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Qu'est-ce-que ça donne le cinéma, le théatre et la poésie qui s'entremèlent ?par Jeanne

The French Dispatch, le New Yorker de Wes Anderson? Le Nouveau Journalisme selon Tom Wolfepar Mélina

Scenes from a marriage, à l'intersection intemporelle entre le théatre et le cinémaCinéquizpar Megi

10 novembre 2021

Revue cinéphile des étudiants de l'ULB

Kinovore

“L’histoire du film est inextricablement liée à celle du théâtre”- c’est ainsi que débute le descriptif de l’exposition All About Theatre About film, actuellement installée au musée du film EYE à Amsterdam. Les deux curateurs de l’exposition sont le réalisateur Ivo Van Hove et le scénographe Jan Versweyveld, deux belges de renom mondial pour leur influence dans le milieu du théâtre. Leurs réalisations sont fortement marquées par le cinéma et la culture visuelle contemporaine, ce qui les rend particulièrement innovatives et interactives. L’exposition met en avant, parmi d’autres, une œuvre qui illustre parfaitement les liens noués entre le cinéma et le théâtre : Scenes from a marriage (En français : Scènes de la vie conjugale). Parmi les multiples reprises de ce classique, j’ai décidé d’en aborder trois et ensuite je me focaliserai sur la réalisation la plus récente qui a fait beaucoup parler d'elle.

Meg Bakiasi

Scenes from a marriage, à l'intersection intemporelle entre le théatre et le cinéma

2. La minisérie de Bergman fut reprise sur la scène de théâtre par Ivo Van Hove en 2005. La réalisation de Van Hove était particulièrement intéressante en ce qu’elle fait du public un véritable acteur qui participe activement dans sa structure et logique internes. L’histoire de Johan et Marianne a été découpé en trois parties chronologiques, trois couples d’acteurs différents jouant chaque « époque » de la relation. Ainsi, le réalisateur ne change pas fondamentalement le contenu de l’œuvre de Bergman, mais la conception et la mise en scène sont totalement nouvelles et différentes. Le fait que l’histoire de Johan et Marianne est raconté à travers trois couples d’acteurs différents amplifie le caractère universel et intemporel de la réalisation.

1. C’est le directeur suédois Ingmar Bergman qui marque le point de départ de cette saga intemporelle en réalisant une mini-série titrée Scenes from a marriage (En suédois : Scener ur ett äktenskap) qui fut télévisée en Suède et puis un peu partout en Europe en 1973. Cette minisérie qui navigue les eaux troublées d’un mariage, du début de la relation jusqu’à la détérioration couronnée par un divorce, a connu un succès incontestable et a même fait l’objet de controverses pour son présumé impact dans l’augmentation drastique des taux de divorce en Europe. À travers ce couple, qui représente fidèlement la réalité de la majorité des couples mariés, Bergman tente brillamment de disséquer la vraie nature de l’intimité, de l’amour et de la société.

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3. En 2021, une nouvelle série reprenant la création de Bergman fait beaucoup de bruit. La série réalisée par Hagai Levi et ayant en tête d’affiche Jessica Chastain et Oscar Isaac a été présentée pour la première fois à la Mostra de Venise pour ensuite être diffusée sur la plateforme HBO. Une série d’éléments de cette série renvoient subtilement à une réalisation théâtrale. Premièrement, chaque épisode est introduit par un passage sur le plateau de tournage, démontrant les préparations des acteurs et de l’équipe technique et permettant au public de sentir une certaine proximité physique avec la réalisation, chose qui n’est pas toujours évidente avec les produits du grand écran. Ensuite, le spectateur découvre la relation et toute son évolution à huis clos, la série a lieu quasi exclusivement dans la maison du couple, rappelant encore une fois une scène de théâtre relativement statique. Il est inconcevable de parler de cette minisérie, sans parler du duo qui nous a fait perdre le souffle sur le tapis de rouge de Venise. Jessica Chastain et Oscar Isaac, autrefois camarades de classe à la prestigieuse académie d’art Juilliard, font preuve d’une grande complicité et richesse émotionnelle qui est palpable à travers l’écran. Hagai Levi réinvente le couple de Bergman tout en restant fidèle à l’idée d’origine. On y voit l’introduction d’une touche de modernité palpable, notamment en ce que les rôles de genre sont renversés : l’adultère change de camp, la femme est celle qui quitte le foyer familial et l’homme assume une plus grande responsabilité parentale. Bien que ce renversement pousse à la réflexion et envoie peut-être un message social important, je pense que ce renversement aurait pu être réalisé plus subtilement ou du moins, d’une façon plus raffinée. En effet, Levi ne remet pas en question d’une façon substantielle les clichés et les rôles qu’une société hétéronormative impose sur les couples mariés ; il décide seulement de redistribuer ces clichés sans vraiment inciter à une réflexion plus poussée sur la réalité bien plus complexe.

3. Comment sont choisis les lauréats pour les Oscars ? A. Par le vote du public B. Par le vote de tous les nommés C. Par le vote des membres de l’Académie américaine des Arts et des Sciences du cinéma 4. Qui finance les looks hyper glamour du tapis rouge de la Mostra de Venise ? A. Ce sont souvent les participants qui payent leurs propres habits B. C’est le festival qui finance les looks de tous les participants C. Ce sont souvent les marques de luxe qui assument les couts en échange de la publicité élevée de cet événement

1. Quel est le plus ancien festival de film ? A. Le festival de Cannes B. La Mostra de Venise C. The Oscars D. Les César du cinéma 2. Que gagnent les lauréats du festival de Cannes (mis à part la statuette) ? A. Rien, la gloire et la notoriété sont plus qu’assez. B. Un montant de 100.000 euros qui pourra être utilisé dans le cadre d’une œuvre cinématographique C. Un sac cadeau qui contient des produits de luxe et des voyages

Nous avons surement tous remis en question nos vies amoureuses après la scène emblématique de Oscar Isaac and Jessica Chastain sur le tapis rouge de la Mostra de Venise. Mais à quel point connais-tu ce système complexe de festivals et de récompenses ? Fais le quizz pour savoir !

Ciné'Quizz

Psss: tu trouveras les bonnes réponses sur la dernière page

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par Mélina

Dès l'ouverture du film, nous faisons la connaissance d'Arthur Howitzer Jr (Bill Murray), personnage construit à l'image du fondateur et second éditeur du New Yorker, Harold Ross et William Shawn. S'il était possible de résumer l'aura d'une personnalité en quelques mots, il s'agirait alors du coté pince sans rire et piquant de l'un allié à la douceur et l'empathie de l'autre. Nous nous familiarisons tout de suite avec l'excentricité du personnage, son engagement à son équipe de rédaction ainsi qu'à l'importance qu'il porte à la singularité de ses auteurs, leur intégrité créative et intellectuelle. Sa mort soudaine et la lecture de son testament mènent nos journalistes à assembler un dernier numéro pour lui rendre hommage.

The French Dispatch, le New Yorker de Wes Anderson?

Mais c'est quoi le pitch?

Le journal américain The Evening Sun de Liberty, Kansas possède une antenne nommée The French Dispatch à Ennui-sur-Blasé, une ville française fictive évoquant Paris dans les années 1950-60. Arthur Howitzer Jr., le rédacteur en chef du French Dispatch , meurt subitement d'une crise cardiaque. Selon les souhaits exprimés dans son testament, la publication du journal est immédiatement suspendue après un dernier numéro d'adieu, dans lequel trois articles des éditions précédentes du journal sont republiés, ainsi qu'une nécrologie

Les articles ainsi que toute l'infrastructure du magazine sont construits à l'image du New Yorker dont Wes Anderson s'inspire grandement. En effet, dans une interview donné au New Yorker en septembre dernier, la réalisateur racontait à la journaliste Susan Morrison qu'il avait toujours voulu faire un film sur le "New Yorker" et même si le magazine du film n'est pas le "New Yorker" à proprement parlé, il en est totalement inspiré. Une myriade de détails très pointus sont des clins d'œil à un nombre incalculable de journalistes phares qui ont fait ou font toujours les beaux jours de la célèbre revue hebdomadaire.

The French Dispatch

Anderson est un grand admirateur de la revue depuis très jeune. Sa précieuse découverte a eu lieu dans une bibliothèque au Texas, où il a grandit. Il collectionnera plus tard l'ensemble des numéros et fera la connaissance de plusieurs reporters. Le réalisateur ira même jusqu'à vouloir acheter les archives du magazine quelques années avant que ce dernier donne accès à l'ensemble de ses archives à ses abonnés. On lui répondit à l'époque que les archives du magazine n'était malheureusement pas à vendre. Il achètera tout de même quelques anciens numéros à l'université de Californie, Berkeley qui en est actuellement la gardienne, pour la modique somme de six cents dollars.

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Nous débutons notre voyage dans l'univers journalistique par une première rencontre, celle de Herbsaint Sazerac (Owen Wilson). Le personnage s'inspire d'un journaliste et écrivain du New Yorker nommé Joseph Mitchell dont l'œuvre principal met en lumière des portraits d'individus ou lieux de la ville de New York. Il apporta également une nouvelle approche narrative au journalisme littéraire.

Nous suivons donc Sazerac à travers les rues de la ville d'Ennui. Avec un certain ton burlesque, il nous présente quelques lieux clés de la ville comme le café Sans Blagues, l'allée aux pickpockets, l'arcade. Il déambule, pointe et compare les changement notables entre le passé et le présent qui ont affecté ou non la ville au fil du temps. Le réalisateur s'amusera d'ailleurs à contraster ses récits à l'aide de procédés techniques tels que l'utilisation de la couleur ou du noir et blanc et split-screens tout au long du film. Accentuant ainsi l'émotion, l'intensité et le rythme des différentes intrigues.

Même si celui-ci avoue avoir séjourné à l'hôtel Algonquin, l’ancien lieu de rassemblement des écrivains de l'hebdomadaire, Wes Anderson n'a jamais mis les pieds dans les bureaux de ce dernier. On peut donc dire que par son film, il nous offre sa version fantasmée du magazine. En donnant à ces lieux une attention particulière aux détails, il établit ce qui semble être le cocktail de réussite incomparable et arrive à procurer un sentiment de familiarité pour les journalistes qui y travaillent ou y travaillaient.

Le French Dispatch comme le New Yorker abordent des thèmes comme la politique mondiale, les arts majeurs et mineurs ou encore des histoires humaines d'intérêts divers qui tendent vers l'universel. Tout au long du film, nous rencontrons des personnages inspirés d'une ou plusieurs journalistes, historiens, acheteurs d'œuvres d'art ou écrivains ayant eu un rapport de près ou de loin au magazine. Wes Anderson raconte dans une interview donné au magazine qu'il s'est beaucoup amusé à créer des personnages de fiction à l'aide des traits de caractère et tempérament des uns et des autres. Il voulait faire un film anthologique et cela correspondait parfaitement à la structure d'un magazine qui peut aller dans plusieurs directions différentes à la fois et qui offre un étalage d'histoires pleines d'esprit et d'étrangetés.

Le Reporter à Vélo par Herbsaint Sazerac

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La première histoire est racontée par J.K. Berensen qui campe les traits de la très polymorphe Tilda Swinston. Inspirée de l'historienne de l'art et journaliste Rosamond Bernier. Le réalisateur est connu pour s'amuser et créer des bijoux diégétiques dont lui seul a le secret. The French Dispatch n'échappe pas à la règle et nous raconte l'histoire de l'artiste Moses Rosenthaler interprété à la fois par Tony Revolori et Benicio Del Toro.

Emprisonné pour meurtre, l'artiste trouve l'inspiration à travers sa muse, Simone (Léa Seydoux), la gardienne de prison. Etant pris dans une fulgurance créatrice, Moses peint sa muse dans une série de tableaux dont on aperçoit les couleurs quand le réalisateur décide de nous en dévoiler la grandeur. Julian Cadazio (Adrien Brody, toujours aussi parfait dans l'univers Andersonnien), un marchand d'art accusé d'évasion fiscale et inspiré du très controversé Lord Joseph Duveen, considéré comme un l'un des plus influents marchants d'art de tous les temps. Il fut notamment le sujet d'un article du New Yorker appelé "The Days of Duveen"

La deuxième histoire est racontée par Lucinda Krementz (Frances McDormand) et inspirée de l'écrivaine Mavis Gallant qui écrivit sur la France et particulièrement sur la révolution estudiantine de mai 68. Elle apporta également un éclairage étranger sur la politique française et la culture. Des dialogues du Krementz sont d'ailleurs directement tirés du travail de Gallant : "The Events in May". Son travail sur le sujet demeure toujours aussi pertinent à l'heure actuelle.

Révisions d'un Manifeste par Lucinda Krementz

Mavis Gallant avait parfaitement réussi à capturer cette atmosphère où les gens ne pouvaient pas réellement comprendre quelle importance historique se déroulait sous leurs yeux et pourquoi elle avait lieu. Anderson voulait insérer des citations directes de son travail allant jusqu'à mettre les mots de Gallant dans la bouche de la reporter même s'il n'y avait aucun lien direct avec les actions qui se déroulaient à l'écran. Si Mavis Gallant en est l'inspiration principale, une touche de la journaliste et auteur Lillian Ross qui fut la rédactrice du New Yorker pendant sept décennies peut également se voir dans la conception du personnage de Lucinda Krementz.

Le Chef d'Œuvre en Béton par J.K.L Berensen

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La troisième et dernière histoire est racontée par Roebuck Wright (Jeffrey Wright) qui est inspiré d'un mélange entre l'écrivain James Baldwin, qui vécu et trouva refuge en France pendant un temps pour fuir le racisme et l'homophobie des Etats-Unis et A.J.Liebling, un des auteurs préférés de Wes Anderson au sein du magazine. Il écrivit sur une large diversité de sujets comme la boxe, les médias mais aussi les arts culinaires. C'est d'ailleurs son travail nommé "Memoirs of a Feeder in France" datant de 1959 qui inspira cette histoire clôturant avec brio et émotion le film.

Le lieu, l'époque et les circonstances historiques offrent l'occasion au réalisateur de pouvoir s'épanouir en grand cinéphile qu'il est. Il n'hésite pas à citer plusieurs réalisateurs et user de procédés stylistiques se rapportant à la Nouvelle Vague comme Godard, Tati, Duvivier, Becker,...

Les jeunes révolutionnaires sont incarnés à l'écran par de jeunes acteurs qui, pourrait on dire, ont "le vent en poupe": Timothé Chalamet qui prête ses traits au jeune Zeffirelli ou encore Lyna Khoudri qui campe le personnage de Juliette. De plus, quelques acteurs francophones triés sur le volet font une apparition comme Guillaume Gallienne, Cécile de France ou Hippolyte Girardot.

Ce dernier récit nous apporte ce que beaucoup semblent oublier quand il est question de qualifier ce que le cinéma de Wes Anderson incarne et représente dans le paysage cinématographique contemporain. Certes, une maîtrise technique indéniable: l'utilisation de la multiplicité des formats en effectuant des allers-retours avec l'animation, différents cadres imbriqués les uns dans les autres, des détails toujours plus pointus et concasses mais aussi et surtout : de l'émotion. Il semblerait qu'il soit l'ingrédient secret de cet exposé usant de digressions savoureuses.

La Salle à Manger Privée du Commissaire de Police par Roebuck Wright

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The French Dispatch nous offre l'opportunité de regarder à travers la fenêtre du monde mental de chaque auteur, un aperçu de l'étendu de leur engagement à l'égard de leurs histoires. Mais aussi l'importance de l'exigence, l'authenticité, l'inventivité dont il font preuve.

A la fin du film, le cuisinier chef et lieutenant Nescafier (Stephen Park) nous parle du sentiment d'être un expatrié, un "outsider" et le décrit avec cette phrase "seeking something missing, missing something left behind". "Chercher quelque chose qui manque et manquer quelque chose qui reste" pourrait être une bonne description du travail journalistique ou même de celui d'un réalisateur au final...

L'essence même de la non fiction réside dans des enquêtes et investigations très poussées sur un ou plusieurs thèmes ou sujets. En effet, pouvoir offrir à la "non fiction" toute la puissance, la liberté et la richesse d'une fiction ordinaire demande un travail minutieux qui peut se compter en semaines, mois ou même années. La proximité et le temps accordé à leur sujet sont des facteurs déterminants quand l'auteur désire atteindre une certaine authenticité et en comprendre toute sa complexité. Plusieurs outils accompagnent les journalistes qui sont en période de recherche: des blocs notes pour les interviews mais aussi des enregistreurs. L'épreuve qui peut sembler insurmontable est de rassembler la quantité colossale de matériels (notes, sources,..) qu'il faut alors assembler pour créer un récit cohérent et le travailler pour qu'il puisse arriver à la hauteur du sujet que le journaliste a décidé de traiter. L'immersion est une autre approche: vivre son sujet, en être témoin pour en décrire les moindres recoins avec exactitude, pouvoir y apporter son ressenti. Différentes narrations peuvent donc exister. Qu'elle soient immersives ou pas, une touche personnelle, un angle original est toujours primordial. Il va de soit qu'être auteur de littérature journalistique n'exempt pas de la déontologie qui s'applique à tout journaliste. Peu importe son approche ou les moyens qu'il se donne pour atteindre son objectif.

Mais en quoi consiste exactement le Nouveau Journalisme et quels sont les procédés des auteurs de non fiction?

Le journalisme littéraire de "non fiction" ou le Nouveau Journalisme selon Tom Wolfe

Le New Yorker est connu pour traiter une multitude de sujets allant d'articles sur la société, la culture, la justice ou encore la gastronomie. Autant de thèmes abordés par les grands pontes de ce qu'on appelle le Nouveau Journalisme. Une définition et catégorisation fondée par le journaliste et écrivain Tom Wolfe, connu notamment pour avoir établi des portraits à l'acide de la ville de New York. Ce procédé fut également pratiqué par l'écrivain Truman Capote (Breakfast at Tiffany's, In Cold Blood) ou encore l'écrivain, scénariste, acteur Norman Mailer. Bien que ce genre journalistique soit connu du monde entier, il semblerait qu'il soit davantage rattaché au continent américain.

5 films poétiques :

L'écume des jours - Michel Gondry

Adapté du roman de Boris Vian, ce film vous transporte dans un univers un peu parallèle un peu loufoque, entourés de plantes et de rêves éveillés vous suivez une histoire d’amour qui elle aussi à tout d’une poésie. Une atmosphère qui ne ressemble à aucune autre.

Vous l’aurez compris dans ce numéro on a voulu mettre en lumière le lien entre le théâtre et le cinéma. J’ai toujours trouvé que le théâtre a ce petit quelque chose de poétique, que ce soit les décors ou même cette façon si particulière de déclamer les répliques. Alors aujourd’hui je vous donne ma petite liste des meilleurs films poétiques, ceux qui vous emmènent loin du cinéma que vous connaissez habituellement et qui vous permettent de voyager dans une nouvelle dimension de l’art où le cinéma, la poésie et le théâtre s’entremêlent parfaitement. Alors évidemment chacun à sa définition du terme poétique mais voilà des films qui correspondent à la mienne. À regarder quand vous voulez vous évader de la réalité, quand vous avez envie de beauté et de rêve et d’un film qui serait un peu plus que du cinéma.

Qu'est-ce-que ça donne le cinéma, le théatre et la poésie qui s'entremèlent ?

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<-- Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain - JP. Jeunet

Jeunet est connu pour son univers bien particulier et Amélie Poulain n’échappe pas à la règle. La musique, l’utilisation des couleurs et l’absurdité très juste de l’histoire vous transporte dans une autre dimension ; proche du nôtre mais tout y est plus poétique. Un classique qui embaumera votre coeur.

Non seulement c’est une adaptation du chef d’oeuvre de Shakespeare, mais en plus tous les dialogues du film sont tiré de la pièce de théâtre ce qui peut paraitre déroutant au début mais c’est en fait ce qui rend le film unique et romantique. Les couleurs, les décors, les acteurs associé à ces répliques atypiques vous emmènerons dans une nouvelle façon de voir le cinéma.

Une famille noire filmée sur une période de 20 ans tentant de se battre pour leur droits. Mais ce qui en fait un film exceptionnel ce sont les protagonistes, leur détermination, leur capacité à ne rien lâcher. Les images, le dévouement d’une mère, la difficulté de la prison pour les proches restés à la maison mais surtout la force d’une femme qui est prête à tout. Une poésie du quotidien.

Ce film fait d’ombre et lumière vous guide vers la version du cinéma selon Océlot, une prouesse d’animation mais aussi d’imagination et d’écriture. Aucun film ne lui ai comparable et on aime quand l’originalité nous permet de nous évader dans l’inconnu. Un conte pour tous les âges qui procure toujours autant d’émotion.

<--Princes et Princesss - M. Océlot

Time - G. Bradley -->

Romeo + Juliet - B. Luhrman -->

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https://fr.wikipedia.org/wiki/The_French_Dispatchhttps://www.newyorker.com/culture/the-front-row/the-french-dispatch-reviewed-wes-andersons-most-freewheeling-filmhttps://www.courrierinternational.com/article/cinema-french-dispatch-la-lettre-damour-de-wes-anderson-au-new-yorker-et-la-francehttps://www.newyorker.com/culture/the-new-yorker-interview/how-wes-anderson-turned-the-new-yorker-into-the-french-dispatchhttps://www.newyorker.com/books/double-take/the-new-yorker-writers-and-editors-who-inspired-the-french-dispatchhttps://www.newyorker.com/magazine/2021/11/01/the-elegant-containment-of-the-french-dispatchPhoto : Illustration by Toma VagnerPhotograph courtesy Searchlight PicturesA writer’s office at The New Yorker’s former location in Times Square. Photograph by James StevensonThe editor Arthur Howitzer, Jr., played by Bill Murray, sits between writers played by Wallace Wolodarsky and Owen Wilson.Photograph courtesy Searchlight PicturesLe Temps du reportage. Entretiens avec les maîtres du journalisme littéraire, Robert S. boynton ISBN-10 ‏ : ‎ 2364683319HTTP:///wes-anderson-aline-the-french-dispatch/ https://www.independent.co.uk/news/obituaries/tom-wolfe-dead-obituary-journalist-author-satirist-bonfire-of-the-vanities-a8353126.html

https://www.criterion.com/current/posts/7139-garrett-bradley-s-time

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Réponses au Ciné'QUIZZ

https://www.nytimes.com/2014/09/23/theater/scenes-from-a-marriage-adapted-from-ingmar-bergman.html https://www.eyefilm.nl/en/programme/all-about-theatre-about-film/520170 https://lbjsbathroomreadersite.com/2019/04/10/this-month-in-film-history-april-11-1973-ingmar-bergman-starts-tv-film-about-something-he-is-clueless-about-marriage/https://www.etonline.com/jessica-chastain-quips-she-and-oscar-isaac-are-happily-married-to-other-people-after-viral-video

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