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Transcript

du mardi 9 Novembre et du jeudi 18 Novembre

SORTIES

à la Maison Anjela DUVAL

avec les 4eme

Vers 9 heures, rassemblement dans la cour pour faire l'appel avant de partir.

4° Dolmen

4°Menhir

Les sorties du mardi 9 novembre pour les 4eme Dolmen et du jeudi 18 novembre pour les 4eme Menhir ont été accompagnées par : - Madame LE MENTEC, professeur de français, qui fait travailler les élèves sur Anjela DUVAL avec l'aide de Madame GENETAY, documentaliste.- Madame GUILLARD, professeur de Sciences de la Vie et de la Terre, qui fait travailler les élèves sur un herbier (Anjela écrit beaucoup de poème sur la nature)- Madame NICOL, professeur d'Arts Plastiques, qui fait travailler les élèves pour un projet avec une résidence d'artiste.

Les consignes pour récolter les éléments qui permettront de constituer l’herbier demandé par Mme GILLARD ont été rappelées et les professeurs définissent les endroits où auront lieux les pauses pour les cueillettes.

Madame NICOL fait sa récolte de photos pendant que les jeunes font leur récolte de feuilles, mousses, fougères, lichens…

Chemins creux, routes bitumées…Nous marchons tranquillement vers notre but : La maison d’Anjela DUVAL

Régulièrement nous suivons le ruisseau de Saint-Eturien qui rejoint le Léguer.

Mme GUILLARD donne régulièrement des informations sur ce que l’on voit : La mousse au nord, les spores au dos d'une fougères, les champignons qu'il ne faut surtout pas toucher !

Vers 10h30 une petite pause casse-croûte pour reprendre des forces avant de terminer la promenade.

Mme GUILLARD donne régulièrement des informations sur ce que l’on voit : La mousse au nord, les spores au dos d'une fougères, les champignons qu'il ne faut surtout pas toucher !

Vers 10h30 une petite pause casse-croûte pour reprendre des forces avant de terminer la promenade.

Certains passages sont plus faciles que d’autres !

Et puis, nous sortons des sous-bois : le but se rapproche !

Nous avons eu de la chance. Pour les deux sorties le temps était de la partie :ni trop chaud, ni trop froid et surtout, il n'a pas plu.

Collège F.-M. LUZEL

Traon- an-dour

Une belle promenade de 7 km en environ 2h45. Voici le parcours que nous avons effectué :

D 74

D 32

Avec Madame LE MENTEC, les élèves ont travaillé sur la vie et les poèmes d’Anjela DUVAL. Découvrir « en vrai » le lieu où celle-ci a vécu leur permet de mieux comprendre la personnalité de cette femme hors norme.Nous sommes accueillis à Traon-an-dour vers 11h45 par l’actuel propriétaire, Philippe CORSON, de la maison d’Anjela DUVAL. Celui-ci a racheté la propriété en 1982 soit l’année après le décès d’Anjela.

- La partie arrière de la maison était en contact direct avec la terre et, lorsqu’il pleuvait, l’intérieur de la maison se remplissait d’eau car le toit n’avait pas de gouttières et l’eau remontait par capillarité dans le sol en terre battue de la maison.

- Anjela Duval n’avait pas l’eau courante, elle allait chercher son eau à la source un peu en contre bas de la maison. L’actuel propriétaire a fait remonter la pierre (le gros bloc rond) qui était à ras du sol afin de mieux profiter de la source mais surtout, il a fait installer l’eau courante dans la maison.Anjela allait laver son linge au lavoir que l’on devine sous les feuillages.

Pour rendre la maison plus confortable et salubre il a fallu effectuer beaucoup de travaux.

- Anjela Duval n’avait que deux ampoules pour toute installation électrique. Il a fallu faire toute l’installation électrique pour avoir un peu de confort. Il n’y avait aucun système de chauffage en dehors de la cheminée qui fumait énormément et tapissait de suie les murs couverts de torchis. La cuisinière à bois ne semblait pas avoir été utilisée depuis très longtemps.

L’électricité est arrivée à Vieux-Marché vers 1955 et elle est arrivée vers 1960 à Traou-an-dour.

- Il a fallu refaire les toitures. A ce moment pour avoir plus de luminosité, les deux tabatières de la maison d’habitation ont été remplacées par trois fenêtres de toits et la gerbière centrale de «l’écurie» (qui permettait de faire entrer le foin) a été remplacée par deux chien-assis.

Les terres, c’étaient 6 hectares dont à peine 4 hectares étaient cultivables car le reste étaient trop humide, trop rocailleux (les pierres de la maison ont été extirpées de ces terres) ou encore trop pentu pour être utilisable.

En 1988, la surface agricole utile d’une exploitation était de 20 hectares aujourd’hui une exploitation agricole possède en moyenne 70 hectares de surfaces agricole utile soit plus de 10 fois plus que la taille de la ferme d’Anjela.

Les chevaux étaient ses dieux. C’est grâce à eux que le travail dans les champs pouvaient se faire. Elle préférait travailler avec ses chevaux plutôt qu’avec un tracteur.Cybèle et Cocotte étaient deux d’entre eux.

Anjela vivait pauvrement en autarcie grâce à ces animaux et à ces terres qu’elle refusait de quitter même pour aller chercher un grand prix littéraire. Elle occupait une pièce de 20m² (à gauche de la porte d’entrée) dans laquelle se trouvaient le lit clos dans lequel elle dormait, un vaisselier et un meuble dans lequel était rangé son linge.Sous l’escalier qui permettait de monter stocker le grain à l’étage de la maison d’habitation, elle entreposait les seaux qu’elle utilisait pour aller chercher l’eau. Un épicier passait à Traon-an-dour en faisant sa tournée et elle s’y fournissait en café, sucre et autres choses qu’elles ne pouvaient produire elle-même.

Après avoir remercié Philippe CORSON de son accueil et des réponses qu’il a bien voulu donner à nos questions nous montons dans le car qui nous ramène au collège.

Pour les vieilles photos : http://www.anjela.org/oberenn/wp-content/gallery/skeudennou/