A la découverte des croix de chemin, calvaires et fontaines
c.vallee
Created on July 9, 2021
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A la découverte des
croix de chemin, calvaires et fontaines
Sommaire
Bonnée
Bray
St Aignan
Cerdon
Dampierre en Burly
Germigny
des Prés
Guilly
Isdes
Les Bordes
Lion
en Sullias
Neuvy
en Sullias
Ouzouer
sur Loire
St Aignan le Jaillard
St Benoît
sur Loire
St Florent
le Jeune
St Père
sur Loire
Sully
sur Loire
Vannes
sur Cosson
Viglain
Villemurlin
Explications
Forêt d'Orléans
BONNEE
La croix de la Plaine, route de Sully : croix privée implantée par la famille LECHAT pour des enfants qui avaient eu les pieds gelés. Cette croix est champêtrée car elle est ornée d'un bouquet de fleurs des champs.
La croix du Pont de Bonnée (vers le 66 route des Bordes) : mise en l'honneur des pestiférés, c'est la raison pour laquelle elle se trouve en dehors du village. Ses fleurons sont en forme de poires et elle possède des volutes de fer en forme de flamme.
Ornementation au bout des branches.
Décoration entre les bras.
Saint Antoine le Grand est né en Egypte vers 256. Fervent chrétien, il se retira très jeune dans le désert pour mener une vie d'ermite. Il mourut vers 356.
Fontaine Saint Antoine
Après la cérémonie, une procession se dirigeait vers la fontaine Saint Antoine afin que chacun puisse placer un cierge allumé ou prélever l'eau à la source pour obtenir guérison des maladies de leurs porcelets. A l'heure actuelle, l'association La Fraternelle perpétue la tradition en organisant tous les ans la fête de la Saint Antoine avec un dîner à base d'andouillettes.
La fontaine Saint Antoine se voit de la D148, à droite dans un champ appartenant à M. Bruno GIBOUIN, en sortant de Bonnée en direction de Saint Benoît sur Loire. Il n'y a pas de chemin d'accès et, en fonction de la saison, vous pourrez la voir (ou pas) depuis la route.
Un petit groupe d'une dizaine d'hommes et de femmes créent une Fraternité laïque pour le soin des pèlerins ainsi va naître l'ordre hospitalier de Saint-Antoine ou Antonins qui fonctionnera de 1089 à 1803.
En 1070, Jocelyn de Châteauneuf et son beau-frère, rapportèrent de Constantinople les reliques de Saint Antoine. Elles furent déposées dans leur village, appelé alors "La-Mothe-au-Bois". Ces reliques passaient pour contrer le mal des ardents, maladie due à l'ergot du seigle qui provoque la gangrène, des convulsions et des hallucinations. Ce dépôt fit changer le nom du village en Saint-Antoine-en-Viennois puis Saint-Antoine-l'Abbaye.
BRAY ST AIGNAN
Rue du Val, au niveau des feux tricolores.
Route de Saint Benoît. Croix abimée puisque ses fleurons ne sont plus intacts mais elle a gardé ses doubles consoles.
Plusieurs croix existent encore sur Bray.
Ornementation en bas du fût, c'est-à-dire en bas de la croix.
Rue du Jardin du Coulouis, maintenant situé dans le cimetière, sur la droite en entrant. Cette croix est évidée.
Les croix qui étaient situées route de Panfoux et la Croix Macé, n'existent plus de nos jours. En effet, elles ont été volées ou accidentées.
Une croix est évidée lorsque au bout de ses branches, il n'y a aucun fleuron.
Sainte Radegonde était réputée pour soigner les maladies des yeux : on venait la prier et on se lavait les yeux avec l'eau de la source. Ainsi, lors des pèlerinages à Saint Jacques de Compostelle, elle était vénérée.
Fontaine et statue Sainte Radegonde
Ste Radegonde (519 - 587) est devenue reine des Francs en épousant Clotaire 1er, fils de Clovis.
Connue pour son humilité et sa dévotion, elle fuit le cour royale et s'installe à Poitiers où elle fonde l'abbaye Sainte-Croix de Poitiers dont elle devient simple religieuse.
Elle est vénérée comme sainte par les églises catholique et orthodoxe et fêtée le 13 août.
Fontaine Sainte Eutrope
St Eutrope fut le premier évêque de Saintes. Il a sans doute vécu vers le 3e ou 4e siècle.
Chemin du Pâtis Coulant.
Croix en fonte où l'on retrouve le symbole énigmatique du serpent à l'amphore. L'amphore est le récipient qui contenait les huiles essentielles, elle représente donc l'enveloppe corporelle comportant l'âme.
Les serpents sont symboles de renaissance et d'immortalité.
Du côté de St Aignan, il existe 3 croix.
Route du Viaduc, croix Saint-Aignan.
Cette croix est érigée sur un piédestral en pierre sur décision municipale.
En effet, en octobre 1852, le maire de l'époque, M. Pignault, demanda qu'une croix soit implantée près de l'ancien cimetière afin d'indiquer par un "signe religieux le chef-lieu" de cette commune.
La croix vit le jour grâce aux dons de l'impératrice Eugénie et de plusieurs autres personnes. Elle fut bénie le 3 mai 1853.
Croix hosannière.
Une croix hosannière est une petite construction édifiée sur la voie publique constituée d'un soubassement en pierre sur lequel repose une colonne surmontée d'une croix.
Elles furent construites entre le 12e et le 16e siècle et elles se distinguent de la lanterne des morts par l'absence d'éclairage.
Le dimanche des Rameaux, les fidèles s'y regroupaient pour chanter l'Hosanna et déposer du buis béni.
De nos jours, une croix hosannière se situe toujours dans les cimetières, souvent dans l'allée centrale, face à la porte d'entrée principale.
CERDON DU LOIRET
Le Christ, place des Rossignols.
Croix des Grands Abrués, sur la route de Coullons. Croix évidée possédant de nombreuses volutes.
Croix en bois, sur la route de Saint Florent (D157) en face de la colonie de vacances.
Rue de Verdun.
Au coin de la rue, vous verrez une croix toute simple et dans le jardin de l'ancien presbytère, une Vierge, visible de la rue.
Dans le cimetière, croix en témoignage pour les missions 1884 - 1885.
- un emmarchement d'une marche
- un dé cubique portant une plaque commémorative
surélevé d'une corniche
- un socle qui est surmonté d'une console
Suite à la noyade de 12 enfants et de leur curé le 20 juillet 1933, pour leur rendre hommage, une chapelle dédiée à Saint Jacques le Majeur est érigée par des dons au bord du canal de la Sauldre. Elle est inaugurée en octobre 1933 tout comme la grande croix en bois juste devant.
Chapelle de Saint Jacques le Majeur
DAMPIERRE EN BURLY
Sur la route des Choux, D56, , il existe deux croix :
Croix du Crotot
Croix des Grillons
Au domaine du Verdier, croix en bois avec une inscription pour Achille de Rancourt, mort du choléra le 2 juin 1832 à Gien. Visible sur le GR3B.
A l'embranchement de l'allée de Marchais-Creux, une humble croix de fer forgé ornée d'une cocarde et portant ces mots "A la mémoire de Jean Léger, dit Martin, fusillé en ce lieu par les Prussiens le 22 janvier 1871. Passants, priez pour lui !" suite à l'occupation des Hessois.
Au centre-bourg, rue Creuse, une croix à la mémoire de Jean Pressoir abattu par les Prussiens le 18 janvier 1871, âgé de 39 ans ''passants priez pour lui''.
Croix du Briou, chemin de Saint Gondon. Elle serait certainement la plus ancienne restée en place de la commune. Mais dans quel but a-t-elle été érigée-là ? On ne sait pas trop, soit une croix de juridiction ecclésiastique, soit une croix charrière (dressée le long des chemins pour signaler que les charrettes pouvaient passer).
Croix située rue d'En Bas.
Elle est posée sur un piédestral élevé et possède des lances pour ses fleurons.
D'autres croix sont malheureusement non visibles car sur des propriétés privées.
Sainte Solange (9e siècle) : martyre du 9e siècle, elle aurait été décapitée après avoir repoussée le comte de Poitiers. Après avoir ramassé sa tête, elle aurait rejoint son village natal, aujourd'hui Sainte Solange dans le Cher. Patronne du Berry, elle est figurée en bergère, invoquée pour la protection des troupeaux.
Un calvaire est une représentation du crucifix sur un lieu de supplice.
La chapelle du château du Verdier, construite en 1901, est dédiée à Saint Ythier, ancien évêque de Nevers, mort en 714. Ses paroissiens mirent son cercueil dans une barque qui vint s'échouer à côté de Nevoy d'où la présence de la chapelle.
Les missions étaient des moments de retraite dans le but de ranimer et/ou propager la religion, la foi à travers des processions, des prêches et des prières sur plusieurs jours. A chaque fin de mission, une grande messe était dite et on érigeait une croix.
Rue de la Fusonnerie, une Sainte Vierge est nichée sur la façade, visible de la rue.
Les mausolées
Dans le cimetière, 3 mausolées sont remarquables par leur architecture : celui d'Amédée de Béhague, celui de Rancourt et celui de la famille de Maxime du Verdier de la Sorinière.
Mausolée de Rancourt
Mausolée de Béhague
Mausolée de la famille de Maxime du Verdier de la Sorinière, maire de 1846 à 1876. Il a également fait construire le château du Verdier.
GERMIGNY DES PRES
La croix Baudèle, située dans le bourg, sur la route de Châteauneuf sur Loire.
Saint Baudèle (3e siècle) était natif d'Orléans. Il aurait été torturé avant d'être mis à mort à Nîmes après avoir tenté d'interrompre un sacrifice païen.
Au lieu-dit "le Mesnil", 3 croix de chemin existent :
Au croisement du chemin des Baudins et du chemin des Marois, cette croix ne possède qu'un fleuron à son sommet en forme de flèche.
La croix St Pierre située chemin des Marois et route du Mesnil. St Pierre est un des disciples de Jésus qui lui aurait donné ce nom pour symboliser sa fonction de fondateur de l'Eglise. Nous remarquons, comme la précédente, qu'elle ne possède qu'un fleuron en son sommet, également en forme de flèche.
La croix St Eloi (située à la patte d'oie du Mesnil) a été inaugurée le 3 octobre 1963 par le Père Perdereau (curé du village) et l'abbé Pivoteau.
Cette croix située et indiquant le lieu-dit "des Casseaux" .
Croix route de Bussy possédant des fleurons en forme de trèfle. Le trèfle signifie la Trinité et ses pédales sont appelées des "folioles".
Cette très belle croix en fer forgé, située au croisement de la route de St Martin et de la rue des Poreux.
GUILLY
Le méandre de la Loire, au lieu-dit "Bouteille", est classé au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO. Ici s'édifie la "croix Tibi", sur la levée de l'ancien port de Guilly.
Croix située à l'angle de la rue du Val et de la rue de la croix Tibi, au lieu-dit "le Grand Hôtel". Elle est assez simple même si ses volutes sont coupées par des lances.
Bien enfuie dans la végétation, cette croix se cache au lieu-dit la "Guillerie".
ISDES
pour en savoir plus
La croix du bourg, place de l'église, marque l'emplacement de l'ancien cimetière de la commune. Sa particularité réside dans ses fleurons formant des trèfles en trois dimensions.
Croix située au croisement de la route de Clémont et du chemin du Jubilé. Le fût repose sur un piédestral colossale, sans emmarchement. Ses consoles sont ouvertes vers l'extérieur.
Dans le cimetière, une croix hosannière verte. La croix est très simple mais nous voyons bien les différentes compositions du piédestral : emmarchement d'une marche, socle massif, dé composé de plaque et une corniche à 3 niveaux.
Le monument aux morts est présent au cimetière depuis 1919.
Les fontaines
Fontaine Saint Marc :
Jadis très fréquentée, la fontaine Saint Marc alimentait en eau les habitants des alentours. Elle n'est pas visible car située sur une propriété privée.
Située en plein milieu des bois de la Haie, sur le GR3C. L'eau de cette fontaine avait la réputation de soulager les rhumatismes et les maladies oculaires.
Cette fontaine servait d'abreuvoir aux bêtes de la ferme du Tertre, là où elle est implantée. Non visible car située sur une propriété privée.
Les fontaines de dévotion sont porteuses de purification. Les sources sont entourées de croyances et de rituels. Christianisées, les fontaines aux vertus miraculeuses ont été associées à un saint dont la statue orne souvent l'édifice.
LES BORDES
Au croisement de la rue de l'église et de la rue du Chêne volage, cette croix possède des fleurons en forme de lance et a 2 styles de volutes s'entremêlant l'une dans l'autre.
Rue du Manoir, croix en fer forgé dont le fût est également décoré d'une console.
Fontaine du "Bon saint Faur"
Autrefois, cette fontaine était ornée d'une statuette du saint. La dévotion au "Bon Saint Faur" était très ardente. Un pèlerinage y avait lieu chaque 2ème dimanche de juin et attirait beaucoup de monde.
Elle a été détruite durant la Seconde Guerre mondiale.
- la fontaine bouillante au lieu-dit "les Coteaux", rue de Bellevue
- la fontaine aux violettes, sur la pente de la colline, au sud du bourg, chemin de la petite Houche.
La vie de Saint Faur reste mystérieuse. Il aurait été un ermite italien.
Quelques spécificités au lieu-dit "Poreux", visibles de la rue.
Une Sainte Vierge sculptée dans du bois.
Une Fatima, visible chez un artisan maçon.
LION EN SULLIAS
Chemin des Sablons. Croix ayant des fleurons en forme de coeur.
Sur la D951 (en direction de Gien), entre le hameau de la Ronce et la plaine du Tumulus avec un Christ présent au croisement de ses bras.
Croix du Jubilé de 1875, au croisement de vieille route et de la route de Sully D951. Cette croix est fleuronnée et bien décorée avec quelques éléments de la passion.
Croix blanche sans aucune ornementation, sur la D63 à hauteur de la ferme de Montaubourg.
Cette croix a été financée par les paroissiens eux-mêmes en 1875.
Depuis 1300, les papes proclament une année sainte dite jubilé, pendant laquelle les chrétiens peuvent obtenir le pardon de leurs pêchés. Cette année de jubilé avait lieu tous les 50 ans jusqu'au XVe siècle, puis tous les 25 ans.
Croix très abîmée et à moitié camouflée par le sapin, au lieu-dit ''la Distillerie'', au pied du château de Cuissy, à la limite de St Aignan le Jaillard.
Située sur la D 951 avant le Rû des Berruets, cette croix de chemin est en fer forgé avec des lances au bout de ses bras.
NEUVY EN SULLIAS
pour en savoir plus
Croix rue des Vignes de Bouan.
Malheureusement sa console est très abîmée ainsi que ses fleurons.
Croix rue du Guévier. Son fût est très court pour une croix de chemin. Remarquez ses fleurons en 2 parties imbriguées dont une possédant une croix pour évangiliser le lieu.
Croix de la "Mainferme". Située sur une propriété privée, cette croix est visible depuis le chemin de randonnée cycliste de 14km ''sur les traces du Trésor de Neuvy'' à proximité du chemin de la chaise.
Terre sur laquelle s'exerce un droit, puissance, autorité d'un homme dont il est le seigneur.
Petite maison rurale, petite ferme avec ou sans terre, en location.
Une métairie est un ensemble important de bâtiments et de terres voués à l'agriculture et occupé par sa famille.
Fontaine arborant sur son fronton le cheval de Neuvy, route de Sigloy (sur la gauche en sortant du bourg), à proximité d'un tailleur de pierre.
OUZOUER SUR LOIRE
pour en savoir plus
La croix au lieu-dit "la Loche" : son socle est une roue de moulin ! Ensevelie dans la terre durant des années, l'ancien boucher, M. René Laveau, la fit restaurer par la municipalité de l'époque. Située près de la Loire, elle doit sa présence aux mariniers de Loire.
La croix Saint Louis : cette croix n'est pas d'origine mais Mme De Sousa l'entretient avec beacoup de passion. Elle se situe au début de la rue de l'étang, face au centre de secours.
Il est possible que cette croix soit en rapport avec les "Rogations".
Ouzouer, avant l'arrivée de la centrale nucléaire, était exclusivement agricole (polycultures et élevage). La fête des Rogations a été un rendez-vous important de l'église et des populations rurales pour mettre entre les mains de Dieu l'espérance de récoltes abondantes et de bonne qualité.
Elle est en bois comme la plupart des croix de mission, elle demande donc beaucoup d'entretien.
Elle est située à l'intersection du chemin de la Veuve et de la route de Gien.
Croix du Souvenir Français
Une autre croix de Lorraine rappelle la guerre du maquis de Lorris (mai à août 1944) avec cette inscription "incline toi passant, leur sacrifice a contribué à te rendre libre". Elle est située à côté de la caserne des sapeurs-pompiers, route d'Ouzouer.
Forces Françaises de l'Intérieur regroupant les diverses formations militaires de la Résistance (Armée Secrète, groupes francs, Francs-Tireurs et Partisans, etc.)
Avec le développement des différents mouvements de la FFI, la croix de Lorraine révèle la volonté d'un tel mouvement d'afficher son alliance avec la France libre. Lors de la Libération, le gouvernement provisoire utilise la croix de Lorraine sur fond tricolore et légitime le sigle FFI.
Chapelle du château de l'Orme
Le château de l'Orme se situe sur la levée de St Père sur Loire en direction d'Ouzouer sur Loire . Le château appartenait aux moines de St Benoît sur Loire qui contrôlaient ainsi la navigation fluviale.
La chapelle est établie au 19e siècle dans une des tours du 16e du château. Son clocher est en forme de lanternon.
La chapelle est non visible car située sur une propriété privée.
Fontaine de Rançon
Cette fontaine est dédiée à Notre Dame de la Pitié, c'est pourquoi une statue la représentant est présente. Depuis 1867, elle veille sur la commune depuis que son curé et 2 000 oratoriens sont venus la prier.
SAINT AIGNAN LE JAILLARD
pour en savoir plus
La croix de Villette fait partie des 6 croix de la commune. Ces croix incarnaient sans doute les différentes étapes du "chemin de croix", parcourues par Jésus-Christ vers le Calvaire, dévotion répandue dès le 15e siècle.
La croix de Ramponneau, au carrefour de la D951 et de la rue du Prieuré. Cette croix en fer possède des doubles volutes en forme de spirale traversées par des rayons de gloire. Sa particularité réside dans le fait que ses volutes ne reposent pas directement sur ses bras mais sont soutenues par une autre volute carrée celle-ci.
La croix de la rue de la Mairie, au carrefour de la D951 et de la rue de la Mairie.
Ses volutes sont également traversées par des rayons de gloire. Son fût est décoré et repose directement sur le sol.
La croix Saint Marc (ou de la Belle Etoile), au carrefour de la D951 et de la voie 4, route de Gien. Croix toute simple en fer forgé orné d'une console spiralée au pied de son fût.
Le Christ dans le jardin de l'église, marquant l'emplacement de l'ancien cimetière.
Croix rue du Prieuré possédant des fleurons en forme de trèfle, représentant la Trinité.
Il existait 2 autres croix qui ont disparu à la fin du 20e siècle :
Croix de moisson sur la porte d'une grange pyramidale au lieu-dit ''les Petites Gorges''. Une croix de moisson posée après la moisson apporte la prospérité à la ferme et à l'agriculture pour l'année à venir.
SAINT BENOÎT SUR LOIRE
les croix pour en savoir plus
Croix des Chenaudes à l'intersection de la rue Orléanaise et de la rue du Port. Elle tire son nom d'un domaine agricole situé à proximité. Ses consoles présentent les même ornementations qu'au milieu de son fût.
Posée sur une pierre, la croix aux Merles a des consoles très simples avec des fleurons en forme de croix pour l'évangilisation de la campagne. Elle est située à l'intersection de la rue Orléanaise et de la route des Boutrons.
Mêmes volutes que la précédente pour cette croix du Colmier située au croisement de la route de Bray et du chemin des Noues.
Croix de Pierre à l'intersection de la route de St Aignan et des rues de Flandres Dunkerque, de Tholey et de Bray. Cette croix ne possède pas de fleurons au bout de ses bras, on appelle cela une croix "évidée".
Croix du Cas Rouge est une croix latine comme toutes celles de la commune : ses bras se croisent en leur milieu et sont de même longueur. Ici, vous verrez bien les différentes parties constituant le piédestal. Elle se situe à l'intersection de la route de Bonnée et du chemin du Cas Rouge, d'où son nom.
Croix des Places à l'intersection de la route de Sully et de la route des Places.
Sur la levée, croix des Ripeneaux du nom d'une famille installée sur les terres alentours depuis le 16e siècle. Les croix de chemin avaient un rôle multiple. Celle-ci délimite un champ et a un rôle protecteur contre les fléaux naturels.
Au lieu-dit Les Prouteaux, croix des Prouteaux possédant une console remontant jusqu'en bas des bras. Posée sur un piédestral composé d'une seule partie : le dais.
Croix Verte au croisement de la route du Chignard et de la route de Lazy. Cette croix est typiquement une croix de repère de route.
Croix de Fleury, rue Verte, chez un particulier, visible de la rue mais bien cachée dans la végétation.
Croix hosannière, dans le cimetière, à Fleury.
Les croix hosannières se situent principalement dans les cimetières ou ossuaires et peuvent atteindre jusqu'à 10 m de haut. Hosannière vient de "hosanna" qui est la cérémonie du dimanche des Rameaux. L'hosanna est le buis sacré, déposé au pied de la croix.
Cette grande croix a été renversée en 1756 par un important vent. Les habitants décidèrent donc de la refaire mais cette fois-ci en fer pour plus de résistance. Elle fut réalisée en 1757 avec des fleurons en forme de fleur de lys.
Croix de Mission - 1857 - en pierre et fer forgé à l'embranchement de la route de Sully et de la route de Bonnée.
A la signature de l'édit de Nantes en 1598, débutent les missions destinées à ranimer la ferveur du catholicisme. Les Lazaristes, fondés par St Vincent de Paul en 1625, se consacrent spécialement aux missions dans les campagnes jusqu'à la moitié du 20e siècle. Messes, processions et veillées de prières s'enchaînent puis, pour fêter dignement la clôture de la Mission, on érige une croix.
Croix du pont de Fleury à l'intersection de la rue Orléanaise et de la rue de Verdun. Elle possède un fleuron en forme d'ange et de nombreuses volutes entremêlées coupées par une lance.
Croix Rouge au croisement de la route du Chignard et de la route des Braudins. Une flèche au bout du fleuron central indique qu'il s'agit ici d'une croix d'indicateur et repère pour les routes, un autre rôle des croix de chemin.
Croix du Port au croisement de la rue du Port et du chemin du Port, avec de grandes consoles remontant le long du fût.
Croix Félice, toute simple en fer forgé, rue du Port.
Croix de l'Abreuvoir au croisement du chemin du Port et de la rue du Calvaire.
Cette croix avait disparu, l'ancien cantonnier en a pris une autre pour la remplacer. Son nom provient sans doute du lieu car servait d'abreuvoir aux animaux des champs environnants grâce à la prise d'eau retenue par la bombe des fossés de la ville.
Croix du Martroi sur la place du Martroi. Il s'agit d'un calvaire qui est un monument chrétien avec la présence d'une représentation du crucifix sur un lieu de supplice d'où la relation avec le nom de la place (Martroi, terme spécifique au Loiret, signifie emplacement des anciens cimetières ou place d'exécution). Cette croix est également une croix de place dont le rôle est de moraliser les transactions sur les marchés.
Calvaire
Dans le quartier du hameau du port, un auvent adossé à une maison très ancienne appelée "maison du Christ", dans un acte notarié de 1609, abrite un Christ crucifié.
Poire Etienne Changeux, curé de la paroisse de 1726 à 1750, qui décrit le trajet suivi par les différentes processions, emploie souvent la formule "on passe par le port en allant".
Les fidèles faisaient donc vraisemblablement étape à ce calvaire. A l'issu de la cérémonie de la translation du Christ au port ayant lieu le jour de l'Ascension, le Christ fut rapporté à son emplacement et le calvaire fut placé sous la sauvegarde des habitants du port qui promirent de l'entretenir.
En 1939, ce fut l'un des plus beaux calvaires de la région qui attira beaucoup de personnes amies de l'art, de l'histoire et de la religion.
La tradition orale le désigne encore de nos jours comme le "Christ des mariniers".
Chapelle Sainte Scholastique
Sainte Scholastique était la soeur jumelle de Saint Benoît de Nursie. Comme lui, elle consacra sa vie à Dieu et fonda, en Italie, un monastère à proximité de celui de son frère. Ses reliques ont été rapportées en même temps que celles de son frère et furent emmenées au Mans.
En 1873, les pères bénédictins décidèrent de faire bâtir une chapelle en l'honneur de la sainte, dans le hameau de Fleury (route de Bonnée), là où a eu lieu la séparation des ossements. La 1ère pierre de cette chapelle fut posée le lundi de Pâques 1873 et la bénédiction eut lieu le 30 septembre de la même année.
Cette chapelle est de style roman mesurant 4m de long, 3m de large et 5m de haut. Une édition sur la chapelle est disponible sur simple demande à l'Office de Tourisme.
Fontaine Saint Sébastien
Saint Sébastien était autrefois le patron de l'église paroissiale de Fleury, aujourd'hui disparue. Les reliques du saint, dont le culte était très populaire en Gaule, furent reçues solennellement à Fleury en juillet 837, même si depuis elles ont disparu.
Saint Sébastien (3e - 4e siècle) : Originaire de Narbonne, Sébastien s'enrôla dans l'armée. Converti au christianisme, il mit à profit sa position pour aider ses coreligionnaires emprisonnés. Condamné à mort pour cette raison, il fut attaché à un poteau et percé de flèches. Guéri, il clama à nouveau sa foi devant Dioclétien qui le fit rouer de coups de bâtons. Jeté aux égouts, son corps fut recueilli et inhumé dans une catacombe à Rome.
SAINT FLORENT LE JEUNE
Plantée à 160 mètres au point le plus haut du village, elle surplombe les paysages ligériens offrant un panorama époustouflant ! Pour la découvrir, suivre le chemin de randonnée, près du Sentier Historique de la Vallée des Rois, en direction de Gien.
La Supplissonnière sur la D54, à côté d'une ferme du même nom, en fer forgé. Ses volutes sont une couronne représentant celle de Jésus Christ. Ses bras ainsi que son fût sont ornementés de décorations incrustées.
Croix route de Sully en plein centre-bourg, à côté de l'aire de jeux. Cette croix a ses volutes qui ne touchent pas ses bras et qui sont en rouleaux spiralés. Elle est posée sur un grand piédestral tout simple.
Croix très ornementée comportant un Christ en son centre entouré d'une couronne rappelant sa crucifaction. Elle est située à l'intersection de la route de Sully et de la route de Gien en centre-bourg.
La particularité de la Croix des Malacots réside dans son original : un serpent enroulé d'une amphore. Elle est visible de la D54 en direction de Villemurlin.
La croix de Courtignon est très belle. 2 petits anges posés sur la corniche veillent sur la croix. Un ange déploie ses ailes en son centre qui est entouré de rayon de soleil pour ses volutes. Elle se situe sur la D54 au lieu-dit du même nom.
Croix en fer forgé sur un piédestral caché par la végétation. Ses fleurons sont en forme de flèche.
SAINT PERE SUR LOIRE
Depuis le 18e siècle, la croix des mariniers connue également sous le nom de croix Saint Nicolas, a été construite à l'entrée de la commune pour rendre hommage à tous les hommes dont le métier était lié à la Loire et pour préserver les mariniers du naufrage.
SULLY SUR LOIRE
pour en savoir plus
Cette croix de limite, en fer forgé toute simple, se situe route d'Orléans, en direction de Guilly, sur la doite, en face de "pause jardin". Son piédestral est composé d'un dé très élevé et d'une corniche.
Cette croix en limite de Guilly, enfouie dans les feuillages est pratiquement invisible. Elle est ornementée d'un soleil en son centre. Elle se situe sur la D951, pas loin de l'intersection de la rue de Fournellerie, juste après le château de la Huardière et juste avant de traverser le Bec d'Able.
Croix des Gorgeats, en fer forgé toute simple, possèdant néanmoins un fût très élancé. Elle se situe route de Gien, sur la D951 en direction de Saint Aignan le Jaillard.
Croix de mission en bois,
sur le boulevard du Champ de Foire.
Croix des Frappiers
Elle date du 19e siècle et est en pierre. C'est une croix de chemin très imposante. Sur son socle, l'inscription précise "restauration en mémoire de la guerre 1914 - 1918".
Son nom "Frappiers" suggérerait le bruit et l'agitation alors qu'elle est en pleine campagne !
Elle se situe au croisement de la D320 (route de Viglain à Saint Aignan le Jaillard) et de la CV8 (de Sully à Coullons).
Croix Saint Fiacre
Au 19e siècle, une quarantaine de jardiniers vivent de la culture des légumes sur 300 hectares. En 1950, ils sont encore une vingtaine. En 2004, le dernier jardinier prend sa retraite. La croix a été érigée au milieu des terres maraîchères, rappelant cette activité aujourd'hui disparue.
Croix champlivée possédant des fleurons en forme de trèfle signifiant la Trinité.
Elle est située route de Cerdon, sur la D948, sur la droite, après Swiss Chrono et après le croisement avec la D320.
Croix dans le parc du château des Buissons. Elle a été construite en hommage à un membre de la famille du château. Etant sur une propriété privée, elle peut être visible l'hiver depuis la voie publique.
Croix dans le jardin de l'église Saint Ythier (côté rue Porte de Berry) pour rendre hommage aux 29 victimes qui ont perdu la vie lors du retour du pèlerinage à Notre Dame de La Salette en Isère. Lors des obsèques des victimes à Saint Ythier, le 5 avril 1975, Françoise Giroud, représentant le gouvernement, y assistait.
En ce 2 avril 1975, une cinquantaine de pèlerins, en majorité des personnes âgées, reviennent d'un séjour dans l'Isère organisé à l'occasion des fêtes de Pâques. Mais vers 12h30, alors que leur car de tourisme s'apprête à faire une halte pour déjeuner, le drame survient. Malgré la prudence et l'expérience du chauffeur, et alors qu'il roule à moins de 40km/h, le véhicule s'emballe. Dans la redoutable rampe de Laffrey, à Vizille, où s'enchaînent les virages et lacets pendant plus de 7km, avec une déclivité qui atteint, par endroits, 14%. Le chauffeur n'arrive plus à maîtriser son engin. Le car a en effet quitté la chaussée, effectué un vol plané d'une quarantaine de mètres et arraché un arbre sur son passage, avant de s'écraser lourdement en contrebas de la route, sur la rive de la Romanche. Pour dégager les victimes, les secours sont obligés de découper le toit de l'autocar au chalumeau. Le bilan est extrêmement lourd : 30 voyageurs sont morts, dont un touriste étranger à l'excursion, et quatorze sont blessés. Le chauffeur, un prêtre et deux enfants âgés de 13 et 9 ans font partie des victimes. A Sully sur Loire, c'est la consternation. Le drame prend rapidement une ampleur nationale. Le président de la République de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing, adresse ses condoléances par télégramme à la mairie de Sully. Puis c'est le pape Paul VI en personne, qui fait part de son soutien aux familles des victimes.
Fontaine Sainte Alpaix
La fontaine Sainte Alpaix (route de Cerdon, sur la D948 en face de l'entreprise Swiss Krono) qu'on appelle aussi la fontaine des Bergères parce qu'autrefois les bergères s'y réunissaient.
Elle est aussi invoquée par les malades souffrant d'affections graves de la peau. Elle-même tomba longuement malade à la mort de son père mais, par des prières, guérie miraculeusement.
Elle est fêtée le 3 novembre mais il n'existe plus de procession depuis de nombreuses années.
Fontaine Sainte Geneviève
Sully possédait autrefois la fontaine Sainte Geneviève, près de la rivière du Bec d'Able, en limite de Viglain.
Fontaine Notre-Dame
Cette fontaine est située route d'Isdes, à 1km après le rond-point de la Pillardière (gendarmerie), sur la droite.
Sainte Vierge
Une statue de la Sainte Vierge est visible dans le jardin du presbytère (à côté de l'église Saint Ythier).
Ouvert tous les jours.
Grotte de Lourdes
Au fond du parc boisé du château de Sully, se trouve une réplique de la grotte de Lourdes.
Elle est édifiée en 1883 à la demande de la femme du comte de Béthune-Sully, Marguerite Amelot de Chaillou. Construite avec des pierres poreuses provenant très propablement de la région de Lourdes, elle devait combler la comtesse, qui n'en profitera malheureusement jamais. En effet, cette dernière décéda le soir même de la solennelle inauguration de celle-ci, le 29 mai 1883.
Cette grotte est surmontée de la sainte Vierge (sous l'aspect d'une éclatante statue blanche) provenant de l'ancienne école tenue par des soeurs se situant à Saint Aignan le Jaillard.
VANNES SUR COSSON
Cette croix porte le vocable de cette paroisse. Elle se tient non loin du ponceau qui enjambe le ruisseau des Forges, route de Villemurlin. Autrefois, une fontaine y était aménagée : elle renfermait une statue du saint qui, chaque 11 novembre, attirait de longues files de pèlerins.
Croix Saint Martin
Saint Martin (315 - 397) : natif de Pannonie (Hongrie), Martin s'enrôla dans l'armée. En garnison près d'Amiens, il coupa son manteau en deux et en donna la moitié à un mendiant. La nuit suivante, lui apparu une vision du Christ vêtu du manteau : il décida de quitter l'armée et de se faire baptiser.
Il fonda un monastère à Ligugé et mourut à Candes en 397. Son tombeau à Tours devient un lieu de pèlerinage.
Il est représentatif des militaires et des aubergistes.
Dressée dans le bourg, la croix Sainte Madeleine se situe à l'intersection de la rue portant son nom et de la route de Tigy. Elle est entièrement décorée de feuillards formant tout à la fois ses volutes et les trèfles de ses extrémités.
A côté du château de Fraizières, au croisement de la D83 (route d'Isdes) et de la D120 (route de Sennely). Croix ornementée de volutes en forme de rouleaux spiralés et contre-spiralés. Même chose pour la console composée de spirales.
Sainte Madeleine (1er siècle avant JC et après JC) : c'est une disciple qui suivit Jésus jusqu'à ses derniers jours. d'après l'Evangile de saint Jean, elle fut la première personne à voir Jésus ressuscité.
Elle est invoquée comme patronne des coiffeurs, parfumeurs et gantiers.
Croix avec un Christ sur la route d'Orléans. Elle est visible même si elle se situe chez un particulier.
Croix de l'ancienne seigneurie de Brosseloir. Elle possède des volutes spiralées se terminant par des fleurons en forme de flèches. A l'intersection de ses bras, des lances viennent traverser les volutes. Cette croix est visible de la route de Sennely, dans le virage.
Statue au Rozoir
L'emplacement rappelle un lieu de mémoire où certains juifs, durant la seconde Guerre Mondiale, ont été internés dans cette ancienne ferme. Seule subsiste la grange, témoin de cette tragédie.
VIGLAIN
pour en savoir plus
Croix du cimetière datant de 1889. Cette croix est surélevée par un triple emmarchement circulaire et un socle de pierre. Il s'agit d'une croix hosannière, tirant son nom de la cérémonie du dimanche des Rameaux où les fidèles chantent au centre du cimetière.
Croix de La Tuile qui date du début du 19e siècle. Son ornementation est chargée aussi bien sur ses bras que sur son fût. Des spirales complétent ses volutes. Elle est située sur la D55 en direction de Villemurlin
Croix en fer forgé ayant une console très décorée à base de spirales sur les 4 côtés. Vous la trouverez à la sortie de la commune, sur la D55, au niveau du 31 route de Villemurlin,
La croix du Christ. Cette croix a été entièrement rénovée dans les années 1960 par l'artisan menuisier du village. On la trouvait auparavant dans la cour de l'école maternelle, mais elle a été déplacée et maintenant on la trouve face à l'église.
La croix de Saint André
La fontaine est située sur un domaine privé (route de Tigy), elle est donc ni visible ni accessible.
Saint André (1er siècle) : la tradition lui donne le titre de "Premier appelé" par le Seigneur. Il est également considéré comme le premier évangélisateur du territoire de l'actuelle Roumanie.
2 croix de Villier
La croix d'Iphe, route de Vannes sur Cosson, à la sortie de Viglain, est composée à sa base, de volutes. Ses fleurons sont des trèfles.
La "petite croix" avec des fleurons en forme de trèfle évoquant la Trinité. Sa console possède des lances jaillissantes pour élever les intentions et les offrandes vers le ciel. Cette croix se situe sur la route de St Aignan (D320) en face du chemin du Verger, près de la ZA des Bruyères.
La Petite croix
La fontaine Saint Antoine à Béon est située à proximité du pont sur l'Aulne. Elle est donc visible et accessible.
Fontaine Saint Antoine à Béon
Cette mosaïque, réalisée en émaux de Briare, a été fabriquée dans les années 1960 sous l'impulsion de l'abbé Gaudry, curé de la paroisse. Cette maison appartenait à l'abbé. A sa mort, la ville de Briare la recevant en héritage, la légua à la commune de Viglain.
Mosaïque Saint Hubert
Saint Hubert (656 - 727) : issu de la noblesse franque, Hubert aurait fondé la cathédrale de Liège sur le lieu même de l'assassinat de son prédécesseur.
La légende Saint Hubert : chasseur passionné, il vit un cerf avec, entre ses bois, une croix lumineuse. Lancé à sa poursuite, il ne put l'atteindre et fut appelé, par une voie venue des cieux, à se convertir et à se rendre à Maastricht où il devint évêque.
Il est invoqué par les chasseurs et les forestiers.
VILLEMURLIN
L'ancienne croix du cimetière, dite croix hosannière car on y bénissait les Rameaux en chantant l'Hosanna, fut réemployée en croix de chemin en 1857.
Croix du Champ Billard, route des Farnaults, était très endommagée. Elle a été reconstruite par la scierie locale Pénin et fut bénie au printemps 2004.
Croix de l'Etiveau en fer forgé. Ses volutes sont des demi spirales se terminant par un trèfle au niveau de ses fleurons. Elle se situe sur la D54 à 1.5km du village.
Croix du champ Billard. A moitié cachée dans les branchages, elle est simple mais à une particulartité en son centre : une fleur. Vous la trouverez sur la route de Mitouflin, près du château d'eau.
Croix de la Rabolière qui est un mélange des deux croix précédentes : elle reprend les volutes de la 1ère et la fleur en son centre de la 2nde. Elle est située sur la route de Cerdon.
Croix Burgevin. Elle comporte des volutes en rouleaux spiralés coupés en leur centre par un marteau qui est l'un des instruments de la Passion. Elle se trouve sur la route de Viglain au croisement avec la D 55, lieu-dit les Plaisances.
Croix sur le CV8, à côté de la rivière du Soreau. Ses fleurons sont en forme de couronne qui est un symbole de puissance et de protection.
Croix en bois, rue de la Gare, en face de la borne de l'observatoire de Paris.
La méridienne de l'observatoire de Paris. C'est en 1667 que la ligne imaginaire du Méridien de l'Observatoire de Paris naît suite à des recherches d'astronomie menées par l'académie des Sciences. Ce méridien est balisé par une série de monuments, en 1740, à travers toute la France. Villemurlin, qui est situé exactement sur la ligne virtuelle du méridien de Paris, conserve un souvenir concret de ces travaux par une grosse pierre, haute de 85 cm, qui est plantée sur le trottoir de la rue de la gare. Elle porte l'inscription "méridienne de l'observatoire de Paris". Même si elle n'est pas classée, c'est un monument historique dont la mise en place remonte au temps de Colbert.
Croix de la Bergère offre un dessin atypique de notre région.
Sur ses bras de fer carré, de larges volutes forgées sont assemblées par des petites boules dont la double fonction, tant esthétique que pratique, est d'alléger la composition et de permettre une meilleure préservation de ces volutes contre la rouille, l'écoulement de la pluie s'en trouvant facilité.
Au centre de la croix, une rosace décorative dissimule le rivet d'assemblage.
FORET D'ORLEANS
C'est la plus grande forêt domaniale de France.
Vous découvrirez qu'elle a été marquée par l'histoire.
EXPLICATIONS
Les Romains, encore païens, dressaient aux bords des chemins, des colonnes et autres monuments en l'honneur de leurs dieux.
Depuis le 7e siècle et l'évangélisation du monde rural, les croix de chemin se multiplient dans les campagnes. Elles remplacent tout d'abord les bornes qui jalonnent les voies militaires. Elles marquent également les limites des grands domaines laïcs ou religieux. Placées aux limites des paroisses ou à l'entrée des villages, elles protègent les populations rurales contre l'inconnu et guident les voyageurs.
C'est ainsi que nos ancêtres devenus chrétiens, commencèrent à ériger des croix en l'honneur du "vrai Dieu Jésus Christ", qui remplacèrent ces "ex voto" païens. Avec le soutien de riches fidèles, les paroisses se lancèrent dans l'édification de calvaires. Le phénomène de concurrence entre bourgs et villages intervient aussi.
Vers 235
VIIe siècle
VIe au VIIIe siècle
380
L'histoire des croix de chemin
La présence de croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancienne.
Dès la fin du 6e siècle, des croix irlandaises apparaissent et elles se multiplieront au 8e siècle. Ces croix étaient faites non pour les morts mais pour la prière et le salut des vivants.
2017
2018
2020
2020
On donna aux croix de chemin une grande richesse : on multiplie les figures et les décorations. Mais il est rare de nos jours d'en trouver car la plupart ont été brisées durant les Guerres de Religion, la Révolution Française et la seconde Guerre Mondiale.
Au début du 19e siècle, on plante des croix pour remplacer celles détruites durant la Révolution. Puis, d'autres sont érigées afin de commémorer un évènement : une mission, expier un fait anormal qui s'est produit sur ce lieu, un hommage funéraire, lutter contre une épidémie (choléra, peste, ...). C'est l'occasion d'une grande manifestation populaire, la fête religieuse rassemble l'ensemble du village, voire ceux des alentours. Dans ce cadre festif, le village est décoré et la procession se déploie avec des jeux scéniques, des tableaux vivants, etc. Le prêtre est souvent l'organisateur de ces manifestations car cela permet de tester la vitalité religieuse de sa paroisse.
XIVe et XVe siècles
XIXe siècle
2017
2019
Les différentes croix de chemin
1 - Croix irlandaises
2 - Croix de carrefour
3 - Croix de mission
4 - Croix de place
5 - Croix des morts
Croix mises en place à la suite d'un décès d'un être cher dont on demande des prières.
Croix en pierre de grande dimension et qui sont parfois recouvertes de sculptures (n'existent pas sur notre territoire).
Croix posées sur un socle formant comme un petit autel.
Croix dont le rôle est de moraliser les transactions sur les marchés.
Grandes croix édifiées, en général, sur la place des villages. Elles sont à l'origine en bois, en fer forgé ou en fonte. A la signature de l'édit de Nantes en 1598, débutent les missions destinées à ranimer la ferveur du catholicisme. La communauté des Lazaristes, fondés par saint Vincent de Paul en 1625, se consacre spécialement aux missions dans les campagnes jusqu'à la moitié du 20e siècle. Messes, processions et veillées de prières s'enchaînent puis, pour fêter dignement la clôture de la Mission, on érige une croix.
6 - Croix de justice
7 - Croix offrant des indulgences
8 - Croix commémorative
9 - Croix du Jubilé
10 - Croix de Lorraine
Anciennes fourches constituées de deux colonnes de pierres ou plus sur lesquelles reposait une traverse de bois horizontale. Placées en hauteur et bien en vue du principal chemin public, elles signalaient le siège d'une "haute justice" et le nombre de colonnes de pierre indiquait le titre de son titulaire.
Les prières demandées sont généralement indiquées à leur pied.
Elles marquent un évènement tragique, décès, accident, meurtre, c'est un lieu de mémoire.
Elles sont financées par de riches familles auprès de sculpteurs locaux représentant un témoignage pour la foi chrétienne.
Croix à double traverse, elles deviennent symbole de la Résistance quand, en juillet 1940, le général de Gaulle adopte la croix de Lorraine comme symbole de leur mouvement de résistance. C'est en cherchant un symbole à l' opposer de la croix gammée nazie que la croix de Lorraine s'est imposée.
La fabrication des croix de chemin
Une croix est une figure géométrique formée par l'intersection de 2 droites. Elle peut prendre des formes et des proportions différentes selon leur type et leur fonction. La bissectrice de l'angle des deux bras est souvent employée comme axe de décoration. Elle devient une flèche, une hallebarde, une flamme, etc. L'espace entre les deux bras est occupé par des motifs circulaires en fer forgé plus ou moins complexe.
Il s'agit d'un motif ornemental constitué par un enroulement en forme de spirales dans le domaine architectural.
La fleur de Lys représente la foi, la sagesse, la pureté. Elle est aussi utilisée pour représenter la Vierge Marie.
Moulure en forme de S
- simple croix de bois (ou avec un crucifix)
- croix de pierre (calcaire tendre ou dur, tuf, grès, granit, marbre)
- croix en béton moulé (principalement pour les monuments commémoratifs)
- croix en métal (fer forgé puis fonte moulée à partir du 19e)
- un socle, généralement en pierre ou en brique
- un dais
- une corniche reposant sur un emmarchement.
Puis il y a la colonne (ou le fût) et tout en haut, les consoles, balustres ou rouleaux.
Toutes les croix sont généralement orientées vers l'est (c'est-à-dire vers Jérusalem), ce qui explique le positionnement quelque fois incongru par rapport à la route !
La croix est également la base de tous les symboles d'orientation : le ciel, la terre et les quatre points cardinaux.
Dès qu'une croix est mise en place, elle est bénie.
Ouvrage d'architecture et de sculpture en pierre, métal ou bois sculpté.
On voit donc que bon nombre de croix sont d'origine très anciennes, même si le monument actuel n'a que deux siècles ou moins. Les carrefours ont toujours fait l'objet d'une attention particulière. Il y a, en effet, un symbolisme de la croisée des chemins. Les carrefours provoquent souvent crainte et appréhension, la croix fait donc office de talisman mais aussi quand le croisement est sous la neige, la croix continue d'indiquer sa position (repère).
Conclusion