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TOURISME DE MEMOIRE

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Sommaire

L'histoire de France ou de l'Empire français est riche en rebondissement. Les nombreuses guerres ont aménées à la découpe du pays tel que nous le connaissons aujourd'hui. Dans toutes les régions, ces combats ont laissé des traces plus ou moins perceptibles. A travers ce diaporama, nous vous invitons à vous souvenir de notre Histoire.

1939 - 1944

1914 - 1918

1870 - 1871

1429

Autres périodes de l'histoire

1429 : Jeanne d'Arc

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Passage de Jeanne d'Arc lors de : la campagne de Loire la campagne du Nivernais

Cette campagne militaire permet à la France d'écarter toute présence militaire anglaise le long de la Loire.

Après l'échec sur Paris, Jeanne se bat pour son compte; elle se fait chef de bande et renonce à toute stratégie.Elle va là où on l'appelle au secours, sans plan établi à l'avance.

Jeanne d'Arc est née vers 1412 à Domrémy (village de Lorraine, dans le département des Vosges), et morte sur le bûcher le 30 mai 1431 à Rouen. Elle est une héroïne de l'histoire de France, chef de guerre et sainte de l'Église catholique, surnommée posthumément « la Pucelle d'Orléans ».Au début du XVe siècle, cette jeune fille d'origine paysanne affirme qu'elle a reçu de la part des saints, la mission de délivrer la France de l'occupation anglaise. Elle parvient à rencontrer Charles VII à Chinon, à conduire victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, à lever le siège d'Orléans et à conduire le roi au sacre, à Reims, contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.Capturée par les Bourguignons à Compiègne en 1430, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg, comte de Ligny, pour la somme de dix mille livres. Elle est condamnée à être brûlée vive en 1431 après un procès pour hérésie.

Historique

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Après la délivrance d'Orléans le 8 mai 1429, Jeanne d'Arc va y retourner en juin en passant par Romorantin, Chaumont sur Tharonne, Marcilly en Villette.En juin, durant la campagne de Loire, elle passera aussi par Jargeau, Beaugency, Meung sur Loire, Patay, Châteauneuf sur Loire, St Benoît sur Loire, Sully sur Loire et Gien. C'est de là qu'elle se rendra à Reims pour assister au sacre du roi Charles VII, le 17 juillet. Puis Jeanne d'Arc se lancera sur Paris pour délivrer la capitale mais va échouer et donc rentrer à Gien le 21 septembre.Va alors commencer la campagne du Nivernais en passant par Selles sur Cher, Vierzon, Bourges, Nevers, la Charité où elle échouera. Elle reviendra par Bourges et Mehun sur Yèvre le 20 décembre 1429.Le 22 décembre, elle partira fêter Noël chez des amis à Jargeau en s'arrêtant à Vannes sur Cosson, qu'elle quittera le lendemain. Le 19 janvier, elle ira à Orléans avant de retourner aux alentours de Bourges le 26 janvier. En mars 1430, elle retraversera la Sologne pour se rendre à Sully sur Loire. De là, elle partira le 28 mars pour Compiègne pour que s'accomplisse son destin : elle y sera capturée le 23 mai 1430.

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Vannes sur Cosson

Le 22 décembre 1429, elle part à cheval en petit équipage pour fêter Noël à Jargeau chez des amis. Elle passe par Souesmes, Pierrefitte sur Sauldre, Souvigny en Sologne et prise par la nuit, est contrainte de s'arrêter à Vannes en Sologne, petite paroisse peuplée de quelques vilains. L'histoire raconte que le seigneur de Vannes proposa gîte et couvert pour faire honneur à la qualité de princesse de Jeanne, qu'elle refusa pour dormir dans le foin d'une masure, petite, glaciale, sale et vulgaire. Le vrai miracle du passage de Jeannes à Vannes réside sans doute dans le fait que ladite masure existe encore après plus de 5 siècles (au croisement de la rue du Jeu de Paume et de la rue de la Croix Ste Madeleine). Jeanne quittera Vannes le 23 décembre pour se rendre à Jargeau via Tigy.

Lion en Sullias

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En 1869, l'évêque d'Orléans Félix Dupanloup, initia un processus qui aboutira à la canonisation de Jeanne d'Arc en 1920. En effet, elle sera béatifiée en 1909 puis canonisée en 1920. Jeanne d'Arc devient ainsi une des deux saintes patronnes de la France en 1922 et sa fête nationale est instituée par la loi en 1920, fixée au 2ème dimanche de mai.Durant toute cette période, les effigies de la sainte vont se multiplier dans la plupart des églises, pour appuyer sa canonisation. A Lion en Sullias, la statue est une copie de la Jeanne au sacre de Prosper d'Epinay, présentée depuis 1909 à la cathédrale de Reims.

La venue de Jeanne d'Arc à St Benoît se situe vers le 21 juin 1429.Dans l'abbaye de Fleury, une plaque rappelle sa venue et sa rencontre avec Charles VII où elle le presse d'aller se faire couronner. Il faudra attendre le 29 juin pour que le roi se décide de prendre la route avec son armée jusqu'à Reims pour son couronnement.

St Benoît sur Loire

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1870 - 1871

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Présence des Prussiens dans le Loiret

La guerre franco-allemande de 1870 - 1871, aussi appelée guerre franco-prussienne ou guerre de 1870, est un conflit qui oppose la France à une coalition d'Etats allemands dirigée par la Prusse, du 19 juillet 1870 au 28 janvier 1871. Cette guerre est issue de différentes questions nationales qui poussent les nombreux états allemands à s'unir mais c'est la France qui va déclarer la guerre le 19 juillet. Malheureusement, les troupes françaises sont mal préparées et moins nombreuses. La France capitulera entrainant la chute de l'Empire, l'exil de Napoléon III et la proclamation de la République lors de l'armistice signée le 26 janvier 1871. Cette défaite provoquera la perte de l'Alsace-Lorraine.

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Contexte historique

Réunion momentanée (de puissances, de partis ou de personnes) dans la poursuite d'un intérêt commun.

Le royaume de Prusse est un ancien État européen formé en 1701 et intégré en 1871 à l'Empire allemand, dont il est la composante principale ; il disparaît en 1918 lorsque l'Allemagne devient une république.

Les causes de la guerre de 1870 reposent sur un coup politique du chancelier Bismarck. C'est la question de la succession à la Couronne d'Espagne, en 1868, qui déclenche l'exaspération de l'Empereur Napoléon III envers la Prusse.

Comme dans toute la région, cette guerre a laissé à Isdes d'amers souvenirs. Les combats qui s'y sont déroulés ont donné leur nom à 2 lieudits :- les combats qui se sont déroulés le 10 janvier 1871 entre un détachement de l'armée prussienne et des francs-tireurs. Depuis cette date, la plaine où s'est passé cet accrochage sanglant s'appelle Le Combat (entre la route de Clémont et la route de Cerdon).- non loin de la maison du Petit-Cosson (route de Vannes) a été érigée une croix de bois à l'endroit où fut tué et enterré un soldat ennemi. Ce lieu s'appelle Le Prussien.

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Traces sur notre territoire : Isdes

A l'embranchement de l'allée de Marchais-Creux, une humble croix de fer forgé ornée d'une cocarde et portant ces mots "A la mémoire de Jean Léger, dit Martin, fusillé en ce lieu par les Prussiens le 22 janvier 1871. Passants, priez pour lui !" suite à l'occupation des Hessois.

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Au centre-bourg, rue Creuse, une croix à la mémoire de Jean Pressoir abattu par les Prussiens le 18 janvier 1871, âgé de 39 ans ''passants priez pour lui''.

Dampierre en Burly

Du 7 décembre 1870 au 7 mars 1871, les communes d'Ouzouer sur Loire et de Dampierre en Burly ont vécu sous le joug prussien.Pour témoignage de cette occupation, au-delà des 2 croix dans la commune de Dampierre, la sépulture de 3 soldats prussiens ensevelis au cimetière de Dampierre. Les Prussiens arrivent à Ouzouer le mercredi 7 décembre. Des soldats français embusqués abbatent les Allemands qui se présentent mais ceux-ci répliquent au canon. Sont alors touchés plusieurs maisons, le clocher de l'église et l'hospice.L'envahisseur parvient à Dampierre. C'est le début de 3 mois d'occupation pendant lesquels les Allemands vont s'installer chez les habitants. Une difficile cohabitation car les villageois, pour survivre, n'auront pas d'autre choix que de voir l'ennemi se servir et prendre possession de leurs biens. Même le château de M. de Béhague n'échappe pas au pillage. La commune d'Ouzouer a particulièrement souffert des représailles des tirs qu'ont essuyés les Prussiens : elle a été "bombardée et pillée" jour et nuit durant 3 mois. L'église (en cours de construction) amême abrité 40 soldats qui étaient cantonnés dans la sacristie. Les occupants enterrent leurs morts au cimetière de Dampierre. Parmi les victimes, figure un jeune dragon tué à l'entrée d'Ouzouer. Il s'agit de Von Wedemayer, de l'université du régiment de Brandebourg, mort le 7 décembre 1870. En janvier 1871, il est exhumé pour être rapatrié dans sa famille. Il avait 21 ans et appartenait à l'une des plus nobles et plus riches famille de Brandebourg.

Dampierre en Burly et Ouzouer sur Loire

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Croix du Souvenir Français qui rappelle la guerre de 1870 - 1871 à l'endroit où fut abattu Charles Noble (jeune père de famille âgé de 24 ans) en guise de représailles par les Prussiens le 13 janvier 1871.Elle est située à l'intersection du chemin de la Veuve et de la route de Gien.

Ouzouer sur Loire

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La croix St Martin où, autrefois, une fontaine y était aménagée qui renfermait une statue. Selon une légende, cette statue mit en fuite une troupe de Huguenots lors des Guerres de Religion. La monture du chef se cabra en franchissant le gué et son cavalier rendit l'âme. Pris de frayeur, les soldats se débandèrent.De même, une tradition locale situe le pillage de l'église en 1572. Lors de celui-ci, des troupes protestantes auraient aussi incendié l'église et, en tentant de renverser une statue de saint Martin, l'un des assaillant aurait été frappé à mort par celle-ci.La croix se tient non loin du ponceau qui enjambe le ruisseau des Forges, route de Villemurlin.

Vannes sur Cosson

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Première Guerre mondiale : 1914 - 1918

La Première Guerre mondiale, aussi appelée la Grande Guerre, est un conflit militaire opposant deux grandes puissances : - la Triple-Entente ou Alliés (France, Grande-Bretagne et Russie)- l'alliance formée par les Empires centraux ou Triple-Alliance (Allemagne, Autriche et Italie). Morts pour la France : cette mention est une récompense morale visant à honorer le sacrifice des combattants morts en service commandé et des victimes civiles de la guerre.C'est en avril 1916, pendant la 1ère Guerre Mondiale, que la loi française crée cette qualification.

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Contexte

Dès 1919, le conseil municipal envisagea l'édification d'un monument pour honorer la mémoire des 20 morts de la commune tués à la guerre. La décision définitive est prise en 1921 accordée par le sous-préfet.C'est l'entreprise Barberon, rue du Colombier à Orléans, qui édifia le monument dans le cimetière. Il s'agit d'une pyramide en granit de Belgique taillé, de 2.60 m de haut avec un soubassement de 80 cm de côté, en une seule pièce.Il a été posé le 7 juillet 1921.L'inauguration eut lieu le 20 octobre 1921, un jeudi (jour de congé des écoliers) à 14h.Tout autour du monument, les tombes des soldats de la Grande Guerre.

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St Aignan le Jaillard

Le monument aux morts est présent au cimetière depuis 1919. En forme de lanterne des morts, avec ses colonnades et sa coupole, il représente une chapelle. Fabriqué en brique, il a été restauré en 2014.Il s'agit de l'oeuvre de Narcisse Désiré Coulon (1854 - 1930), natif du village, qui était tuilier patriote. Il en a fait don à la commune. A l'origine, il y avait un soldat (un poilu) en terre cuite mais il a mystérieusement disparu !N'hésitez pas à vous rendre sur place pour l'admirer et à lire l'explicatif de la commune.

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Isdes

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Bonnée

Lion en Sullias

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Bray en Val

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Cerdon

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Dampierre en Burly

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Germigny des Prés

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Guilly

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Les Bordes

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Neuvy en Sullias

Ouzouer sur Loire

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St Aignan des Gués

St Florent le Jeune

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St Benoît sur Loire

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St Père sur Loire

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Sully sur Loire

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Vannes sur Cosson

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Viglain

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Villemurlin

Seconde Guerre mondiale : 1939 - 1945

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Contexte

La Seconde Guerre mondiale est un conflit armé à l'échelle planétaire qui dure du 1er septembre 1939 au2 septembre 1945. Ce conflit oppose les Alliés et l'Axe. Malheureusement, certaines communes de notre territoire ont plus souffert de cette Seconde Guerre mondiale, comme notamment Vannes sur Cosson, Sully sur Loire ou encore Cerdon. Voici leur histoire.

Allemagne, Italie et Japon

Ensemble des pays qui s'opposèrent formellement aux forces de l'Axe.

Le 4 octobre 1940, un décret du Maréchal Pétain instaure le "statut juif" et l'internement des "ressortissants étrangers de race juive". Ainsi, le 14 mai 1941, a lieu la 1ère rafle de juifs parisiens. C'est 1 700 juifs qui sont envoyés à Pithiviers et 2 000 à Beaune la Rolande. Pour suivre le discours de Pétain, il y a une volonté de faire travailler les juifs pour remettre en valeur un espace rural en déshérence. Ainsi les internés vont être répartis dans 3 fermes de Sologne : la Matelotte à Cerdon avec 94 hommes, le Rozoir (91 hommes) et Ousson (92 hommes) à 4 km de Vannes sur Cosson. Ils vont y rester 1 an.

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Les Kommandos de Sologne :

Abandonné

A la Matelotte, deux granges sont aménagées en dortoirs sur un sol de terre battue. L'hygiène y est déplorable (un puits pour l'eau qui n'était pas potable et un demi tonneau pour se laver une fois par mois contre finances). Les internés doivent travailler sans outils, ni vêtements de rechange, ni matériel de culture et entretenir le potager, faire la corvée de bois, etc. Ils sont surveillés par une dizaine de gardiens mais sont libres dans les champs. Sur 119 détenus qui tentent de s'évader, 40% furent repris.En allant vers l'étang du Puits à Cerdon, sur la gauche, se trouve la ferme de la Matelotte. On y voit encore le long de la route, le puits, unique point d'eau et en longeant le chemin forestier, on trouve les étables où les déportés du "billet vert" ont vécu pendant 1 an.A Cerdon, l'existence de ces "Kommandos" était ignorée par la population. Pour que ces fermes et ces hommes ne soient jamais oubliés, 2 panneaux ont été installés à la ferme de la Matelotte pour retracer leur calvaire.

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A Cerdon, ferme de la Matelotte

À partir de septembre 1940 , les autorités françaises recensent les Juifs étrangers sur ordre des Allemands, puis le régime de Vichy prend l'initiative de promulguer une loi sur le statut des Juifs (loi du 4 octobre 1940).

Émile Frajerman, 19 ans à peine lorsqu'il est arrivé en Sologne. Le jeune homme issu d'une famille d'imigrés polonais, avait été arrêté à Paris lors de la rafle du billet vert en mai 1941. D'abord interné au camp de Beaune-la-Rolande, il s'était porté volontaire pour aller travailler dans une ferme abandonnée de Sologne.Il n'était pas encore naturalisé français lorsqu'il arrive à la Matelotte en mai 1941. « On leur proposait d'aller assécher les marais en Sologne, mais en réalité, on ne savait pas quoi leur faire faire donc on leur donnait des corvées ''bidon'' à faire : il fallait simplement mettre les juifs au travail .Emile finira par échapper à la vigilance de ses gardiens français, le 1er juillet 1942, pour s'évader avec un comparse, le sculpteur Lipa, grâce à la complicité de villageois, d'amis et de trotskistes. Ils étaient déjà programmés pour le convoi n°6 avec leur matricule lorsqu'ils s'échappèrent. Le destin de Frajerman et Lipa ne s'arrête pas avec leur évasion. Le premier, qui n'était pas encore naturalisé, rejoindra les Forces françaises libres et le second, le maquis du Gers.Source La Nouvelle République sur le documentaire de Philippe Claire.

Histoire d'Emile Frajerman

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Les internés de la ferme d'Ousson sont surveillés par un bataillon formé de 8 à 12 gardiens par ferme. Les conditions de vie des internés sont extrêmement pénibles. Des granges sont aménagées en dortoirs, équipés de lits en bois garnis de paille avec un poêle par dortoir, alors que pendant l'hiver 1941 - 1942, les températures sont descendues jusqu'à -20°.C'est en 1942 que l'appellation officielle devient "camp de Sologne" ou "kommandos de vannes sur Cosson" avec un "k" pour faire plaisir à l'occupant.

A Vannes sur Cosson, fermes du Rozoir et d'Ousson

Au Rozoir, le travail quotidien commence par le nettoyage des bâtiments puis le débroussaillage des terres laissées en friche. Un hectare est ensemencé avec des plants de légumes mais le manque d'outils et de matériel de culture, rend le travail difficile. Le problème de la nourriture est particulièrement terrible puisqu'il faut la trouver sur place. Sans parler de l'eau potable, inexistante à la ferme et qu'il faut aller puiser ailleurs. Une assistante sociale tente de dénoncer les conditions d'internement sans succès.Certains détenus sont envoyés pour travailler dans des fermes voisines et améliorent ainsi leur quotidien au contact de la population. Aussi curieux que cela puisse paraître, jusqu'en octobre 1941, les détenus peuvent bénéficier de permissions temporaires (pour aller voir leur famille sur Paris) ou de droit de visite. La crainte de représailles sur la famille est plus forte que l'envie de liberté, seuls 4 permissionnaires en profitent pour s'évader. Bien souvent ces évasions se font avec l'aide de la population.

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Les fermes du Loiret ferment en 1942 : Ousson le 15 mars, la Matelotte et le Rozoir le 13 juillet. Les prisonniers sont réintégrés dans les camps de base à Beaune la Rolande. Mais au camp, il "faut faire de la place", ils seront embarqués le 17 juillet 1942 dans le convoi n° 6 vers Auschwitz, le jour même de la rafle du Vel d'Hiv. Seuls 3% d'entre eux survivront.

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Histoire de Bereck Zelkowicz

Bereck Zelkowicz fut interné à Vannes, il a fait partit des déportés du convoi n° 6 et il a survécu à l'horreur d'Auschwitz pour revenir à Vannes quelques années plus tard, avec un prénom franchisé : Bernard. Il a acheté auprès de la municipalité l'ancienne gare en juin 1950, puis plus tard le café Botton avec sa salle des fêtes (situés route de Tigy).

"Pour tous les civils, franchir la Loire, c'est le salut ! "clame un officier français. Ainsi, dès la fin du mois de mai, l'exode prend des proportions catastrophiques.Le 11 juin, l'afflux des réfugiés venant du Nord, de l'Ile de France et de Paris prend brusquement l'ampleur d'un flot déchaîné.Le 12 juin, les cafés, hôtels, magasins alimentaires sont pris d'assaut. Immobilisés par le manque d'essence, des milliers d'évacués dorment dans des maisons pleines à craquer, sous les ponts, dans les églises.Le 13 juin, les blessés civils sont amenés à l'hospice de Sully mais il n'y a aucun médecin.Le 14 juin, la Supérieure de l'hospice demande au maire par quels moyens il compte évacuer les blessés : aucun !

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Les évènements de 1940 à Sully sur Loire

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Samedi 15 juin : l'arrivée des blessés a continué toute la nuit. A 5h30 du matin, le maire prévient la population qu'il faut évacuer dans la Nièvre. Vers 19h, 1er bombardement de Sully. Il n'y a plus d'électricité. A l'hospice, des majors opèrent à la lueur de bougies. A 22h, une bombe tombe à proximité de l'hospice, toute intervention devient impossible.Dimanche 16 juin : le maire a quitté la ville en abandonnant sans secours les blessés, malades et vieillards à l'hôpital, l'exode des habitants continue. A 11h30, les bombardements reprennent de l'ampleur durant tout l'après-midi. L'hospice commence à prendre feu, les vitres volent en éclats et les fenêtres s'effondrent. Les Soeurs de l'hôpital transportent les blessés sur un trottoir voisin pour les soustraire à l'incendie. Elles partiront à pied vers Bourges mais plusieurs succomberont de leurs blessures en cours de route. Vers 15h, 2 citernes d'essence brûlent en pleine rue, près de l'église St Ythier. Le poste d'essence du garage Moreau à St Germain, est touché par les bombes. de nombreuses maisons flambent, de nombreux cadavres jonchent les rues. La ville est devenue un véritable enfer.A 18h, un orage violent arrête momentanément les bombardements mais à 19h, une nouvelle vague d'avions bombarde la place. Le pont touché par une bombe ne permet plus le passage des camions. Les piétons emprunteront le pont de chemin de fer. Des pillages méthodiques sont organisés dans toute la ville.

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Lundi 17 juin : la ville est presque déserte, les derniers fuyards ne s'attardent pas. Personne ne sait où aller. Certains traverseront la Loire à la nage en ramenant des bateaux courts et plats pour porter vieillards et enfants. Tout le monde fuit devant l'ennemi qui a franchi la Loire à Orléans le 17 au soir. Le 18 juin, l'ordre était parvenu à la 3ème division légère d'infanterie (la DLI) de reporter la défense sur le Cher. Le décrochage des points d'appuit se fait dans la nuit alors que Sully brûle.Le 19 juin, au petit jour, l'armée allemande traverse la Loire sur des pontons (photo).Les 1ers habitants qui rentrèrent à Sully à partir du 20 juin 1940 découvrirent une ville dévastée. Le bilan de ces 4 jours d'horreur est impossible à chiffrer : pillages, centre-ville écrasé où il ne restait que les vestiges de la Poste, de l'école des filles et du pont suspendu.Pour en savoir plus :

L'église St Ythier, l'immeuble Henri IV, le château et l'hospice étaient gravement abîmés. La mairie avait été moins touchée mais autour d'elle, 168 maisons étaient détruites et 130 partiellement démolies sur un total de 880 maisons. Quant au nombre de victimes, il a été impossible de l'évaluer. Les travaux pour reconstruire et redonner vie à la ville étaient colossaux.

Le 15 juin 1944, de nouveaux bombardements ont lieu par l'aviation anglo-américaine. Le pont n'est pas touché mais devant la menace qui plane, la plupart des habitants déménagent. L'hospice est transféré à 4 km, au château des Buissons (sur la D948, route de Cerdon).Le jeudi 29 juin, mitraillades d'avions au-dessus du quartier de la gare.Vendredi 30 juin, à 20h, bombardement des ponts en piqué. Seul le tablier du pont suspendu est crevé mais plusieurs immeubles se situant dans l'axe ont subi de graves dommages.Le 6 juillet, à 20h, 50 appareils reviennent à la charge. Le pont suspendu est touché de plein fouet et s'écroule dans la Loire. Le vieux quartier St Germain n'est plus qu'un amas de ruines.

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Les évènements de 1944 à Sully sur Loire

Lundi 17 juillet, c'est jour de foire à Sully. Il est 11h, la ville est en pleine activité commerciale quand des obus tombent. Le pont de chemin de fer succombe à son tour, une partie des quartiers avoisnants, rue des écoles, l'école des garçons, avenue de la gare, rue des Barrés, faubourg St Germain disparaissent dans un ouragan de fer et de feu. L'hôtel du Pont de Sologne est détruit pour la 2e fois.Le château sera touché par les bombardements de juin 1940 et d’août 1944.Bilan : 90 immeubles détruits totalement et 210 démolis partiellement.

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A Cerdon, en 1935, redoutant la guerre, l'Etat français achète la grande propriété du Grand Val pour y installer un dépôt de pyrotechnie.4 ans plus tard, une ligne de chemin de fer y voit le jour reliant Grand Val à la ligne Beaune-la-Rolande / Argent sur Sauldre.Quand la guerre fut déclarée, les travaux de Grand Val n'étaient pas finis et furent laissés à l'abandon.En juin 1940, Sully sur Loire fut dévasté par les bombes. Pour sa reconstruction, on vint à Grand Val et on fut sidéré par la surabondance du matériel laissé sur place. Les habitants de Sully en profitèrent pour dévaliser Grand Val. Ce pillage n'arrêta qu'à l'arrivée des allemands qui en firent un dépôt de munitions.

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Cerdon

Dès 1942, le Loiret devint un carrefour de la Résistance en zone occupée. Le maquis de Lorris est formé en mai 1944. Le colonel O'Neill, un vétéran de la campagne de France, organise le maquis et le recrutement des combattants. Le but est de stopper les renforts ennemis remontant par la vallée de la Loire destinés à contrer le débarquement allié.Le 14 août 1944, le 510e régiment SS encercle la forêt autour du carrefour d'Orléans à la recherche du centre de la résistance. Vers 13h, 18 résistants dont 2 gardes forestiers furent arrêtés et fusillés sans jugement par les allemands, qui mettent le feu à 2 des 4 maisons forestières du carrefour. Plus tard ce jour-là, le capitaine Roger Géry et l'abbé Thomas sont aussi fusillés alors qu'ils étaient sur le point de transmettre un ordre de guérilla venant de Radio-Londres.

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Forêt d'Orléans

Puis vers 14h30, le camp des maquisards, route du Ravoir, est attaqué, la forêt fut incendiée et 5 résistants furent tués. En tout, 46 résistants et gardes forestiers sont morts ainsi que 4 civils d'Ouzouer sur Loire. Le 20 août, les premiers chars américains traversent Ouzouer. Après la guerre, le carrefour d'Orléans est rebaptisé Carrefour de la Résistance. Ce carrefour, en forme d'étoile, rappelle le sacrifice de ces hommes en étant composé d'un monument commémoratif, de croix blanches, témoins des combats livrés en 1944 et des ruines de maisons forestières.

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M. PerdouxG. CousinE. SimsonR. GuillonC. et P. BertrandP. FichotE. TreimeauJ. DegaletH. RaoulM. DesboisH. BossardH. BalmainR. GascardA. Beaudeau

A. BoussogneR. GaudetJ. CortesA. DuterdeP. et R. GreuinL. SantantonioV. ClementA. MarcheratM. MougetP. PortalesP. PugetJ. DanauxJ. MiniereG. Meunier

Liste des résistants fusillés le 14 août 1944 :

R. GignouxP. CoathalemR. HardyM. BellangerR. GiryF. AlibertS. RadaïJ. BaudronM. MentheR. SzczepanjakV. MarjoletM. et C. BraultInconnuA. Peguy

M. CheronA. LemaireInconnuR. BernagoutP. ChartonM. RigoletS. DegregnyG. ThomasM. PicardB. GuertonD. GroultM. RenaultJ. Goy

Croix rappelant la guerre du maquis de Lorris avec cette inscription "incline toi passant, leur sacrifice a contribué à te rendre libre". Elle est située à côté de la caserne des sapeurs-pompiers, route d'Ouzouer.Dans la rue des Déportés, une plaque rappelle la fusillade dont Robert Fichot a été victime.

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Ouzouer sur Loire

La statue du Rozoir qui représente la Sainte Vierge tenant Jésus. L'emplacement rappelle un lieu de mémoire où certains juifs, durant la Seconde Guerre mondiale, ont été internés dans cette ancienne ferme. Seule subsiste la grange, témoin de cette tragédie.Elle se situe route d'Orléans, visible depuis la route, dans une propriété privée.

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Vannes sur Cosson

Cerdon

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Dampierre en Burly

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Guilly

Les Bordes

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Neuvy en Sullias

St Benoît sur Loire

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St Florent le Jeune

St Père sur Loire

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Sully sur Loire

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Vannes sur Cosson

Viglain

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Autres périodes de l'histoire

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Repère chronologique

Guerre de 100 ans (1337 à 1453)

Avant le Moyen-Âge (- 800 000 à 476)

Guerre de Religion (1562 à 1598)

Guerre des Sabotiers(1648 à 1653)

Chronologie des différentes périodes

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Préhistoire : Paléolithique (- 800 000) : des premières activités humaines jusqu'à l'invention de l'agriculture et de l'élevage Mésolithique (- 9 600) : mode de vie basé sur la chasse, la pêche et la cueillette qui s'achève avec l'arrivée des agriculteurs-éleveurs Néolithique ( - 6 000 à - 2 200) : 1ères sociétés de paysans avec l'abandon de la vie nomade, l'utilisation de la céramique pour fabriquer des poteries et le polissage de certains outils en pierreProtohistoire : Age de Bronze (- 2 200) : importantes avancées technologiques et sociales, usage de la métallurgie du bronze Age de Fer (- 800 à fin 1er siècle) : les territoires vont être progressivement fréquentés par des populations ayant l'écritureAntiquité (- 52) : César conquiert la GauleMoyen-Âge (476 à 1453) : Epoque moderne (1 500 à 1 800) : importantes transformations politiques et artistiques Renaissance (fin 15e au début 17e siècle) Etat - nation (17e au début du 18e siècle) Siècle des Lumières (18e à la Révolution Française 1789)Période contemporaine (début 19e siècle à nos jours) : croissance démographique, industrialisation et productivité, révolutions politiques, mondialisation des crises, extensions et replis du colonialisme, éducation de masse, épisodes totalitaires, progrès de la médecine, etc.

Bonnée fut bâti sur une petite commune connue sous le nom de Belca qui servait de station aux légions romaines dans leur marche entre Genabum (Orléans) et Brivodurum (Briare). De nombreuses fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour :- la présence humaine depuis l'âge de Bronze (- 900)- l'installation d'un secteur bâti au Bas-Empire (1e siècle)- un quartier d'agglomération Antique des 2e et 3e siècles- un amphithéâtre au 5e siècle

Avant le Moyen-Âge, des traces de la voie romaine

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Viglain a été habité temporairement dès les Néolithiques de l'âge de pierre et les Gallo-romains. En effet, nous avons retrouvé une lame moustérienne (photo) et d'innombrables outils de pierre de l'époque magdalénienne et du début du Néolithique (percuteurs, polissoirs, pics, etc.)Agée de 2500 à 3000 ans, une belle hache en bronze a été découverte au lieu-dit Champlié vers 1910.Le sol de Viglain a également été foulé par les Ligures, les Celtes, les Romains et traversé par de grandes invasions.Son peuple est passé de l'esclavage au colonat puis au sevrage dans la période gallo-franque.

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Eclat allongé faisant le double de sa largeur et qui doit présenter des caractéristiques indiquant une certaine récurrence lors de sa production (photo).

A Neuvy en Sullias, des chercheurs ont mis en évidence plusieurs siècles d'occupation :- époque du bronze final, - époque du fer,- époque gallo-romaine (-121 à 476) avec des statues en bronze, - époque mérovingienne (5e au milieu du 8e siècle) avec des fosses.Le cheval (photo) est le véritable "trésor" de Neuvy, appartenant à la période de transition entre la fin de l'époque gauloise et le début de l'époque gallo-romaine, le cheval a été réalisé à partir de la technique de la fonte dite du moulage à la cire perdue.

A Cerdon, la découverte de médailles romaines certifie l'occupation de la commune depuis l'Antiquité.

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A Isdes, les champs ont fourni des traces d'occupation aux époques :- préhistorique avec une hache en silex blond- gallo-romaine avec un palet très épais en verre, un col d'amphore (photo) en terre blanche et 5 objets en bronze- franque avec 4 clés en fer- le Moyen-Âge avec des petits boulets en pierre, 2 aiguillettes en cuivre, éperon en fer, etc.

A St Aignan des Gués, plusieurs habitats gaulois s'installent le long de la rivière durant l'époque gallo-romaine. Plusieurs fours à potier furent mis à jour. De nos jours, plus aucunes traces n'existent.

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Récipient le plus utilisé dans l'Antiquité, pour le transport de produits de base comme le vin, l'huile, la bière, ...

La guerre de Cent Ans est un conflit armé de 1 337 à 1 453, entrecoupé de trêves plus ou moins longues. Elle oppose la dynastie des Plantagenêts à celle des Valois donc cette guerre oppose le royaume d'Angleterre contre celui de la France.

Guerre de 100 ans

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En Sologne, la guerre de Cent Ans ravagea le pays. Ses habitants participèrent à la lutte contre les Anglais.En effet, la Sologne était un lieu disposé pour une guerre de partisans avec son sol inculte, presque entièrement recouvert de bois et de bruyères qui formaient un obstacle naturel à la marche d'une armée. De plus, il était facile de s'y cacher et d'y dresser des embûches. Ses châteaux isolés servaient de forteresses à de petites garnissons où l'on pouvait soutenir un siège pendant quelques semaines.

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Les Bordes a vu son église entièrement détruite lors de la guerre de Cent Ans. Elle sera reconstruite en 1447.A St Benoît sur Loire, des troupes de mercenaires appelées "Grandes compagnies" mirent à sac l'abbaye.A Vannes sur Cosson, une plaque commémorative dans l'église est visible suite aux troubles de la Ligue en 1578.

On peut distinguer huit guerres de Religion : 1562-1563, 1567-1568, 1568-1570, 1572-1573, 1574-1576, 1576-1577, 1579-1580, 1585-1598, la dernière se transformant en guerre classique contre le roi d'Espagne qui a soutenu la ligue. En fait, la France connaît 36 années de troubles avec seulement deux périodes d'accalmie relative (mars 1563 à septembre 1567 et novembre 1580 à janvier 1585).Ces guerres ont ravagé la France où s'opposaient catholiques (la Ligue) et protestants (les Huguenots).

Guerres de Religion / les Huguenots

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Nom donné pendant les guerres de Religion à un parti de catholiques qui s'est donné pour but la défense de la religion catholique contre le protestantisme. Son succès fut tel qu'elle devint un danger pour la monarchie.

En Sologne, pendant les guerres de Religion, à l'abri dans leur château, presque tous les seigneurs tinrent en échec les troupes royales envoyées pour pacifier le pays.En 1562, Villemurlin voit passer les armées du Duc de Guise (ligue catholique) et celles de l'amiral de Coligny (les Huguenots) mais la ville est épargnée. Par contre, l'église de Vannes sur Cosson a été abattue par les protestants en 1567.A Viglain, vers 1563 - 1568, les protestants détruisent également l'église.En 1562, à Cerdon, ces guerres amènent Coligny à se replier en Sologne. Il incendie l'église dont le clocher est totalement détruit. Le village devient protestant et la cure inoccupée.A Ouzouer sur Loire, l'église sera seulement un peu abîmée.La ville de Sully sur Loire sera assiégée en 1563, par les Huguenots. L'église St Ythier sera notamment saccagée.

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Guerre des Sabotiers (1648 - 1653)

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Il s'agit d'une révolte des paysans et des petits nobles de Sologne en 1658.Les paysans misérables se soulevèrent (avril - juillet 1658) suite au changement de monnaie. Mazarin prit avec le roi, la décision de l'abandon définitif pour la remplacer par un nouveau monnayage de cuivre : le Liard.A mi 1654 apparaît le 1er Liard de France dit L couronné indexé au poids du cuivre d'un cours légal à 3 deniers tournois. L'année suivante intervient en remplacement du précédent, l'émission d'un 2e Liards dit buste juvénile dont la frappe s'étalera sur 4 ans. L'édit du 20 juin 1658 réduisit la valeur d'un Liard de 3 à 2 deniers puis le 4 juillet 1658 à 1 denier.

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Cette inflation exacerba la souffrance et le mécontentement des gens du peuple. C'était l'appauvrissement garanti pour les paysans, les commerçants et les petits nobles qui vivaient de la terre. Certains gentilshommes menacés par la décision de Mazarin de révoquer les anoblissements récents, se joignirent au mouvement.

Durant l'été, le roi envoie des soldats : quelques paysans furent pendus et l'un des meneurs fut décapité le 13 décembre 1659 à la suite d'un long procès : il s'agit de Gabriel de Jaucourt.Il était issu de l'une des plus anciennes familles de la province de Bourgogne, récemment établie dans le Berry. Gabriel eut 3 frères dont 2 sont morts au service. Il se marie en 1639 avec Elisabeth Bellanger (soeur de la seconde épouse de son père) qui lui apporte la petite seigneurie de Basfour en Sullias, une dépendance du château de Chamont. C'était une habitation entourée de fossés alimentés par un étang, située sur le chemin de Rozouer non loin de la route de Viglain à Sully. Puis, resté veuf, il s'était remarié avec Denise Visinier.Pour en savoir plus :

On comprend comment Gabriel de Jaucourt fut mis à la tête des Sabotiers puisqu'il résidait au centre même de la contrée insurgée. Il a de nombreuses relations dans la noblesse des campagnes. Partout où il peut, il se sert du mécontentement général pour rassembler et organiser.

Voici le déroulement de la révolte (1658) :

Avril

Mai

Samedi 1er juin

Juin

24 juin

Des paysans se soulevèrent suite à la décision des receveurs de tailles de ne plus accepter les Liards, lesquels constituaient leurs maigres réserves monétaires. Ces monnaies de cuivre avaient été acceptées par les surintendants pour faciliter les échanges.

Gabriel de Jaucourt, à la tête des insurgés, attaque les troupes royales, les bat devant Sully sur Loire et tient le siège du château.

Gaston d'Orléans quitte Bourbon - l'Archambault pour Blois afin d'apaiser l'émotion populaire.

Arrêt du conseil portant défense de faire aucune assemblée de Noblesse, sous peine de mort. Des assemblées insurrectionnelles de la Noblesse se déroulent de la Normandie à l'Orléanais et à la Gascogne. Elles revendiquent le retour à la paix et la fin de l'absolutisme.

Gaston d'Orléans a mis fin à la sédition de la Sologne et du Berry et propose la clémence

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Lundi 1er juillet

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1659

13 août 1659

Vendredi 12 décembre

Les sabotiers abandonnent le siège du château de Sully après 2 mois. Ils tentent alors de passer la Loire où 6 000 d'entre eux auraient été massacrés et pendus par les troupes envoyées par Mazarin.

Colbert lève de nouveaux impôts dont les collecteurs sont accompagnés par des hommes d'armes qui saccagent la Sologne et les villages protestants.

Colbert donne les ordres nécessaires pour l'arrestation de Jaucourt. Trahi, il est suivi par les espions de Colbert et arrêté à Paris le 1er septembre 1659. Uniquement lui sans doute parce qu'on voulait faire qu'un exemple, en laissant dans l'ombre bien d'autres coupables plus huppés.

L'arrêt fut rendu le vendredi 12 décembre 1659 : quelques juges avaient opiné pour le supplice de la roue mais la majorité décida qu'il aurait la tête tranchée sur un échafaud dressé sur la place de la Croix du Tiroir à Paris.Sa forteresse de Bafour à Viglain sera rasée (son épouse et ses 2 fils se réfugièrent au château de Chamon), les bois du domaine coupés à hauteur d'homme, il était frappé d'une amende de 2 000 livres pour le roi, de 1 000 livres pour l'Hôpital général et de 500 livres pour les oeuvres pieuses. Il était reconnu coupable de la Guerre des Sabotiers, de la part prise aux assemblées de Beauce et de négociations avec les ennemis de l'Etat. L'exécution fut faite à la hache le samedi 13 décembre 1659 et Condé qui venait de se soumettre (le 23 novembre) n'ayant pu le sauver, fit emporter dans son carrosse le cadavre et donna des ordres pour l'inhumation. Des lettres d'abolition gracièrent les autres comparses.

Les historiens l'appellent la guerre des sabotiers car en Sologne, pays pauvre et plein d'eau, on ne portait que des sabots.

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