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S'approprier

Accueillir

Écouter

Échanger

Échanger

Posture du juryTemps de préparationAménagements d'épreuve

L'épreuve et ses modalitésLa grille d'évaluation

Posture d'écoutePrise de parole sécuriséeQuelques situations

Sur le projet de l'élèveOuvrir l'échange

Complémentarité des deux membres du juryRelance du candidatTrame pour l'échange

Être membre de jury du Grand Oral

Parcours de formation - Académie de Lille

Évaluer

Les biais de l'évaluationLa grille d'évaluationEvaluer un Grand oral blanc

La composition du jury

zoom sur les DEUX temps

Les questions du candidat

la STRUCTURE de l'épreuve

LES FINAlités de l'épreuve

S'approprier l'épreuve

Textes officiels (BO juillet 2021)

Voie générale

Voie technologique

Modification de l'épreuve

BO Septembre 2023

La composition du jury

zoom sur les DEUX temps

Les questions du candidat

la STRUCTURE de l'épreuve

LES FINAlités de l'épreuve

S'approprier l'épreuve

Cas des candidats ayant choisi LLCER

Au cours de la première partie de l’épreuve, le candidat peut choisir de s’exprimer, pendant un temps, dans la langue étrangère ou régionale de sa spécialité. Sa présentation ne peut toutefois pas être intégralement réalisée en langue étrangère ou régionale. Pour la deuxième partie, le jury intervient, s’il le souhaite, en langue étrangère en cohérence avec la présentation du candidat. L’échange entre le jury et le candidat ne peut pas se réaliser en intégralité dans la langue vivante concernée.

La composition du jury

zoom sur les DEUX temps

Les questions du candidat

la STRUCTURE de l'épreuve

LES FINAlités de l'épreuve

S'approprier l'épreuve

La composition du jury

zoom sur les DEUX temps

Les questions du candidat

la STRUCTURE de l'épreuve

LES FINAlités de l'épreuve

S'approprier l'épreuve

Cas particuliers

Que faire si... La feuille informant le jury des deux questions choisies n’est pas signée par les professeurs du candidat et/ou ne porte pas le cachet de son établissement d’origine : Que dit la note de service du 27 juillet 2021 ? “Les questions sont transmises au jury, par le candidat, sur une feuille signée par les professeurs des enseignements de spécialité du candidat et portant le cachet de son établissement d'origine.” Comment réagir ? Le jury signalera cette situation au chef de centre, et interrogera le candidat en s’appuyant sur les questions inscrites sur cette feuille. La feuille informant le jury des deux questions choisies porte la mention “question non validée par le professeur” : Que dit la note de service du 27 juillet 2021 ? “Les questions sont transmises au jury, par le candidat, sur une feuille signée par les professeurs des enseignements de spécialité du candidat et portant le cachet de son établissement d'origine.” Qu’en déduire ? La signature des professeurs garantit qu’un échange a pu se nouer autour de la question choisie par le candidat. Cet échange permet de conseiller le candidat, et de l’accompagner dans le choix et la formulation de sa question. En revanche, le BO n’indique pas que la question doit être validée par l’enseignant, et sa signature n’indique pas qu’il considère in fine que la question est bien posée. Comment réagir ? Le jury signalera cette situation au chef de centre, et interrogera le candidat en s’appuyant sur les questions inscrites sur cette feuille. Il ne tiendra pas compte de cette mention dans son évaluation. Le jury estime que la question choisie n’est pas pertinente : Que dit la note de service du 27 juillet 2021 ? “Le jury évalue les capacités argumentatives et les qualités oratoires du candidat, […] la solidité des connaissances [et ...] la capacité du candidat à conduire et exprimer une réflexion personnelle témoignant de sa curiosité intellectuelle et de son aptitude à exprimer ses motivations”. Qu’en déduire ? La qualité de la question n’est pas évaluée en tant que telle. L’évaluation du jury se fonde sur la réponse à la question et sur les échanges avec le candidat. Comment réagir ? Ne pas s’éloigner des attendus définis par le BO, déclinés en observables dans la grille d’évaluation indicative de l’épreuve orale, et ce quelle que soit la question posée. Prendre garde aux biais de l’évaluation (effet de halo et biais d’ancrage) : cf module “Evaluer” > les biais de l’évaluation. Le jury estime que la question choisie n’est pas au programme de l’enseignement de spécialité concerné : Que dit la note de service du 27 juillet 2021 ? “Les questions […] mettent en lumière un des grands enjeux du ou des programmes des enseignements [de spécialité]. Elles sont adossées à tout ou partie du programme du cycle terminal.” Qu’en déduire ? La question choisie n’a pas besoin d’être inscrite telle quelle dans le programme. En revanche, elle doit mettre en lumière un des grands enjeux de ce programme, et le candidat doit être en mesure de le justifier. Comment réagir ? Si le lien avec un des grands enjeux du programme n’est pas explicite dès la présentation de la question, le jury veillera à demander au candidat de le justifier dans la deuxième partie de l’épreuve. Il pourra l’interroger sur toute partie du programme en lien avec sa question. Le jury estime que la présentation de la question est trop proche de celle d’un autre candidat : Que dit la note de service du 27 juillet 2021 ? “Pour les candidats scolarisés, [les questions] ont été élaborées et préparées par le candidat avec ses professeurs et, s'il le souhaite, avec d'autres élèves.” Qu’en déduire ? Le BO permet que deux candidats aient travaillé ensemble sur la même question. On ne saurait donc leur reprocher cette proximité. Comment réagir ? Le jury évaluera la prestation du candidat dans sa singularité, en s’appuyant sur les attendus définis par le BO, déclinés en observables dans la grille d’évaluation indicative de l’épreuve orale.

La composition du jury

zoom sur les DEUX temps

Les questions du candidat

la STRUCTURE de l'épreuve

LES FINAlités de l'épreuve

S'approprier l'épreuve

1

2

La composition du jury

zoom sur les DEUX temps

Les questions du candidat

la STRUCTURE de l'épreuve

LES FINAlités de l'épreuve

S'approprier l'épreuve

1

2

La composition du jury

zoom sur les trois temps

Les questions du candidat

la STRUCTURE de l'épreuve

LES FINAlités de l'épreuve

S'approprier l'épreuve

1

2

3

Accueillir le candidat

prise de parole sécurisée

la posture du jury

le temps de préparation

> L'essentiel de ce module

Accueillir le candidat

prise de parole sécurisée

la posture du jury

le temps de préparation

  • Les élèves doivent être en possession de trois documents : leur convocation, leur pièce d’identité, la feuille signée par leurs professeurs sur laquelle sont inscrites leurs questions et portant le cachet de leur établissement d'origine.
  • Cette feuille est transmise au jury, par le candidat. Le jury choisit alors une des deux questions.
  • Le candidat dispose de 20 minutes de préparation pour mettre en ordre ses idées et réaliser, s'il le souhaite, un support (notes, courbe, illustration, diagramme, formule mathématique...). Ce support n'est pas obligatoire, et il ne fait pas l'objet d'une évaluation. Le candidat peut l'utiliser durant les deux temps de l'épreuve. Il peut être montré au jury, mais ne lui est pas remis.
  • La calculatrice n'est pas autorisée.
  • La possession d’un téléphone portable à un examen constitue une suspicion de tentative de fraude et, le cas échéant, il faut en référer au chef de centre qui prendra la décision de constituer un dossier pour tentative de fraude.
  • Certains élèves à besoin éducatif particulier disposeront d’un temps de préparation majoré et/ou pourront bénéficier d’un matériel spécifique ou d’une aide humaine.

Accueillir le candidat

prise de parole sécurisée

la posture du jury

le temps de préparation

  • Comme dans l'extrait audio, le jury accueille le candidat. Pour le mettre dans une disposition propice à l’échange, les examinateurs lui rappellent les deux temps de son oral, leurs durées respectives et leur objet.
  • Le jury veille au respect de la durée de chaque temps de l’épreuve et peut donc informer le candidat qu’il s’autorisera, lors du premier temps de la présentation, à le prévenir une minute avant la fin de celui-ci.
  • Le candidat reste debout sur le premier temps du Grand oral, sauf aménagements pour les candidats à besoins spécifiques.

Accueillir le candidat

prise de parole sécurisée

la posture du jury

le temps de préparation

  • Rassurer le candidat. Si le jury repère certains signes d’anxiété, il rassure le candidat et l’invite à commencer son propos en rappelant que l’écoute sera bienveillante. Il signale au candidat qu’il peut prendre quelques instants avant de commencer son propos même si le début de son exposé ne lui revient pas au mot près. Une question de la part du jury peut aussi déclencher la parole.
  • Les élèves à besoins éducatifs particuliers. Les candidats à l'examen du baccalauréat général ou technologique dont les troubles impactent la passation de l'épreuve orale terminale (troubles neurodéveloppementaux, troubles du langage oral ou de la parole, troubles des fonctions auditives, troubles psychiques, troubles des fonctions motrices ou maladies invalidantes, etc.) qui souhaitent bénéficier d'aménagements de l'épreuve orale terminale peuvent en faire une demande selon les procédures en vigueur. Les demandes d'adaptation ou d'aménagements sont précisées dans l'annexe 2 des notes de service définissant l'épreuve.

Annexe 2 - Aménagements de l'épreuve oraleEn appliquant les articles D. 351-27 et suivants du Code de l'éducation, les candidats à l'examen du baccalauréat général ou technologique dont les troubles impactent la passation de l'épreuve orale terminale (troubles neurodéveloppementaux, troubles du langage oral ou de la parole, troubles des fonctions auditives, troubles psychiques, troubles des fonctions motrices ou maladies invalidantes, etc.) qui souhaitent bénéficier d'aménagements de l'épreuve orale terminale peuvent en faire une demande selon les procédures en vigueur. Les demandes d'adaptation ou d'aménagements peuvent porter particulièrement sur : 1) Une majoration du temps de préparation ou du temps de passation de l'épreuve ; 2) Une brève pause en raison de la fatigabilité de certains candidats (déductible du temps de passation) ; 3) Une accessibilité des locaux et une installation spécifique de la salle ; 4) Des aides techniques ou du matériel apportés par le candidat ou fournis par l'établissement : utilisation d'une tablette ou d'un ordinateur équipé d'un logiciel spécifique le cas échéant (logiciel de retour vocal par exemple) que l'élève est habitué à utiliser en classe, mais vidé de ses dossiers ou fichiers et hors connexion ; 5) La communication : le port, par au moins un membre du jury, d'un micro haute fréquence (HF), une énonciation claire et simple des questions en face du candidat afin de faciliter une lecture labiale le cas échéant ou toute autre modalité d'adaptation ; 6) Les aides humaines :

  • un secrétaire reformulant une question ou expliquant un sens second ou métaphorique, rassurant le candidat ou apportant toute autre aide requise ;
  • un enseignant spécialisé dans les troubles des fonctions auditives le cas échéant ;
  • un interprète en langue des signes française (LSF) ou un codeur en langage parlé complété (LPC).
7) D'autres adaptations possibles :
  • fournir une transcription écrite (avec ou sans aide humaine) pour la présentation orale de la question et pour l'échange sur le projet d'orientation du candidat ;
  • répondre par écrits brefs (avec ou sans aide humaine) lors des échanges avec le jury ;
  • la présence dans les membres du jury d'au moins une personne maîtrisant la LSF ou le code LPC, le cas échéant, sera préférée à la présence d'un interprète ou d'un codeur ;
  • toute autre mesure favorisant les échanges avec le jury et conforme à la réglementation en vigueur.
La grille d'évaluation indicative en annexe 1 doit être prise en compte également pour les élèves à besoins éducatifs particuliers. Le jury veillera à adopter une attitude bienveillante et ouverte afin de permettre d'évaluer les objectifs de l'épreuve dans le respect des compétences spécifiques du candidat.

porter un premier regard

la posture du jury

PRISE de parole sécurisée

Développer une posture d'écoute

> L'essentiel de ce module

porter un premier regard

la posture du jury

PRISE de parole sécurisée

Développer une posture d'écoute

  • Le regard et les gestes : le jury veillera à ses propres attitudes, en évitant tout geste parasite (froncement des sourcils, plissement du front) et en adoptant une posture d’ouverture à l’autre (soin apporté au regard, à l’attitude physique …).
  • Troubles du langage et de la fluence verbale : concernant un élève mutique, il se peut que ce dernier soit autorisé à enregistrer son grand oral dans un cadre familier ou dans une pièce à part seul et à le faire écouter ensuite. Lors de l’entretien, le candidat peut écrire les réponses et utiliser une synthèse vocale ou les faire lire au jury. Le jury sera averti en amont par le chef de centre.
Environ 8 % des enfants connaissent des troubles de la fluence au cours de leur scolarité. Pendant l’écoute, ne pas donner de conseils du type « calme-toi », « respire », « articule », etc. Il est préférable de s’intéresser davantage à ce que veut dire l’élève qu’à la façon dont il le dit. L’élève qui bégaie est particulièrement sensible aux signaux de réprobation, même discrets (froncements de sourcils, détournement du regard, soupirs d’impatience…). On pourra relancer l’échange par des signaux d’écoute et d’encouragements (acquiescements, sourires…) ou par des verbalisations (« Nous t’écoutons… »). Le jury ne pénalisera le candidat qui ferait usage d’une courte pause pendant son exposé. Dans le cadre d’aménagement, une brève pause en raison de la fatigabilité de certains candidats peut être accordée : elle est déductible du temps de passation.

porter un premier regard

la posture du jury

PRISE de parole sécurisée

Développer une posture d'écoute

  • La prise de note : Prendre des notes constitue une marque d'intérêt pour ce que dit le candidat. Le jury veillera cependant à de ne pas perdre du regard trop longtemps le candidat. Il pourra annoter une grille d’évaluation avec différents éléments observés.
  • Une répartition des rôles ? Le jury est constitué d’un enseignant représentant l’enseignement de spécialité auquel la question du candidat est adossée et d’un autre enseignant. Pour autant, les deux examinateurs prêteront chacun attention à la fois au fond et à la forme de la présentation que le candidat doit adresser de façon précise et intelligible pour les deux membres du jury. Il s'agit d'être attentif à l’ensemble des dimensions de la situation de communication : le verbal, le paraverbal (intonation, rythme, volume …) et le non verbal (regard, expression du visage, position, gestes …).
  • La gestion du temps : Deux cas particuliers peuvent se présenter.
Celui d’un candidat qui n’a pas utilisé tout le temps imparti. Le jury rappelle alors au candidat le temps initialement prévu et demande si, malgré tout, sa prestation est terminée. Le jury pourra en tenir compte pour l’évaluation et indique au candidat que l’on passe au temps d’entretien.Celui d’un candidat qui n’a pas terminé sa prestation au bout de 5 minutes. Le jury prévient discrètement le candidat une minute avant la fin des 5 minutes et si, malgré cela, le candidat n’a pas terminé sa prestation, le jury l’invite à conclure son propos, afin de respecter l’égalité de traitement des candidats, et passe au temps consacré à l’entretien.

porter un premier regard

la posture du jury

PRISE de parole sécurisée

Développer une posture d'écoute

Porter un premier regard sur la prestation des candidats et préparer l'échange

Cet extrait, qui correspond au début du premier temps de l’épreuve, nous permet déjà de faire quelques constats au crédit de la candidate, et de mesurer ce qu’il restera à évaluer ensuite. Pour ce qui concerne la qualité orale de l’épreuve (colonne 1), nous pouvons établir que la candidate utilise un lexique précis et adapté, et s’exprime d’une voix ferme. En revanche, elle s’appuie beaucoup sur des notes très écrites qui réduisent sa spontanéité et son propos manque de nuances et de variations. On cherchera donc, dans la suite de l’épreuve, à voir si elle peut se détacher de ses notes pour porter une parole plus personnelle. L'évaluation de la qualité orale s’apprécie sur l’ensemble de l’épreuve, et il faut bien l’observer sur les trois temps. La prise de parole en continu (colonne 2), elle, ne s’évalue que dans ce premier temps de l’épreuve. Elle exploite pleinement son temps de parole, en s’exprimant de façon continue. Ses énoncés sont bien construits, et son propos est structuré par des expressions telles que “nous allons voir que », « la solution serait », « d’autant plus que », « pour conclure »... Le propos manque quelque peu de fluidité, mais il est développé et bien construit. Pour ce qui concerne les connaissances (colonne 3) mises en jeu, on peut constater une très bonne maîtrise. Elle utilise un vocabulaire disciplinaire précis et varié et des notions qui sont au cœur des programmes de SES (elle parle de libre-échange, de protectionnisme, de crise, de pays en développement...). Elle fait référence à des auteurs. On note quelques petites erreurs, comme la création de la CECA située en 1957, mais elles ne remettent pas en cause le fond du propos, qui reste par ailleurs accessible à un non spécialiste. L'évaluation des connaissances s’appréciant également sur le temps 2 de l’épreuve, il restera à vérifier que cette maîtrise se confirme dans l’entretien. Pour finir, son argumentation (colonne 5) est bien construite, et on suit facilement son raisonnement. Elle utilise des connecteurs logiques comme en revanche, tandis que, de plus… Les idées principales qu’elle avance son efficacement articulées à des exemples précis et situés, et elle cite ses sources. On peut donc établir qu’elle expose efficacement et de façon construite ses connaissances, en s’appuyant sur des exemples précis et pertinents. On cherchera à vérifier dans les temps 2 et 3 de l’épreuve si elle confirme cette maîtrise des connaissances dans l’interaction, si elle peut prendre davantage de hauteur sur la question qu’elle a choisie, et si elle est capable de prendre position et de défendre son point de vue. La notation s’appuiera bien sur les éléments observés lors des trois temps de l’épreuve.

Cet extrait, qui correspond au début du premier temps de l’épreuve, nous permet déjà de faire quelques constats, et de mesurer ce qu’il restera à évaluer ensuite. Pour ce qui concerne la qualité orale de l’épreuve (colonne 1), nous pouvons établir que la candidate parle rapidement, avec un débit assez saccadé, au point que certains mots sont difficiles à comprendre. On distingue des nuances et des variations qui montrent qu’elle s’adresse bien à son jury et cherche à moduler l’intonation (cf colonne 4). La syntaxe est globalement correcte malgré quelques approximations. Les béquilles langagières sont nombreuses (“en fait”, “ben...”) ainsi que les marqueurs d’hésitation ("euh..."). La prise de parole en continu (colonne 2) est de qualité irrégulière, elle alterne des moments où la prise de parole est perturbée par le stress et d’autres où elle gagne en fluidité, mais ses phrases dans l’ensemble trop longues risquent de faire perdre le fil du propos. Ce dernier est cependant structuré, et elle l’articule par quelques connecteurs logiques. Pour ce qui concerne les connaissances (colonne 3) mises en jeu, on peut constater que les marqueurs disciplinaires sont présents. Le lexique est précis et défini. Les connaissances mobilisées sont justes. La qualité de l’interaction (colonne 4) s’évalue lors des temps 2 et 3 mais on peut déjà considérer la façon dont elle prend en compte les membres du jury. Elle s’adresse directement à eux (“ça vous arrive parfois aussi...”, “je vous conseille des œufs...”), pose des questions rhétoriques (“dans un petit-déjeuner français, il y a quoi ?”) qui impliquent l’auditoire, et s’efforce de définir les termes que le non-spécialiste pourrait ne pas comprendre (cf colonne 3). Pour finir, on peut observer qu’elle mène une démonstration (qualité et construction de l’argumentation - colonne 5) structurée qui révèle une progression argumentative, peu mise en valeur toutefois (cf colonne 2). Elle justifie ce qu’elle avance, et distingue les idées reçues des acquis de la recherche. Dans cette première partie, la candidate montre de bonnes connaissances, une capacité à argumenter et une volonté de s’adresser à son jury. Toutefois, son débit rapide risque d’impacter l’intelligibilité de sa démonstration. La suite de l’épreuve permettra de vérifier qu’elle peut développer une parole plus fluide, et se libérer de son stress pour une interaction plus authentique. Le jury pourra s’assurer de sa maîtrise des termes qu’elle a utilisés et de sa capacité à les mobiliser dans d’autres contextes. La notation s’appuiera bien sur les éléments observés lors des trois temps de l’épreuve.

Dans cet extrait, le candidat montre de bonnes qualités oratoires (colonne 1), sa voix est posée, son débit est régulier, le vocabulaire utilisé est choisi et précis. Sa posture est bonne, il utilise ses mains et ses gestes appuient son propos. Il semble à l’aise à l’oral. On peut déjà observer que sa prise de parole en continu (colonne 2) est organisée, et qu'il déploie son propos en deux parties, l’extrait commençant par la transition entre la partie 1 et la partie 2. Il exploite pleinement son temps de parole avec fluidité et efficacité. La qualité des connaissances (colonne 3) est à ce stade très bonne : le sujet est maîtrisé, et il émaille son propos de marqueurs disciplinaires que le professeur d’enseignement de spécialité pourra identifier : il fait usage d’un lexique disciplinaire précis, inscrit dans le programme, et il mobilise des courants musicaux. Son argumentation (colonne 5) est bien construite, son propos clair et convaincant, sa progression argumentative facile à suivre. Dans cette première partie qu’il a manifestement bien préparée, le candidat correspond donc globalement aux attendus du niveau “très satisfaisant”. La suite de l’épreuve permettra de vérifier s’il présente les mêmes qualités dans l’interaction, et notamment s’il peut mobiliser des connaissances en réponse aux questions du jury, s’il reste convaincant dans son argumentation, s’il peut prendre position et justifier son point de vue, et s’il identifie bien les enjeux de son sujet.

trame pour l'échange

la posture du jury

prise de parole Sécurisée

Échanger lors du temps 2

> L'essentiel de ce module

trame pour l'échange

la posture du jury

prise de parole Sécurisée

Échanger lors du temps 2

Questions ouvertes, questions fermées

Je vais commencer juste par être technique, et très rapidement Schrödinger, en deux mots vous pouvez me réexpliquer ? >>> Le jury commence par une question prévisible, qui vise à faire expliquer une allusion qui a été faite dans le temps 1. La candidate s’attend à la question, sa réponse est développée, sa voix est assurée.

Est-ce que ça voudrait dire, d'après ce que vous me dites, si on reformule qu'en fait le problème pour aborder la physique quantique c'est un problème de représentation de la réalité ?>>> Une question qui reformule une partie du propos de la candidate et demande confirmation. Elle peut rassurer la candidate, mais n’appelle pas une réponse longue.

Moi j'avais une question sur la problématique [...] C'est gros une puce ? >>> La question reprend les étapes du propos tenu dans la première partie par la candidate pour lui proposer d’en développer un point. Il pose en réalité deux questions : une question ouverte et déclencheuse « comment on fait pour mettre autant de choses sur quelque chose d’aussi petit ? » mais il la termine en la fermant « c’est gros une puce ? ». Ces questions fermées permettent de vérifier un point de contenu, mais ne déclenchent pas une prise de parole développée.

Et qu'est-ce qu'il y a dessus alors ? >>> Le jury pose alors une question brève mais ouverte. La candidate commence par reprendre ce qu’elle a dit dans la première partie puis développe sa réponse en évoquant les intérêts et les enjeux de la démocratisation des puces.

trame pour l'échange

la posture du jury

prise de parole Sécurisée

Échanger lors du temps 2

Points de vigilance dans l'équilibre de l'échange

Lors du temps 2, l'examinateur qui n'est pas enseignant de la spécialité support de la question permet notamment au candidat, par ses questions, de préciser des éléments de sa présentation, d’approfondir sa pensée et de prendre de la hauteur. Il fera preuve de prudence sur les questions de fond qui, si elles s'avéraient hors-programme, pourraient déstabiliser le candidat.On veillera à une répartition équilibrée de la parole et des questions.Dans le cas d’une question liée à l’enseignement de spécialité LLCER, les parties en langue de la spécialité doivent être limitées pour lui permettre d’intervenir dans les échanges.

trame pour l'échange

la posture du jury

prise de parole Sécurisée

Échanger lors du temps 2

  • Différentes attitudes d'écoute. L’attitude adoptée par les examinateurs et les questions posées auront un impact sur la performance du candidat qui réagira de façon particulière. Certaines postures pourront engendrer (inconsciemment ou non) une réticence à s’exprimer, d’autres favoriseront l’expression, un lâcher prise de la part du candidat. Accueillir la parole de l’élève suppose donc une qualité d’écoute, une forme d’attention, de disponibilité à recevoir cette parole. L’apport des travaux d’Elias H. Porter (1914-1987), psychologue américain, peut ici nous éclairer.
  • La gestion des silences. Les travaux de Carl Rogers sur les entretiens non directifs ont souligné l’intérêt des temps de silences. Correctement gérés, ils contribuent à accompagner le candidat dans sa prise de parole. Certains, cependant, sont inconfortables ou insécurisants.

Suite

Ce dernier a identifié, en situation de communication interpersonnelle, six grandes catégories d’attitudes qui peuvent trouver, dans le cadre spécifique du Grand oral, quelques échos.

  • L’attitude d’évaluation, de jugement
Se sentir jugé peut fermer à tout échange et ne contribue pas à un climat sécurisé de discussion. Par exemple, dans le troisième temps de l’épreuve, ce n’est pas le projet d’orientation qui est jugé mais bien la capacité de l’élève à exprimer ses choix qui est appréciée. Cependant, des évaluations positives (« C’est juste », « Vous avez raison » …) permettront de conforter le candidat dans sa démarche. En cas d’erreur, de la part de l’élève, on privilégiera un questionnement amenant à corriger l’erreur, à clarifier les propos plutôt que de relever les contradictions ou de formuler une critique négative (« Non », « Vous vous trompez », « Ce n’est pas exact » …)
  • L’attitude d’interprétation
Cette attitude peut amener à déformer le propos du candidat. Interpréter peut transformer le contenu en supposant des explications non formulées et qui émaneraient de la vision propre du jury. Le risque, pour le candidat, est de se sentir incompris. Cependant, cette attitude peut ponctuellement être mise en œuvre pour avancer une hypothèse différente, mais en précisant au candidat qu’il s’agit d’une interprétation qu’on lui soumet.
  • L’attitude de soutien
Cette attitude, dans le cadre du Grand oral, consiste à apporter un appui ou un encouragement. Il s’agit de pousser l’élève à continuer voire, si besoin, de le rassurer (« Ne vous inquiétez pas », « Prenez votre temps » …)
  • L’attitude d’enquête
Cette attitude repose sur la formulation de questions (voir la partie 3. de ce document) destinées à aider l’expression du candidat, à approfondir, à compléter ce qui a été abordé lors du premier temps, à préciser ce qui a été dit ou ce qui se dit. Ces questions permettent au jury de mieux comprendre la réponse à la question traitée et d’apprécier la maîtrise du sujet par le candidat. Cependant, elle ne doit pas s’apparenter, dans le cadre du Grand oral, ni à un « interrogatoire » visant à balayer l’ensemble du programme, ni à un strict contrôle de connaissances. Les questions à privilégier doivent notamment permettent d’ouvrir des portes vers d’autres aspects non évoqués, de pousser plus loin la réflexion. Dans tous les cas, on privilégiera des questions claires, courtes et simples. On évitera également de poser deux questions en une seule (par exemple quand et comment). Une question non comprise gagnera à être reformulée, en évitant de le faire remarquer à l’élève. Enfin, on privilégiera des questions plutôt ouvertes, autorisant des réponses plus développées au lieu de questions fermées ou alternatives. Ces dernières ont l’inconvénient de ne pas permettre le développement d’une réponse et nécessitent donc que le candidat soit relancé. (cf. le parcours M@gistère national)
  • L’attitude de conseil
Dans le cadre du Grand oral, elle s’envisage pour apporter un éclairage au candidat afin qu’il puisse progresser dans sa réflexion (« Vous pourriez par exemple » …).
  • L’attitude de compréhension
Cette attitude institue une relation entre un écoutant et un écouté. Elle repose sur l’écoute active(*) et sur l’empathie (à distinguer de la sympathie). C’est une compréhension intellectuelle bienveillante. Il s’agit d’être attentif aux propos et de communiquer cette attention. Cette attitude facilite l’expression car l’interlocuteur se sent en confiance, écouté sans être jugé. (*) L’écoute active est une technique de communication développée à partir des travaux du psychologue américain Carl Rogers. L’approche repose sur l’empathie de celui qui écoute. Ce dernier est ainsi amené à s’intéresser sincèrement à ce que dit l’autre, à manifester des signes d’intérêt, à demander des clarifications … Exceptée l’attitude de compréhension, les autres attitudes gagneront à être adoptées ponctuellement lors des deux temps d’entretien, au moment opportun. Ainsi l’attitude d’enquête sera davantage présente au début de l’entretien, pour engager l’échange, en cours d’entretien pour approfondir une réflexion et lors des différents temps de relance pour aborder un nouveau thème ou engager la réflexion dans un autre axe. De même, l’attitude de soutien viendra en appui d’un candidat qui « perdrait ses moyens ». L’attitude de compréhension, en revanche, doit être permanente et se manifester via la gestion des silences et grâce aux reformulations.

On peut notamment distinguer deux types de silence :

  • les silences « pleins » : chez le candidat, ils correspondent à l’arrêt de l’expression, mais ce sont de « faux silences » car ils constituent un temps de réflexion interne, par exemple en cours d’explication. Le candidat réfléchit, pense, cherche. Le jury veillera à ne pas les couper. Rompre un silence peut être vu comme une coupure de parole. Les silences pleins doivent être respectés, voire suscités en invitant le candidat à prendre le temps de la réflexion pour répondre. Ce temps de silence à assumer est aussi le garant d’une communication plus authentique, mais aussi d’une réponse plus intelligible par le candidat. Ils peuvent aussi traduire un temps d’émotion du candidat. Il s’agit, pour le jury, d’être à l’écoute de ces silences : en observant le candidat, en essayant de le comprendre, le jury peut décoder ce silence au travers de l’ensemble des signaux et des indicateurs non verbaux : réflexion, attente d’une reprise par le jury … Enfin, chez les deux membres du jury, brefs mais marqués, ces silences témoignent de l’appropriation du message.
  • les silences « vides » : chez le candidat, ils peuvent témoigner de la non compréhension de la question. Chez le jury, ils peuvent trahir un certain embarras suite à une réponse maladroite ou « brouillonne ». Ces derniers sont bien sûr à éviter.
Le jury veillera ainsi à supporter les silences « pleins » (où se manifestent réflexions ou émotions) et à profiter des silences « vides » pour relancer le propos du candidat.

trame pour l'échange

la posture du jury

prise de parole Sécurisée

Échanger lors du temps 2

  • Les reformulations. La reformulation est une technique qui cherche à restituer à l’autre une synthèse de ce qu’il a communiqué. Il s’agit généralement de reprendre ce que l’autre vient d’expliquer. La reformulation est une preuve de l’écoute. Elle assure également au candidat d’avoir été entendu. Cela favorise chez le candidat le sentiment d’être compris et lui permet aussi d’ajuster son propos en le rectifiant ou en le nuançant. Elle amène aussi parfois à prendre du recul par rapport à ce qu’il dit. (« Ainsi selon vous … », « Vous pensez donc que … », « Si je comprends bien … »). Il est important de vérifier que la reformulation correspond bien à ce que voulait dire le candidat : « si j’ai bien compris », « arrêtez-moi si je me trompe », « c’est bien cela ? ». Ceci sera de nature à permettre au candidat de se sentir libre d’effectuer un réajustement si besoin. On peut distinguer plusieurs types de reformulation.

  • La reformulation « en écho » ou reflet/miroir : elle consiste à reprendre un mot, une fin de phrase en la paraphrasant. Cela permet de relancer à partir de ce qui a été dit, de signifier la bonne réception du message par le jury, ce qui rassure, et de signifier qu’on attend que le candidat développe ou précise son propos.
  • La reformulation-résumé : elle vise à relever les éléments saillants d’un développement, d’un raisonnement. Le jury traduit ainsi qu’il a saisi l’essentiel de ce que le candidat voulait dire. Il est capital d’opérer cette reformulation à partir des points sur lesquels le candidat a insisté. (« Si je comprends bien, il y a eu plusieurs phases : D’abord … Puis, … Et enfin … » )
  • La reformulation « clarifiante » : lors des deux temps d'échange, le candidat s’exprime directement pour répondre aux questions du jury, avec ce que cela a de tâtonnant, d’inorganisé et de confus, le cas échéant. Cette reformulation consiste à mettre en lumière le sens du message, à le clarifier si nécessaire. Cela permet aussi de s’assurer, pour le jury, de la bonne compréhension des propos sur le vif, tout en encourageant le candidat à approfondir sa pensée, à aller plus loin. Le risque d’interprétation est parfois inévitable, et l’erreur d’analyse demeure possible. Aussi, la clarification devra être formulée avec précaution, sous la forme d’une proposition. L’interprétation pourrait également trahir la pensée de l’élève (qui ne s’aventurera peut-être pas à dire non et sera déstabilisé) ; cela pourrait aussi tenter le jury de reformuler de manière plus normative les propos qui aurait été tenus par le candidat, qui pourrait identifier ainsi qu’il ne s’est pas correctement exprimé. Dans tous les cas, on privilégiera de faire reformuler l’élève.

PISTES pour l'échange

la posture du jury

prise de parole Sécurisée

Échanger lors du temps 2

L’entretien se construit bien sûr à partir des propos du candidat, mais on peut suggérer certains types de questions à privilégier, répondant à des objectifs spécifiques, à répartir entre les deux examinateurs. Ces pistes de questionnement n’ont pas prétention à fournir un déroulé type où chaque question serait un passage obligé. On gardera à l'esprit qu'on n'interroge pas le candidat à l’oral pour évaluer ce qu'il maîtrise, mais qu'on l'interroge sur ce qu'il maîtrise pour évaluer la façon dont il s’exprime à l'oral.

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Poursuivre l'évaluation lors du temps 2

Cet extrait de la deuxième partie de l’épreuve nous permet d’aller plus loin dans l’évaluation. Le candidat est toujours à l’aise dans son oral, et les qualités observées dans la première partie se confirment. L’entretien permet d’évaluer sa capacité à entrer dans l’échange et à l’alimenter : il exploite bien les éléments fournis par le jury et réagit positivement à ses questions. Il propose des réponses développées, qui révèlent son ouverture à l’échange autant qu’elles confirment sa bonne maîtrise de sa question : il mobilise des savoirs justes et précis, porteurs de marqueurs disciplinaires (il définit notamment des notions disciplinaires, cite des œuvres musicales, et établit entre elles des liens et des influences). Il montre toujours une bonne capacité à argumenter, ses idées sont illustrées par des exemples et justifiées avec pertinence. Il s’engage dans son propos et laisse apparaitre sa passion pour le sujet choisi. La 3e partie de l’épreuve permettra d’affiner encore le regard que le jury portera sur la qualité et la construction de son argumentation. La notation s’appuiera bien sur les éléments observés lors des trois temps de l’épreuve.

Ces extraits de la deuxième partie de l’épreuve nous permettent d’aller plus loin dans l’évaluation. Ils confirment les qualités observées quant à la qualité des connaissances et de l’argumentation. La candidate va même plus loin en précisant les enjeux de la question qu’elle soulève (la paix par exemple), et exprime sa motivation comme sa surprise. Elle s’engage dans son propos, révèle son envie de comprendre et de questionner le monde, et son intérêt pour la spécialité choisie. En situation d’interaction, ses réponses sont longues et argumentées. Elle réagit positivement aux questions du jury, même si elle attend ses questions et prend peu l’initiative de l’échange. La qualité orale de sa prestation est bien meilleure que dans la première partie : sa parole est désormais plus spontanée, moins "récitée”, et ses gestes appuient maintenant son propos. Elle hésite davantage certes, mais ces hésitations soulignent un effort de réflexion et non plus de remémoration, et elles ne nuisent pas à la compréhension de son propos. La deuxième partie permet donc de compléter les premières observations, mais la 3e partie de l’épreuve permettra d’affiner encore le regard que le jury portera sur la qualité et la construction de son argumentation. La notation s’appuiera bien sur les éléments observés lors des trois temps de l’épreuve.

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Le troisième temps de l'épreuve consiste en un échange sur le projet d'orientation du candidat, d'une durée de 5 minutes.Le candidat explique en quoi la question traitée éclaire son projet de poursuite d'études, voire son projet professionnel.Il expose les différentes étapes de la maturation de son projet (rencontres, engagements, stages, mobilité internationale, intérêt pour les enseignements communs, choix de ses spécialités, etc.) et la manière dont il souhaite le mener après le baccalauréat. Le jury mesure la capacité du candidat à conduire et exprimer une réflexion personnelle témoignant de sa curiosité intellectuelle et de son aptitude à exprimer ses motivations.

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> Tous les candidats ne feront pas spontanément le lien entre la question choisie et le projet d'orientation : le questionnement du jury permettra de l'établir. Il se peut aussi qu'il n'existe pas de lien direct entre la question du candidat et son projet d'orientation. Le jury ne saurait le reprocher au candidat.> Deux cas de figure doivent attirer notre attention : - celui des candidats qui auraient reçus des retours négatifs de parcoursup, qui seront peut-être pour certains un peu perdus, et pour qui ce moment peut être difficile. Il faudra veiller à ce que le candidat ne reste pas dans l’affect et arrive à verbaliser pour revenir à la description argumentée de son parcours ;- celui également des candidats dont le projet risque de révéler le niveau scolaire, soit par son ambition (ex : l’élève qui dit avoir été pris en classe préparatoire parisienne), soit par les refus essuyés (ex : l’élève qui a été refusé sur tous les vœux sélectifs). > Dans tous les cas, le jury n'évalue pas le projet d'orientation du candidat, ni sa cohérence au regard des choix qu'il aura effectués lors de sa scolarité dans le secondaire. Le jury n'évalue pas non plus l'ambition du parcours, ni sa linéarité mais bien la capacité du candidat à présenter une réflexion personnelle et à faire partager ses motivation : c'est bien la prestation orale qui est évaluée. Celle-ci peut être réussie ou non, dans tous les cas de figure.

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Etude d'extraits du temps 3 de l'épreuve

Cet extrait concerne la transition entre le temps 2 et le temps 3 du candidat. Ce dernier termine de répondre à une question de connaissance. Le membre du jury marque le début du troisième temps de l’épreuve mais ne propose pas de questionnement pour orienter l’échange. Ce dernier temps est bien un temps d’échange qui peut s’ouvrir à l’aide d’une question permettant une transition « douce » vers le projet d’études et le projet professionnel. Questionnements possibles : - Le choix de cette question a-t-il un lien avec votre projet d'étude ? - Qu'avez-vous prévu comme suite d'études ? Quelles ont été les étapes de votre réflexion ? - Qu’attendez-vous de ces études / de ce métier ?

Dans cet extrait, la transition est explicite et la question permet à la candidate d’entrer dans le nouveau temps d’échange.

Dans cet extrait, une première question invite le candidat à faire le lien avec son projet réalisé dans le cadre de sa spécialité. Un second questionnement, plus ouvert, permet ensuite d’évoquer le lien entre la question du candidat, ses motivations et son projet d'étude.

évaluer un grand oral

la grille d'évaluation

LeS BIAIS de l'évaluation

Évaluer la prestation du candidat

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Évaluer la prestation du candidat

Lorsqu’il évalue l’oral d’un candidat, le jury émet un jugement sur sa prestation. Ce jugement peut être affecté par différents biais, dont les principaux sont résumés dans ce document. La prise de conscience de ces biais permet de les atténuer.Lien de téléchargement :

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Évaluer la prestation du candidat

Les critères d’évaluation sont-ils différents pour les candidats qui bénéficient d’aménagements de l’épreuve ? La grille d’évaluation indicative proposée dans les notes de service définissant l’épreuve doit être prise en compte également pour les élèves à besoins éducatifs particuliers. Le jury veillera à adopter une attitude bienveillante et ouverte afin de permettre d’évaluer les objectifs de l’épreuve dans le respect des compétences spécifiques du candidat. Par exemple, si un candidat a des troubles du langage, les examinateurs ne prendront pas en compte la qualité de la prestation orale dans leur évaluation.

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Évaluer la prestation du candidat

À l'issue de ce parcours, nous vous proposons de visionner une prestation orale complète et de l'évaluer en utilisant la grille indicative proposée. Une fois que vous aurez situé la production du candidat en fonction de chaque item, vous pourrez consulter les éléments d'analyse mis à votre disposition (évaluation de la prestation du candidat et analyse de la posture du jury).La vidéo à regarder : LIEN 1 LIEN 2 La grille indicative : Evaluation de la prestation : Analyse du rôle et de la posture du jury :

FAQ octobre 2022