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2021/22

PANIER LEXICAlNICE 5

en route

OCTOBRe : le Gout

NOVEMBRe : les droits de l'enfant

DECEMBRe : La laïcité

JANvier : l'éducation

FEvrier: carnaval

Mars: presse et printemps des poetes

avRIL : racisme antisémitisme respecter autrui

Mai : traite et esclavage

Juin : environnement et ocean

Juillet : olympisme

accès à chaque mois

SEPTEMBrE : patriMoine

habiter

Nissa la bella

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Chanson et sons de Nice

Définitions 1) V. tr. dir. Occuper habituellement (une habitation, un lieu). Habiter une grande maison, un quartier tranquille. 2) V. tr. indir. habiter à, chez, dans, en, etc. (+ lieu) ou habiter (+ adv. de lieu). Avoir sa demeure dans un lieu. Habiter au Québec, aux États-Unis, en Autriche. 3) V. tr. indir.GT habiter avec qqn. Vivre sous le même toit, partager la même demeure que qqn.

"Habiter sous le même toit" "Habiter un trou"

Habitation Habitante Habitant Habitacle Inhabité Cohabiter Cohabitation

Résider Loger Appartement Maison Logement Résidence Hôtel Vivre

Synonymie Résider Vivre Emménager Loger Domicilier Antonymie Fuir Déserter déménager

Habité, ée (Adj.)

Habitation >case >abris >chalet >hutte >manoir Etc.

Radical : habit- Désinences : Habites Habitais Habiteras

Vieux-Habitants (nom propre)

Inhabité Cohabiter Habitable

Du latin habitare. 1ère moitié du XIIème "occuper une demeure"

SE DEGUISER

Pour en savoir plus cliquer sur les livres

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Dans la famille Ours, on se prépare : ce soir c’est le grand carnaval de la forêt ! Papa Ours est déguisé en grand méchant loup, Maman Ours en Belle au bois dormant, et Petit Ours ? En Boucle d’ours pardi ! Papa Ours est dans tous ses états. Les jupes et les couettes, c’est pour les filles, les oursonnes, les femmelettes, les cacahouètes, les hommelettes ! Pourtant, à l’arrivée du Grand Méchant Loup, déguisé en Chaperon Loup, Papa Ours n’en est plus sûr du tout.

Pour le carnaval de l'école, Hervé et Bastien se disputent le même déguisement. Mais Hervé va vite le regretter : un scaphandre, c'est bien encombrant !

Carnaval investit la ville ; Félix, qui adore se déguiser, va faire la fête dans tous les quartiers. L’imaginaire et la réalité se télescopent en une farandole de confetti et serpentins, dans la joie et le rire. Mais, en quoi Félix va-t-il se déguiser ?

Loup gris erre, plus affamé que jamais. En observant le manège d’un crocodile, il décide de se déguiser pour attraper ses proies. Mais il est bien loin de maîtriser l’art du camouflage... Notre anti-héros préféré, ridicule à souhait, de retour dans de nouvelles aventures !

Tandis que Carnavalon joue à saute-mouton, le roi du Carnaval de Nice cherche partout Carnavaline sa petite fille bien gentille. Il ira jusqu'à Rio en passant par Venise, Dunkerque, Binche, Québec, Bâle... De festivités en festivités les illustrations nous font visiter différents styles de l'art contemporain.

On a beau être un loup-garou... On n'en est pas moins élégant !Le principe est simple : le loup-garou s'habille : du caleçon au grand manteau. A la fin, il est enfin prêt pour... te MANGER !!! Une reprise amusante de la chanson traditionnelle "loup y es-tu", adaptée aux plus jeunes, avec des illustrations amusantes et parlantes

Séances carnaval

https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Je_rentre_au_CP/92/0/C1_Vocabulaire_Carnaval_Sem1_J1_1238920.pdf https://eduscol.education.fr/document/13609/download

Imagier PS

http://www.enmaternelle.fr/wp-content/uploads/2020/10/MCEM-vetements-PS.pdf

Imagier MS

http://www.enmaternelle.fr/wp-content/uploads/2020/10/MCEM-vetements-MS.pdf

Imagier GS

http://www.enmaternelle.fr/wp-content/uploads/2020/10/MCEM-vetementsGS.pdf

lexique maternelle

http://maternelles21.ac-dijon.fr/IMG/pdf/corpus_lexique_en_maternelle.pdf

On dirait que je serais ...

https://ww2.ac-poitiers.fr/dsden17-pedagogie/IMG/pdf/on_dirait_que_je_serais.pdf

Se déguiser en ...

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Farendole

Pimpe

Loup y es-tu 1 ?

Loup y es-tu 2 ?

Beret

Chant

retour

retour

retour

se déguiser

retour

Se vêtir de manière à ressembler à quelqu'un d'autre : Se déguiser en Bécassine.Péjoratif : S'habiller de manière très ou trop originale, inhabituelle. Habiller quelqu'un de façon à le rendre méconnaissable et à le faire ressembler à quelqu'un d'autre : Déguiser un enfant en Arlequin.

accoutrer - affubler - travestir camoufler changer maquiller masquer

Modifier quelque chose dans sa personne pour tromper, dissimuler ; maquiller : Déguiser sa voix.

déguisement

se déguiser en porter un déguisement de fée (avoir une baguette magique) cowboy (prononcer [ko’boi]) indien clown (prononcer [‘klun]) (avoir un gros nez rouge) Zorro (avoir une cape et une épée et un chapeau sur la tête) animal princesse petite fille/garçon père Noël infirmière médecin policier punk vieillard Le masque (= il recouvre le visage) Le déguisement (= ensemble des éléments utilisés pour se déguiser) Le costume (= le vêtement que l’on porte à carnaval) Avoir un costume de super héros Les fausses dents La fausse barbe Une perruque (= elle recouvre les cheveux) Se maquiller Le maquillage Mettre du gel paillettes Se mettre de la laque en aérosol Se mettre du fard à maquillage Le défilé Le cortège Le char Mardi-gras

1155 soi desguiser « changer ses vêtements, son aspect de manière à se rendre méconnaissable » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 12263); 1553 p. métaph. déguiser [sa vie] (P. de Ronsard, Elegie à M. A. de Muret, éd. P. Laumonier, V, p. 230, 120). Dér. de guise*; préf. dé-*; dés. -er.

DÉCOUVRIRÉCOUTERDÉCLAMERINVENTER

1

2

La formulation du titre exprime une invitation (ou incitation) à écouter la musique. Pourtant, rien de proprement sonore n'apparaît dans les pages du livre. Au contraire, ce sont plutôt des manifestations silencieuses de la nature : des nuages qui flottent dans l'air, la lune qui croît et décroît, des flammes qui vacillent, des fleurs qui s'ouvrent, des papillons qui dansent etc. Or, l'idée originale - et efficace dans sa simplicité - de Motomitsu Maehara consiste à structurer l'espace de chaque page avec des portées musicales et d'y figurer les différentes scènes auxquelles il veut rendre attentif son lecteur. Le livre se lit donc comme une partition, ce qui éveille la sensibilité auditive autant que le regard. Les images acquièrent ainsi une dimension poétique grâce aux éléments visuels disposés sur la page selon le modèle de l'écriture musicale : un recours subtil à une palette de signes permettant de capter les mélodies secrètes du monde visible.

ÉCOUTE LA MUSIQUE

Motomitsu Maehara a plusieurs cordes à son arc. En plus d'être DJ, musicien, organisateur d'événements, poète, il est également auteur et illustrateur de livres pour la jeunesse. Il réside actuellement à Paris.

DÉCOUVRIR LA BIBLIOTHÈQUE

ALLER : c'est le début de l'aventure, la bibliothèque se trouve dans l'école élémentaire, l'école des grands frères et grandes soeurs. Pour s'y rendre, il faut descendre l'escalier de l'école maternelle en se tenant à la rampe et les petits barreaux, ouvrir la porte avec le badge de la maîtresse puis tourner la poignée de la porte et enfin monter les escaliers dans l'école élémentaire toujours en se tenant à la rampe et aux petits barreaux.

TROUVER : pour se rendre à la bibliothèque il faut s'arrêter au deuxième étage, reconnaître les différentes portes, la bibliothèque se trouve entre la classe de CP et le bureau du directeur.Lorsque l'on rentre dans la bibliothèque on trouve des livres, des tables, des chaises, des canapés et des étagères.

DÉCOUVRIR : c'est le lieu idéale pour découvrir les livres, les prendre, les ranger à leur place. pour connaître leur place il faut respecter le système de classement avec les codes de couleurs et les numéros.

ÉCOUTER : la bibliothèque est un lieu privilégié pour écouter les histoires et la poésie que la maitresse lit aux élèves, pour bien écouter il est important d'être silencieux et calme.

Maurice Carême, né le 12 mai 1899 à Wavre et mort le 13 janvier 1978 à Anderlecht, est un poète et écrivain belge de langue française.

LA LUNE

Maurice Carême

Cliquer sur l'illustration pour écouter la comptine récitée par les élèves.

ÉCOUTE LA MUSIQUE

DÉCLENCHEURS SONORES

DÉCLENCHEURS VISUELS

DÉCOUVRIRÉCOUTERDÉCLAMERINVENTER

acquérir afficherépancher apercevoir apprendre arborer arracher assimiler établir étaler ôter éventer aviser chercher colporter communiquer comprendre concevoir confesser confier constater créer décapoter déceler déchiffrer décolleter déculotter

accueillir céder considérer consulter croire entendre exaucer obéir percevoir prêter l'oreillerégenter satisfaire suivre tenir compteboire les paroles ,

clamer crier débiter déblatérer détailler dire fulminer invectiver parler prononcer réciter scander

échafauder affabuler élaborer élucubrer arranger baratiner bâtir chercher composer concevoir construire conter controuver créer engendrer exagérer fabriquer fabuler feindre forger imaginer improviser innover insinuer mentir rêver romancer supposer

déflorer dégager dégarnir dégoter démasquer dénicher dénoncer dénuder dépister déshabiller détecter déterrer dévoiler deviner dire discerner divulguer embrasser enlever entrevoir envisager exhumer exposer exprimer faire voir imaginer

indiquer inventer lirelivrer montrer observer ouvrir pénétrer percer percevoir publier révéler reconnaître recruter relever remarquer repérer saisir se confier se livrer sentir se trahir signaler sonder surprendre tâtonnertrahir

trouverlever le voile , mettre au jour , mettre à jour , vendre la mèche ,

DÉCOUVRIR, DÉCLAMER, ÉCOUTER, INVENTER

école élémentairedescendre escalierrampepetits barreauxouvrir la portebadgepoignée de la portemonter l'escalierdeuxième étagebureau du directeurclasse de CPbibliothèquelivrestableschaisescanapésétagèresclassementcode couleursnuméroslecturealbumssilencecalme

lunesourisfromagenuagesnuitvillerondvisagemaraudagemaigritquartiers'amincitsans souciscercueilritoeilMaurice Carêmepoètepoésie

écoutemusiquemotsimagessonsnuagesfrottent airpluieentreterretétardse frayecheminlunecroîtdécroîtballonmontentcielflammesvacillentautomnearriveneigescintille

la plantegranditfleurss'ouvrentpapillonsdansentTerretourneétoilesbrillentbateaupassehorizonÉcoute la musique ... qui ...soleiltrop fortvolecommeoiseaumiaulechattonnerregrondenuitflottevent

soufflel'herbepousseétéplagecoquillage

DÉCLAMER :" Pourquoi déclamer contre les passions ? Ne sont-elles pas les seules belles choses qu'il y ait sur la terre, la source de l'héroïsme, de l'enthousiasme, de la poésie, de la musique, des arts, de tout enfin. " Gustave Flaubert" Il y a de certaines choses sont la médiocrité est insupportable : la poésie, la peinture, le discours public. Quel supplice que celui d'entendre déclamer pompeusement un froid discours, ou prononcer de médiocres vers avec toute l'emphase d'un mauvais poète . "Jean de la Bruyère

Écouter : Écouter aux portes." Pour agir avec prudence, il faut savoir écouter. " Sophocle" Sachez écouter, et soyez sûr que le silence produit souvent le même effet que la science. " Napoléon Bonaparte" Il nous faut écouter l'oiseau au fonde des bois, le murmure de l'été, le sang qui monte en soi ... " Jacques Brel

DÉCOUVRIR :Découvrir le pot aux roses.Pour découvrir le monde, tourne autour de toi." Nous ne vivons que pour découvrir la beauté. Tout le reste n'est qu'attente." Khalil Gibran

INVENTER :Si tu n'existais pas, il faudrait t'inventer." Inventer un avion n'est rien. Le construire est un début. Voler c'est tout. " Otto Lilienthal

DÉCOUVRIR : Verbe à l'infinitifôter ce qui couvreenlever la protection, exposer (découvrir ses arrières pour une armée, découvrir son roi au échecs)mettre à découvert, rendre visible ce qui est caché ou méconnuapercevoir, commencer à voirparvenir à connaître, à apprendre, à comprendre ce qui était ignoréparvenir à connaître, à deviner, à démasquer, ce qui était délibérément cachédivulguer, révéler ce qui est cachéapparaître lorsque la mer baisse ou lorsqu'un cours d'eau se tarit

DÉCLAMER : verbe transitif Dire en rythmant fortement ou avec emphase. Déclamer des vers. vieilli Déclamer contre (qqn, qqch.), attaquer en paroles, invectiver. ➙ vitupérer.

ECOUTER : verbe transitif1.S'appliquer à entendre, prêter son attention à (des bruits, des paroles).Vous n'écoutez pas ce que je dis.2.Recevoir, accepter.Écouter les conseils d'un ami.

INVENTER : verbe transitif1.Créer ou découvrir (qqch. de nouveau).Les Chinois ont inventé l'imprimerie.2.Trouver, imaginer pour un usage particulier.Il ne sait pas quoi inventer pour nous ennuyer.

ÉCOUTER : verbe trans.Étymol. et Hist. 1. Fin du ixes. « prêter l'oreille à; accueillir favorablement » (Séquence de Sainte Eulalie, 5 ds Henry, Chrestomathie, p. 3 : Elle no'nt eskoltet les mals conselliers); 1389 part. prés. subst. « auditeur » (A.N. JJ 136, pièce 268 ds Gdf. Compl. : Plusieurs autres abscoultans); 1690 avocat escoutant (Fur.); 1752 part. prés. subst. « catéchumène du second rang » (Trév. Suppl.); 1690 part. passé adj. man. pas escouté (Fur.); 2. 1558 s'escouter parler (Du Bellay, Regrets, LXXV, éd. E. Droz, p. 82 : Un sot audacieux [...] Qui s'escoute parler); 3. 1628 « se laisser guider par un sentiment, un principe » (Malherbe, Poésies, CIII, 31 ds Œuvres, éd. L. Lalanne, t. 1, p. 278 : Sans jamais écouter ni pitié ni clémence). Du b. lat. ascultare (iies., Caper ds TLL 1534, 39, s.v. ausculto), issu du lat. class. auscultare « écouter avec attention; ajouter foi, obéir », avec substitution du préf. courant es- (é-*) à as-.

DÉCLAMER : verbe.Étymol. et Hist. 1542 « exposer en marquant le sens par l'intonation » (Dolet, Epist. famil. de Cicéron, 154 rods R. Hist. litt. Fr. t. 9, p. 474). Empr. au lat. class. declamare « s'exercer à la parole, exposer un sujet dans un exercice préparatoire ».

DÉCOUVRIR : verbe trans.Étymol. et Hist. A. 1. Début xiies. fig. « révéler, montrer » (Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, XXXVI, 5 : Descuevre al seigneur la tue veie); 2. av. 1558 part. prés. fig. descouvrant ses cartes (M. de St Gelays, Œuvres, éd. P. Blanchemain, I, 252); 3. 1564 « apercevoir d'un lieu » (Thierry); 4. 1580 « faire connaître le premier une chose ignorée » (Montaigne, Essais, éd. A. Thibaudet, I, XXXI, p. 239). B. 1. Ca 1150 (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 9743 : A descovert granz cous se donnent); 1160-74 « dégarnir de ce qui couvre, protège » (Wace, Rou, éd. A.-J. Holden, III, 11010 : De l'escu l'a descovert); 2. ca 1230 pronom. « se dénuder » (Eustache le moine, 69 ds T.-L.); 1564 se descovrir devant qqn (coiffure) (Thierry); 3. 2emoitié xiiies. part. passé subst. « les champs et les hautes futaies » (La Chace du cerf, éd. G. Tilander, 311); 4. 1690 pronom. « devenir plus clair (du temps) » (Fur.); 5. 1817 part. passé subst. fin. « déficit » (Stendhal, Hist. peint. Ital., t. 2, p. 251). Du b. lat. discooperire « découvrir, mettre à découvert ».

INVENTER : verbe trans.Étymol. et Hist. 1. 2emoitié xves. « créer quelque chose de nouveau » (Mistere du vieil Testament, éd. J. de Rothschild, 6612); 2. 1522 « imaginer, trouver par son imagination » (J. Bouchet, Regnars traversans, sign. L 2 ro, éd. 1522 ds Gdf. Compl.); 3. 1640 « imaginer ce que l'on voudrait faire passer pour vrai » (Oudin Curiositez). Formé sur inventeur*; dés. -er, cf. FEW t. 4, p. 790b.

GOÛTER

Panier n° Cycle 1

RESPECTER AUTRUI

GS : le handicap

MS : égalité filles-garçons

PS : la différence

https://pedagogie.ac-reims.fr/index.php/prevention-et-lutte-contre-les-discriminations/l-egalite-des-filles-et-des-garcons/item/5426-respecter-autrui-selection-d-albums-de-litterature-jeunesse-cycles-1-2-et-3 Respecter autrui - Sélection d'albums de littérature jeunesse Cycles 1, 2 et 3Techniques usuelles de l'information et de la communication -...Ac-reims

accepter

PS : la différence

« On est tous pareils » des Enfantastiques https://www.youtube.com/watch?v=THqomoyGdzc

Albums lus

Banque d’images : - La fleur qui dérange, https://www.youtube.com/watch?v=g9Jc-afm4QM - Drôles d’oiseaux sur une ligne à haute tension ; https://www.youtube.com/watch?v=dKeann_nWIs - Le vilan petit canard (la version de Walt Disney) ; https://www.youtube.com/watch?v=jbuAncD_2G8 - Dumbo (Extrait de l’arrivée de Dumbo dans le train). https://www.youtube.com/watch?v=m7SZGNjiBLk

Atelier 1 : Jeu des 7 familles d’aujourd’hui Objectif : Comparer et découvrir différentes familles. Les enfants cherchent ce qui est différent par rapport à leurs familles. Type de familles : avec un handicap, homoparentalite, monoparentale, métisse. Lexique : comparer, autoriser, différent, se moquer, respecter, accepter Atelier 2 : Jeu de Langage à partir « d’une dispute imaginaire entre le bébé noir et le bébé blanc » du coin poupée. Le bébé blanc ne veut pas jouer avec le bébé noir. 1) Les élèves doivent essayer de se mettre à la place du bébé noir pour décrire les émotions qu’il ressent. 2) Ils doivent ensuite essayer d’expliquer au bébé blanc « qu’on est tous pareils » Objectif : Apprendre à jouer ensemble malgré la différence de couleur de peau Lexique : se moquer, triste, heureux, noir, blanc, pieds, mains, yeux, oreilles, cheveux, gentil, méchant, refuser, accepter, avoir de la peine, pardonner, demander pardon, écouter. Atelier 3 : Réaliser des portraits mélangés et des portraits colorés Objectif : Transformer son visage avec des couleurs ou des parties d’autres visages. https://tube-nice.beta.education.fr/videos/watch/8f3348b2-c62c-40c8-b1aa-c73243b5a414 la différence - oeuvres PS 2 : portraits rigolos et portraits à la manière de WarholIt seems you are either blocking or disabling Javascript on your browser, and we totally get that. However this endpoint uses Angular, so the front...PeerTube Temporaire de - Academie de Nice Lexique des couleurs, des adjectifs, du corps et des émotions : noir, blanc, rose, marron, beige, jaune, orange, crème, bleu, gris, rouge, roux, drôle, rigolo, gros, mince, crépus, petit, moyen, grands les cheveux, le nez, le menton, les oreilles, la bouche, la peau, les grains de beauté, les lunettes, verrue, tâche de rousseur, les dents la surprise, la joie, la tristesse, la joie, la timidité Atelier 4 : Séance cinéma-débat Objectif : Se mettre à la place de l’autre pour mieux accepter la différence. Liste des films et extraits : - La fleur qui dérange ; - Drôles d’oiseaux sur une ligne à haute tension ; - Le vilan petit canard (la version de Walt Disney) ; - Dumbo (Extrait de l’arrivée de Dumbo dans le train). À la fin de la séance cinéma, les élèves décrivent les émotions que doivent ressentir les différents héros de ces films. Lexique : les larmes, la couleur, la tristesse, la méchanceté, le chagrin, la solitude, aimer, rejeter, pleurer, accepter, se moquer, s’excuser, repousser. Atelier 5 : Apprendre le chant « On est tous pareils » du groupe Enfantastiques Objectif : Mémoriser le chant et comprendre le sens pour le chanter aux parents Lexique : moustique, tique, microbe, globe, tout fluet, beau, laid, yeux bridés, yeux ronds, regarder du haut de, la lune, Mars, Neptune; https://tube-nice.beta.education.fr/videos/watch/03630354-e12a-48a5-980c-988413c9d3a1 chanson "on est tous pareils" PSIt seems you are either blocking or disabling Javascript on your browser, and we totally get that. However this endpoint uses Angular, so the front...PeerTube Temporaire de - Academie de Nice Atelier 6 : Réalisation d’une fresque Objectif : Réaliser une œuvre collective pour transmettre le message « on est tous pareils »

Accepter

PS : la différence

retour

du latin acceptare "recevoir, accueillir"

participer \paʁ.ti.si.pe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Agir en commun, à quelque action, avec autrui ; coopérer.
    • En 1884, le gouvernement ne prévoyait nullement que les syndicats pussent participer à une grande agitation révolutionnaire […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. VI, La moralité de la violence, 1908, p. 283)
    • Ils le mirent au courant de leur projet de rébellion contre le monarque pour venger la mort de leur père et l’incitèrent à y participer aussi. — (Mak Phoeun, Histoire du Cambodge de la fin du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle, Paris : Presses de l'École française d'Extrême-Orient, 1994, chap. 7)
    • Loth : Ah, mais c’est pas possible, ça ! J’ai pas envie, de participer ! À rien ! C’est pas mon genre, de participer ! Jamais je participerai ! À part à vos obsèques, bande de cons ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre V, épisode Vae Soli !)
  2. Vivre quelque chose en commun avec autrui ; communier.
    • […], la tante alla prendre Gaspard dans son berceau pour le faire participer au toast que l’on portait en son honneur. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
  3. (Figuré) Souscrire ou s'associer aux sentiments d'autrui.
    • A tous, mais spécialement à Danièle, sa femme, et aux membres de sa famille, la Direction des Cahiers et l'École tout entière veulent dire combien ils participent à leur chagrin, et ressentent le même vide. — (Cahiers d'études africaines, 1976, vol.16, p.425)
    • La reine Anne d'Autriche écrivit au duc une lettre où elle lui déclara qu'elle participait à sa douleur. Richelieu lui emboîta le pas. — (Denis Blanchard-Dignac, Le Duc d'Épernon: Un destin de cape et d'épée, Éditions Sud Ouest, 2014)
  4. Payer sa part de ; cotiserpour.
    • De temps en temps, son mari participait aux frais du ménage avec l'argent qu'il soutirait à ses parents. Lassée de cette situation, elle s'est décidée à partir. — (Laura Cardia-Vonèche & ‎Benoit Bastard, Les femmes, le divorce et l'argent, Labor et Fides, 1991, p.45)
  5. Recevoirsa part de.
    • A côté des sociétés où l’associé-travailleur ne participait qu’aux bénéfices et non à la propriété même du capital social, il y en avait d'autres où l'apport de l’associé-capitaliste était fait en propriété. — (Émile Szlechter, Le contrat de société en Babylonie, en Grèce et à Rome: étude de droit comparé de l’antiquité, Recueil Sirey, 1947, p.45)
  6. (Vieilli) Tenir de la nature de quelque chose ; en avoir les caractéristiques. — Note : En ce sens, il s’emploie avec la préposition de.
    • Le plateau d’Écromagny (altitude 470 m.) participe surtout du climat vosgien dont il possède les précipitations abondantes et les brusques écarts de température […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 20)
    • À l'époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l'aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)

accepté, acceptez

choix, tolérance, résignation, approbation, amour, amitié, empathie, entraide

radical accept- acceptes, acceptais, accepteras

accepter ses défauts accepter son sort accepter des excuses Expressions autour de la couleur de peau et des émotions (album homme de couleur) : être rouge comme une tomate vert de peur, avoir une peur bleue être vert de rage avoir la main verte rire jaune être blanc comme un linge voir la vie en rose

synonymes : dire oui, être d'accord, approuver, autoriser, tolérer, permettre, vouloir, adopter, supporter, accueillir, admettre antonymes : rejeter, repousser, refuser, discuter, éliminer, fuir, décliner

aimer, tolérer, détester, refuser, comparer, choisir, respecter, préférer, subir, se moquer, supporter, autoriser, interdire, être d'accord, différent, blesser, faire de la peine, empathie, respect

accepter (v. trans.) 1.être d'accord pour avoir (ex. il refusa de prendre ses responsabilités ; je suis au regret de ne pas accepter la livraison etc.) 2.donner une réponse affirmative à qqn ; répondre favorablement (ex. j'accepte votre invitation). 3.accepter comme paiement (ex. accepter, honorer les chèques). 4.faire entrer dans son groupe (ex. accepter admettre, prendre des étudiants dociles). 5.accepter de recevoir ou d'avoir (ex. il a pris, accepté mon conseil, mon cadeau). 6.recevoir (qqch) officiellement (ex. accepter une lettre recommandée). 7.prendre sur soi, endurer (ex. il n'est pas possible d'accepter ces offenses ; les employés doivent supporter ce mauvais dirigeant). 8.tolérer ou s'accommoder de " je devrai accepter ces conditions de travail désagréables " " j'ai avalé l'insulte " " Elle a appris à vivre avec les petites idiosyncrasies de son mari " 9.(figuré)admettre, considérer comme vrai (ex. Je ne peux pas accepter les dogmes, accepter un argument).

acceptation, acceptance, acceptable, inacceptable

choisir

MS : l'égalité filles-garçons

reconnaissance/"lecture" des imagiers en étiquettes, porte-clés ou en affiches

Chansons : Chou-fleur de Sophie Forte https://www.youtube.com/watch?v=Hpva19UyOmc Les Enfantastiques : Y' A PAS D' RAISON (Que l'on soit fille ou garçon) https://www.youtube.com/watch?v=-Mn0xRaUSK8 ZUT : fille ou bien garçon https://www.youtube.com/watch?v=x9yIxeceloM

Documents : tribu égalité-filles-garçons https://www.ge.ch/document/ecole-egalite-cycle-1-1-4-annee-harmos-materiel-pedagogique https://ienlievin.etab.ac-lille.fr/fichier/mixicite/fiches-mixite.pdf https://www4.ac-nancy-metz.fr/maternelle88/file/egalitefillesgarcons/filles_garcons_maternelle.pdf https://www.centre-hubertine-auclert.fr/sites/default/files/fichiers/les-ptits-egaux-repertoire-enseignant-e-s.pdf https://www.onisep.fr/Equipes-educatives/Egalite-filles-garcons/Representations-des-filles-et-des-garcons Représentations des filles et des garçonsCette séquence pédagogique va permettre aux élèves de prendre conscience des effets des stéréotypes dans la construction d'un projet...www.onisep.frhttps://www.reseau-canope.fr/fileadmin/user_upload/Projets/Plan_egalite_filles-garcons/cassons_les_cliches.pdf Sitographie : matilda: Catégories de cours http://leblogdematieresdecole.blogspot.com/2017/01/egalite-filles-et-garcons.html?m=1 http://www.genrimages.org/plateforme/?q=genrimages/homepanorama2 https://egalimere.fr/2018/01/roule-galette-et-stereotypes-10dumois.html https://egaligone.org/qui-sommes-nous/ https://blog.ccfd-terresolidaire.org/alsace-lorraine/post/2012/11/17/Des-outils-pour-lutter-contre-les-st%c3%a9r%c3%a9otypes-! https://pedagogie.ac-montpellier.fr/sites/default/files/ressources/sitographie_revue_F%C3%A9vrier2021%20%281%29.pdf https://www.bayard-jeunesse.com/infos/actualites/tous-ensemble-pour-egalite-filles-garcons/ Tous ensemble pour l'égalité filles-garçons ! - Bayard JeunesseÀ l'occasion du Forum Génération Égalité, organisé par ONU Femmes du 30 juin au 2 juillet 2021 à Paris, les rédactions de Bayard Jeunesse et Milan...Bayard Jeunesse Albums lus

Vinz et Lou : les filles et les garçons https://www.youtube.com/watch?v=XHO0UkX_SJU C'est quoi l'égalité entre les filles et les garçons, 1 jour, 1 question https://www.youtube.com/watch?v=nKwVOTntlVc Chouette pas chouette : épisode 1 le rose https://www.youtube.com/watch?v=PdqwhZMCazg&t=15s Chouette pas chouette 2 : la footballeuse https://www.youtube.com/watch?v=OGRyOdFW-MA Chouette pas chouette 3 : la pilote https://www.youtube.com/watch?v=cY0uWp0MhdI Chouette pas chouette : la casse cou https://www.youtube.com/watch?v=YiBowHtJs3k Dessinons contre le sexisme Cours : Dessinons contre le sexisme 4'32 (matilda.education)

Recueil des représentations initiales jeu du coffre: (en demi-classe) Dans un coffre, l'enseignante place plusieurs objets pouvant être connotés garçon, fille ou neutre. Les enfants, chacun leur tour, doivent offrir un objet à un autre enfant du groupe. L'élève doit répondre à plusieurs questions : pourquoi offres-tu cet objet (ça lui plait à lui, il pense que ça plait à l'autre, parce que c'est une fille ou c'est un garçon et que l'objet est pour les filles ou pour les garçons) ? Est-ce que tu aimes cet objet ? Pourquoi l'as-tu choisi ? Dans le coffre : une poupée, une dinette, un jeu de construction aimanté, un ballon, une corde à sauter, un sac à main, une casquette de baseball bleue, des voitures, des figurines (une petite fille, un dinosaure), un collier, des lunettes de soleil bleu, des cartes, des crayons de couleur, une petite fée rose à paillettes avec une couronne sur la tête et des ailes en peluche. Les élèves de la classe ont donné indifféremment les objets à leurs camarades. Ils ont été plutôt motivés par le fait que ça pourrait plaire à leur copain ou copine. Le sac à main, la figurine de petite fille sont allés à des garçons. Le dinosaure, la casquette ont été donnés à des filles. Dans la classe tous les objets sont considérés comme étant pour les filles et les garçons. Seule la peluche de fée a posé problème : 2 garçons environ par demi-classe ont trouvé que c'était exclusivement réservé aux filles. Nous avons débattu autour de son utilisation possible car les autres enfants trouvaient cet objet neutre. La classe a estimé que la peluche pouvait être utilisée dans le coin poupée, dans des histoires avec d'autres figurines ou peluches. Que fait papa, que fait maman ? (albums "Ma maman sait tout faire ou presque", "Nous les hommes", "la révolte des cocottes" Objectifs : Amener les enfants à considérer : - que l’un et l’autre sexes ont les capacités de s’impliquer activement dans tous les aspects de la vie familiale (interchangeabilité des rôles). - qu’il y a plusieurs façons de partager les tâches à l’intérieur d’une même famille. Matériel : L’illustration représentant une maison avec différentes pièces, les vignettes à découper (par tâche ménagère un papa ou une maman ou les deux), un tube de colle, une paire de ciseaux. Consignes : Découpe et colle l'étiquette qui correspond à la personne qui réalise la tâche ménagère indiquée Pré-requis : lexique des tâches ménagères On affiche quelques maisons et on questionne les enfants en regroupement - Le plus souvent, qui s’occupe du linge à laver à la maison ? - Est-ce que vous connaissez des papas qui s’occupent du linge ? - Est-ce que d’après vous les papas y arrivent ? - Pourquoi certains papas ne veulent-ils ou ne peuvent-ils pas le faire ? - Le plus souvent, qui utilise les outils à la maison (scie, marteau…) ? - Est-ce que les mamans peuvent aussi bricoler ? - Est-ce que d’après vous les mamans savent se servir des outils ? - Pourquoi certaines mamans ne peuvent-elles ou ne veulent-elles pas s’en servir ? - Est-il à votre avis moins dangereux de faire le repas que de se servir d’une scie ? Pourquoi ? - Qui prépare le repas le plus souvent à la maison ? - Pensez-vous que les papas peuvent faire à manger ? - Le plus souvent, qui se détend en regardant la télévision ou en lisant le journal ? A votre avis, pourquoi ? - Que fait l’autre parent pendant ce temps ? Constat : certaines tâches sont encore exclusivement réservés à un des parents. Certaines mères de famille de la classe cumulent encore l'ensemble des tâches Notre conclusion : - les papas et les mamans sont capables de s’aider à la maison, tant pour faire le ménage ou la cuisine que pour bricoler ou jardiner - partager les tâches se fait de manière équitable en respectant les goûts et les possibilités de chacun Les métiers (album "à quoi tu joues ?") Il a été proposé aux enfants en regroupement différents métiers. Après avoir identifié en quoi ces métiers consistaient, les enfants ont réfléchi aux qualités nécessaires pour exercer ces métiers et si ils étaient accessibles à des filles ou des garçons ou les deux. Lexique Métiers : policier/policière, chercheur/chercheuse, coiffeur/coiffeuse, maçon, mâitre/maîtresse, docteur(e), conducteur ou conductrice de poids lourds, militaire, pilote d'avion, footballeur/footballeuse, esthéticienne, pompier Adjectifs et verbes d'action : obéissant(e), sportif(ve), attentif(ve), savoir couper les cheveux, patient(e), fort(e), s'appliquer, observateur(trice), intelligent(e), avoir de l'énergie, adroit(e), minutieux(se), savoir conduire, aimer soigner, s'occuper des autres, entraider, emphatique etc. La conclusion des enfants a été que tous les métiers étaient accessibles aux filles et aux garçons tant que l'on était formé pour les faire puisque les qualités requises ne dépendaient pas du sexe. Par la suite, nous avons accueilli Marie dans la classe qui est sapeur pompier à Nice. Elle a pu nous parler des différents aspects de son métier (porter secours, conduire de gros camion, éteindre des feux, ...). Elle nous a confirmé qu'elle faisait les mêmes interventions que ses collègues masculins et que les qualités que nous avions trouvées étaient celles requises. Les relations homme-femme : réécriture du début de l'album Roule galette a été lu au cours de la période 3 et le début de l'histoire a été repris avec les élèves pour aborder les relations entre les hommes et les femmes. Après relecture du début de l'histoire, il a été demandé aux enfants : qu'est ce qui vous interpelle dans le début de cette histoire au niveau de la discussion entre les deux personnages ? La première réponse a été : "ce n'est pas gentil de les appeler le vieux et la vieille" puis une élève a trouvé que "le vieux n'est pas très gentil avec la vieille car il lui crie dessus". Nous avons décidé de réécrire le début de l'histoire en dictée à l'adulte en ayant en tête ce qui avait été vu avec l'atelier "que fait papa ? que fait maman ?" au niveau du partage des tâches mais également en faisant en sorte que le vieux parle plus gentiment. Lexique : formules de politesse On se déguise ("Boucle d'ours", "la dictature des petites couettes") Discussions autour du déguisement. Constat : le jour du carnaval, toutes les filles étaient des princesses et les garçons des supers héros. Un atelier avec des déguisements est proposé aux enfants (matériel: déguisements disponibles à l’école) ÉTAPE 1 : En petite groupe les élèves se déguisent avec le déguisement de leurs choix sans intervention de l’enseignante. L’enseignante fait remarquer au groupe si on constate des stéréotypes de genres (princesses pour les filles, chevaliers pour les garçons) ÉTAPE 2 : L’enseignante dispose dans un sac les étiquettes prénoms du groupe et les étiquettes des déguisements disponibles. Chaque élève tire au hasard une carte déguisement et une carte prénom dans le sac. Ex : enfant 1 + princesse/ enfant 2 + Pompier Quand tous les enfants sont déguisés ils défilent dans la classe. Observation des réactions des autres enfants pour amener la classe à bannir petit à petit les stéréotypes de genres. ÉTAPE 3 : lecture de Boucle d'ours Production orale de quelques élèves : « que pensez-vous de la réaction de papa ours qui ne veut pas que petit ours se déguise en boucle d’or ? » Elisa : papa ours ne doit pas s’énerver. Petit ours peut se déguiser en boucle d’ours. Aminata : papa ours a raison de se fâcher. Arthur : petit ours peut mettre la jupe. Matthieu : papa ne doit pas se fâcher. Tout le monde a le droit de se déguiser en boucle d’ours. Les jouets et les jeux/les activités (albums "Dinette sur tractopelle", "Les filles/les garçons peuvent le faire aussi") En atelier avec par groupe de 6 enfants : activité de tri d'images dans 3 barquettes (filles, garçons, les deux) Lexique jeux et jouets : poupées, dinette, livres, crayons de couleurs, pâte à modeler, billes, corde à sauter, jeux de société, duplos, legos, déguisement, perles, puzzles, figurines, ferme, voitures, animaux, dinosaures, jeux de constructions, kaplas, ballon Dans notre classe de MS, les enfants jouent indifféremment à tous les jeux proposés. Les élèves classent dont (à peu d'exception près) toutes les étiquettes dans la barquette "les deux" Les différence filles-garçons ("Fille Garçon", "Rose bonbon", "Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ?", "Trucs de filles ou trucs de garçons") Après la lecture de ces différents albums, les enfants ont conclu que chaque personne est différente des autres. On est tous uniques mais on est égaux que l’on soit fille ou garçon. Pour les élèves : "On est égaux : on a les mêmes droits et les mêmes chances, on vit tous dans le même pays, on habite la même ville, on est dans la même école et la même classe."

choisir

MS : égalité filles-garçons

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participer \paʁ.ti.si.pe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Agir en commun, à quelque action, avec autrui ; coopérer.
    • En 1884, le gouvernement ne prévoyait nullement que les syndicats pussent participer à une grande agitation révolutionnaire […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. VI, La moralité de la violence, 1908, p. 283)
    • Ils le mirent au courant de leur projet de rébellion contre le monarque pour venger la mort de leur père et l’incitèrent à y participer aussi. — (Mak Phoeun, Histoire du Cambodge de la fin du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle, Paris : Presses de l'École française d'Extrême-Orient, 1994, chap. 7)
    • Loth : Ah, mais c’est pas possible, ça ! J’ai pas envie, de participer ! À rien ! C’est pas mon genre, de participer ! Jamais je participerai ! À part à vos obsèques, bande de cons ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre V, épisode Vae Soli !)
  2. Vivre quelque chose en commun avec autrui ; communier.
    • […], la tante alla prendre Gaspard dans son berceau pour le faire participer au toast que l’on portait en son honneur. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
  3. (Figuré) Souscrire ou s'associer aux sentiments d'autrui.
    • A tous, mais spécialement à Danièle, sa femme, et aux membres de sa famille, la Direction des Cahiers et l'École tout entière veulent dire combien ils participent à leur chagrin, et ressentent le même vide. — (Cahiers d'études africaines, 1976, vol.16, p.425)
    • La reine Anne d'Autriche écrivit au duc une lettre où elle lui déclara qu'elle participait à sa douleur. Richelieu lui emboîta le pas. — (Denis Blanchard-Dignac, Le Duc d'Épernon: Un destin de cape et d'épée, Éditions Sud Ouest, 2014)
  4. Payer sa part de ; cotiserpour.
    • De temps en temps, son mari participait aux frais du ménage avec l'argent qu'il soutirait à ses parents. Lassée de cette situation, elle s'est décidée à partir. — (Laura Cardia-Vonèche & ‎Benoit Bastard, Les femmes, le divorce et l'argent, Labor et Fides, 1991, p.45)
  5. Recevoirsa part de.
    • A côté des sociétés où l’associé-travailleur ne participait qu’aux bénéfices et non à la propriété même du capital social, il y en avait d'autres où l'apport de l’associé-capitaliste était fait en propriété. — (Émile Szlechter, Le contrat de société en Babylonie, en Grèce et à Rome: étude de droit comparé de l’antiquité, Recueil Sirey, 1947, p.45)
  6. (Vieilli) Tenir de la nature de quelque chose ; en avoir les caractéristiques. — Note : En ce sens, il s’emploie avec la préposition de.
    • Le plateau d’Écromagny (altitude 470 m.) participe surtout du climat vosgien dont il possède les précipitations abondantes et les brusques écarts de température […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 20)
    • À l'époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l'aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)

pour le nom choix : formes conjuguées de choir et choyer

pouvoir, liberté, estime de soi, confiance, libre arbitre, possibilités

radical choisi- je choisis, je choisirai

non-choix

ancien français coisir le mot germanique (kausjan) qui a prodit notre choisir signifie voir, apercevoir, discerner

choisir entre la peste et le choléra l'embarras du choix morceaux choisis imposer son choix partenaire de choix

synonymes : décider, se décider, préférer, déterminer, s'engager antonymes : hésiter, empêcher, priver, imposer

préférence, sélection, possibilité, liberté, critère, volonté, personnel, pouvoir, décision, conséquence, hésitation, discutable

VERBE transitif

  1. Sélectionner, préférer parmi d'autres.
  2. Prendre, parmi d'autres.
  3. Opter pour.

choix, choisi, choisissable

aider

GS : le handicap

reconnaissance et lecture du lexique

Comptines en langues des signes https://www.youtube.com/watch?v=CqTVziXv_Jk https://www.youtube.com/watch?v=ZEd00G16_rs

Albums lus

La petite casserole d'Anatole https://www.youtube.com/watch?v=jHol1kQM3DY

A partir des albums : Mimi l’oreille de G Solotareff, Sept souris dans le noir de Ed Young, Le lapin à roulettes de G Solotareff, La casserole d’Anatole d’Isabelle Carrier, Quatre petits coins de rien du tout Mimi l’oreille : affiche/lexique sur les sentiments ressentis par Mimi suite à son handicap. Liste des personnages qui l’aide Sept souris dans le noir : thème de l’entraide. Parcours motricité avec bandeau sur les yeux : entraide obligatoire. Jeu de kim : avec un bandeau sur les yeux, nommer l’objet caché en utilisant le toucher (les mains et les pieds) Lexique pour aider sur le parcours : à droite, à gauche, ralentis, stop, lève la jambe, recule, doucement https://tube-nice.beta.education.fr/videos/watch/9e521310-d77f-44f2-bc35-5a0d0757fea4 parcours guidéIt seems you are either blocking or disabling Javascript on your browser, and we totally get that. However this endpoint uses Angular, so the front...PeerTube Temporaire de - Academie de Nice Le lapin à roulettes : sentiments/lexique ressentis par le lapin. Comparaison avec le lexique de Mimi l’oreille : il est identique Objets qui aident Mimi : patins à roulettes puis fauteuil roulant Travail sur les 5 sens : faire la liste et réfléchir sur le moyen de trouver une aide quand un sens est manquant ; idem pour le handicap moteur Lister les objets que l’on connait et qui peuvent aider en fonction du handicap. Lexique : aveugles, non-voyant, mal-voyant, sourd, muet, handicapé moteur, fauteuil roulant, canne, béquille, chien guide d’aveugle, livre en braille, appareil auditif, prothèse, langage des signes A partir de grandes images, trier les objets qui aident les personnes handicapées en fonction du handicap. (collectif puis individuel) L’alphabet en langage des signes : « écrire » son prénom avec des signe Chants et comptines utilisant le langage des signes étudiés en classe : https://youtu.be/CqTVziXv_Jk Baloum l’ours https://youtu.be/ZEd00G16_rs Maman me raconte une histoire Connaitre des mots simples en langage des signes (papa, maman, ours, manger, livre, dormir …) La casserole d’ Anatole : le handicap mental Début de l’histoire : Personnages d’ Anatole : Lister les mots et expressions qui le caractérisent. A partir d’images de l’album, lister ses qualités. Qu’est ce qui est « bizarre » chez lui ? Liste des inconvénients de la petite casserole, réactions d’ Anatole et conséquences Fin de l’histoire : Anatole a changé grâce à l’aide d’une dame Vidéo d’un court métrage d’Eric Montchaud à partir de l’album : https://youtu.be/jHol1kQM3DY Quatre petits coins de rien du tout L'histoire réalisée et racontée par les enfants https://tube-nice.beta.education.fr/videos/watch/c45a710b-6995-4e06-b039-20ced319d9dc 4 petits coins de rien du tout GS4It seems you are either blocking or disabling Javascript on your browser, and we totally get that. However this endpoint uses Angular, so the front...PeerTube Temporaire de - Academie de Nice

aider

GS : le handicap

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participer \paʁ.ti.si.pe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Agir en commun, à quelque action, avec autrui ; coopérer.
    • En 1884, le gouvernement ne prévoyait nullement que les syndicats pussent participer à une grande agitation révolutionnaire […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. VI, La moralité de la violence, 1908, p. 283)
    • Ils le mirent au courant de leur projet de rébellion contre le monarque pour venger la mort de leur père et l’incitèrent à y participer aussi. — (Mak Phoeun, Histoire du Cambodge de la fin du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle, Paris : Presses de l'École française d'Extrême-Orient, 1994, chap. 7)
    • Loth : Ah, mais c’est pas possible, ça ! J’ai pas envie, de participer ! À rien ! C’est pas mon genre, de participer ! Jamais je participerai ! À part à vos obsèques, bande de cons ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre V, épisode Vae Soli !)
  2. Vivre quelque chose en commun avec autrui ; communier.
    • […], la tante alla prendre Gaspard dans son berceau pour le faire participer au toast que l’on portait en son honneur. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
  3. (Figuré) Souscrire ou s'associer aux sentiments d'autrui.
    • A tous, mais spécialement à Danièle, sa femme, et aux membres de sa famille, la Direction des Cahiers et l'École tout entière veulent dire combien ils participent à leur chagrin, et ressentent le même vide. — (Cahiers d'études africaines, 1976, vol.16, p.425)
    • La reine Anne d'Autriche écrivit au duc une lettre où elle lui déclara qu'elle participait à sa douleur. Richelieu lui emboîta le pas. — (Denis Blanchard-Dignac, Le Duc d'Épernon: Un destin de cape et d'épée, Éditions Sud Ouest, 2014)
  4. Payer sa part de ; cotiserpour.
    • De temps en temps, son mari participait aux frais du ménage avec l'argent qu'il soutirait à ses parents. Lassée de cette situation, elle s'est décidée à partir. — (Laura Cardia-Vonèche & ‎Benoit Bastard, Les femmes, le divorce et l'argent, Labor et Fides, 1991, p.45)
  5. Recevoirsa part de.
    • A côté des sociétés où l’associé-travailleur ne participait qu’aux bénéfices et non à la propriété même du capital social, il y en avait d'autres où l'apport de l’associé-capitaliste était fait en propriété. — (Émile Szlechter, Le contrat de société en Babylonie, en Grèce et à Rome: étude de droit comparé de l’antiquité, Recueil Sirey, 1947, p.45)
  6. (Vieilli) Tenir de la nature de quelque chose ; en avoir les caractéristiques. — Note : En ce sens, il s’emploie avec la préposition de.
    • Le plateau d’Écromagny (altitude 470 m.) participe surtout du climat vosgien dont il possède les précipitations abondantes et les brusques écarts de température […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 20)
    • À l'époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l'aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)

homonymie : aidé, aidez

entraide aidant adjudant aidable

Hyperonymie : physique, force, mental, marche, handicap, déplacement, besoin, aide, mobilité

radical : aide désinence : aides, aidais, aideras

aide soignant aide ménagère aide médicale

provient du latin adjutare (prêter assistance)

Expressions : A l'aide ! Proporser de l'aide Appeler à l'aide Apporter son aide Proverbe : aide toi, le ciel t'aidera (il faut commencer à agir quand on veut venir à bout de quelque chose)

Antonymie : abandonner, ignorer, délaisser Synonymie : dépanner, encourager, coopérer, soulager, épauler, soutenir

protéger secourir assister collaborer serviabilité gentillesse

1. verbe transitif direct. 1er groupe ex :"aider quelqu'un" 2. verbe pronominal s'aider ex:"s'aider de"

aidant entraide aidable

proteger

Protéger

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  1. Agir en commun, à quelque action, avec autrui ; coopérer.
    • En 1884, le gouvernement ne prévoyait nullement que les syndicats pussent participer à une grande agitation révolutionnaire […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. VI, La moralité de la violence, 1908, p. 283)
    • Ils le mirent au courant de leur projet de rébellion contre le monarque pour venger la mort de leur père et l’incitèrent à y participer aussi. — (Mak Phoeun, Histoire du Cambodge de la fin du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle, Paris : Presses de l'École française d'Extrême-Orient, 1994, chap. 7)
    • Loth : Ah, mais c’est pas possible, ça ! J’ai pas envie, de participer ! À rien ! C’est pas mon genre, de participer ! Jamais je participerai ! À part à vos obsèques, bande de cons ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre V, épisode Vae Soli !)
  2. Vivre quelque chose en commun avec autrui ; communier.
    • […], la tante alla prendre Gaspard dans son berceau pour le faire participer au toast que l’on portait en son honneur. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
  3. (Figuré) Souscrire ou s'associer aux sentiments d'autrui.
    • A tous, mais spécialement à Danièle, sa femme, et aux membres de sa famille, la Direction des Cahiers et l'École tout entière veulent dire combien ils participent à leur chagrin, et ressentent le même vide. — (Cahiers d'études africaines, 1976, vol.16, p.425)
    • La reine Anne d'Autriche écrivit au duc une lettre où elle lui déclara qu'elle participait à sa douleur. Richelieu lui emboîta le pas. — (Denis Blanchard-Dignac, Le Duc d'Épernon: Un destin de cape et d'épée, Éditions Sud Ouest, 2014)
  4. Payer sa part de ; cotiserpour.
    • De temps en temps, son mari participait aux frais du ménage avec l'argent qu'il soutirait à ses parents. Lassée de cette situation, elle s'est décidée à partir. — (Laura Cardia-Vonèche & ‎Benoit Bastard, Les femmes, le divorce et l'argent, Labor et Fides, 1991, p.45)
  5. Recevoirsa part de.
    • A côté des sociétés où l’associé-travailleur ne participait qu’aux bénéfices et non à la propriété même du capital social, il y en avait d'autres où l'apport de l’associé-capitaliste était fait en propriété. — (Émile Szlechter, Le contrat de société en Babylonie, en Grèce et à Rome: étude de droit comparé de l’antiquité, Recueil Sirey, 1947, p.45)
  6. (Vieilli) Tenir de la nature de quelque chose ; en avoir les caractéristiques. — Note : En ce sens, il s’emploie avec la préposition de.
    • Le plateau d’Écromagny (altitude 470 m.) participe surtout du climat vosgien dont il possède les précipitations abondantes et les brusques écarts de température […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 20)
    • À l'époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l'aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)

ÉTYM. 1395 protéger [pʀɔteʒe] verbe transitif Emprunté du latin protegere, « couvrir, abriter ; protéger, garantir », lui-même composé de pro, « en avant, devant », et tegere, « couvrir ; cacher, protéger ». ◊ latin protegere « couvrir en avant » Aider (une personne, un animal) de manière à mettre à l’abri d’une attaque, des mauvais traitements, d’un danger. ➙ défendre, secourir.

protection rapprochée sous la haute protection de quelqu'un

protèges protégeais protégeras...

protéger [pʀɔteʒe] PROTÉGER v. tr. est emprunté (fin XIVe s.) au latin protegere « couvrir en avant, devant, abriter » d’où, au figuré, « garantir », de pro « devant » (→ pour, pro-) et de tegere « couvrir », « abriter » (→ toit). 1 Aider (une personne, un animal) de manière à mettre à l’abri d’un danger, d’une agression, d’un risque.⇒ défendre, garantir, préserver.Que Dieu vous protège.« on ferait tout ce qu'il fallait pour protéger le seul témoin du meurtre » (Ch. Brouillet, 2002).‒ pronom.Se protéger contre soi-même.« Je me protégeai instinctivement comme si j'allais recevoir une gifle ou un coup de poing » (N. Kattan, 1975). 2 Empêcher toute atteinte, préserver l’existence de.⇒ garantir, immuniser, sauvegarder.Protéger la vie, la santé, les intérêts de qqn.Protéger l’environnement.La loi 101 protège le français au Québec.« il lui fallait protéger l'emploi de sa mère » (A. Cousture, 1986). 3 Couvrir, mettre à l’abri, garantir (d’un inconvénient).⇒ abriter, défendre, préserver.« un grand parapluie noir [...] la protégeait du soleil » (J. Ferron, 1968).‒ pronom.Se protéger du froid.Ils « tentent tant bien que mal de se protéger du vent » (L’actualité, 2000).◈ inform. Utiliser un dispositif matériel ou logiciel afin de préserver l'intégrité et la fiabilité des données d'un système informatique (in GDT) (anton. : déprotéger).Protéger une banque de données, un fichier. 4 Mettre son crédit au service de qqn, apporter son appui matériel ou moral à qqn.⇒ patronner; fam. pistonner.« Voltaire s'en tire avec la plus grande habileté, entouré de vieilles dames dévouées, d'une nièce un peu folle, et protégé par Frédéric de Prusse 1 » (A. Grandbois, 1941). 5 Favoriser le développement d’une activité.Protéger les arts, la culture. 6 écon. Défendre la production, la vente de (un produit) par des mesures protectionnistes.Protéger l’industrie du textile, l'exploitation forestière.

protection protecteur protectrice protectionnisme protectionniste déprotéger protégé protectorat protègement

aider sauvegarder est ce qu'on doit mettre que des verbes,

Synonymie: défendre, secourir, assister, garder garantir, sauvegarder abriter, défendre, garantir, préserver pistonner, recommander patronner encourager, favoriser Antonymie: assaillir, attaquer, menacer, persécuter, tyranniser, découvrir, disgracier

protégé,ée (adj): Qui est mis à l'abri d'un danger, d'un risque.

Hypéronymie: Protection Hyponymie:

Enfin, l’élément verbal PROTÈGE- entre dans un certain nombre de noms désignant des objets destinés à protéger (ce que désigne le second élément). Il est productif depuis la fin du XIXe siècle. protège-cahier protège-dossier protège-oreille protège-nez protège-dent protège-crâne protège-cheville protège-pointe protège-radiateur protège-parapluie protège-matelas protège-tibia protège-slip protège-dent

vidéoprotéger protégeable déprotéger autoprotection superprotection superprotéger superprotecteur superprotectrice surprotéger surprotection

1.Album raconté par les enfants2.Vidéo chanté et fimée en classe3. lien vidéo youtube : TIME FOR OCEANS x Les Enfantastiques - Bing video 4. Vidéo : la mer, c'est pas ta poubelle

Arts Visuels

Les tortues

Les élèves ont joué avec les animaux marins piégés dans les déchets plastiques, prise de conscience.

Comment agir pour l'environnement : activités autour du tri des déchets

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Conte: Pourquoi les conifères restent toujours vertsVoyage au pays des arbresLe hêtre vivantA quoi servent les feuilles des arbresLa croissance des arbresLes arbres les plus gigantesques

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Pourquoi les conifères restent toujours verts Chaque année, à l’automne, lorsque les jours deviennent plus courts le soleil bien moins chaud, de nombreux oiseaux partent pour les pays chauds afin d'y passer l'hiver. Au printemps, lorsque les températures se font plus douces, ils font le chemin à l’envers et reviennent ici, vivre un nouvel été. Les forêts qui comptent la plus d’oiseaux migrateurs sont les forêts du Grand Nord. Là-bas, les hivers sont rudes et le gel souvent terrible en sorte que les oiseaux pourraient y mourir de faim et de froid. Il y a bien longtemps, dans ces forêts du Grand Nord, vivait un jeune merle. Pendant l’été, il avait bien grandi et était devenu un merle fort et robuste qui chantait comme son père, son grand frère, ses oncles et ses cousins. La veille du grand départ vers le sud, tous les oiseaux participaient au dernier vol d'entraînement lorsqu’un grand héron heurta le jeune merle de plein fouet. - Tu ne peux pas faire attention, abruti! s'exclama le héron en colère. Il faut bien se dire que la colère du héron cachait le fait qu’il se savait en faute. Notre ami, le jeune merle, sonné par le coup, tomba sur le sol comme une feuille d’automne. Son aile le faisait souffrir et elle pendait bizarrement. Il avait terriblement mal. - Ton aile est cassée, lui dirent les vieux merles, forts de leur expérience. Tu ne pourras pas nous accompagner demain, car tu te noierais à coup sûr dans la mer. Tu. vas être obligé de rester et de passer l’hiver ici. Il faut te trouver un abri dans la forêt. Au printemps, nous passerons te reprendre ici. Le jeune merle était effrayé. Il n’avait pas le choix. Il lui fallait rester et c’est bien triste qu’il regarda, le lendemain, ses parents et ses amis s’envoler vers le ciel sans tache d’Afrique. Il les regarda longtemps jusqu’à ce qu’ils ne se distinguent plus dans le ciel. Le coeur gros et les plumes tristes, il se mit à la recherche d'un abri. Mais où trouver un coin pour passer l’hiver dans cette grande forêt ? Il avait marché longtemps lorsqu’il rencontra un vieux chêne imposant. - Dites-moi, Monsieur le Chêne, puis-je, s'il vous plaît, construire un nid entre vos grandes branches? Je ne peux pas m'envoler vers les régions chaudes, car je me suis cassé une aile. Ce ne sera que pour un hiver! Me le permettez-vous s'il vous plaît? Le chêne baissa la tête avec indignation. - Ça non, alors! répondit-il d'un air outré. Il n’en est pas question! Cherche un autre arbre. Si tu as faim cet hiver, tu mangeras tous mes glands et je deviendrais un chêne sans glands dont les autres se moqueraient. Pas question que je fasse ça! Plus triste encore, le jeune merle partit à la recherche d'un autre arbre. Il arriva bientôt près d'un magnifique bouleau dont les feuilles ondulaient doucement au vent. Il paraissait tellement accueillant, tellement beau et tellement gentil que le merle osa lui adresser la parole. - Dites-moi, Monsieur le Bouleau, peut-être m'autoriseriez-vous à chercher refuge entre vos branches contre le vent du nord? Je dois trouver un abri sans quoi, je vais mourir gelé. Ce ne sera que pour un hiver. Lorsque le printemps reviendra, je chercherai un autre abri, mais mon aile est cassée et je ne peux aller nulle part ailleurs. Le bouleau haussa les sourcils, plissa profondément le front et très en colère, il répondit en agitant ses branches et en criant: - N'es-tu pas un peu fou? dit-il d'un air méprisant. Garder mes propres feuilles me donne déjà suffisamment de travail. J'ai besoin de toutes mes branches. je ne peux en sacrifier une seule pour te protéger. Cherche donc quelqu'un d'autre! Le jeune merle s'éloigna tristement. Ses pattes ne le supportaient plus tant son chagrin était devenu lourd à porter. N'y avait-il donc personne dans cette forêt qui l'aiderait à passer l'hiver? Il perdait espoir quand soudain, au détour d’un sentier, il aperçut un joli saule aux branches flexibles. Sûr que celui-ci allait lui accorder sa protection! Il sentait l’espoir renaître dans son petit coeur. - Dites-moi, Monsieur le Saule, m'autoriseriez-vous à nicher durant cet hiver entre vos branches? Je me suis cassé une aile et je ne peux m'envoler avec les autres oiseaux vers des régions plus chaudes. Je mourrai sûrement de froid si je ne trouve pas d'abri. Me le permettez-vous? Je vous en prie! Il leva les yeux d'un air suppliant vers le saule. L’arbre avait le coeur bon mais il ne pouvait l’aider. - Je suis sincèrement désolé pour toi, dit-il, Après tout, je ne te connais pas. Comment pourrais-je savoir si tu ne creuseras pas des trous dans mes branches en cachette, comme une pie, ou si tu ne me mangeras pas mes feuilles? Adresse-toi plutôt à quelqu'un d'autre. Il y aura peut-être un arbre qui acceptera de prendre un oiseau étranger sous sa protection. Je trouve cela terrible, mais je ne peux pas t'aider. Fatigué, le merle s'éloigna bien décidé à ne plus demander protection à personne puisque de toute façon, personne ne voulait l'aider. Il erra dans les bois touffus pendant six jours et six nuits, mais tous les arbres avaient eu vent de son histoire par le chêne, le bouleau et le saule et détournaient la tête dès qu'ils le voyaient. Le septième jour, le merle arriva dans une clairière où se tenaient trois arbres les uns à côté des autres : un sapin, un pin et un genévrier. - Où vas-tu? demanda le grand pin, étonné. Il y a bien longtemps que tu devrais être dans un chaud pays du sud. Tu vas geler si tu ne pars très vite. - Je sais bien, répondit tristement le merle. Je me suis cassé une aile et je n’arrive plus à voler. Je cherche désespérément un abri pour l'hiver dans cette forêt, mais personne n'a de place pour moi. Le sapin, le pin et le genévrier se regardèrent en souriant. - Si tu veux, tu peux rester auprès de nous, dit le grand pin, chaleureusement. Construis ton nid entre mes branches. je suis suffisamment grand et fort pour te protéger contre tout danger. - Mes branches sont suffisamment touffues pour arrêter le vent du nord, dit le sapin. Construis ton nid entre ses branches les plus épaisses, mais reste près de moi. De cette manière, tu ne sentiras pas le vent d'hiver. - Quant à moi, tu pourras te nourrir de mes baies tout l'hiver, ajouta le genévrier. J'en ai suffisamment. Tu pourras t'en rassasier. Reconnaissant, le merle construisit son nid dans les branches du pin, juste à côté du sapin, comme celui-ci le lui avait proposé. Chaque jour, il pouvait manger des baies de genévrier. Le merle était heureux avec ses trois bons amis et, de son nid, il leur chantait chaque jour sa chanson la plus mélodieuse en guise de remerciement. Lorsque le vent du nord arriva, un frisson parcourut la forêt. Le vent souffla d'abord toutes les feuilles du chêne et les fit tourbillonner jusqu'à ce qu'elles forment un tapis sur le sol. Il s'approcha ensuite du bouleau et lui arracha également toutes ses feuilles en riant et en mugissant. Le bouleau résista de toutes ses forces, mais le vent du nord était plus fort que lui. Après son passage, le bouleau resta là, les branches nues, à frissonner de froid. Ce fut ensuite le tour du saule. Le vent du nord tourna autour de lui comme une toupie et chassa toutes ses feuilles une à une. Il arriva ensuite près du sapin, du pin et du genévrier. - Ah, ah! Voilà encore quelques arbres verts, dit le vent en poussant des cris de joie. - Stop, retentit soudain une voix forte. C'était le roi Hiver qui passait par le bois, la tignasse blanche comme neige et des stalactites pendues à ses mains. Laisse ces trois arbres tranquilles, commanda-t-il. je n'ai pas pitié des autres, mais ces trois-là ont aidé un jeune merle qui demandait de l'aide. Comme récompense, ils pourront rester verts pour toujours. Le vent du nord jeta un coup d'oeil étonné à travers les branches du pin. Il aperçut le petit merle à l'abri dans son nid douillet et fut attendri. - Vous avez raison! acquiesça-t-il, ému. je vais les laisser en paix. Voilà pourquoi, depuis ce jour, tous les pins, sapins et genévriers restent aussi verts l'hiver que l'été.

Voyage au pays des arbres Les gens qui ne savent pas apprivoiser les arbres disent que les forêts sont silencieuses. Mais dès que tu siffles, et que tu siffles bien, comme un oiseau, tu commences à entendre le bruit que font les arbres. Il y a d'abord ces bâillements, et ces respirations aiguës. Puis tu perçois d'autres bruits. Il y a des coups lourds, comme s'il y avait un coeur qui battait quelque part sous la terre. Puis tout un tas de craquements, des branches qui se redressent avec des explosions, des feuilles qui se mettent à trembler, des troncs qui se dérident. Il y a surtout des bruits de sifflements, parce que les arbres te répondent. Ça c'est le langage des arbres. Si tu ne fais pas attention, tu peux croire que ce sont des oiseaux qui sifflent. Il faut dire que ça y ressemble beaucoup. Mais ce ne sont pas les oiseaux qui sifflent, ce sont les arbres. Le petit garçon avait appris à reconnaître le sifflement des arbres. Sur les très gros arbres, c'est un sifflement sourd, continu, qui vibre dans la terre, un genre de hululement qui dit toujours la même chose. Les arbres minces, eux, ont une voix flûtée, qui chantonne et sifflote sans arrêt ; ils sont même un peu fatigants, ils ne cessent pas de parler avec leurs petites voix aiguës. Les gens qui ne savent pas le langage des arbres croient qu'ils sont pleins de passereaux et d'ortolans, mais le petit garçon savait très bien que c'était les voix des peupliers, des trembles, des acacias, et de tous les arbres de ce genre qui ont des troncs étroits. Ça l'amusait bien de siffler comme ça pour apprivoiser les arbres. Petit à petit, tous les arbres se mettent à parler, et quand ils parlent tous ensemble, ça fait un fracas de sifflements et de bâillements très bien à entendre. Ce qui est bien aussi quand on est dans le pays des arbres, qu'on les a apprivoisés, c'est de savoir que les arbres pourront vous voir. Il y a des gens qui disent que les arbres sont aveugles, et sourds et muets. Mais ce n'est pas vrai . Il n'y a rien de plus bavard qu'un arbre, quand il est apprivoisé. Et aussi ils ont des yeux partout, sur toutes leurs feuilles. Mais ça personne ne le sait. Comme les arbres sont un peu timides, ils gardent généralement leurs yeux fermés quand il y a un homme dans les environs. Le petit garçon lui, qui voulait voyager au pays des arbres, avait appris petit à petit à faire ouvrir les yeux. Il sifflait le plus doucement qu'il pouvait, pas un air de musique, mais comme les arbres, une ou deux notes, très doucement. Alors sur toutes les petites feuilles agitées il voyait des yeux s' ouvrir les uns après les autres , lentement, comme les yeux des escargots. Il y a des yeux de toutes les couleurs, des noirs, des jaunes, des roses, des bleu foncé et des bleu pervenche. Tous ils regardent le petit garçon assis au milieu de la clairière, et ça fait une drôle d'impression, parce qu'ils ont des regards très doux. Évidemment, tous les arbres ne sont pas pareils. Il y a le chêne (qui s'appelle Hudhudhudhud) qui est un arbre très sérieux. Il a un regard profond qui vous fait un peu frissonner. Il pense tout le temps à des tas de choses sérieuses. C'est lui qui regarde interminablement les étoiles, la nuit. Il connaît le nom de toutes les constellations, et il suit gravement les phases de la lune. Il y a le bouleau, qui porte un nom très compliqué : il s'appelle Phuiii Wooo Voooit Tihuit, qui ne pense qu'à s'amuser. Il aime bien la lumière du soleil, et il s'amuse à envoyer des reflets dans les yeux des autres arbres . Non, il n'est vraiment pas sérieux. Il y a aussi un érable vénérable, qui s'appelle Whoot. Il est très vieux et son tronc est séparé en deux au niveau des racines. Il a reçu plusieurs fois la foudre, et il aime bien raconter aux autres comment ça s'est passé. Il y a beaucoup d'autres arbres dont le petit garçon ne connaît pas bien les noms, des cèdres, des frênes, des chênes-lièges, des lauriers, des sycomores, des peupliers, des saules, des poivriers, des noisetiers. Ils sont tous là, dans la forêt, serrés les uns contre les autres, et ils bavardent sans cesse. Il y a aussi beaucoup de sapins sombres, élancés. Eux ne disent pas grand-chose. Ils sont un peu taciturnes, comme les ifs. Mais ils servent de gardiens à la forêt . Dès que quelqu'un s'approche, ils font trembler leurs aiguilles, et ça fait un bruit de froissement précipité, comme si la pluie allait tomber. Immédiatement, tous les arbres cessent de parler et ils se mettent au garde-à-vous. Ils ferment leurs yeux et resserrent leurs branches, et ils font les morts… J.-M. G. Le Clézio, Voyage au pays des arbres, Éd. Gallimard (coll. Enfantimages).

Tapuscrit : Le hêtre vivant – Alice de Poncheville (_________________Découverte_) Le titre est : ____________________________________________ L’auteur est : ___________________________________________ L’illustrateur est : _________________________________________ L’éditeur est : ___________________________________________ Mon avis sur ce livre : Tapuscrit : Le hêtre vivant – Alice de Poncheville (__________________chapitre1_) Loubliette, émerveillé, regardait le jour se lever sur Forêveuse. Les premiers rayons du soleil perçaient entre les branches des arbres. Leurs feuilles frémissaient et brillaient comme les paillettes d’un costume de fête. Seul et heureux, Loubliette, le loup insomniaque, oublia sa nuit sans sommeil et l’étrange épisode auquel il avait assisté. Car cette nuit, dans le calme de la forêt, il s’était bel et bien passé quelque chose. Un évènement inattendu et mystérieux avait eu lieu. Un changement s’était produit, bizarre et stupéfiant. Si Loubliette n’avait pas eu cette drôle de matière molle à la place d’un cerveau normal, il aurait pu en informer tous les dignes habitants de la forêt. Mais il ne l’avait pas fait. Tant pis, on aimait Loubliette comme il était, avec sa tête plein de fromage blanc et ses souvenirs bien cachés dedans. Il fallait maintenant attendre que quelqu’un d’autre s’aperçoive du changement. Cela pouvait prendre du temps. Ou arriver très vite. On espérait, pour l’intérêt de cette histoire, que cela ne traine pas trop. Furétourdi, lancé à toute vitesse, freina des quatre pattes en croisant Loubliette. - Tu as déjeuné ? lui demanda-t-il. - Heu, je ne sais pas, répondit Loubliette. - Qu’est-ce que tu veux qu’il te réponde ! s’exclama Geai-toujours-un-truc-qui-va-pas depuis sa branche. Il a autant de mémoire qu’un moucheron ! Les moucherons n’avaient peut-être pas le temps d’avoir des souvenirs, mais ils n’étaient pas plus malheureux que les autres, pensa le loup. Puis il toucha son ventre qui était fort creux : - Je n’ai pas encore mangé ! On va quelque part ? proposa-t-il à Furétourdi. Et il fit claquer ses mâchoires en direction du geai, aussitôt envolé. Les deux amis filèrent au bar de Campagnôle. Ils trouvèrent celui-ci écroulé sur un rondin. Il avait trop bu d’alcool de poire. Furétourdi le regarda d’un air désapprobateur : - Comme d’habitude ! soupira-t-il. - Comme toujours ! fit Loubliette pour avoir l’air complice. Mais il ne voyait pas bien ce qui posait problème dans le tableau. Sourigolote jaillit du chêne creux où le bar à thym était installé et se mit à passer frénétiquement le balai entre les rondins qui servaient de tables. - Qu’est-ce que ce sera pour ces messieurs ? s’écria-t-elle en posant son balai. - Des écorces grillées, un ver de vase et un jus de sureau, s’il te plait, commanda Furétourdi. - Pareil ! enchaina Loubliette, et allume un peu la lumière. Il faisait sombre ce matin. Et pour cause… Ils revinrent tous les jours de la semaine, sans que Loubliette se souvienne de l’étrange évènement. Le huitième jour, Hermine-de-rien s’attabla avec les deux compères et partagea une salade de groseilles. - L’herbe est moins verte de ce côté de la forêt, nota Hermine-de-rien Cette remarque avait l’air anodine et inintéressant, mais, mais, mais…c’était la première étape d’un raisonnement qui allait mener les animaux de Forêveuse vers une découverte très importante. Tapuscrit : Le hêtre vivant – Alice de Poncheville (__________________chapitre2_) La voûte des arbres s’était en effet épaissie au-dessus du café de Campagnôle. Ainsi, il faisait plus sombre et les herbes, manquant de soleil, s’étaient mises à pâlir. Mais comment était-ce possible ? - Est-ce qu’il y a un nouvel arbre ? demanda Hermine-de-rien. Crapaupotin qui dégustait une crème de limaces avec Renarnaque se tourna vers l’hermine, l’air goguenard : - Un nouvel arbre ! mais un nouvel arbre, ça n’existe pas ! Les arbres naissent et grandissent au même endroit. Ils sont là, et c’est tout. Un « nouvel » arbre, ça ne veut rien dire. - Et qu’est ce qui t’empêche d’être aimable ? s’indigna Hermine-de-rien - C’est pas comme si les arbres bougeaient pour s’installer où ils veulent ! « Tiens, salut, je suis un nouvel arbre, je vais me mettre là ! A côté du nouveau rocher, à droite de la nouvelle montagne ! », poursuivit Renarnaque. Et les deux amis éclatèrent de rire. - Vous pouvez vous marrer, mais plutôt que de rester assis sur mes certitudes, moi, je vais vérifier, dit Furétourdi. Ce qu’il fit immédiatement, suivi par Hermine-de-rien, rapide et désinvolte. Ils inspectèrent les écorces des arbres, les gratouillèrent un peu, se reniflèrent les griffes, goutèrent une feuille puis une autre, les malaxèrent pour en sortir la sève, et finalement se regardèrent, indécis. - Ils sont devenus végétariens ? demanda Loubliette. - Non, non, lui répondit Crapaupotin. - Alors, qu’est-ce qu’ils font ? - Ils vérifient que les arbres sont bien d’ici, expliqua Renarnaque. - Ah oui ! C’est vrai que les arbres bougent ! J’ai vu ça, il n’y a pas longtemps, dit Loubliette. Tous les regards se tournèrent vers lui. Il était temps de raconter l’évènement merveilleux de la semaine passée avant de l’oublier à nouveau. Quelques jours auparavant, Loubliette avait été attiré par un bruissement discret. Loubliette avait rassemblé ses esprits, ouvert grand les yeux et constaté qu’un arbre se déplaçait. Oui, il avançait sur la pointe des racines, les ramenant soigneusement l’une après l’autre. Vers le bas, l’arbre projetait ses racines au ralenti. Vers le haut, il lançait puis repliait doucement ses branches. Il paraissait puissant et volontaire et en même temps, il était gracieux. Comme invité au spectacle, Loubliette avait savouré la danse de l’arbre. C’était la chose la plus surprenante qu’il ait jamais vue, à la fois belle et étrange. Enfin, la nuit s’était achevée. Son silence avait été remplacé par les bruits de l’aube. Et Loubliette, fidèle à lui-même, avait oublié. Cependant, un nouvel arbre était bel et bien arrivé dans la forêt, et, pour passer inaperçu, il entremêlait ses branches à celles des autres. Des « ah… », des « oh ! », des « pfffffu »….et même un « mazette » ! jaillirent de l’assemblée réunie, tout à fait impressionnée par le récit de Loubliette. On se dévisagea avant de lancer des regards inquiets vers les arbres. Bien évidemment, aucun arbre ne manifesta quoi que ce soit. Surtout pas le nouveau qui avait intérêt à passer inaperçu. - Montre-toi, arbre ! lança Crapaupotin. - Il est bien trop malin ! lança Lapinailleuse qui avait rejoint le groupe avec Lapeintre et Lapingre. - En garde ! s’amusa Renarnaque, un bâton dans la main en guise d’épée. - On devrait appeler les oiseaux, proposa Sourigolote. Ils connaissent les arbres bien mieux que nous. Sourigolote se mit à siffler et cela eut pour conséquence de faire rappliquer Mésangélique, Pivert-de-rage et Hibouché, ainsi que ses nombreux souriceaux. Geai-toujours-un-truc-qui-va-pas arriva en dernier et se cacha derrière le chêne creux. Il détestait qu’on le siffle et qu’on l’oblige à faire des choses, mais cela ne l’empêchait pas d’être curieux. On expliqua la situation à Mésangélique, une fois. Deux fois à Pivert-de-rage parce qu’il n’écoutait pas. Et quatre fois à Hibouché qui ne comprenait jamais rien du premier coup, ni du deuxième, d’ailleurs. Enfin, quand tout le monde eut saisi le problème, les oiseaux s’envolèrent pour essayer de découvrir l’intrus. La chance voulut que ce soit Mésangélique qui se pose sur l’arbre mystérieux. Tapuscrit : Le hêtre vivant – Alice de Poncheville (__________________chapitre3_) Mésangélique frappa l’écorce de son bec, mais comme une amie, pas comme l’aurait fait Pivert-de-rage. - Est-ce toi le nouveau ? murmura-t-elle. Puis elle observa la couleur des branches, d’un gris brun plutôt clair. L’arbre n’est pas vieux, pensa-t-elle. - D’où viens-tu ? Comment t’appelles-tu ? lui demanda-t-elle. Mais rien ne frémit en lui. Finalement à court de questions, elle s’assit tout au bout d’une branche. Elle était certaine de n’avoir jamais vu cet arbre à cette place. Elle redescendit après quelques minutes de réflexion et annonça : - Je crois que c’est un hêtre. - Un être ! s’exclama Lapingre, inquiet. - Il y a des êtres, ici ? s’affola Rat-bat-joie. - Des êtres humains ? Il y a des êtres humains ? hulula Hibouché. Et tous les animaux furent pris de panique. Les êtres humains massacraient tout sur leur passage, on le savait. Ils ne respectaient rien, ils étaient sales, bruyants, crétins et laids. - Bonzaï ! s’écria Furétourdi, qui parlait quelques mots de japonais. - Sauve qui peut ! traduisit approximativement Rat-bat-joie. - Un HETRE avec un H, expliqua Mésangélique le plus calmement possible. - Un être avec une hache ! paniqua Lapeintre. Donc, un bûcheron !!! Tous aux abris ! Ce fut alors l’affolement général. Mésangélique, d’habitude plutôt calme poussa un cri de désespoir puis hurla : - Un HETRE pas un ETRE ! - Là est la question ! dit Blaireau-de-Cologne qui n’avait pas bêtement fui comme les autres. Toute la question est dans le H ! Un hêtre perdant son H devient un être. Un être avec une hache, peut-être… - Trêve de poésie, dit Mésangélique au blaireau. - Trêve s’explique généralement en suivant un raisonnement identique : c’est un rêve avec un T devant. Un rêve de thé…du thé bouillant et parfumé….chantonna-t-il. - STOP !!!! cria la mésange qui commençait à perdre son sang-froid. Allez boire votre thé ailleurs ! Elle se tourna vers le nouvel arbre et lui donna un coup de patte de toutes ses forces de mésange, c’est-à-dire minuscules pour ne pas dire ridicules. - Il est temps de montrer ce que tu as dans le ventre ! dit-elle au hêtre. Regarde un peu où ça nous mène ! On devient tous fous ici ! De rage, elle lâcha un petit pipi au pied de l’arbre. - Ah…. Désolé…fit une voix ample et pleine d’air qui emplit tout l’espace en résonnant. La voix ressemblait à celle que prenait parfois le vent quand il voulait faire peur, mais ce n’était pas lui. C’était l’arbre… Mésangélique fut tout à fait épatée des effets qu’un si petit pipi avait produit sur le grand arbre. Geai-toujours-un-truc-qui-va-pas sortit de sa cachette et vint soutenir la mésange : - Vous dites « désolé », mais ce n’est pas assez ! Il faut maintenant vous expliquer, cria-t-il au hêtre. Le geai poussa une série de cris pénibles pour rappeler tous les animaux enfuis, tandis que l’arbre, un peu agité des branches, se préparait à raconter son histoire. Le hêtre habitait tout au bout de Forêveuse, vers la rivière. Certains animaux connaissaient le coin car ils y allaient en vacances. Les rives étaient accueillantes et l’on y faisait beaucoup de rencontres. On y trouvait des grenouilles de toutes sortes, des poissons, mais aussi des loutres, des ragondins et des rats musqués, des salamandres, des musaraignes et même des flamants roses si l’on avait un peu de chance. Depuis plusieurs semaines, un castor travaillait nuit et jour, à une grande construction compliquée. Tout autour, il ne restait pas un seul arbre, et le castor s’aventurait de plus en plus loin dans la forêt à la recherche de nouveaux matériaux, surtout du bois. Le hêtre tremblait pour lui-même et pour les petits hêtres qui poussaient à ses côtés. - Ce castor continue à se démener, alors qu’il a tout ratiboisé autour de chez lui, expliqua le hêtre. Il a l’air d’un fou. Il se promène à l’orée de la forêt, dents en avant, babines retroussées, prêt à scier tout ce qui ressemble de près ou de loin à un arbre. Et notre coin si ravissant est devenu horrible. C’est tout à fait contraire aux façons de faire des castors. Vous savez bien qu’ils changent de place sur la rivière quand le bois vient à manquer sur les berges. C’est bien la preuve que celui-ci est devenu cinglé. - Ça me fait peur, moi, les castors, dit Campagnôle. Corbeau-parleur donna trois grands coups d’ailes et vint se poser sur le hêtre. Il adorait prendre la parole devant tout le monde : - Mes amis, le hêtre nous fait l’honneur de sa présence. Pourquoi ne pas l’accueillir dignement ? Il ne nous veut aucun mal ! Faisons-lui une fête ! Commandons des chansons, une brise parfumée, quelques petits plats et passons un bon moment. Sourigolote s’essuya les pattes sur son tablier en poussant un soupir. Quand on commençait par faire une fête, ça finissait toujours par un ménage gigantesque. Hérissongeur imagina ce qu’il pourrait cuisiner pour la communauté. Lapingre craignit d’avoir à faire des dépenses. Rat-bas-joie n’eut aucune envie de participer aux festivités, mais Pivert-de-rage se réjouit. Mésangélique se posa à côté du corbeau : - Je vous propose d’accueillir le hêtre parmi nous, sans faire de manières. Nous manquons de hêtres. Cela ne fera qu’enrichir la forêt ! Chacun se mit à battre des pattes, des ailes ou de ce qu’il avait à disposition pour dire qu’il acceptait bien volontiers ce nouvel habitant. Tout cela aurait été merveilleux, et l’histoire aurait pu s’arrêter à cet instant, si… si… si…. Tapuscrit : Le hêtre vivant – Alice de Poncheville (_______chapitre4_) Si tout le monde avait été consulté, l’histoire aurait pu en effet se terminer là. Mais ça n’avait pas été le cas, non, pas du tout… On entreprit d’organiser la fête. Certains habitants de Forêveuse partirent chercher une bouteille de gnôle, un bouquet de persil, un panier de vers de terre. D’autres demandaient aux oiseaux de répéter leurs chansons. On se lançait également dans la préparation de quelques tours de magie à base de chapeau de paille à double fond. Pendant ce temps-là, des êtres qui n’étaient pas des hêtres, prenaient très mal l’arrivée du jeune intrus aux longues branches souples. Et ces êtres n’étaient pas n’importe qui, mais des chênes ou des châtaigniers immenses et plusieurs fois centenaires. Des sujets superbes et puissants qui savaient se montrer généreux en offrant leurs châtaignes et leurs glands, leur ombre et leurs creux. Ces arbres étaient essentiels et, sans eux, la forêt n’était plus la forêt. Car une forêt sans arbre ressemblait à un désert ou à un champ de bataille, à une prairie ou à un terrain vague. Eventuellement à un champ de pommes de terre. Bref, elle était autre chose qu’une forêt. Avec le départ des chênes et des châtaigniers, Forêveuse cesserait tout simplement d’exister. Où allait-on dormir et chasser ? S’aimer et jouer ? Il fallait regarder la réalité en face. Se mettre à dos chênes et châtaigniers était bien la dernière chose dont les habitants de Forêveuse avaient besoin. Pour manifester leur mécontentement, les arbres firent trembler leurs racines. Les herbes eurent le tournis, la galerie de Taupenaude s’écroula et les fourmis crurent à une nouvelle attaque du Tamanoir-hanté. Puis chênes et châtaigniers firent résonner leurs voix ; elles n’avaient pas servi depuis longtemps. Elles étaient sombres comme la terre et rugueuses comme l’écorce : - Poilus ! Emplumés ! Bêtes à sang chaud et à sang froid, la chose est simple ! En prenant notre lumière, le hêtre nous fait dépérir. Avons-nous mérité d’être maltraités alors que nous sommes la forêt ? Le corps même de la forêt ! Dites-le nous ! Ah ! Ils étaient tout à coup moins fiers, les animaux, avec leurs chapeaux de magiciens à double fond, leurs piles de gobelets jetables et leurs vieux déguisements pleins de taches. - Croyez-vous qu’il nous sera possible de replier nos branches pour faire de la place à votre nouvel ami ? demanda un grand châtaignier à l’air pas commode. Aucun habitant de Forêveuse n’osa imaginer le vieil arbre se contorsionner dans le but de prendre moins de place. - Bon, ben, renvoyons le hêtre, alors ! s’écria Renarnaque. - Oui, il faut qu’il rentre chez lui ! Ou qu’il aille ailleurs ! Il n’y a quand même pas que ce coin de forêt à occuper ! maugréa Rat-bat-joie. - Il n’a qu’à trouver une solution, c’est son problème après tout ! ajouta Lapingre. Tout le monde donna son avis et cela fit beaucoup trop d’opinions à écouter. D’ailleurs personne n’écoutait vraiment et l’on commença à s’échauffer. Cinq minutes plus tard, les habitants de Forêveuse échangeaient des gnons, des baffes, des pinçons et des chtares, quelques bourre-pif et deux, trois pains. (Les pains dont nous parlons n’étaient pas comestibles, c’étaient de gros coups de poings bien massifs). Les plumes et les poils volèrent, on vit même passer une dent. Mais tout à coup, les gestes des uns et des autres ralentirent, les coups devinrent mous et sans effet. Les animaux se mirent à tanguer, mystérieusement fatigués. Certains se figèrent dans leur position, tandis que d’autres s’écroulèrent dans la poussière. Tapuscrit : Le hêtre vivant – Alice de Poncheville (_______chapitre5_) Tous les animaux se trouvant à proximité du hêtre s’immobilisèrent comme hypnotisés. Cela composait une scène bien étrange, une sorte de tableau vivant. Si quelques poils frémissaient et si quelques plumes voletaient, c’était uniquement dû à la présence du vent. Lorsqu’elle arriva de son voyage, Loutre-mer fut tout d’abord surprise du calme qui régnait à Forêveuse. Elle fit le tour de Lac Caractériel en se disant que tous les habitants avaient peut être décidé de prendre un bain de l’autre côté. Certains en avaient bien besoin, soit dit en passant. Elle retrouva Castoriginal qui lisait un bon vieux bouquin. Celui-ci, secrètement amoureux d’elle, sauta sur ses pattes, tout ému. Ils se frottèrent le museau en guise de bonjour. - Sais-tu où sont passés les copains ? demanda-t-elle. - Non, je n’ai pas de nouvelles depuis plusieurs jours. - Ah… et moi qui me faisais une telle joie de les retrouver… - Je suis là, moi, fit Castoriginal en rougissant légèrement. - Viens, on va les chercher, dit la loutre en le prenant par la patte. Ils traversèrent la forêt en appelant et en reniflant. Puis ils eurent l’idée d’aller voir au bar à thym où les animaux se donnaient souvent rendez-vous. Ils approchèrent donc du hêtre, juste en face, et remarquèrent immédiatement la bizarrerie de la situation : tous les animaux gisaient sous ses branches, endormis. - Reste là, je vais voir ce qu’il se passe, dit Castoriginal en lâchant la patte de sa douce amie. Ce n’était pas la meilleure idée qu’il ait eue. Au bout de quelques pas, il s’écroula, complètement groggy. - Aïe ! s’écria Loutre-mer en le voyant s’affaler. Elle fit plusieurs tours sur elle-même, désemparée. Les copains avaient l’air envoutés. Comment les sortir de cet enchantement ? - Il y a quelqu’un ? demanda une petite voix. C’était Taupenaude. Elle avait réussi à sortir de la zone dangereuse en passant par une de ses galeries. Elle expliqua à Loutre-mer les évènements compliqués qui venaient d’avoir lieu. Loutre-mer fut très intéressée. Elle avait déjà entendu parler de phénomènes similaires : - Dans mes voyages, j’ai rencontré des arbres qui possédaient le pouvoir de droguer leurs ennemis. Taupenaude, ce hêtre a peur ! Il ne veut pas mourir. Il se défend en laissant tomber une sorte de somnifère de ses feuilles. Et il n’y a aucune raison pour que cela s’arrête. - Mais les amis qui sont tombés en son pouvoir vont mourir de faim et de soif !!! s’exclama la taupe, affolée. - On va les sortir de là ! Armées de courage et d’une grande branche, la taupe et la loutre tirèrent tous les animaux hors du périmètre dangereux. Les uns après les autres, ils reprirent connaissance. Le soir même, on chargea Chatouilleur et Hibouché de surveiller les alentours du hêtre. On ne voulait pas voir les animaux se faire de nouveau avoir comme des imbéciles. Ce jour-là, on avait sauvé l’essentiel. Cependant, la zone empoisonnée au milieu de la forêt ressemblait à un truc choquant et un peu honteux. Tapuscrit : Le hêtre vivant – Alice de Poncheville (_______chapitre6_) - Je ne peux plus travailler, se plaignit Campagnôle. Le bar à thym se trouvait en effet dans le chêne creux, face au hêtre empoisonneur. On ne pouvait pas l’atteindre sans tomber évanoui. - On a qu’à déménager le bistro, proposa Chacalcoolique. - De toute façon, même si on déménageait le bar, ça ne changerait rien pour les chênes et les châtaigniers, dit Geai-toujours-un-truc-qui-va-pas. - Ils s’en iront si le hêtre reste ! soupira Sourigolote. - Ou alors, ils ne cesseront pas de bouger et on sera complètement perdu, tout le temps, du soir au matin, du matin, au soir, dit le geai, pris de panique. - Ils refusent déjà qu’on loge chez eux ! Moi j’ai été mis dehors, se plaignit Hibouché. - Je n’ose imaginer une guerre avec les arbres, murmura Mésangélique. Au petit matin, la forêt fut traversée par des bruits de pot d’échappement. C’était Marmotarde. Elle s’endormit directement en descendant de moto, comme à son habitude. Il fallut attendre son réveil pour savoir si elle n’avait pas une idée à proposer. - Mais bien sûr que j’ai une idée ! dit-elle, toute souriante. Envoyez Castoriginal ! Il saura parler à son copain castor, celui qui détruit les alentours de la rivière. Castoriginal ouvrit de grands yeux étonnés : - Et pourquoi j’y arriverais ? Je suis un castor, d’accord, mais cela ne veut pas dire que je sais parler aux castors en général ! D’ailleurs, si je n’habite pas la rivière, comme tous les castors, c’est parce que je n’aime pas leur compagnie. - C’est facile d’envoyer les autres ! dit Lapeintre à Marmotarde. - Oui ! tu n’es pas gênée, ajouta Geai-toujours-un-truc-qui-va-pas. - « Super, on n’a qu’à dire que je m’en occuperai pas », fit Hérissongeur en imitant la marmotte. - Mais moi, ça ne me dérange pas ! s’exclama Marmotarde. Elle sauta sur sa moto et bientôt il ne resta, à sa place, qu’un nuage de poussière. Tous les animaux se regardèrent bouche bée. - Si ça se trouve, elle va disparaitre. Pfuiiit ! Tintin ! Bye, bye ! Envolée la marmotte ! fit Rat-bat-joie. - Ce n’est pas parce que toi tu te serais planqué pour ne pas y aller, que tout le monde doit faire comme toi, lui répliqua Sourigolote. - Fastoche, puisque Madame ne craint rien ! dit le rat. - Et pourquoi ? - Parce que tu es mère de famille nombreuse. Et personne ne va t’envoyer à l’aventure parce que personne n’a envie de s’occuper de tes enfants pendant que tu seras partie ! expliqua le rat. Ça recommençait à sentir le pain, mais pas celui qui était comestible…. Loutre-mer comprit pourquoi elle partait si souvent en voyage. Elle jeta un coup d’oeil à Castoriginal : - Ce serait quand même bien d’accompagner Marmotarde. J’y vais. - Oui, tu as raison, je viens avec toi, murmura le castor en redressant ses pattes. Il ne voulait pas se priver de la présence de son amoureuse et craignait également qu’elle ne rencontre un monsieur Loutre. On les savait nombreux là-bas. Ils rejoignirent un tout petit ruisseau qui partait du lac et le suivirent en direction de la grande rivière aux confins de la forêt. De temps à autre, Castoriginal attrapait une magnifique libellule bleue et l’offrait à Loutre-mer. Elle n’en faisait qu’une bouchée, ravie, et lui proposait à son tour quelques petits crabes délicieux, aussi rouges que les libellules étaient bleues. Pendant ce voyage improvisé, Castoriginal vécut des moments de bonheur intense. Arrivé aux abords de la grande rivière, il était plus fou d’amour que jamais. Tapuscrit : Le hêtre vivant – Alice de Poncheville (_______chapitre7_) La région habitée par le hêtre avait complètement changé. Avant, c’était une grande plaine calme où la rivière coulait sans déborder. Maintenant, elle s’était transformée en zone humide et marécageuse. On découvrait des troncs d’arbres dénudés et cassés, plantés dans l’eau comme des javelots gigantesques. Des tas de terre noirs formaient de petites iles boueuses au milieu de l’eau pleine d’herbes arrachées. On aurait dit qu’une pelleteuse géante et folle était venue malaxer la terre dans tous les sens. Puis qu’elle avait abandonné le chantier sans se préoccuper du désastre. Ils aperçurent la moto de Marmotarde posée sur sa béquille, au sec, et décidèrent d’aller voir si elle avait besoin d’un coup de patte, à tout hasard. Car si on devait au castor l’état catastrophique de ce coin, c’est qu’il était bigrement chamboulé du cerveau. Donc potentiellement dangereux. Castor-du ? Castor-tionnaire ? Castor-turé ? Les deux amis avancèrent dans la gadoue en direction d’un gros rocher et y grimpèrent à l’abri. De ce promontoire, ils avaient un point de vue idéal. Ils remarquèrent tout de suite la hutte du castor, une construction immense, tout à fait disproportionnée. La construction tout en branchage ressemblait à un château. Les nombreuses pièces étaient collées les unes aux autres un peu comme des bulles de savon. Il y avait un nombre extravagant de tours et de tourelles. Des tunnels tournoyaient tout autour de l’édifice et disparaissaient parfois entre deux murs arrondis. Certaines parties du bâtiment, dangereusement penchées, étaient soutenues par des troncs d’arbres plantés dans l’eau. La façon d’entrer restait mystérieuse. Il y avait du génie chez ce castor, mais une sorte de génie malade. Les deux amis marchèrent longtemps à la découverte de cette construction étonnante, mais son habitant resta caché. Il fallut attendre la nuit pour voir s’allumer une petite lumière entre les branchages. Les deux visiteurs s’approchèrent alors et découvrirent par une petite ouverture, le castor de la rivière tenant tendrement Marmotarde dans les bras. Ça alors ! pensèrent-ils tous les deux. Ils en restèrent si songeurs qu’ils s‘endormirent l’un contre l’autre sans s’apercevoir qu’ils s’enlaçaient eux aussi bien tendrement. Le matin, ils aperçurent la marmotte et le castor en train de prendre leur petit déjeuner sur une des nombreuses terrasses en bois. Loutre-mer fit un signe discret à Marmotarde qui les invita aussitôt. - Je te présente Castoriginal et Loutre-mer, fit la marmotte à son fiancé. - Bonjour, je suis Castornarde, répliqua celui-ci. - Bonjour, dirent les deux invités qui mourraient d’envie d’entendre l’histoire du castor de la rivière. En effet, il était temps de comprendre comment on en était arrivé là. C’est la marmotte qui prit la parole en premier : - Ce qui nous pousse à faire les choses peut être la curiosité, l’ambition, la colère ou la joie…Eh bien, mes amis, pour Castornade, ce fut un chagrin d’amour ! Veux-tu nous faire le récit de ce triste épisode de ton existence ? demanda-t-elle au castor. Elle s’attendait à ce qu’il se lance dans une magnifique explication avec de grands mots pour décrire de grands sentiments mais Castornade ne parlait pas aussi bien qu’elle. - Je me suis fait plaquer par ma femme. Voilà ! Elle m’a laissé tomber comme une vieille chaussette ! Et pour tout dire, ça m’a rendu dingue. J’ai cru qu’en lui construisant un palais, elle allait revenir. Je voulais l’épater, lui montrer que j’étais le meilleur. Je comprends maintenant que c’était ridicule… Le chagrin m’a aveuglé. J’ai saccagé la rivière, c’est mal. Mais c’est fini. F.I.N.I. ! Hein, chérie, dit-il en se tournant vers la marmotte. Marmotarde lui prit la patte puis l’enlaça très fort. - Il est retombé amoureux, murmura-t-elle. - Oui, j’aime cette marmotte, que vous voyez là, dans mes bras ! C’est la meilleure marmotte que je connaisse et la plus jolie aussi. Marmotarde rougit. - On va s’installer un peu plus bas, expliqua cette dernière. Ayant remarqué que Loutre-mer et Castoriginal s’étaient pris par la patte, elle leur demanda : - Et alors, vous aussi vous êtes tombés amoureux ? Ils firent un petit oui embarrassé et ajoutèrent : - On peut aller prévenir les autres ? Peut-être que le hêtre voudra revenir chez lui. Ses enfants l’attendent…. Tapuscrit : Le hêtre vivant – Alice de Poncheville (_______chapitre8_) Pendant le trajet du retour, Loutre-mer et Castoriginal eurent le temps de comprendre qu’ils étaient tombés amoureux pour de bon. Autour d’eux, ils trouvaient tout joli et intéressant. C’est exactement ce qui arrive aux gens qui s’aiment. Avant de rejoindre la zone où se trouvaient le bar à thym et le hêtre vivant, ils se frottèrent longuement le museau, comme pour prendre des forces. Puis ils sonnèrent le rassemblement des animaux de Forêveuse et expliquèrent enfin l’origine du problème : Castornade, le castor abandonné, avait construit un palais bien trop grand dans l’espoir d’épater sa première femme et de la faire revenir. - Un castor malheureux en amour rend un hêtre vivant, fut la leçon qu’en tira Mésangélique. - Je n’étais pas mort ! cria le hêtre. Et l’on sentit immédiatement que l’air changeait de composition autour de l’arbre. Il n’y avait plus de poison ni de somnifère mêlé au gaz carbonique et à l’oxygène. C’est en regardant les insectes se réveiller et reprendre leurs nombreuses activités que l’on comprit cela. - Les arbres ne vivent pas au même rythme que les animaux, mais ils vivent tout de même, expliqua le hêtre qui semblait apaisé. Sans s’étendre sur le sujet, il s’extirpa du sol en faisant un bruit assourdissant et secoua ses racines pour en chasser la terre. Puis il marcha un peu devant les animaux qui ne voulaient rien manquer de ce spectacle inattendu. On le suivit en détaillant ses gestes, admirant sa légèreté de danseur malgré sa hauteur et son poids. Sur la pointe des racines, le hêtre traversa la forêt et revient chez lui. Loubliette participa à la procession qu’il trouva exceptionnelle. Mais il fut bien incapable de dire ce que l’on célébrait. Les petits hêtres remuèrent leurs branches de toutes leurs forces en voyant revenir auprès d’eux le hêtre qui était tout à la fois leur père et leur mère. Les animaux firent un grand cercle autour de l’arbre et le regardèrent enfouir ses racines dans la terre. Saules, trembles, peupliers, frênes, bouleaux, aulnes, chênes et châtaigniers, charmes, érables, cerisiers, saluèrent tous ensemble le retour du hêtre et l’on crut que le vent se levait sur Forêveuse pour faire arriver un nouveau jour. Ce qui ne manqua pas de se produire.

Un arbre compte des milliers de feuilles et la plupart d’entre elles se trouvent au bout des branches et des rameaux. De cette façon, elles reçoivent toute la lumière du soleil. Les feuilles reçoivent aussi de l’eau qui arrive grâce aux racines de l’arbre. Enfin elles absorbent du gaz carbonique qui est contenu dans l’air. Avec l’énergie du soleil, les feuilles transforment l’eau et le gaz carbonique en une sorte de sucre : c’est ce sucre qui nourrit l’arbre et qui l’aide à grandir. À quoi servent les feuilles des arbres ? Pourquoi les arbres perdent-ils leurs feuilles en automne? l’automne, les feuilles commencent à changer de couleur. Du vert, elles passent au jaune, à l’orange, au rouge, au brun. Un jour, elles se détachent des branches et tourbillonnent jusqu’au sol. Là, elles commencent à sécher. L’hiver, l’arbre n’a pas besoin de ses feuilles : la lumière du soleil n’est pas assez forte et les feuilles ne peuvent plus fabriquer la nourriture de l’arbre. Alors, il s’en débarrasse. Puis il s’endort en attendant que le printemps revienne. 1. Souligne la bonne réponse — Combien y a-t-il de feuilles sur un arbre ? des centaines - des milliers - des dizaines — D’où vient l’eau contenue dans les feuilles ? des branches - du tronc - des racines — Pourquoi les feuilles sont-elles au bout des branches ? pour recevoir la lumière du soleil - pour recevoir l’eau de pluie - pour cacher les branches — Que veut dire « Les feuilles absorbent le gaz carbonique » ? elles détruisent le gaz - elles avalent le gaz - elles repoussent le gaz Les feuilles des arbres 2. Vrai (V) ou Faux (F) ? En hiver, l’arbre s’endort. En automne, les feuilles ne peuvent plus nourrir l’arbre. C’est le soleil qui fournit le gaz carbonique. Ce sont les feuilles qui fabriquent la nourriture de l’arbre. Les feuilles transforment l’eau et le sucre en gaz carbonique. 3. Colorie de la même couleur les étiquettes qui vont ensemble, deux par deux. branches rameaux racines eau gaz carbonique air soleil chaleur automne hiver 4. Barre le mot en trop dans la phrase. Les feuilles fabriquent la nourriture de l’arbre sucre grâce à l’eau des racines, au gaz carbonique de l’air et grâce à la chaleur du soleil.

Les végétaux Le sais-tu ? Un arbre va croitre du jeune plant à l'arbre adulte, en 20 à 50 ans pour les espèces les plus courantes. Les arbres ont une croissance en deux temps : La croissance de l'arbre ne s'effectue pas d'une façon égale du printemps jusqu'à la fin de l'été. Elle est plus accentuée au printemps. Toutes les sortes d'arbres ne poussent pas à la même vitesse : Les chênes et les autres arbres qui vivent très vieux croissent lentement sous nos conditions. Les saules et les trembles par contre ont un cycle de vie court, mais compensent par une croissance intense. Sources internet : Rue Des Ecoles ; scoutorama.org ; divers La naissance d’un arbre La graine tombe (ici un gland de chêne) sur le sol dans l’humus tiède et humide. Elle y fermente, puis un jour éclate. La germination commence, ses réserves la nourrissent. Les premières racines apparaissent et pompent l’eau, les sels et les substances nutritives dans le sol. La pousse se développe, une petite tige s’élance vers le ciel. A la recherche de la lumière, les feuilles apparaissent. 50 jours après la germination, le plant a accompli la majeure partie de sa croissance de première année. S’il survit à l’hiver, il débutera sa deuxième année muni de bourgeons, d’écorce, et d’un minuscule « tronc » en bois, faisant de lui un véritable arbre miniature. Du gland au chêne En même temps que la pousse se développe en surface, les racines se multiplient sous terre. Elles sont indispensables à l'arbre : elles lui permettent de tenir debout et de résister au vent ; c'est aussi grâce à elles que l'arbre puise sa nourriture dans la terre. Au printemps et en été, l’arbre grandit et grossit. Des tiges avec des feuilles sortent des bourgeons et s’allongent. Dans le même temps, sous son écorce, l’arbre grossit. Il fabrique des nouveaux vaisseaux qui forment des anneaux concentriques. Ce sont les cernes de croissance que l’on observe sur un tronc d’arbre scié. Chaque cerne de croissance contient 2 couleurs (une zone claire + une zone sombre) et correspond à 1 an. écorce bois récent (aubier) bois ancien (coeur) bois sombre (été) bois clair (printemps) cerne de croissance

Autre album interressant!