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À la découverte des Sciences

Le dopage sportif

Quelques vidéos pour en savoir plus...

Pour démarrer, c'est par ici !

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Un sujet proposé par Jules Nivert-Dodelande (3B)

Les chiffres servent de conseil au sens de lecture

Octobre 2021

Du dopage depuis l'Antiquité ! La pratique du dopage semble être née en même temps que les toutes premières compétitions sportives : on en trouve ainsi plusieurs exemples dans des ouvrages tels que l'Iliade et l'Odyssée, récits d'Homère. Dès le VIème siècle avant J.-C., les athlètes grecs ingéraient des viandes variées selon la discipline qu'ils pratiquaient. L'hydromel (boisson alcoolisée à base de miel) ainsi que les feuilles de sauge étaient couramment utilisés par les romains comme tonique. Pendant les Jeux Olympiques antiques, l'alcool devint prohibé : un juge était placé à l'entrée des stades et reniflait l'haleine des compétiteurs pour vérifier leur sobriété ! Photographie : Fresque représentant deux lutteurs grecs (RTBF, 2016) Plus tard, des populations africaines, amérindiennes et chinoises ont prêté (à tort ou à raison) à certaines substances (comme les feuilles de coca, la noix de kola et le gingseng) des propriétés stimulantes, qui amélioreraient les performances et accroîtraient l'énergie physique et psychique.Le premier cas de "dopage" avéré et au sens actuel du terme remonte à 1865, avec des nageurs en compétition à Amsterdam. Le premier mort à cause du dopage est Arthur Linton, en 1896.Au début du XXe siècle, des médecins prescrivaient ouvertement ce qu'ils appellaient des "stimulants" aux sportifs : il s'agissait de phosphore, d'alcool, de morphine ou encore d'arsenic, censés augmenter les performances des athlètes (mais qui, mal dosés, pouvaient causer leur mort !).D'une manière générale, le dopage s'est professionnalisé dans certains sports entre la fin des années 1950 et le début des années 1960, notamment grâce à une meilleure connaissance (et donc une utilisation accrue) des hormones de croissances et des corticoïdes.

Le dopage sportif : quésaco ? Il s'agit d'une pratique qui consiste à absorber des substances chimiques ou à utiliser des actes médicaux pour augmenter ses performances (qu'elles soient physiques ou mentales) chez un athlète. Cela constitue une forme de triche pour les sportifs, mais peut également présenter des risques très importants pour leur santé. D'une manière générale, tous les sportifs sont soumis à un examen médical avant d'accéder à leur licence sportive et de participer à une compétition. Quelques chiffres pour avoir les idées un peu plus claires sur le sujet... En France, sur 11 078 échantillons analysés en 2014 (pour 65 disciplines sportives), 111 se sont révélés positifs (soient 1,24%). A l'échelle mondiale, le pourcentage de contrôles positifs se situe entre 1 et 2%. En 2011, les sports avec le plus d'échantillons anormaux étaient le curling (3,4%), l'haltérophilie (3,16%) et la boxe (2,37%). Venaient ensuite le basketball (1,76%) et le cyclisme (1,68%). Ces contrôles ne reflètent malheureusement pas la réalité du monde du dopage, car on estime à environ 8% les sportifs qui trichent par dopage. Voici les chiffres pour les résultats anormaux trouvés dans les analyses des sportifs par discipline en 2014 :Note : Le Va'a est un sport de course tahitien en pirogue

Les contrôles et la loi En France, le dopage est interdit dans les compétition depuis la loi n°65-412 du 1er juin 1965. C'est en 1999 qu'est créée l'Agence Mondiale Antidopage (ou AMA, cliquer ici pour le lien vers le site officiel), dont le but est de coordonner la lutte contre le dopage au niveau mondial. Le Code mondial antidopage, créé en 2004, est un document qui harmonise les règles, les règlements et les politiques antidopages dans le monde entier. À ce jour, près de 700 organisation sportives ont accepté le Code mondial antidopage; parmi celles-ci, on compte par exemple le CIO (Comité Internation Olympique), le CIP (Comité Internation Paralympique) ou encore les FI (Fédération Internationales). Que risque un sportif ayant été contrôlé positif au dopage ? Cela dépend bien entendu du dopage (quantité, substances, nombre de fois où le sportif s'est dopé, etc...).Le CPLD (Conseil de Prévention et de Lutte contre le Dopage) est une autorité qui a des pouvoirs de sanction et qui peut faire des recherches afin de vérifier l'état de santé du sportif. En cas de manquement au règlement antidopage, les sanctions disciplinaires peuvent aller d'un simple avertissement à la radiation (= l'exclusion) définitive. Les sportifs risquent également l'interdiction temporaire ou définitive de participer à des compétition. Les pénalités sportives peuvent entraîner le retrait de médailles et de titres. Des amendes et/ou des peines de prison peuvent enfin être prononcées à l'encontre des personnes ayant consommés et/ou possédant des produits dopants. Image : Dopage sur ordonnance et ordonnances sur le dopage (Landot, 2021) Les lois concernées (extrait du Code du Sport, 2016) : Article L. 232-9Il est interdit à tout sportif :1° De détenir [...] sans raison médicale dûment justifiée, une ou des substances ou méthodes interdites [...].Article L. 232-10Il est interdit à toute personne de :1° Prescrire [...] aux sportifs, sans raison médicale dûment justifiée, une ou plusieurs substances ou méthodes mentionnées à l’article L. 232-9 [...]3° S’opposer par quelque moyen que ce soit aux mesures de contrôle [...] Les sanctions disciplinaires prises par les fédérations sportives peuvent aller jusqu’à l’interdiction définitive de participer aux manifestations sportives (...).Article L. 232-26I.-La détention, sans raison médicale dûment justifiée, d’une ou des substances ou méthodes interdites fixées par arrêté du ministre chargé des Sports est punie d’un an d’emprisonnement et de 3 750 € d’amende.Quelles sont les pratiques et les substances interdites ? Voici (en résumé) les différentes substances et pratiques interdites car jugées comme dopantes et dangereuses pour les sportifs (ainsi que les effets de celles-ci) : Note : Pour plus de détails et si vous êtes curieux/se, la liste complète et officielle de l'Agence Mondiale Antidopage des substances et méthodes interdites en permanence est disponbile sur internet. Attention, c'est un long document qui contient un vocabulaire scientifique assez poussé. Cliquez sur le lien suivant si vous souhaitez le lire : Document (AMA, 2016)

Pourquoi se doper ? Chaque sportif, et d'autant plus lorsqu'il s'agit d'un athlète de haut niveau, cherche à atteindre le maximum de son potentiel et à pousser ses performances physiques et mentales le plus loin possible.Il arrive parfois que le surmenage et la pression les poussent à chercher des moyens de tenir, à la fois physiquement et moralement. En effet, les enjeux ne sont pas seulement dans la compétition entre sportifs et clubs, mais également parfois financiers. Image : Illustration du dopage (Jacques Azam, 2020) Le rapport de synthèse sur le dopage et des pratiques sportives du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) donne les principales raisons évoquées par les sportifs de recourir au dopage : - Augmenter l'oxygénation des muscles (en effet, le dioxygène, dont la formule est O2, est indispensable au bon fonctionnement de notre système musculaire complet) - Augmenter la puissance musculaire - Diminuer la sensation de fatigue - Opérer des modifications du corps (que l'on appelle aussi morphologiques) - Lutter contre le stress - Masquer la prise de médicaments, en diluant les urines (on appelle ces substances "diurétiques")

Les plus grands scandales sportifs de dopage 1967 - Tom Simpson C'est au passage de l'une des plus célèbres étapes du Tour de France, le mont Ventoux, que le cycliste britannique Tom Simpson s'effondre une première, puis une seconde fois quelques minutes plus tard, et ne se relèvera pas. Il décèdera à l'âge de 29 ans, malgré une heure de massages cardiaques. Des tubes de Tonédron (des amphétamines, qui sont entre autres des stimulants du système cardiaque) seront retrouvés dans ses poches. Les médecin statueront que ces produits dopants, alliés à la chaleur, au manque d'eau et à l'effort physique, lui ont été mortels. Photographie : Le coureur britannique Tom Simpson lors du Tour d'Italie, le 6 mars 1967(Keystone/Hulton Archive/Getty Images, 1967) 1970-1989 - RDA Pendant les premières années de la guerre froide, l'ex-République Démocratique Allemande (RDA) met en place un système de dopage organisé et soutenu par l'Etat. De nombreux corps de métiers s'unissent pour doper de jeunes athlètes à leur insu, dans le cadre d'un programme appelé "Staatsplanthema 14.25". On estime ainsi entre 10 000 et 20 000 sportifs dopés. Au total, l'ex-RDA remportera 519 médailles lors des JO entre 1968 et 1988. Ces informations ne seront dévoilées qu'après la chute du mur de Berlin, en 1989. 1988 - Ben Johnson À la fin des années 1980, deux champions de l'athlétisme sont en compétition : l'américain Carl Lewis et le canadien Ben Johnson. Sur la piste du 100m des Jeux Olympiques de Séoul de 1988, c'est Johnson qui remporte la victoire et établit un nouveau record. Cependant, deux jours plus tard, il est contrôlé positif au stanozobol (un stéroïde anabolisant dérivé de la testostérone) : il sera suspendu, exclu des JO et radié à vie cinq ans plus tard, suite à un autre test positif ! Photographie : Ben Johnson s'apprêtant à courir l'épreuve du 100m aux JO de Séoul, en 1988 (Getty Images / Tony Duffy, 1988) 1994 - Diego Maradona Star du football argentin en 1991, Diego Maradona est testé positif à la cocaïne (une drogue issue de la feuille de coca - rien à voir avec la boisson ! - et qui constitue un puissant stimulant du système nerveux). Il est alors suspendu pour une durée de 15 mois. En 1994, il dispute deux matches lors de la Coupe du Monde organisée aux Etats-Unis. Il sera ensuite exclu du tournoi pour avoir été testé positif à l'éphédrine (un agent sympathomimétique, c'est-à-dire un stimulant de différents organes du corps). 1998-2000 - L'affaire Festina Willy Voet, un soigneur belge de l'équipe cycliste Festina, est contrôlé à la frontière franco-belge par la douane. A l'intérieur du véhicule, plus de 400 flacons de stupéfiants en tous genres sont trouvés (hormones de croissance, corticoïdes, etc...). L'équipe Festina est alors exclue du Tour de France de cette année 1998 et plusieurs condamnations seront délivrées par la justice. 2003 - L'affaire Balco Le laboratoire Balco est accusé en 2003 de fournir à de nombreux sportifs (essentiellement américains) des substances dopantes indétectables aux contrôles. La supercherie est dévoilée grâce à l'appel anonyme d'un ancien entraîneur. Au total, 23 athlètes de disciplines variées (baseball, athéltisme, boxe, cyclisme, football américain) seront concernés. 2012 - Lance Armstrong Icône du cyclisme au début des années 2000, le coureur américain surnommé "le Boss" entre dans l'histoire après avoir remporté pas moins de sept Tour de France consécutifs, entre 1999 et 2005. Après avoir été reconnu coupable de dopage suite à des contrôles positifs à l'EPO (hormone qui stimule la production de globule rouges et améliore le transport du dioxygène vers les muscles lors d'un effort), il est finalement déchu de ses titres, puis radié à vie en août 2012. Photographie : Lance Armstrong (maillot jaune) défendant son titre lors de la montée vers le sommet du Mont Ventoux au cours du 89e Tour de France, le 21 juillet 2002 (AFP/Archives Joel SAGET, 2002) 2011-2015 - Russie L'histoire se repète en Russie où, comme avec l'ex-RDA, un système de dopage encouragé par l'Etat a été mis en place entre 2011 et 2015. Le but de la manoeuvre était de couvrir les athlètes pendant de grandes compétitions internationales, et la mascarade a été révélée par un employé de l'agence russe antidopage à l'agence mondiale. Au total, 643 échantillons positifs ont été dissimulés sur cette période. Des sanctions collectives ont été mises en place, avec en particulier l'exclusion de la Russie en 2020 des compétitions mondiales pendant deux ans. 2019 - L'affaire Aderlass En 2019, une vingtaine de cas de dopage sanguin a été révélée chez des athlètes de nationalités différentes et dans de nombreux sports. L'affaire a été découverte suite aux déclarations d'un skieur de fond qui accusait le docteur Mark Schmidt, médecin basé en Allemagne, de participer au dopage des sportifs. L'accusation porte sur des cas de dopage lors des Mondiaux de ski, des JO et du Tour de France sur les cinq dernières années. 2020 - Sun Yang Le nageur chinois Sun Yang a été suspendu trois mois en 2014 après avoir été contrôlé positif à la trimétazidine (un médicament prescrit à l'origine contre les angines de poitrine, mais ici utilisés pour ses effets stimulants). En 2018, un proche de Sun Yang est suspecté d'avoir détruit un échantillon lors d'un contrôle. Les autres nageurs refusent alors de partager le podium avec lui et même de lui serrer la main. En 2020, suite à l'ensemble de ces affaires, il écope de huit ans de suspension. La décision de justice, très contestée, devrait être révisée prochainement. Photographie : Sun Yang lors de la demi-finale du 200m nage libre masculin des JO de Rio, le 7 août 2016 (AFP/Martin BUREAU, 2016)

Sources - AFLD - Déroulement d’un contrôle antidopage, 2009 : https://sportifs.afld.fr/le-deroulement-dun-controle-antidopage/ - AFLD - Rapport d’activité de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage, 2014 : https://afld.fr/wp-content/uploads/2015/11/AFLD_ra2014_pap.pdf - AGENCE MONDIALE ANTIDOPAGE – Bref historique de l’antidopage, 2016 - AGENCE MONDIALE ANTIDOPAGE – Liste des interdictions, 2016 : https://www.wada-ama.org/sites/default/files/resources/files/wada-2016-prohibited-list-fr.pdf - AGENCE MONDIALE ANTIDOPAGE, 2021 : https://www.wada-ama.org/fr - AMBASSADE DE GRÈCE EN FRANCE – Jeux Panhelléniques, 2013 : archive - AVOCATS TRICAUD – Sanctions pénales, 2021 : https://tricaudavocats.fr/la-repression-penale-des-faits-de-dopage-en-france/ - CATHERINE GANET / MILAN – Pourquoi le dopage est-il interdit par la loi ?, 2020 : https://www.1jour1actu.com/info-animee/pourquoi-le-dopage-est-il-interdit-par-la-loi - DOM - Le dopage et ses dangers, 2018 : https://blog.authenticgym.fr/dopage-sport-musculation/ - ECOUTE DOPAGE – Sanctions, 2021 : https://www.ecoute-dopage.fr/les-sanctions.php - HUGO QUENNEHEN – L’édition du soir – Les dix plus gros scandales de dopage dans l’histoire du sport, 2021 : https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2021-04-08/les-dix-plus-gros-scandales-de-dopage-dans-lhistoire-du-sport-4c94062a-53b8-48cd-bb93-fd65a01ce9bb - JACQUES AZAM – Pourquoi le dopage est-il interdit par la loi ?, 2020 : https://www.1jour1actu.com/info-animee/pourquoi-le-dopage-est-il-interdit-par-la-loi - JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE (Archive) – Loi du 1er Juin 1965 : Loi n°65-412 du 1 juin 1965 - LANDOT – Dopage sur ordonnance et ordonnances sur le dopage, 2016 : https://blog.landot-avocats.net/2021/02/24/dopage-sur-ordonnance-et-ordonnances-sur-le-dopage/ - LE LIVRE SCOLAIRE, Histoire-Géographie-EMC 5e – Dossier EMC « Se doper, c’est tricher », 2021 : https://www.lelivrescolaire.fr/page/15110300 - MARIE-CELINE RAY – Dopage, Futura-Sciences, 2020 : https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/sport-dopage-17031/ - PATRICK BACQUAERT – Le dopage et son histoire, 2016 : https://www.irbms.com/histoire-dopage/ - PERBET, CAMPAGNE – Caducee.net – Le dopage et le sport, 2021 : https://www.caducee.net/DossierSpecialises/medecine-du-sport/dopage.asp - SCIENCES ET AVENIR – Les anabolisants, qu’est-ce que c’est ?, 2013 : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-anabolisants-qu-est-ce-que-c-est_25825 - SENAT – Comptes rendus de la commission d’enquête sur la lutte contre le dopage, 2013 : archive - VINCENT DARGET – « Le dopage sportif : état des lieux des pratiques et place du pharmacien d’officine ». Sciences pharmaceutiques, 2018 : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01764294/document - YVAN GASTAUT – « Le dopage va-t-il tuer le sport ? » – L’Histoire, n°276, p.28, 2003

Les effets négatifs sur l'organisme humain Il peut être tentant d'essayer des produits dopants afin de développer rapidement ses performances sportives...mais le jeu n'en vaut pas la chandelle ! Troubles du comportement, multiples problèmes de santé parfois mortels (arrêts du coeur, cancers, séquelles à vie, etc...) : les substances dopantes utilisées par certains sportifs sont trop souvent dangereuses. Par ailleurs, elles nuisent à l'image du sport en général et de ses athlètes. C'est pourquoi la lutte antidopage s'est durcie ces dernières années afin de les protéger. La seule et unique solution légale et saine pour l'organisme est de s'entraîner de manière régulière et intelligente, en étant surveillé par des professionnels du sport et de la santé.En se doppant, les sportifs mettent leur vie en danger : les effets nocifs dépendent bien entendu de nombreux paramètres, comme la nature des substances consommées, la durée de consommation ou encore l'état général du sportif. Note : Les études montrent que des sportifs régionaux ou nationaux sont exposés à des risques plus élevés et immédiats que des sportifs de niveau international : en effet, ils sont souvent moins bien suivis médicalement et n'ont pas les moyens d'acheter des produits de qualité. Pour bien comprendre la nocivité des produits dopants, on les organise généralement en trois catégories (stimulants, anabolisants et corticoïdes) et en fonction de leurs effets secondaires : Image : Extrait de Sciences et Avenir - "Les anabolisants, qu'est-ce que c'est ?" (2013) présentant les risques liés à l'utilisation chez l'homme et la femme de stéroïdes, des substances dopantes Parmi d'autres problèmes de santé très préoccupants, on retrouve les suivants : - Des associations dangereuses de médicaments : les sportifs utilisent plusieurs produits pour améliorer leurs performances, mais ne tiennent malheureusement pas toujours compte des interactions, c'est-à-dire des effets que peuvent avoir plusieurs médicaments entre eux, et cela peut être particulièrement dangereux (voire mortel dans les cas les plus extrêmes). - La pharmacodépendance, soit le fait de devenir "addict" ou dépendant à des substances, comme la caféine, les amphétamines, la cocaïne, le cannabis... - Les troubles psychologiques et du comportement : généralement à cause de substances appelées anabolisants et stéroïdes (voir l'image ci-dessus).