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Transcript

La differenciation

Comment et Quand ?

Une situation de classe

Pour moi la différenciation c'est et ce n'est pas...

Des exemples

Ce que dit la recherche

Différencier pour qui ?

Le numérique

Des adaptations

Reformuler un problème Simplifier l'énoncé et aller vers l'essentiel. Indiquer ce qu'on cherche. Mise en page allégée (une phrase par ligne par exemple). Mettre les étapes. Formuler autrement. Changer les nombres.

Mieux comprendre l'énoncé

Manipuler

Pensez à effectuer une phase orale permettant une meilleure appropriation de la situation. Pour cela effectuer un questionnement en mettant en évidence la présence ou pas d’un tout, de parties… Voici une vidéo explicative de la mise en place d’un « recodage sémantique » d’un problème :

Introduire progressivement du matériel. Accepter que chacun aille à son rythme. Ne pas oublier certaines étapes essentielles.

Des préconisations

* Write a introduction here *

* Write a introduction here *

step 1

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Principes généraux pour favoriser L’accès aux savoirs

Quelques exemples

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Les enseignants doivent donc être régulièrement vigilants à : - encourager, d'abord, les élèves à dire ce qu'ils savent faire dans la situation étudiée ou encore à formuler ce qui leur manque, ce qui leur semble difficile ; - choisir de faire étudier aux élèves des situations déjà résolues (éventuellement de façon partielle), plutôt que des situations à résoudre et de leur faire exprimer ce qu'ils comprennent des procédures déjà mises en œuvre ; d'alterner ces deux formats de situations (résolues et à résoudre). Les élèves tirent profit à ne pas être confrontés trop souvent à des situations d'apprentissage qui comportent trop d'informations ou des sous-tâches inutiles. Quand une tâche véhicule trop d'informations et que plusieurs sont inutiles, certains élèves peuvent être en surcharge cognitive, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent plus allouer suffisamment d'attention à la tâche principale ou aux savoirs en jeu dans cette tâche. Ils n'ont pas, ou plus, les ressources disponibles pour mener ce double effort. Ainsi, il a été montré que certains manuels scolaires émaillent leurs pages d'illustrations surabondantes, au nom d'une « motivation externe », et proposent aussi un nombre pléthorique de documents. Les enseignants ne doivent pas hésiter à épurer les présentations et les documents pour centrer les élèves sur les enjeux principaux de l'apprentissage ciblé.

Pratiques enseignates

Quelques exemples

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Garantir des objectifs ambitieux communs à tous La réduction des attentes peut, à l’insu de l’enseignant, renforcer ou accroître les écarts de niveaux entre les élèves. Souvent, les situations proposées aux élèves que les enseignants considèrent en difficulté sont moins stimulantes, l'exigence s'amenuise, les sollicitations diminuent ; les élèves disposent de moins de temps pour répondre, les feedbacks sont moins précis ; les enseignants ont alors aussi tendance à laisser à ces élèves moins d'autonomie. Une priorité est parfois donnée à la réussite immédiate. Les enseignants doivent donc être vigilants à ne pas systématiquement simplifier ni morceler les tâches ; cela peut être de plus perçu par les élèves comme une forme supplémentaire d’iniquité de traitement. Il ne s’agit donc pas de rendre la tâche plus facile, mais de rendre l’objectif d'apprentissage plus accessible, en proposant aux élèves une palette diversifiée de manières de faire pour les atteindre. Prendre en compte l'hétérogénéité tout en maintenant des situations et des enjeux collectifs Une différenciation trop centrée sur l’individu (sur l'individualisation des tâches) fait courir aux élèves le risque d’une rupture avec les processus collectifs d’apprentissages et augmente les écarts entre élèves. Le développement singulier a besoin du collectif, notamment à travers des échanges langagiers exigeants conduits par les enseignants pour rendre visibles les savoirs en construction. La conduite de séances collectives n'est pas contradictoire avec la prise en compte des cheminements cognitifs singuliers des élèves. Ainsi, à partir des productions des élèves, si les enseignants les classent et les hiérarchisent, de la procédure utilisée plus simple à la plus experte, alors chaque élève peut repérer où il en est. Lors de la mise en commun, il lui revient d’identifier sa procédure, et de s’approprier une procédure proche, plus experte que la sienne. Collectivement, désigner les connaissances qui ont été apprises est primordiale. pour cela construire progressivement, tout au long de l'apprentissage, un texte de savoir. Cette phase d'institutionnalisation est essentielle. Penser un étayage (guidage) des activités des élèves, mais aussi un désétayage progressif dès que possible. Faire expliciter par les élèves les visées de l’apprentissage et les comportements souhaités. Rompre avec une école différenciatrice (qui crée des différences), c'est rendre visibles et explicites les processus qui sous-tendent les apprentissages. Les élèves doivent être amenés régulièrement à expliciter leurs procédures, leurs cheminements de pensée, pour rendre objectif et saisissable ce qu'ils ont appris, en utilisant un langage adapté qui forge la pensée. C'est ce qui peut mener les élèves vers la capacité à faire seuls ce qu'ils ne savaient pas faire avant. Cette explicitation des élèves ne peut se faire sans l'accompagnement des enseignants. Des recherches montrent que cet accompagnement est efficace lorsque les enseignants : - fournissent, par des feedbacks, des critères précis et explicites qui attestent de progrès chez les élèves et leurs donnent des objectifs à poursuivre ; ils réajustent ensuite régulièrement ces objectifs en concertation avec les élèves ; - enseignent explicitement et en contexte les comportements souhaités face aux apprentissages en classe et hors de la classe. Responsabiliser davantage les élèves via une auto-évaluation, à divers moments des apprentissages.

des dispositifs qui soutiennent la différenciation pédagogique

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Varier l’organisation des modalités de travail pour mieux accompagner les élèves. Regrouper temporairement un petit nombre d’élèves autour d’un même besoin. Organiser un tutorat entre élèves pour que l’élève tuteur et l’élève tutoré en bénéficient. La recherche montre cependant que si les bénéfices ne sont pas systématiques pour les élèves tutorés, ils le sont pour les élèves tuteurs. Le tutorat permet en effet au tuteur, parce qu'il lui offre des occasions d’explicitation, de consolider le degré de maîtrise des savoirs et savoir-faire qu’il transmet. Il est donc important que les élèves tuteurs bénéficient d’une préparation pour accompagner les tutorés pour que chacun y tire avantage. Le binôme tuteur/tutoré gagne aussi à être constitué en fonction d’une compatibilité d’aptitudes et d’attitudes entre les élèves.

La recherche

Ce qui fait consensus

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  • Ne pas différencier créé des écarts entre les élèves.
  • Le « tout » individuel n'est pas efficace.
  • La nature et la qualité des situations d'apprentissage est importante.
  • Les enseignants doivent avoir une bonne maîtrise des contenus à enseigner et des relations qui les unissent.
  • Maintenir un niveau d’exigence élevé pour tous les élèves.
  • Les aides sont à penser comme des palettes de propositions pour soutenir les apprentissages collectifs.
  • Les apprentissages sont plus efficaces lorsqu’un bon climat de classe existe mais bon climat de classe et apprentissages ne se construisent pas de manière dissociée. L'un n'est pas le préalable de l'autre.
  • L'évaluation fine des connaissances préexistantes des élèves, et pas seulement des manques, est source d'informations essentielles pour orienter l'action des enseignants.
  • Le temps d'exposition des élèves au savoir doit être suffisamment long et consistant.
  • L'engagement de l’élève dans les apprentissages est grandement renforcé par l’auto-évaluation.
  • Une coopération entre élèves, cadrée et anticipée, peut avoir un effet démultiplicateur des apprentissages.
  • La différenciation pédagogique s'exerce dans la classe, mais aussi dans le cycle et dans l'établissement.

La résolution de problème

La lecture

Une séance en conjugaison

La maternelle

L'écriture

Choisir de proposer plusieurs niveaux de difficultés à un atelier, à chaque fois que cela est possible.L’enfant va pouvoir construire un parcours qui lui correspond.L'élève a la possibilité de s’inscrire plusieurs fois à un atelier, il va moduler ce parcours en fonction de ses capacités. Lors d’une nouvelle participation, il peut :– expérimenter un niveau plus difficile– refaire un niveau déjà réussi pour engranger le plaisir de bien faire et une bonne estime de soi en tant qu’élève– réussir un niveau qu’il ne maitrisait pas la veille : le temps et le sommeil ont structuré sa compréhension et lui permettent bien souvent de progresser de façon importante d’un jour sur l’autre– expérimenter un niveau inférieur à celui échoué et mieux comprendre les apprentissages en jeu, ses propres compétences, parfois grâce à l’éclairage de l’adulte ou du bilan. À l’atelier d’écriture, écrire le mot « PACO » demande de savoir écrire les 4 lettres alignées, dans l’ordre.Les concepts imbriqués d’un apprentissage, que perçoivent intuitivement les « bons » élèves, sont éclairés pour tout le monde.

PRÉPARER (avant l’apprentissage) - Anticiper pour améliorer les conditions de la compréhension de la future séance collective (différenciation en amont).Il s’agit de :¤ réduire la part d’inconnu, diminuer le déficit attentionnel et de compréhension,¤ permettre à l’élève d’entrer dans l’activité en même temps que les autres, ¤ permettre de comprendre à l’avance ce qu’on va apprendre. Exemples de travail préparatoire :

  • Travailler en amont sur un sujet : classe inversée.
  • Donner un document numérique ou papier à consulter pour le cours suivant.
  • Associer un questionnaire numérique sur le sujet à compléter à distance ou en classe pour créer des groupes de besoins (évaluation diagnostique).

SOUTENIR (pendant l’apprentissage) Le soutien passe par l’observation des élèves sur les tâches ordinaires pour étayer leur réalisation :- Faire verbaliser l’élève pour savoir quels chemins il emprunte, ce qui fait blocage pour l’apprentissage.- Reprendre les tâches pour viser les habiletés requises Exemples :

  • Apporter aux élèves de manière ponctuelle, oralement ou avec un document numérique ou papier, l’aide nécessaire aux élèves pour progresser dans l’activité et ne pas rester sur la touche.

EXERCER (milieu ou fin d’apprentissage) - Systématiser (travail intensif), automatiser des procédures. Cette modalité pédagogique s’adresse aux élèves qui ont besoin de s’exercer très longtemps pour automatiser une procédure, le temps collectif ou individuel pendant le temps en classe ne suffisant pas. Il s’agit de faire des gammes.

RÉVISER (fin d’apprentissage) - Synthétiser, préparer une évaluation commune- Réviser pour une évaluation permet de renforcer l’estime de soi « si tu sais, tu vas réussir » Cette modalité pédagogique s’adresse aux élèves :- qui ont besoin de savoir sur quoi ils vont être évalués- donc qui ont besoin d’avoir en amont mobilisé les compétences nécessaires pour réussir. Exemples :

  • Au moment de l’annonce d’une évaluation future, les élèves savent sur quelles compétences ils vont être évalués et comment elles ont été travaillées en classe.
  • Aider à dégager l’essentiel d’un cours (synthèse), guider pour réviser, expliquer les attendus.

COMPENSER (pendant l’apprentissage) - Enseigner des compétences requises mais non évaluées (procédures et stratégies, transversales ou spécifiques). Certaines procédures semblent aller de soi pourtant elles nécessitent un enseignement.

FAIRE AUTREMENT (pendant ou après l’apprentissage) - Enseigner la même chose, autrement.- Changer de support : manipulation matérielle, support visuel (dessin, photos) ou audio, faire le lien avec la leçon, l’utilisation des TICE.Par le changement de personne: compétences différentes.Par détours pédagogiques : analogies, appui sur certaines compétences propres de l’élève.

Adaptations pédagogiques possibles

Cadre de travail

Consigne

Adaptation des Moyens

  • Adaptation en rapport à l'activité : adaptations des supports
  • Adaptation en rapport au temps de travail
  • Modification du style pédagogique de l'enseignantIllustrations :
  • Outils spécialisés, cahiers outils
  • Lire aux élèves, exercices à trous, étiquette, dictée à l'adulte, grossir la police, photocopier le texte …

Aide des pairs

  • Aide institutionnalisée apportée par l'élève à ses pairs
  • Travail en groupe
  • Mise en place de tutorat

Revalorisation de l'élève

Revalorisation et estime de soi

  • Motiver l'élève en difficulté, susciter l'intérêt, le goût d'apprendre notamment par des jeux
  • Mettre l'élève en situation de réussite, de confiance
  • Instaurer un climat de confiance, de sécurité affectiveIllustrations :
  • Encouragements, signifier à l'élève quand il a fait des efforts, qu'il s'est impliqué

L'évaluation

Pour l'enseignant, se poser la question : "quelles sont les compétences que j'évalue" , hiérarchiser les compétences en jeu. Exemple si j'évalue l'apprentissage d'une connaissance du cours je devrais peut-être m'assurer que l'élève a bien compris la consigne.Evaluation adaptée aux capacités de l'élève à partir de micro-objectifs :

  • Moins d’exercices, plus de temps
  • Notation différente
Illustrations :
  • Simplification des questions
  • Utilisation du porte-vue, d'aides personnalisées
  • Dictée aménagée ...

Apports méthodologiques et explicitation

Entretien d'explicitation avec l'élève, réfléchir avec l'élève sur le « comment faire », signaler les caractéristiques déterminantes pour la réalisation d'une tâche

  • Illustrations :
  • Organisation du travail de l'élève
  • Verbalisation des étapes à réaliser, de la stratégie
  • Réflexion sur la procédure
  • Analyse de la stratégie de l'enfant

Guidance de l'enseignant

  • Aide individualisée de l'enseignant pendant le cours
  • Regard/contrôle plus important du travail de l'élève en cours de réalisation
  • Travail dans la zone proximale de développement (se situe ce que l'élève peut faire seul et ce qui est trop complexe pour lui) Illustrations :
  • Vigilance accrue, être plus à l'écoute, passer plus de temps
  • Maintenir l'attention de l'élève sur la tâche
  • Explications supplémentaires individuelles

Modification des conditions matérielles de travail au sein de la classe (accessibilité)

  • placement de l'élève
  • aménagement des conditions matérielles (utilisation d’outils spécifiques et adéquats afin de contourner le handicap)
Illustrations :
  • Elève placé devant
  • Utilisation d'outils numériques, d'un fauteuil roulant, un plan incliné ....

Réflexion de l'enseignant sur les consignes de mise au travail, consignes prises en charge

  • par l'enseignant
  • par les autres élèvesIllustrations :
  • Relecture, explicitation, simplification, répétition
  • Adaptation du vocabulaire
  • Prévoir des consignes simples, courtes, claires
  • Consignes orales + écrites+pictogrammes
  • Lire la consigne à l'élève
  • Reformulation de la consigne par l'élève

Attitude pédagogique

Organisation de la classe

Placer l’élève loin des fenêtres, au premier rang, proche des documents de référence affichés en classe (tables d’addition, de multiplication, chaîne numérique…) Encourager la compréhension de la situation-problème posée en laissant momentanément le calcul de l’opération de côté ou en fournissant un facilitateur (calculette). Présenter l’information sous plusieurs formes. Eviter un matériel peu mobile pour soutenir l’écriture des nombres (préférer des éléments d’unités emboîtables ou déplaçables). Privilégier le travail sur la décomposition des nombres plutôt que le comptage 8+7= (8+2)+5=10+5=15 en utilisant un matériel concret favorisant les représentations (jetons, bâtonnets…). Privilégier le travail sur la base 10 soutenu par du matériel « transparent » rendant visibles les transformations.

Numération - Opérations (micetf.fr)

Reformuler les problèmes.

SUITE

Des outils pour adapter les documents Parmi les outils disponibles pour aider les élèves à besoins éducatifs particuliers, il existe les outils d'adaptation des supports d'apprentissage. Ces outils permettront d'aller au plus près des besoins des élèves. Ils peuvent être intégrés à votre ordinateur ou tablette ou bien devront être installés sur votre machine.

Polices dyslexie ( open-dyslexic, AccessDfa, Luciole )

Mise en forme des textes (nombre d’interlignes / espacement des caractères)

Le ruban word du cartable fantastique

Open sankore (vidéo de démonstration)