
Tourisme durable
L'Institut Paris Region
Created on November 30, 2021
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Transcript
Sensibilisation et changement de comportement
Agence
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tourisme durable
LES ACTIONS À METTRE EN Œuvre
hébergement
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Conception - Réalisation : Pascale Guery, Maxime Kayadjanian, Marion Tillet / L'Institut Paris Region
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TOURISME DURABLE
LES ACTIONS À METTRE EN ŒUVRE
Le tourisme est l'une des principales activités économiques de l'Union européenne ayant un impact important sur la croissance économique, l'emploi et le développement social. Il constitue par conséquent, un levier puissant pour répondre aux objectifs de l'UE en matière d'emploi et de croissance.
L’Institut Paris Region est convaincu que la pérennité de l'industrie touristique est étroitement liée à sa capacité à s’adapter aux enjeux sociaux et environnementaux actuels. Il s’est donc engagé, dans le cadre du projet européen TOURISME, à accompagner des petites et moyennes entreprises de l’hébergement touristique et du voyage dans la mise en place de leurs pratiques de tourisme durable. Il s’agit d’explorer et d’adopter des solutions d’économie d’énergie, d’eau, de gestion des déchets, d’achat et de consommation responsable, de mobilité, de RSE …
Conçu comme une boîte à outils, les pratiques sont présentées comme suit :
· La description et le champ d'application de la pratique
· Les étapes opérationnelles à suivre
· Les parties prenantes à impliquer (collaborateurs, fournisseurs…)
· Les aspects économiques à considérer : coûts, économies, revenus, financement
· L’évaluation et le suivi de la pratique (proposition d’indicateurs de suivi).
Un niveau de difficulté des pratiques (1 ou 2) est également mentionné. Les pratiques étiquetées niveau 1 sont assez faciles à mettre en œuvre et sont censées produire des résultats rapides. Le niveau 2 cible les PME qui ont la volonté de mettre en œuvre de nouvelles pratiques ou d'approfondir les pratiques existantes.
Une description succincte des certifications environnementales est présentée en complément des pratiques proposées : ECOLABEL, EMAS, EDEN et GREENKEY.
Cette interface a pu voir le jour grâce aux nombreuses ressources bibliographiques et documentaires suivants :
- http://www.greentourism.eu/en/BestPractice/IndexPublic
- https://www.zerowastescotland.org.uk/reduce-waste/how-to
- http://www.urban-waste.eu/eco-innovative-measure-forms/
- https://ec.europa.eu/environment/emas/takeagreenstep/index.html
- https://challenge.abettercity.org/toolkits/emissions-reduction-toolkits/energy-efficiency/energy-systems
- https://susproc.jrc.ec.europa.eu/product-bureau/sites/default/files/inline-files/TourismBEMP_0.pdf
- https://www.zerowastescotland.org.uk/sites/default/files/ZWS1557%20EEBS%20HAFS%20food%20waste%20guide.pdf
- https://librairie.ademe.fr/developpement-durable/4557-guide-pratique-a-l-attention-des-hebergeurs-pour-engager-des-actions-environnementales-9791029717093.html
- https://www.ecolabeltoolbox.com/files/marketing/UMIH-Guide_des_bonnes_pratiques_dhoteliers_V2_2018.pdf
- https://monpotentielsolaire.smartidf.services/fr
- https://lowtechlab.org/fr/la-low-tech
- https://umih.fr/export/sites/default/.content/media/pdf/UMIH-GUIDE-HOTELS-FINAL-1.pdf
- https://librairie.ademe.fr/dechets-economie-circulaire/645-guide-pratique-reduire-le-gaspillage-alimentaire-dans-l-artisanat-des-metiers-de-bouche-9791029714047.html
Nous espérons que cette interface saura mettre en valeur la qualité de ces informations
Co-funded by the COSME programme of the European Union
L'approche low-tech, un outil pour un tourisme plus durable
Le low-tech n'est pas un refus de la technologie, il vise son utilisation juste et suffisante, un mélange équilibré entre technologies simples et complexes[1].
L'approche low-tech pose la question du discernement technologique en encourageant la sobriété dans la consommation et la production. Elle questionne d'abord les besoins. Elle favorise le développement de technologies simples, accessibles à tous et facilement réparables, avec des moyens courants et disponibles localement. Le low-tech prend en compte les dimensions sociales et environnementales dans la conception et la fabrication des produits et services, dans un contexte de tension sur les ressources. Elle met les individus en position d'agir dans la société et permet une réappropriation des outils, moins complexes, et favorise la créativité humaine.
Le low-tech n'est pas un refus de la technologie, il vise son utilisation juste et suffisante, un mélange équilibré entre technologies simples et complexes.
Nous pouvons donc voir dans les low-tech une approche systémique de l'innovation. Elles peuvent contribuer à réduire la complexité de nos systèmes économiques avec deux objectifs :
- Contribuer à la neutralité carbone
- Organiser la résilience des territoires par des projets durables.
L'approche low-tech est un processus évolutif (nous ne sommes jamais low-tech à 100 %) et peut être appliquée à tous les secteurs d'activité ou à tout problème technique. Elle part de l'existant et fait preuve d'une économie de moyens : elle réorganise souvent de manière innovante des solutions techniques éprouvées et intègre la technologie là où elle est indispensable. Elle vise la sobriété des moyens et des ressources, l'accessibilité à tous et la convivialité, elle trouve la bonne échelle.
L'approche low-tech propose une boussole, un repère fort : le discernement technique mais aussi le discernement spatial, social et environnemental. Elle interroge les critères d'arbitrage pour rendre les villes plus sobres, plus accessibles, plus conviviales. Appliquée au tourisme comme une véritable approche systémique, elle peut contribuer à une reconquête générale du mode d’utilisation simple. L'approche Low-tech repose sur quatre questions ou piliers, à appliquer à tout projet :
- Questionner le besoin (ou l’éloge du juste suffisant),
- Rechercher la sobriété dans l’usage des ressources,
- Le rendre accessible à tous
- Trouver la juste échelle
Questionner le besoin ou l’éloge du juste suffisant
Dans quelle mesure l'utilisation de la technologie est-elle essentielle dans le fonctionnement de l'organisation (hôtel, agence...) au regard du besoin qu'elle est censée satisfaire ? Les dommages environnementaux "valent-ils" l'utilité de l'infrastructure ou les ressources mobilisées pour développer, transporter, gérer les services urbains... ? Avons-nous besoin d'un robot pour garer les voitures à l'aéroport, de capteurs pour optimiser tous les flux d'énergie, d'eau, de déchets... ?
La low-tech répond à des besoins individuels et collectifs essentiels. Elle contribue à rendre possible des modes de vie, de production et de consommation sains et pertinents pour tous dans des domaines aussi variés que l'énergie, l'alimentation, l'eau, la gestion des déchets, les matériaux, l'habitat, les transports, l'hygiène et la santé. En incitant les gens à revenir à l'essentiel, elle donne du sens à l'action.
Avec des solutions minimalistes (mais de qualité), nous répondons aux besoins de nos clients. Demandez-vous quels sont les besoins de vos clients et cherchez des réponses simples : pas besoin de stores électriques ou de capteurs, pas d'interfaces inutiles : le confort sans surabondance ni options superflues. Faites le tri et choisissez la solution la plus simple pour répondre au besoin, celle qui est la plus économique en termes de ressources et qui valorise le travail humain (artisanat).
Rechercher la sobriété dans l'utilisation des ressources (ici et ailleurs)
D'où proviennent les ressources utilisées pour faire fonctionner l'hôtel ? Comment pouvons-nous réduire le volume de ces flux ? Où se trouvent les déchets ? Que pouvons-nous faire avec ces déchets pour valoriser ces ressources ? Quels sont les risques d'approvisionnement les plus importants ? Comment pouvons-nous travailler à une meilleure gouvernance des flux essentiels ?...
Eco-conçu, résilient, robuste, réparable, recyclable, agile, fonctionnel : le low-tech nous invite à penser et optimiser les impacts écologiques, sociaux et sociétaux de l'utilisation de la technologie à toutes les étapes de son cycle de vie (conception, production, utilisation, fin de vie), même si cela implique parfois d'utiliser moins de technologie et plus de partage ou de collaboration.
Le rendre accessible à tous
L'infrastructure et l'organisation en place préservent-elles et encouragent-elles l'autonomisation des individus ? L'expérience hôtelière est-elle conviviale et accessible ? Favorise-t-elle l'autonomie et l'appropriation du territoire par les individus ? Comment prendre en compte l'approche sensible de l'environnement dans l'offre touristique (modes de déplacement, interactions potentielles avec les populations locales) ?
Réduire la complexité inutile, les interfaces des technologies pour ressentir les choses. Les outils qui nous entourent sont d'une grande complexité technique, ce qui nous coupe de toute expérience sensible (smartphone...). Nous nous retrouvons trop souvent au service de la machine, dont nous ne comprenons pas le fonctionnement, dont nous avons un usage limité, avec de nombreuses fonctions, finalement inutiles. Les effets sont délétères sur notre capacité à faire des choses, à imaginer, à créer. Un produit ou un service de faible technicité doit pouvoir être approprié par le plus grand nombre. Son fonctionnement peut être compris simplement et son coût accessible au plus grand nombre. Les low-tech favorisent donc une plus grande autonomie (et responsabilité) des populations à tous les niveaux, ainsi qu'une meilleure répartition de la valeur ou du travail.
Redonner du sens à la vie.
Trouver la juste échelle
Où se situent les problèmes d'échelle ? Quels peuvent être les indicateurs d'une juste proportion entre la finalité et les moyens mis en œuvre ? Comment le discernement scalaire peut-il favoriser une meilleure compréhension des territoires dans lesquels nous vivons, une économie à taille humaine, et une plus grande autonomie ? Se réapproprier l'espace et le temps. Ralentir (faire moins mais avec plus de sens, ne pas vouloir tout faire).
Cultiver la proximité. Privilégier les modes de transport doux et de courte distance.
Enfin, l'approche low-tech se concentre sur l'empreinte environnementale du besoin auquel elle répond tout en s'appuyant sur l'être humain, le plaçant au centre de la démarche.
Exemple d'une approche low-tech appliquée à la gestion de l'eau dans une salle de bain :
Quel est mon besoin?
Je suis responsable d'un hébergement touristique et je souhaite faire des économies d'eau dans la douche tout en préservant le confort de mes clients. Je choisis de sensibiliser mes clients à l'impact de la consommation d'eau en fonction du temps passé sous la douche.
Rechercher la sobriété dans l'utilisation des ressources,
J'ai deux solutions pour mesurer le temps de la douche :
- Installer un sablier dans la salle de bain qui précisera dans un temps donné, le nombre de litres d'eau consommés.
- Installer une douchette connectée qui indiquera exactement le volume d'eau consommé pour la douche qui vient d'être prise, quelle que soit sa durée.
Le sablier versus la douchette connectée
Figure 6 Hourglass (source: www.turbosquid.com) | Figure 7 Connected shower head (source: www.absmarthealth.com) |
Si l'on recherche la sobriété dans l'utilisation des ressources, il semble que le sablier réponde pleinement à cette attente. Il peut être produit par un artisan, localement. Les matériaux utilisés que sont le verre, le bois, le sable sont des ressources disponibles. La fabrication du sablier consomme peu d'énergie. Le sablier est facilement réparable et recyclable.
Le pommeau connecté est un objet "intelligent", connecté. Sa fabrication est complexe et nécessitera diverses ressources, nombreuses, éventuellement rares, d'extractions coûteuses en énergie. Sa réparation nécessitera nécessairement l'intervention du fabricant et ne pourra être assurée par les employés de l'hôtel. Composite, son recyclage en sera d'autant plus compliqué.
Rendre son utilisation et sa réparation accessibles à tous
Le sablier est très simple à utiliser et à fabriquer. Pour son utilisation, il serait utile de préciser la consommation d'eau utilisée proportionnellement à sa durée : une douche de 5 minutes équivaut à 75 l d'eau
La pomme de douche connectée sera plus complexe à utiliser. Si une variation de couleur peut indiquer une quantité d'eau utilisée (du vert au rouge par exemple en fonction de la durée de la douche), son utilisation optimale mobilisera l'usage d'un smartphone. Il pourra indiquer très précisément la quantité d'eau utilisée par douche. Il sera donc très précis, et dans un hôtel, il pourra remplacer l'installation éventuelle d'un sous-compteur. Pour obtenir la précision qu'il apporte, il sera nécessaire d'utiliser du temps humain pour traiter les données transmises par le pommeau de douche. Une quantité importante de données sera générée chaque jour, qui devra également être stockée sur des serveurs informatiques.
Trouver la juste échelle
L'échelle va intervenir à plusieurs niveau. Celui de la fabrication du produit, plus il sera fabriqué à proximité, moins son empreinte carbone sera importante. La bonne échelle se trouvera également dans la quantité de pièce à équiper d'un sablier ou d'une douche connectée. La bonne échelle est également liée à l'utilisation de l'objet, en particulier s'il nécessite du temps de travail ?
Ce cas hypothétique illustre les différentes réponses possibles à un besoin simple, à savoir la nécessité d'économiser l'eau. L'utilisation du sablier est basée sur une approche low-tech, fournissant une réponse simple, économique à la fabrication, facile à utiliser, réparable et recyclable.
Le pommeau de douche connecté offre une réponse riche et précise, mais semble finalement trop compliqué par rapport au besoin. Le gérant d'un hébergement touristique aura-t-il besoin d'autant d'informations juste pour sensibiliser ses clients ?
L'approche low-tech est née de la proposition de trouver une simplicité dans les réponses apportées à nos besoins afin d'adapter les réponses apportées sans être dans une surenchère d'informations qui nous dépassent souvent. Avons-nous vraiment besoin d'une machine à laver programmable ? Qui pèse le linge ? Qui identifie les composants du linge, ses tâches et adapte la température ?
N'avons-nous pas simplement besoin d'un lave-linge qui lave le linge, qui soit robuste, durable, que nous puissions réparer nous-mêmes et recycler ?
References:
Bihouix, Philippe, 2019. Le bonheur était pour demain : les rêveries d’un ingénieur solitaire, Éd. Seuil
Bihouix, Philippe, 2014. L’Âge des low tech : vers une civilisation techniquement soutenable, Éd. Seuil
Le Corvoisier Laurent, Lopez Cristina, Soulard Odile, 2021, La vie low-tech en 2040, un récit prospectif, Institut Paris Region
Lopez, Cristina & Soulard, Odile, 2020. Les low-tech, des innovations pour la résilience des territoires. NR 837, Éd. Institut Paris Region
Low Tech Lab : https://lowtechlab.org/fr/la-low-tech
https://www.touteleurope.eu/l-europe-et-moi/10-chiffres-sur-le-tourisme-europeen/
https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/BRIE/2017/599327/EPRS_BRI(2017)599327_FR.pdf
EEA, «Transitions towards a more Mobilité durable system», 2016
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/typespace/tourisme/TourScient4.htm
https://www.tourisme-durable.org/tourisme-durable/definition
L'approche low-tech, un outil pour un tourisme plus durable
Le low-tech n'est pas un refus de la technologie, il vise son utilisation juste et suffisante, un mélange équilibré entre technologies simples et complexes[1].
L'approche low-tech pose la question du discernement technologique en encourageant la sobriété dans la consommation et la production. Elle questionne d'abord les besoins. Elle favorise le développement de technologies simples, accessibles à tous et facilement réparables, avec des moyens courants et disponibles localement. Le low-tech prend en compte les dimensions sociales et environnementales dans la conception et la fabrication des produits et services, dans un contexte de tension sur les ressources. Elle met les individus en position d'agir dans la société et permet une réappropriation des outils, moins complexes, et favorise la créativité humaine.
Le low-tech n'est pas un refus de la technologie, il vise son utilisation juste et suffisante, un mélange équilibré entre technologies simples et complexes.
Nous pouvons donc voir dans les low-tech une approche systémique de l'innovation. Elles peuvent contribuer à réduire la complexité de nos systèmes économiques avec deux objectifs :
- Contribuer à la neutralité carbone
- Organiser la résilience des territoires par des projets durables.
L'approche low-tech est un processus évolutif (nous ne sommes jamais low-tech à 100 %) et peut être appliquée à tous les secteurs d'activité ou à tout problème technique. Elle part de l'existant et fait preuve d'une économie de moyens : elle réorganise souvent de manière innovante des solutions techniques éprouvées et intègre la technologie là où elle est indispensable. Elle vise la sobriété des moyens et des ressources, l'accessibilité à tous et la convivialité, elle trouve la bonne échelle.
L'approche low-tech propose une boussole, un repère fort : le discernement technique mais aussi le discernement spatial, social et environnemental. Elle interroge les critères d'arbitrage pour rendre les villes plus sobres, plus accessibles, plus conviviales. Appliquée au tourisme comme une véritable approche systémique, elle peut contribuer à une reconquête générale du mode d’utilisation simple. L'approche Low-tech repose sur quatre questions ou piliers, à appliquer à tout projet :
- Questionner le besoin (ou l’éloge du juste suffisant),
- Rechercher la sobriété dans l’usage des ressources,
- Le rendre accessible à tous
- Trouver la juste echelle
Questionner le besoin ou l’éloge du juste suffisant
Dans quelle mesure l'utilisation de la technologie est-elle essentielle dans le fonctionnement de l'organisation (hôtel, agence...) au regard du besoin qu'elle est censée satisfaire ? Les dommages environnementaux "valent-ils" l'utilité de l'infrastructure ou les ressources mobilisées pour développer, transporter, gérer les services urbains... ? Avons-nous besoin d'un robot pour garer les voitures à l'aéroport, de capteurs pour optimiser tous les flux d'énergie, d'eau, de déchets... ?
La low-tech répond à des besoins individuels et collectifs essentiels. Elle contribue à rendre possible des modes de vie, de production et de consommation sains et pertinents pour tous dans des domaines aussi variés que l'énergie, l'alimentation, l'eau, la gestion des déchets, les matériaux, l'habitat, les transports, l'hygiène et la santé. En incitant les gens à revenir à l'essentiel, elle donne du sens à l'action.
Avec des solutions minimalistes (mais de qualité), nous répondons aux besoins de nos clients. Demandez-vous quels sont les besoins de vos clients et cherchez des réponses simples : pas besoin de stores électriques ou de capteurs, pas d'interfaces inutiles : le confort sans surabondance ni options superflues. Faites le tri et choisissez la solution la plus simple pour répondre au besoin, celle qui est la plus économique en termes de ressources et qui valorise le travail humain (artisanat).
Rechercher la sobriété dans l'utilisation des ressources (ici et ailleurs)
D'où proviennent les ressources utilisées pour faire fonctionner l'hôtel ? Comment pouvons-nous réduire le volume de ces flux ? Où se trouvent les déchets ? Que pouvons-nous faire avec ces déchets pour valoriser ces ressources ? Quels sont les risques d'approvisionnement les plus importants ? Comment pouvons-nous travailler à une meilleure gouvernance des flux essentiels ?...
Eco-conçu, résilient, robuste, réparable, recyclable, agile, fonctionnel : le low-tech nous invite à penser et optimiser les impacts écologiques, sociaux et sociétaux de l'utilisation de la technologie à toutes les étapes de son cycle de vie (conception, production, utilisation, fin de vie), même si cela implique parfois d'utiliser moins de technologie et plus de partage ou de collaboration.
Le rendre accessible à tous
L'infrastructure et l'organisation en place préservent-elles et encouragent-elles l'autonomisation des individus ? L'expérience hôtelière est-elle conviviale et accessible ? Favorise-t-elle l'autonomie et l'appropriation du territoire par les individus ? Comment prendre en compte l'approche sensible de l'environnement dans l'offre touristique (modes de déplacement, interactions potentielles avec les populations locales) ?
Réduire la complexité inutile, les interfaces des technologies pour ressentir les choses. Les outils qui nous entourent sont d'une grande complexité technique, ce qui nous coupe de toute expérience sensible (smartphone...). Nous nous retrouvons trop souvent au service de la machine, dont nous ne comprenons pas le fonctionnement, dont nous avons un usage limité, avec de nombreuses fonctions, finalement inutiles. Les effets sont délétères sur notre capacité à faire des choses, à imaginer, à créer. Un produit ou un service de faible technicité doit pouvoir être approprié par le plus grand nombre. Son fonctionnement peut être compris simplement et son coût accessible au plus grand nombre. Les low-tech favorisent donc une plus grande autonomie (et responsabilité) des populations à tous les niveaux, ainsi qu'une meilleure répartition de la valeur ou du travail.
Redonner du sens à la vie.
Trouver la juste échelle
Où se situent les problèmes d'échelle ? Quels peuvent être les indicateurs d'une juste proportion entre la finalité et les moyens mis en œuvre ? Comment le discernement scalaire peut-il favoriser une meilleure compréhension des territoires dans lesquels nous vivons, une économie à taille humaine, et une plus grande autonomie ? Se réapproprier l'espace et le temps. Ralentir (faire moins mais avec plus de sens, ne pas vouloir tout faire).
Cultiver la proximité. Privilégier les modes de transport doux et de courte distance.
Enfin, l'approche low-tech se concentre sur l'empreinte environnementale du besoin auquel elle répond tout en s'appuyant sur l'être humain, le plaçant au centre de la démarche.
Exemple d'une approche low-tech appliquée à la gestion de l'eau dans une salle de bain :
Quel est mon besoin?
Je suis responsable d'un hébergement touristique et je souhaite faire des économies d'eau dans la douche tout en préservant le confort de mes clients. Je choisis de sensibiliser mes clients à l'impact de la consommation d'eau en fonction du temps passé sous la douche.
Rechercher la sobriété dans l'utilisation des ressources,
J'ai deux solutions pour mesurer le temps de la douche :
- Installer un sablier dans la salle de bain qui précisera dans un temps donné, le nombre de litres d'eau consommés.
- Installer une douchette connectée qui indiquera exactement le volume d'eau consommé pour la douche qui vient d'être prise, quelle que soit sa durée.
Le sablier versus la douchette connectée
Figure 6 Hourglass (source: www.turbosquid.com) | Figure 7 Connected shower head (source: www.absmarthealth.com) |
Si l'on recherche la sobriété dans l'utilisation des ressources, il semble que le sablier réponde pleinement à cette attente. Il peut être produit par un artisan, localement. Les matériaux utilisés que sont le verre, le bois, le sable sont des ressources disponibles. La fabrication du sablier consomme peu d'énergie. Le sablier est facilement réparable et recyclable.
Le pommeau connecté est un objet "intelligent", connecté. Sa fabrication est complexe et nécessitera diverses ressources, nombreuses, éventuellement rares, d'extractions coûteuses en énergie. Sa réparation nécessitera nécessairement l'intervention du fabricant et ne pourra être assurée par les employés de l'hôtel. Composite, son recyclage en sera d'autant plus compliqué.
Rendre son utilisation et sa réparation accessibles à tous
Le sablier est très simple à utiliser et à fabriquer. Pour son utilisation, il serait utile de préciser la consommation d'eau utilisée proportionnellement à sa durée : une douche de 5 minutes équivaut à 75 l d'eau
La pomme de douche connectée sera plus complexe à utiliser. Si une variation de couleur peut indiquer une quantité d'eau utilisée (du vert au rouge par exemple en fonction de la durée de la douche), son utilisation optimale mobilisera l'usage d'un smartphone. Il pourra indiquer très précisément la quantité d'eau utilisée par douche. Il sera donc très précis, et dans un hôtel, il pourra remplacer l'installation éventuelle d'un sous-compteur. Pour obtenir la précision qu'il apporte, il sera nécessaire d'utiliser du temps humain pour traiter les données transmises par le pommeau de douche. Une quantité importante de données sera générée chaque jour, qui devra également être stockée sur des serveurs informatiques.
Trouver la juste échelle
L'échelle va intervenir à plusieurs niveau. Celui de la fabrication du produit, plus il sera fabriqué à proximité, moins son empreinte carbone sera importante. La bonne échelle se trouvera également dans la quantité de pièce à équiper d'un sablier ou d'une douche connectée. La bonne échelle est également liée à l'utilisation de l'objet, en particulier s'il nécessite du temps de travail ?
Ce cas hypothétique illustre les différentes réponses possibles à un besoin simple, à savoir la nécessité d'économiser l'eau. L'utilisation du sablier est basée sur une approche low-tech, fournissant une réponse simple, économique à la fabrication, facile à utiliser, réparable et recyclable.
Le pommeau de douche connecté offre une réponse riche et précise, mais semble finalement trop compliqué par rapport au besoin. Le gérant d'un hébergement touristique aura-t-il besoin d'autant d'informations juste pour sensibiliser ses clients ?
L'approche low-tech est née de la proposition de trouver une simplicité dans les réponses apportées à nos besoins afin d'adapter les réponses apportées sans être dans une surenchère d'informations qui nous dépassent souvent. Avons-nous vraiment besoin d'une machine à laver programmable ? Qui pèse le linge ? Qui identifie les composants du linge, ses tâches et adapte la température ?
N'avons-nous pas simplement besoin d'un lave-linge qui lave le linge, qui soit robuste, durable, que nous puissions réparer nous-mêmes et recycler ?
References:
Bihouix, Philippe, 2019. Le bonheur était pour demain : les rêveries d’un ingénieur solitaire, Éd. Seuil
Bihouix, Philippe, 2014. L’Âge des low tech : vers une civilisation techniquement soutenable, Éd. Seuil
Le Corvoisier Laurent, Lopez Cristina, Soulard Odile, 2021, La vie low-tech en 2040, un récit prospectif, Institut Paris Region
Lopez, Cristina & Soulard, Odile, 2020. Les low-tech, des innovations pour la résilience des territoires. NR 837, Éd. Institut Paris Region
Low Tech Lab : https://lowtechlab.org/fr/la-low-tech
https://www.touteleurope.eu/l-europe-et-moi/10-chiffres-sur-le-tourisme-europeen/
https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/BRIE/2017/599327/EPRS_BRI(2017)599327_FR.pdf
EEA, «Transitions towards a more Mobilité durable system», 2016
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/typespace/tourisme/TourScient4.htm
https://www.tourisme-durable.org/tourisme-durable/definition
Entrée par équipement
Entrée par équipement
TOURISME DURABLE
LES ACTIONS À METTRE EN ŒUVRE
Le tourisme est l'une des principales activités économiques de l'Union européenne ayant un impact important sur la croissance économique, l'emploi et le développement social. Il constitue par conséquent, un levier puissant pour répondre aux objectifs de l'UE en matière d'emploi et de croissance.
L’Institut Paris Region est convaincu que la pérennité de l'industrie touristique est étroitement liée à sa capacité à s’adapter aux enjeux sociaux et environnementaux actuels. Il s’est donc engagé, dans le cadre du projet européen TOURISME, à accompagner des petites et moyennes entreprises de l’hébergement touristique et du voyage dans la mise en place de leurs pratiques de tourisme durable. Il s’agit d’explorer et d’adopter des solutions d’économie d’énergie, d’eau, de gestion des déchets, d’achat et de consommation responsable, de mobilité, de RSE …
Conçu comme une boîte à outils, les pratiques sont présentées comme suit :
· La description et le champ d'application de la pratique
· Les étapes opérationnelles à suivre
· Les parties prenantes à impliquer (collaborateurs, fournisseurs…)
· Les aspects économiques à considérer : coûts, économies, revenus, financement
· L’évaluation et le suivi de la pratique (proposition d’indicateurs de suivi).
Un niveau de difficulté des pratiques (1 ou 2) est également mentionné. Les pratiques étiquetées niveau 1 sont assez faciles à mettre en œuvre et sont censées produire des résultats rapides. Le niveau 2 cible les PME qui ont la volonté de mettre en œuvre de nouvelles pratiques ou d'approfondir les pratiques existantes.
Une description succincte des certifications environnementales est présentée en complément des pratiques proposées : ECOLABEL, EMAS, EDEN et GREENKEY.
Cette interface a pu voir le jour grâce aux nombreuses ressources bibliographiques et documentaires suivants :
- http://www.greentourism.eu/en/BestPractice/IndexPublic
- https://www.zerowastescotland.org.uk/reduce-waste/how-to
- http://www.urban-waste.eu/eco-innovative-measure-forms/
- https://ec.europa.eu/environment/emas/takeagreenstep/index.html
- https://challenge.abettercity.org/toolkits/emissions-reduction-toolkits/energy-efficiency/energy-systems
- https://susproc.jrc.ec.europa.eu/product-bureau/sites/default/files/inline-files/TourismBEMP_0.pdf
- https://www.zerowastescotland.org.uk/sites/default/files/ZWS1557%20EEBS%20HAFS%20food%20waste%20guide.pdf
- https://librairie.ademe.fr/developpement-durable/4557-guide-pratique-a-l-attention-des-hebergeurs-pour-engager-des-actions-environnementales-9791029717093.html
- https://www.ecolabeltoolbox.com/files/marketing/UMIH-Guide_des_bonnes_pratiques_dhoteliers_V2_2018.pdf
- https://monpotentielsolaire.smartidf.services/fr
- https://lowtechlab.org/fr/la-low-tech
- https://umih.fr/export/sites/default/.content/media/pdf/UMIH-GUIDE-HOTELS-FINAL-1.pdf
- https://librairie.ademe.fr/dechets-economie-circulaire/645-guide-pratique-reduire-le-gaspillage-alimentaire-dans-l-artisanat-des-metiers-de-bouche-9791029714047.html
Nous espérons que cette interface saura mettre en valeur la qualité de ces informations
Agence de voyage
Sensibilisation et changement de comportement
Restaurant
Chambre
blanchisserie
cuisine
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réception
bureau
Chambre
extérieur
hébergement touristique
Sensibilisation et changement de comportement
Récompenser les employés
Sensibilisation et changement de comportement
La réception
Le restaurant
Sensibilisation et changement de comportement
La cuisine
Sensibilisation et changement de comportement
Les chambres
Sensibilisation et changement de comportement
Le bureau
Sensibilisation et changement de comportement
La piscine
Sensibilisation et changement de comportement
La blanchisserie
Sensibilisation et changement de comportement
Sensibilisation et
Action 1 : Sensibiliser les visiteurs
Sensibiliser les visiteurs
Pour garantir le succès de la mise en œuvre d'une politique durable, il est essentiel d'impliquer les clients et de les encourager à suivre des étapes simples pour soutenir cet effort.
Sensibiliser les employés
Toute approche environnementale requiert d'une part un engagement et une implication forts de la part de la direction à travers la formulation d'une politique de durabilité, d'autre part les employés sont des acteurs clés dans la mise en œuvre des mesures environnementales
Action 1 : Elaborer une politique de durabilité
Action 2 : Sensibiliser les clientèles des agences de voyage
Action 3 : Planifier des activités touristiques respectueuses de l’environnement
2
+ info
La sensibilisation et le changement de comportement tant sur le personnel de l’établissement que sur les clientèles : La direction peut stratégiquement choisir de co-construire avec les salariés en place (et lors des recrutements) une politique environnementale au sein de l’entreprise, de sensibiliser et de former les employés aux pratiques de durabilités. De même, en prise directe avec les clientèles, hébergeurs et voyagistes ont l’opportunité d’influer positivement sur leur comportement à travers des recommandations particulières sur leur choix destination, mode de déplacement et en orientant leur offre (de services, d’activités…) sur des produits engagés voire labellisés.
Action 4 : Compenser les émissions de carbone
1
responsabilité sociale
Action 1 : Mesurer l’empreinte carbone de l’organisation
Connaitre son empreinte carbone
L'empreinte carbone est un indicateur qui mesure la quantité de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère. Il permet ainsi d'évaluer l'impact des activités humaines sur l'environnement. Mesurer son impact environnemental est la première étape avant d'agir contre le réchauffement climatique, même s'il n'existe pas d'obligation légale pour les PME.
Récompenser les employés pour
Le succès d'une entreprise dans l'adoption de pratiques écologiques dépend non seulement de l'attitude de l'entreprise à l'égard des questions environnementales, mais aussi des convictions personnelles et des actions quotidiennes de ses employés. Les employés sont une partie prenante importante des initiatives environnementales de l'entreprise. En s'engageant dans des initiatives écologiques, les employés facilitent le développement d'innovations écologiques sur le lieu de travail.
Action 1 : Récompenser les employés pour leurs initiatives environnementales
Action 2 : Mesurer l'empreinte carbone pour chaque événement
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La Responsabilité Sociale des entreprises touristiques (RSE) intègre les questions sociales et environnementales dans la gestion et les activités proposées par les entreprises. Cette approche implique l’ensemble des parties liées à l'activité de l'entreprise, tant en interne qu'en externe. Une démarche RSE envers les salariés va considérer les conditions et qualité de vie au travail, le dialogue social avec les équipes managériales, les recrutements, les types de contrat (pérennité, organisation du temps de travail…), l’évolution professionnelle. Concernant les clientèles, la démarche RSE questionnera les territoires visités, le respect de ces derniers et de leurs habitants, les retombées économiques avec l’objectif de favoriser les retombées locales, les contrats de travail locaux (condition de travail, salaires…). Il s’agit d’une démarche ambitieuse qui peut être structurée par la signature de charte d’engagement comme le propose par exemple l’association Agir pour un Tourisme Responsable, une labellisation (Travel life) ou encore une certification.
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Mobilité
Promouvoir la mobilité durable
L'utilisation de la voiture individuelle entraîne de nombreux inconvénients : pollution, coût d'utilisation, embouteillages, difficultés de stationnement, etc. Informer les clients ou le personnel des alternatives existantes peut les attirer et les inciter à utiliser d'autres moyens de transport.
Action 1 : Louer des bicyclettes
Action 2 : Encourager les clients à la découverte du territoire par les transports en commun et la marche à pied
Action 3 : Proposer un plan de mobilité durable aux employés
Action 4 : Installer une borne de recharge pour les véhicules électriques dans les hébergements touristiques
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La mobilité moins carbonée : la mobilité est un sujet sensible mais central pour l’activité touristique. En effet, les transports liés au tourisme, en particulier le trafic routier et aérien, progressent et contribuent considérablement aux émissions de gaz à effet de serre. La mobilité concerne tout autant l’accès au territoire que les déplacements internes à celui-ci. Les agences de voyage semblent être les acteurs pouvant être les influents pour sensibiliser les visiteurs vers un choix de déplacements moins carbonés. Si cela peut être envisageable pour certains touristes nationaux et internationaux (à condition que le prix reste acceptable), cela s’avère totalement impossible pour d’autres. Les voyageurs de longue et très longue distance n’auront d’autres choix que de prendre l’avion. Rester plus longtemps sur place, prendre moins l’avion, réduire les distances…. Sont autant d’options souvent évoquées rarement convaincantes. En revanche, le choix du mode de déplacement au sein du territoire peut être un levier d’action : inciter à une mobilité plus sobre comme les transports en commun, le vélo, la location de voiture électrique… De même l’hébergeur touristique dans sa mission d’ambassadeur de son territoire est en mesure, lui aussi d’informer les clients et le personnel des alternatives existantes.
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Gestion de l'énergie
Action 1 : Suivre la consommation énergétique des équipements
Connaitre sa consommation d’énergie
Le suivi énergétique est fortement recommandé pour fournir des informations essentielles sur la consommation d'énergie dans l'hôtel. Il peut révéler des problèmes (changements anormaux dans la consommation, etc.) et permettre d'identifier des opportunités d'économies d'énergie. En outre, la négociation d'un nouveau contrat d'électricité peut être l'occasion d'optimiser sa facture et d'identifier les potentiels de réduction de consommation d'électricité.
Penser la stratégie d'éclairage,
La limitation de l'éclairage aux zones occupées ou ayant réellement besoin de lumière peut être réalisée par des dispositifs automatiques. L'utilisation de détecteurs de présence dans les blocs sanitaires, les entrées, les couloirs, les garages souterrains, etc. génère des économies de 50 à 80 % sur la consommation des zones équipées.
Outre la mise en place d'un éclairage minimal avec des lampes fluorescentes compactes ou des LED, un détecteur de mouvement peut commander l'allumage et l'extinction de l'ensemble du système d'éclairage. Dans les chambres, l'installation d'un système d'extinction automatique de la lumière lorsque les clients quittent leur chambre est recommandée.
Enfin, la lumière du jour est la plus économique et doit être utilisée au mieux. La qualité de l'éclairage est également un gage de bien-être pour les clients et le personnel
Moderniser les équipements
L'installation d'équipements à haut rendement énergétique est une étape clé dans la réduction de la consommation d'énergie. En optimisant l'utilisation et la maintenance des équipements, il est possible de réaliser d'importantes économies d'énergie.
Diversifier ses sources d’énergie
La diversification énergétique consiste à utiliser différentes sources d'énergie, différents fournisseurs et différentes voies de transport pour réduire la dépendance à l'égard d'une seule ressource ou d'un seul fournisseur. Une entreprise qui diversifie son bouquet énergétique contribue au développement durable et renforce sa sécurité énergétique
Action 1 : Orienter la stratégie d'éclairage vers une réduction des besoins
Action 1 : Evaluer le potentiel de production locale d’énergie renouvelable
Action 2 : Connaitre son fournisseur d'énergie, son contrat et optimiser ses choix
Action 3 : Adapter les systèmes de contrôle à la gestion de l’éclairage
Action 1 : Optimiser l'utilisation des équipements ménagers existants
Action 2 : Acquérir des équipements à haut rendement énergétique
Action 2 :Installer des systèmes de récupération de chaleur
Action 3 : Estimer la production locale d’énergie solaire
Action 4 : Optimiser l’éclairage extérieur
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La gestion de l’énergie : Il s’agit prioritairement des énergies utilisées pour l’éclairage, le chauffage et la climatisation, l’usage des équipements (appareil de cuisson, électroménager…). Ces consommations (et les émissions de carbone associées) sont fondamentalement liées au type d’établissement et à son fonctionnement. Elles diffèrent en fonction de la capacité d’accueil, du taux d’occupation, de la saisonnalité, des services proposées, de la conception du bâtiment, de son lieu d’implantation... Le point de départ d’une stratégie d’économie d’énergie est le suivi de la consommation. Il permet de révéler les postes énergivores, les éventuelles anomalies afin d’identifier les opportunités d’économie. Il s’agit alors de formaliser des ambitions comme une stratégie d’éclairage plus adaptée (réduction des besoins, éclairages optimiser tant en extérieur qu’en intérieur), par l’acquisition d’équipement à haut rendement énergétiques, d’adapter le bâti aux besoin (en chauffage, climatisation…) ... Une diversification énergétique peut être envisagée. Source de sécurité, elle consiste à utiliser différentes énergies, différents fournisseurs et réduit la dépendance à l'égard d'une seule ressource ou d'un seul fournisseur.
Action 3 : Optimiser l’exploitation énergétique des piscines
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Action 4 : Gérer la production d’eau chaude
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Gestion de l'eau
Action 1 : Réutiliser les serviettes et le linge de lit
Connaître et maîtriser sa consommation d’eau
Avoir une compréhension très globale, très basique du cycle de l'eau domestique jusqu'à son arrivée puis son départ de l'établissement est aussi un moyen de comprendre les enjeux en termes d'économie et de pollution. Une information très pédagogique est un point de départ pour une prise de conscience.
Un débitmètre (une tasse à mesurer) peut être utilisé pour mesurer le débit d'eau des robinets et des douches. Il fournit des informations en litres par minute et en litres par heure. Par exemple, le débit standard pour les robinets est de 12 litres par minute, mais avec un limiteur de débit (un mousseur), il peut être réduit à 5 litres par minute. Pour une douche, le débit standard est de 14 litres par minute.
Diversifier son approvisionnement en eau
Des alternatives à l'utilisation de l'eau potable peuvent être envisagées. De la récupération des eaux de pluie à la valorisation des eaux grises, les solutions existantes sont plus ou moins faciles à mettre en œuvre. La récupération de l'eau de pluie peut se faire par une simple cuve installée dans le jardin ou par l'installation d'un forage. Il est également possible de recycler et d'utiliser les eaux grises. Les solutions sont plus ou moins exigeantes en termes d'investissement et peuvent être soumises à une réglementation. Leur utilisation peut être intéressante pour l'entretien du jardin, les usages extérieurs (nettoyage notamment) ou encore pour les chasses d'eau des toilettes.
Optimiser l’entretien des piscines
Une piscine classique nécessite beaucoup d'eau, d'énergie et de produits chimiques pour fonctionner. Des solutions existent pour améliorer l'utilisation d'une piscine :
- Former le personnel aux les procédures d'entretien de la piscine, elles doivent être clairement affichées dans l'enceinte du bassin
- Réduire l'utilisation de produits chimiques, en particulier les systèmes générant du chlore, de l'ozone ou des ultra-violets (UV)
- Réduire l'énergie nécessaire à la température de l'eau. Le chauffage de l'eau peut être amélioré s'il provient d'un système de pompe à chaleur ou de l'énergie solaire.
- Réduire la consommation d'eau : Le fonctionnement de la piscine elle-même mais aussi les douches qui sont prises avant et après la baignade ainsi que l'utilisation des toilettes.
Action 1 : Collecter et utiliser l'eau de pluie
Action 3 : Adapter les robinets
Action 2 : Installer des chasses d’eau à faible débit, double débit
Action 1 : Optimiser l’entretien des piscines
Action 2 : Désinfecter les piscines par électrolyse saline propre
Action 4 : Installer des robinets à commande par capteur
Action 5 : Utiliser une communication nudge
Action 6 : Selectionner les plantes locales et optimiser les opérations de jardinage
Action 7 : Optimiser les opérations de blanchisserie et de cuisine
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L’économie de consommation en eau : Bien que les données statistiques sur la consommation d'eau dans le secteur du tourisme (dans son ensemble) fassent défaut, il apparait que les hébergements touristiques, ne serait-ce que pour leur fonctionnement (l'entretien des terrains (irrigation), le nettoyage quotidien des chambres, la lessive quotidienne, l'entretien de la piscine, les activités de cuisine intensives et une approche plaisir des douches et des bains) génèrent des consommations pour lequel des économie sont possibles : Tout comme pour la gestion des déchets ou l’économie d’énergie, un suivi régulier de sa consommation d’eau et une identification des postes, pièces fortement consommateurs oriente la stratégie à mettre en œuvre. Une politique économe en eau implique une sensibilisation du personnel d’entretien, de cuisine… et de la clientèle (le temps des douches, réutilisation des serviettes…) ainsi qu’une adaptation des équipements existants (robinet, chasse d’eau, évier, piscine...), aménagement des espaces verts (plantes locales, arrosage efficace, paillage…), mise en place de système de récupération d’eau (de pluie, grises…).
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Réduire sa consommation
Les mesures d'économie d'eau et d'efficacité telles que l'installation d'appareils économes en eau dans les salles de bains des hôtels et des hébergements similaires peuvent constituer une approche efficace.
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Action 1 : Suivre ses factures ou installer des sous compteurs d'eau
Achats et consommation
Développer les circuits courts
De quelle distance parle-t-on quand on parle de proximité ? Quels sont les produits concernés ? Si les produits ne sont pas disponibles à proximité, comment procéder pour limiter leur impact environnemental ?
Adapter les produits de nettoyage, utiliser des labels
La propreté est essentielle pour l'image d'un hôtel. Les produits utilisés doivent être extrêmement efficaces. Malheureusement ils sont trop souvent nocifs pour l'environnement. Il existe désormais des labels qui peuvent nous guider dans nos achats, des comportements qu’il est possible d’adopter ou encore, des recettes de produits d'entretien écologiques et économiques.
Action 1 : Développer les circuits courts et la consommation responsable
Action 1 : Bannir l’utilisation de produits nettoyants nocifs, utiliser des labels écologiques
Action 2 : Adopter des produits d’hygiène biologiques en vrac
Promouvoir la réutilisation et les produits fabriqués à partir de matériaux recyclés
La réutilisation, le recyclage et la réparation permettent de donner une seconde vie à un produit et d'éviter ainsi sa destruction. Il limite également la consommation de matières premières liées à la fabrication d'un nouveau produit. Cela s'applique à tous les types de biens : meubles, textiles, literie, etc.
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Action 1 : Utiliser des produits fabriqués à partir de matériaux recyclés
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L’approvisionnement local et écologique : Il s’agit d’acquérir des produits (et des énergies) dont les impacts environnementaux, sociaux et économiques sont les plus positifs et de réduire autant que possible les impacts négatifs. Le concept d'approvisionnement local et écologique repose sur le principe de prévention de la pollution. Il s’inscrit dans une réflexion globale sur l’acte d’achat qui nécessite en premier lieu de s’interroger sur la nécessité d’acquérir un nouveau produit. Dans l’affirmation, il importe de considérer son cycle de vie dans son ensemble : Quels sont les matériaux utilisés sa conception ? d'où proviennent-ils ? quel est son lieu de fabrication ? Peut-on acquérir le même à proximité ? dans le cas contraire, comment sera-t-il acheminé ? emballé ? et enfin, quel type de déchet sera-t-il ?
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Action 2 : Donner ou recycler les meubles, textiles, matelas et sommiers
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Gestion des dechets
Action 1 : Suivre et mesurer ses déchets
connaÎtre volume de déchets
Si une entreprise a une vision claire du type de déchets qu'elle produit, elle sera pourra prendre les mesures appropriées pour réduire efficacement leur volume.
Prévenir la production de déchets
Prévenir la production de déchets ne permet pas seulement d'éviter les impacts environnementaux du traitement des déchets. Dans de nombreux cas, elle permet aussi d'éviter les impacts en amont du cycle de vie d'un produit : extraction des ressources naturelles, production de biens et services, distribution et utilisation. La prévention est un levier essentiel pour réduire la pression exercée sur les ressources par nos modes de production et de consommation.
Améliorer le tri des déchets
Au fur et à mesure que la charge des déchets augmente et qu'ils sont enfouis dans le sol, les décharges produisent et libèrent du méthane qui contribue à l'effet de serre et joue un rôle important dans le réchauffement de la planète. Par conséquent, tout produit qui ne peut pas être réutilisé et qui devient un déchet doit être trié afin que, dans la mesure du possible, il puisse être récupéré pour être recyclé.
Lutter contre le gaspillage alimentaire
Les principales causes du gaspillage alimentaire en restauration commerciale sont :
- Difficulté à évaluer le nombre de repas à servir
- Quantités proposées non adaptées à l'appétit du client,
- Gestion des stocks inappropriée ou commandes minimales imposées par les fournisseurs.
Le gaspillage alimentaire est coûteux : dépenses d'énergie et d'eau pour la conservation et la préparation des aliments, transport avant achat, gestion des déchets et bien sûr perte de temps du personnel.
Action 1 : Substituer les produits jetables et réduire les plastiques à usage unique
Action 1 : S'approvisionner en denrées alimentaires
Action 2 : Suivre et mesurer le gaspillage alimentaire
Action 3 : Installer un système interne d’embouteillage
Action 1 : Installer des poubelles de tri dans les chambres
Action 2 : Installer un composteur
Action 2 : Prévenir les déchets alimentaires dans les buffets et restaurants
Action 3 : Encourager les clients à emporter leurs restes de nourriture
Action 4 : Donner la nourriture non utilisée
Action 5 : Vendre les plats cuisinés non consommés par le biais d'applications mobiles
Promouvoir le recyclage et la réutilisation
La réutilisation, le recyclage et la réparation consistent à donner une seconde vie à un produit afin d'éviter sa destruction et de limiter la consommation de matières premières liées à la fabrication d'un nouveau produit. Cela s'applique à tous les types de biens : meubles, textiles, literie, etc.
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Action 1 : Donner ou recycler les meubles, textiles, matelas et sommiers
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Améliorer la gestion des déchets : ce sont les activités ou les actions nécessaires pour gérer les déchets depuis leur création jusqu'à leur élimination finale. Elle comprend le tri, la collecte, le transport, le traitement et l'élimination. La plupart des déchets produits dans l'industrie hôtelière sont similaires aux déchets ménagers. Ils contiennent les mêmes composants mais dans des proportions différentes. Dans un territoire touristique, il existe une saisonnalité dans la quantité de déchets produits (touristiques ou non), ce qui peut exercer une pression sur les installations de traitement pendant la haute saison (et endommager des zones sensibles). Si une entreprise a une vision claire du type de déchet et la quantité qu’elle produit, elle peut prendre les mesures appropriées pour réduire efficacement leur volume : sensibilisation mais aussi substitution des produits jetables, de la gestion des biodéchets, du réemploi et du recyclage… La prévention reste un levier essentiel : « le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas ».
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eco construction
Penser la réduction des besoins dès la conception
Pour réduire la demande énergétique des bâtiments, la mise en œuvre d'une conception architecturale passive est une stratégie gagnante. La forme du bâtiment, son emplacement, son orientation, l'éclairage naturel et la ventilation naturelle doivent être pris en compte dès le début du processus.
Action 1 : Réduire les besoins dès la conception du bâtiment
Action 2 : Réduire la consommation d’énergie par des systèmes de contrôle efficaces
Action 3 : Optimiser l'éclairage extérieur
Action 4 : Gérer le bâtiment par des systèmes de contrôle (température, luminosité…)
Action 5 : Gérer la production d’eau chaude
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Action 6 : Installer des systèmes de récupération de chaleur
Action 7 : Estimer la production locale d’énergie solaire
Action 8 : Evaluer le potentiel de production locale d’énergie renouvelable