La Poudre De Beauté en ligne

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Affiche Parfumerie Charlet, Imprimerie Champenois, vers 1890, Bibliothèque Forney, Paris.

Publicité Innoxa par Mariette Lydis, reproduite dans la revue Publicité, 1936, Bibliothèque Forney, Paris.

Affiche, Les Poudres Cheramy, Imprimerie Dureysen vers 1925, Bibliothèque Forney, Paris.

Affiche Parfumerie Charlet, Imprimerie Champenois, vers 1890, Bibliothèque Forney, Paris.

L’appellation de poudre la plus répandue est celle dite « de riz ». Paradoxalement, elle ne contient que rarement du riz. Elle se compose d’ingrédients pulvérulents qui se fixent aisément sur la peau, absorbant les corps gras et produisant un effet mat. Si le rôle de la poudre de beauté change, de l’idéal de pâleur de la Belle Époque au teint hâlé des années 20, la publicité reste constante. Les affiches illustrent la beauté du visage de la femme, sublimé par les cosmétiques.

Publicité Innoxa par Mariette Lydis, reproduite dans la revue Publicité, 1936, Bibliothèque Forney, Paris.

Affiche, Les Poudres Cheramy, Imprimerie Dureysen vers 1925, Bibliothèque Forney, Paris.

Certaines marques forgent leur identité sur un symbole, comme la colombe pour Innoxa, synonyme de pureté.

Affiche Parfumerie Charlet, Imprimerie Champenois, vers 1890, Bibliothèque Forney, Paris.

Publicité Innoxa par Mariette Lydis, reproduite dans la revue Publicité, 1936, Bibliothèque Forney, Paris.

Affiche, Les Poudres Cheramy, Imprimerie Dureysen vers 1925, Bibliothèque Forney, Paris.

Affiche Parfumerie Charlet, Imprimerie Champenois, vers 1890, Bibliothèque Forney, Paris.

Publicité Innoxa par Mariette Lydis, reproduite dans la revue Publicité, 1936, Bibliothèque Forney, Paris.

Affiche, Les Poudres Cheramy, Imprimerie Dureysen vers 1925, Bibliothèque Forney, Paris.

Même quand le dessin est stylisé, le produit est détaillé, pour être facilement reconnaissable.

Fards rouges & blancs de Dorin, catalogue commercial 1893, Bibliothèque Forney, Paris.

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La maison Dorin peut s’enorgueillir d’une histoire qui commence par la création de fards pour le théâtre pendant l’Ancien-Régime. À la fin du XIX° siècle, elle en fait un argument de vente. Elle obtient en 1888 l’autorisation d’utiliser pour ses poudres le nom de Louis-Arsène Delaunay, célèbre comédien de la Comédie-Française. Sarah Bernhardt associera son nom et son image à la Poudre La Diaphane sur de belles affiches de Chéret.

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Parfumerie L. T. Piver. Paris, catalogue commercial, vers 1900, Bibliothèque Forney, Paris.

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Dans la première moitié du vingtième siècle, la poudre de riz s’inscrit le plus souvent dans une ligne parfumée. Elle est une des déclinaisons d’une gamme de produits conçus autour d’un parfum. La Parfumerie Oriza crée alors la première ligne de produits, lancée en 1879 par L. Legrand. Toutes les maisons de parfumerie s’inscriront dans cette tendance.

Parfumerie L. T. Piver. Paris, catalogue commercial, vers 1900, Bibliothèque Forney, Paris.

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C'est le cas de la maison L.T. Piver qui en 1900 propose plusieurs lignes parfumées, comme la Floramye...

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La ligne Azuréa, marquée elle aussi des courbes, motifs floraux et liserés d'or de l'Art Nouveau

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La ligne néoclassique Pompeïa

Ou la ligne Vivitz, qui reprend le symbole du phénix, promesse de renaissance.

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Lorsqu’on vend une poudre de beauté, on vend aussi un rituel. À la Belle époque, les affiches publicitaires illustrent ce moment intime de la toilette. On aperçoit la richesse de la gamme de produits disponibles et les accessoires essentiels : le miroir et la houppette, petit coussin en duvet de cygne, en velours, en soie ou en coton, qui sert à appliquer la poudre.

Parfumerie Félix Potin, affiche, imprimerie Champenois, vers 1892, Bibliothèque Forney, Paris.

Une affiche de Cappiello des années 20 figure une gigantesque houppette qui évoque le confort de ce rituel. Le personnage à la mode de l’ancien-régime renvoie aux temps fastes des origines de la poudre de beauté.

Dans l'exposition: maquette peinte d'une affiche de Cappiello pour Les Poudres de Luzy [ici: image tirée du catalogue Devambez: "Les nouvelles affiches Cappiello sont chez Devambez", 1920, Bibliothèque Forney, Paris.]

La houppette et le miroir sont des motifs récurrents pour l’ornementation des boîtes à poudre.

En 1907, René Lalique, maître verrier, et le parfumeur François Coty s’allient pour la réalisation d’un flacon. Dans les années 10, Suzanne Lalique, fille de René Lalique, dessine pour son père le motif de cette boîte à poudre Coty qui se décline dans de nombreuses couleurs et tailles.

Poudriers de la collection Anne de Thoisy-Dallem, Paris.

Quand la poudre devient compacte au milieu des années 10, le rituel du maquillage change. On se repoudre sans dispersion de produit et hors de chez soi, en public. Le poudrier de sac apparaît. On y intègre un miroir ajustable et on invente d’autres gadgets comme la houppe dépliable.

Poudriers de la collection Anne de Thoisy-Dallem, Paris.

Les boîtes à poudre, destinées aux tables de toilettes, rivalisent de préciosité. Elles sont en aluminium, en verre, en porcelaine, ou en bakélite.

Poudriers de la collection Anne de Thoisy-Dallem, Paris.

Les boîtes en carton proposent des couleurs chatoyantes et imitent des matériaux précieux, comme l’or ou le galuchat.

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Poudriers de la collection Anne de Thoisy-Dallem, Paris.