer». - Les sanctions prévues : *Elles sont de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d'amende. *Elles sont renforcées lorsque cette divulgation touche des personnes dépositaires de l'autorité publique, chargées d'une mission de service public, titulaires d'un mandat électif public, ou si elles sont journalistes. Elles sont alors de 5 ans d'emprisonnement et à 75 000 € d'amende.
(Article 53-61) Un renforcement du contrôle de l’enseignement privé: Code pénal, art. 223-1-1. - Chaque élève du système scolaire (quelle que soit la catégorie de son établissement) se voit attribuer un identifiant national identique pour toute sa scolarité. - Le contrôle des établissements privés hors contrat doit être renforcé, et ils se verront proposer de signer une charte avec l’Etat. - Les préfets peuvent fermer temporairement ou définitivement un établissement ouvert sans autorisation.
Un changement de régime juridique. (Article 49-52) Jusqu’alors, l'instruction à domicile était soumise à une simple déclaration préalable annuelle auprès de l'autorité municipale ou de l'autorité de l'Etat compétente en matière d'éducation16. Désormais, elle est soumise à une autorisation préalable et annuelle17 donnée par le recteur d'académie ou par l'inspecteur d'académie - directeur académique des services de l'Education nationale (IA-DASEN) : - Le silence gardé par l'autorité publique pendant 2 mois sur une demande d'autorisation vaut décision d'acceptation ; L’instruction en famille devient donc une exception au fait que l’instruction obligatoire est « donnée dans les établissements ou écoles publics ou privés ». Code de l’éduc., art. L. 131-5.
- Les quatre motifs pouvant justifier l'instruction à domicile :
- L'état de santé de l'enfant ou son handicap.
- La pratique d'activités sportives ou artistiques intensives.
- L'itinérance de la famille en France ou l'éloignement géographique de tout établissement scolaire public.
(Article 12) Toute association sollicitant une subvention doit signer un contrat d'engagement républicain. Le décret n° 2021-1947 du 31 décembre 2021 précise les conditions de l’octroi et du retrait de cette subvention (ou de l’agrément) en cas de non-respect des engagements pris dans le cadre du CER et fournit en annexe un modèle de CER. Il s’applique depuis le 2 janvier 2022 et voici les principales règles qu’il définit. Les engagements sont les suivants:
- Engagement n° 1 : Le respect des lois de la République, c’est-à-dire, ne pas :
- Engagement n° 2 : le respect de la liberté de conscience.
- Engagement n°3 : le respect de la liberté des membres de cet organisme :
- Engagement n°4 : Egalité et non-discrimination
- Engagement n° 5 : Fraternité et prévention de la violence, c’est-à-dire :
- Engagement n° 6 : le respect de la dignité de la personne humaine.
- Engagement n° 7 : le respect des symboles de la République :
Une incitation financière à s’organiser en association cultuelle. La nouvelle loi accorde aux associations cultuelles de nouvelles possibilités de financement, en plus de ceux existants. Un contrôle accru du préfet sur l’ensemble des associations religieuses et assimilées. Le contrôle sur la qualité d’association cultuelle. - La création d’une association cultuelle ne se fait plus selon le principe de la libre déclaration. - Il est désormais obligatoire de déclarer cette qualité cultuelle au représentant de l’Etat. - Le préfet a 2 mois pour s’opposer à ce que l’association bénéficie des avantages prévus par la loi de 1905 s’il constate qu’elle n’en remplit pas – ou plus – les conditions ou pour un motif d’ordre public. Le contrôle de la transparence de leur financement. - Les associations doivent désormais :
- établir des comptes annuels qui présentent séparément leurs activités en relation avec le culte ;
- tenir une assemblée générale annuelle pour approuver leurs actes de gestion financière et d’administration légale des biens ;
- assurer la certification de leurs comptes dès lors qu’elles délivrent des documents ou attestations permettant à un contribuable d'obtenir une réduction d'impôt.
- Une obligation de déclaration pour :
- le préfet peut s’y opposer après une procédure contradictoire s’il est établi « une menace sérieuse et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société ».
Depuis 1982, il subsiste un contrôle des actes des collectivités par le préfet que l’on appelle le déféré préfectoral6 : - Ce contrôle est à l’initiative du préfet. - Il défère ce type d’actes (ex : une délibération de conseil municipal) au juge administratif lorsqu’il estime qu’ils pourraient être illégaux. - Or, le préfet peut assortir son recours d'une demande de suspension de l’acte concerné, pour ne pas que cet acte continue à s’appliquer en attendant que le juge se prononce. - Le juge administratif suspend dans les 48h l’acte concerné, s’il apparait que l’un des arguments soulevés par le préfet (en droit, on appelle cela « les moyens ») paraît, en l'état de l'instruction, susciter un doute sérieux sur la légalité de l'acte concerné. - Une telle décision de suspension est susceptible d'appel devant le Conseil d'Etat dans les 15 jours. (Le conseiller d’Etat unique compétent a alors 48h pour se prononcer).
- Désormais, la demande de suspension concerne les actes des collectivités locales de nature :
Les sanctions du titre V de la loi sont renforcées.
- Désormais l’obligation pour un culte d’être public et non politique :
- Elle implique qu’il est interdit d’afficher, de distribuer ou de diffuser « de la propagande électorale, que ce soit celle d'un candidat ou d'un élu », et qu’il est « également interdit d'organiser des opérations de vote pour des élections politiques françaises ou étrangères dans un local servant habituellement à l'exercice du culte ou utilisé par une association cultuelle ».
- Désormais, si le ministre du culte se livre à une infraction interdite par la loi de 1905, la responsabilité civile de l’association peut aussi être engagée. La nouvelle loi comporte aussi plusieurs dispositions « anti-putsch » :
- elles sont destinées à éviter la prise de contrôle d’une association ou d’un lieu de culte par des personnes radicalisées ;
- Depuis 2017, une telle fermeture :
LE FORMAT DE LA LOI :
- La loi comporte 101 dispositions.
- Initialement, elle comportait 103 articles,
- 2 ont été entièrement censurés par le Conseil constitutionnel (l’article 26 et l’article 90).
- En comparaison, la loi du 9 décembre 1905 comportait 44 articles dans sa version initiale.
Sommaire général
Inscription au plan régional VRL
Documents d'accompagenements des Formateurs N2:
Sommaire général
« l'espace public est constitué des voies publiques ainsi que des lieux ouverts au public ou affectés à un service public ».
Loi du 11 octobre 2010:
Sommaire général
Sémantique:
Sommaire général