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A la découverte de SULLY SUR LOIRE

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Sommaire

Porte d'entrée du périmètre classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO (au titre des paysages culturels exceptionnels), entre forêt d'Orléans (au Nord) et Sologne (au Sud), au carrefour des routes de l'histoire (route de la Vallée des Rois, route Jacques Coeur en Berry, route des Hauts Dignitaires de la Seine à la Loire), Sully sur Loire est une charmante cité en bord de Loire, dont l'origine remonte à l'époque gallo-romaine.

Ville

Histoire

Seconde Guerre Mondiale

Ponts

Nature

Château

Blason

Blason

D'azur semé de molettes d'or, au lion du même brochant sur le tout, telles sont les armoiries des seigneurs de Sully au 13e siècle. Ce blason est devenu celui de la ville de Sully sur Loire, la "stylisation" du lion y étant beaucoup plus simplifié.Ce blason est en fait la reprise des armes de la 1ère famille de Sully. Celle-ci s'allia au début du 12e siècle à la prestigieuse famille des comtes de Champagne. Guillaume de Champagne épouse Agnès de Sully dont il prit le nom et les armes pour former la 2ème famille de Sully.Au milieu du 17e siècle, on retrouve ces armes comme étant celles de la ville de Sully dans l'armorial de Pierre de la Planche (1640 / 1646) conservé au musée Condé à Chantilly. Cette composition a été adoptée par la commune en conseil municipal le 7 juillet 1961.

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Dès le 10e siècle est mentionné un seigneur de Sully. Le "castrum soliacense" attesté en 1102, est le siège d'une seigneurie à la tête de laquelle vont se succéder plusieurs grandes familles dont les membres auront été des familiers des rois : Sully jusqu'à la fin du 14e siècle, la Trémoille et le Maximilien de Béthune, ministre d'Henri IV du début du 17e jusqu'à la période contemporaine.

L'église St Germain est un indice de la prospérité de l'époque médiévale, elle présente des éléments du 13e siècle ou antérieurs mais elle date surtout du 15e siècle.

La ville n'est pas uniquement un lieu d'échanges mais aussi de transformation des produits des campagnes (ex: le moulin de Quaiboeuf est un moulin à foulon du début du 16e siècle).

Histoire

10e siècle

13e siècle

14e et 15e siècle

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A partir de 1602

Sully entreprend de grands travaux d'aménagement de son château qu'il transforme en résidence.

1836

L'ouverture en 1836 de la ligne de chemin de fer reliant Sully à Bourges et Paris, dotent la ville des voies de communication qui lui permettent de prendre sa place dans les échanges inter-régionaux. Ceci va accélérer une mutation de la vie du pays dont témoigne l'activité agricole : les moutons sont remplacés par des cultures céréalières et élevage bovin. 50 à 60% des fermes aujourd'hui datent de la moitié du 18e siècle ou sont antérieures.

Ville

Ville

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Collégiale St Ythier

Eglise St Germain

Quartier St Germain

Hôtel de ville

Centre Françoise Kuypers

Lavoirs

Personnalités

Dévelopement de la ville

La ville de Sully est fixée à l'origine entre le château et St Germain. Sully possède une charte de franchise dès le 13e siècle, une enceinte fortifiée et un Hôtel-Dieu au 14e siècle. Les fortifications, tombées en désuétude à la fin du 17e seront démolies au 18e siècle même si tout n'a pas été démoli et cela reste le principal héritage archéologique de la ville. La marque de l'enceinte a été préservée :- la Porte de Sologne est la plus récente des 3 portes que comptait la ville. Elle date du 16e siècle. La soeur jumelle de cette tour a été détruite en 1840. Le fossé qui longeait le mur de la ville se trouvait à l'emplacement du boulevard actuel (boulevard Jeanne d'Arc et boulevard du Champ de Foire).- la Porte du Berry a été la 1ère à être démolie en 1784. Sa forme a été "moulée" dans les constructions actuelles (rue Porte de Berry).La reconstruction d'après-guerre a voulu conserver le tracé des vieux murs de la ville. (photo : ancienne prison)

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Les faubourgs conservent encore des constructions du 17e, 18e et 19e siècles.Les années 1836 et 1880 sont 2 étapes importantes pour la ville : lancement des ponts routiers et ferroviaires, qui ouvrent une période de nouvelles constructions dont les bâtiments publics (abattoirs et gare) et industriels.Maison au 8 rue du Grand Sully (photo) date de la moitié du 16e siècle. Malgré les importantes transformations, elle reste le seul témoignage de l'architecture de cette époque. La maison est classée aux Monuments Historiques en 1924.Faubourg St François (niveau n°35) : maisons d'ouvriers agricoles avec des lucarnes datant de la 1ère moitié du 19e siècle. Ces petits logis ont des dépendances communes (four à pain, puits, etc.).

La collégiale tire son nom d'un ancien évêque de Nevers.En 1137, elle est desservie par les moines de St Benoît qui sont remplacés par des Chanoines à la fin du 12e siècle. L'église était située à l'origine dans l'enceinte de l'ancienne basse-cour du château. Cet édifice primitif fut détruit par les Huguenots. De ce qu'il en reste, Sully le reconstitua et fit numéroter les matériaux qui, sur son ordre, furent transportés dans le coeur de la ville où ils servirent à la construction de l'église paroissiale actuelle (St Ythier).C'est dans les murs de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié (dépendance de l'église St Germain installée à l'abri des murs de la ville en 1529) que les Chanoines officieront de nouveau en 1586. En 1605, transfert de vocable : Notre-Dame-de-Pitié cède la place à St Ythier, à charge pour les Chanoines d'embellir l'ancien édifice.

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Collégiale St Ythier

Malgré les dommages de la seconde Guerre Mondiale, l'église conserve une architecture et un mobilier significatifs des 16e et 17e siècles.Vitrail : la légende du pèlerinage de St Jacques. Vitrail exécuté en 1594 par Pierre Bacon, peintre-verrier d'Orléans. Un pèlerin et ses fils font halte dans une hôtellerie. Un des fils est pendu pour le vol d'un vase d'argent qu'en réalité la servante a glissé elle-même dans le sac du jeune homme. Le roi, accompagné de sa femme, passant par là dit :"s'il est innocent, que le coq sorte de cette marmite, et je le gracierai". Le coq, qui était en train de cuire dans la mamite de la cheminée, sauta et le jeune homme fut donc gracié. De retour de pèlerinage, le père retrouva son fils vivant sur le gibet. La coupable fut suppliciée.Dans le choeur, vitrail de l'arbre de Jessé (photo). Vitrail exécuté en 1595 par Hercule Ruis, peintre-verrier d'Orléans. Le thème représenté est la filiation humaine de Jésus : chaque branche de la tige qui sort de la poitrine de Jessé porte un des rois de Juda, le sommet de l'arbre est occupé par la Vierge Marie.

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Paroisse des mariniers de Loire en son temps, l'église Saint Germain fut fondée au 12e siècle sous l'impulsion vraisemblable des moines de Saint Benoît sur Loire. En effet, la cure de St Germain est attestée en 1145 mais sa fonction est sûrement antérieure comme le laisse supposer son vocable primitif St Etienne. Son nom aurait changé à l'occasion d'un miracle effectué par le saint auxerrois.Lieu de culte et centre de la vie collective de la cité depuis le Haut Moyen-Âge, cette église a maintes fois failli disparaître, victime de l'usure du temps ou de la fureur des hommes. Haute de 38 m, sa tour-clocher est l'une des plus hautes en charpente de France. C'est une église à 3 nefs de style ogival du 14e siècle. Elle conserve en son choeur un retable de maître-autel en pierre calcaire qui date de la seconde moitié du 17e siècle.Pour en savoir plus :

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Eglise et centre culturel St Germain

Le contre-retable représente la Cène (traces de polychromie). Sur les pierres tombales situées sur le bas-côté gauche, des épitaphes sont marquées. Les vitraux, ornés d'une gabare, rappellent ainsi l'activité du quartier, le rectangle transparent dans l'un d'entre eux, était pour surveiller au mieux la Loire. 2 cloches sont présentes : Caroline et Marie, fondues au 19e siècle par les frères Cochois.

Au 16e siècle, l'éloignement de l'église présentait bien des inconvénients pour les habitants du centre de la ville, du fait de la fermeture des portes de la cité. Lors des conflits, la population confinée à l'intérieur de l'enceinte fortifiée est coupée de l'église paroissiale. Il en est de même lors des crues de la Loire, d'où l'édification d'une chapelle "Notre-Dame-de-Pitié" vers 1529 dépendante de la cure de St Germain, laquelle précéda l'actuelle église St Ythier.Au 20e siècle, le 17 juillet 1944, les bombardements alliés détruisirent en grande partie l'édifice St Germain. L'église est alors délaissée. Sully a d'autres priorités et la collégiale St Ythier suffit largement aux besoins du culte.Par la suite, divers projets sont ébauchés. Il a même été question d'en faire un musée de cire! Enfin, grâce à un concours d'idées lancé par le conseil municipal en 1997, un architecte propose d'en faire un centre culturel.Pour en savoir plus :

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Les travaux commencèrent en septembre 2004 et se terminèrent en mars 2006. L'inauguration eut lieu le 8 avril 2006. Le bâtiment actuel garde des éléments des 14e et 15e siècles avec un bas-côté Sud datant de 1773 par une inscription. Aujourd'hui, de nombreuses expositions et concerts y sont organisés. Avec la restauration de l'église St Germain, Sully efface les dernières traces de la seconde Guerre Mondiale.

Les premiers mariniers s'y seraient établis dès l'Antiquité et au 17e siècle, ce quartier était le premier centre de population de la ville. En effet, la Loire constituait à cette période un axe commercial vital pour les habitants mais était également une source non négligeable de revenus grâce à la pêche.L'ancien port était surtout un entrepôt en attente des mouvements de marchandises. Sa création correspondrait à l'installation des premiers seigneurs de la Maison de Sully.Les mariniers, sous la bannière de Saint Nicolas, leur saint Patron, formaient une corporation active et dévouée mais menacée (par les aléas de la Loire et les crues dévastatrices). Outre la pêche, non sans risque à l'époque, ils intervenaient au plus vite lorsqu'une crue se profilait.Pour en savoir plus :

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Quartier St Germain

De nombreuses maisons anciennes, dites ligériennes (bord de Loire), portent aujourd'hui les stigmates des crues successives sur leurs murs avec des lignes de crues. D'autres rappellent les caractéristiques de l'activité du port avec des organeaux (anneau d'amarrage en fer forgé qui sert de fixation à l'amarre, à la manœuvre ou au halage des bateaux), des habitations surélevées, etc. Tout ce quartier est également composé de venelles, ce qui favorisait l'accès rapide au port en cas de crues.

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Les plus anciennes constructions se trouvent dans le faubourg St Germain et sont liées à la pêche et à la navigation de Loire qui fut, jusqu'au milieu du 19e siècle, le nerf de l'activité économique de la ville. Ces maisons présentent souvent des caractéristiques semi-rurales puis maisons d'ouvriers agricoles et de maraîcher, elles témoignent du développement de la fin du 18e siècle jusqu'à 1914, d'une production agricole spécialisée.Maison de marinier, 19e, quai des mariniers. Le rez-de-chaussée surélevé permet d'accéder au sous-sol directement de l'extérieur. Celui-ci servait à entreposer marchandises et matériel.Maison de marinier à logis double en rez-de-chaussée surélevé, sur la place St Germain. Datée de 1679, la maison abrite 2 logis identiques symétriques par rapport au couloir commun.

Situé auparavant rue Porte de Sologne, il avait été détérioré par un incendie faisant suite aux bombardements de 1940. Seule la toiture avait été endommagée et si l'on se réfère aux articles de presse de l'époque, il aurait suffi de faire quelques répérations pour lui rendre sa destination première.Les urbanistes en ayant décidé autrement, après un transfert provisoire pour cause de démolition, dans la halle aux grains puis dans l'ancienne école maternelle rue Maurice de Sully, une nouvelle mairie devait donc voir le jour. Le bâtiment fut érigé à l'emplacement du Bazar Parisien, place du Grand Sully. C'est l'entreprise Cossonnet qui avait été déclarée adjudiciaire des travaux.La mairie, dans l'aspect actuel qu'on lui connaît, ne fut terminée qu'au début de l'année 1958 après 2 ans de travaux.Pour en savoir plus :

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Hôtel de ville

A cette époque, la mairie hébergeait également la perception, le bureau de la Caisse d'Epargne ainsi qu'un bureau pour l'assistante sociale. Quant au sous-sol, il abritait le camion des sapeurs-pompiers ainsi qu'un atelier de réparations. Durant ces dernières années, les locaux ont été modifiés à plusieurs reprises afin que le personnel bénéficie d'un espace de travail fonctionnel et que le public soit accueilli dans les meilleurs conditions possibles.

Le bâtiment fut construit par les seigneurs de Sully et les chanoines de St Ythier, dans le but d'exercer la charité envers leurs prochains. Il s'agissait d'un hospice dédié aux pauvres et sans logis, aux malades, aux passants et aux pèlerins.

Le pape Eugène IV concéda une église à l'Hôtel-Dieu (l'hospice).

La création d'une école pour filles, dirigée par les soeurs de St Vincent de Paul, permit d'assurer la fonction d'éducation en plus de celle d'hébergement déjà existante.

Grâce aux dons, l'aile gauche du bâtiment fut ajoutée. On y aménagea des bureaux, ainsi que des logements pour les soeurs. Le clocher fut édifié en 1780 et remplaça l'ancien beffroi.

L'hospice et ses services furent transférés à l'hôpital de la ville. L'ensemble fut donc racheté par la ville pour accueillir des réunions et des organismes sociaux. Le centre fut dénommé Françoise Kuypers en hommage à une femme, à la fois médecin et pharmacien, qui fut une bienfaitrice et se dépensa sans compter au service des sullylois et des habitants des communes environnantes pendant la seconde Guerre Mondiale.

12e siècle

1439

1730

18e siècle

1965

Centre Françoise Kuypers

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Les lavoirs apparaissent au 18e siècle et se multiplient tout au long du 19e en lien avec la prise de conscience de l'importance de l'hygiène (on ne lavait le linge que 1 à 2 fois dans l'année) et de la salubrité publique (épidémie de choléra en 1849). C'est ainsi qu'en 1851, une loi est votée octroyant un crédit spécial aux les communes pour subventionner à 30% la construction de lavoirs.Outre leur rôle utilitaire (bâtiment collectif pour laver le linge), ces édifices étaient aussi un lieu social et convivial où les femmes échangeaient les dernières nouvelles. Ces lieux étaient souvent appelés : hôtel des bavardes, moulins à paroles, bureau des cancans, chambres des députés, etc.Au cours du 20e siècle, les lavoirs ont laissé place aux machines à laver et disparaîtrons donc petit à petit.

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Lavoirs

A Sully, c'est le rû d'Oison qui alimentait les différents lavoirs. Le lavoir public date de 1880, restauré en 1990, comportait 16 places ainsi que 4 fils à linge tendus sur toute la longueur. C'est un système de pelles qui assurait le niveau de l'eau. Le curage revenait à la commune avec une personne en charge de l'entretien du site, de l'ouvrir et de le fermer, moyennant une petite rétribution.Un lavoir est composé d'un banc de pierre de taille incliné, de garde genou (photo), de battoir en bois, de seille, d'une planche à laver et d'une brouette pour la charge.Si les tanneries utilisant son eau, disparaissent à la fin du 19e siècle, plusieurs autres lavoirs (privés ou publics) existent encore : derrière l'hôtel Burgevin, rue du Coq, rue de la Blanchisserie et à l'emplacement actuel du monument aux morts.

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Il prend sa source dans les prés de Pisseloup en forêt de Sully. Après avoir serpenter entre prés et champs, il passe sous la rue de la Blanchisserie, au lavoir public et à l'abreuvoir. Il continue son chemin par le pont de Sologne pour arriver au lavoir ouvert de la rue du Coq, avant de s'enfoncer sous le boulevard Jeanne d'Arc pour se jeter dans la Loire un peu plus loin.

Sorte de bac en bois pour protéger les genoux des femmes, appelé aussi ''cabasson''.

Seau en bois ou en toile.

Maximilien de Béthune, duc de Sully (1559 - 1641) dit "Sully", célèbre ministre d'Henri IV qui acquis le château de Sully en 1602 prenant par la suite son nom.Saint Ythier, évêque de Nevers vers 691, enterré en l'église collégiale St Ythier à Sully sur Loire.Maurice de Sully (1105/1120 - 1196), né à Sully sur Loire, évêque de Paris de 1160 à 1196, fit édifier Notre-Dame.Pierre Roger de Beaufort (1329/1331 - 1378), a été archidiacre de Sully avant de devenir le dernier pape français en Avignon sous le nom de Grégoire XI.Georges de La Trémoille (1382 - 1446), comte de Guînes, meurt le 6 mai 1446 au château de Sully sur Loire.Joseph-François-Edouard de Corsembleu (Sieur de Desmahis, 1722 - 1761), dramaturge français né à Sully sur Loire.Henry Jahan (1811 - 1894), conseiller d'Etat, sénateur et président du Conseil général du Loiret.Jean Gagnepain (1923 - 2006), antrhopologue et lingusite né à Sully sur Loire.

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Personnalités

" Pour tous les civils, franchir la Loire, c'est le salut ! "clame un officier français. Ainsi, dès la fin du mois de mai, l'exode prend des proportions catastrophiques.

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Seconde Guerre Mondiale

Les évènements de 1940

Mardi 11 juin

L'afflux des réfugiés venant du Nord, de l'Ile de France et de Paris prend brusquement l'ampleur d'un flot déchaîné.

Les cafés, hôtels, magasins alimentaires sont pris d'assaut. Immobilisés par le manque d'essence, des milliers d'évacués dorment dans des maisons pleines à craquer, sous les ponts, dans les églises.

Les blessés civils sont amenés à l'hospice de Sully mais il n'y a aucun médecin.

La Supérieure de l'hospice demande au maire par quels moyens il compte évacuer les blessés : aucun !

L'arrivée des blessés a continué toute la nuit. A 5h30 du matin, le maire prévient la population qu'il faut évacuer dans la Nièvre. Vers 19h, 1er bombardement de Sully. Il n'y a plus d'électricité. A l'hospice, des majors opèrent à la lueur de bougies.A 22h, une bombe tombe à proximité de l'hospice, toute intervention devient impossible.

Mercredi 12 juin

Jeudi 13 juin

Vendredi 14 juin

Samedi 15 juin

Dimanche 16 juin : le maire a quitté la ville en abandonnant sans secours les blessés, malades et vieillards à l'hôpital, l'exode des habitants continue.A 11h30, les bombardements reprennent de l'ampleur durant tout l'après-midi. L'hospice commence à prendre feu, les vitres volent en éclats et les fenêtres s'effondrent. Les Soeurs de l'hôpital transportent les blessés sur un trottoir voisin pour les soustraire à l'incendie. Elles partiront à pied vers Bourges mais plusieurs succomberont en cours de route de leurs blessures. Vers 15h, 2 citernes d'essence brûlent en pleine rue, près de l'église St Ythier. Le poste d'essence du garage Moreau à St Germain, est touché par les bombes. de nombreuses maisons flambent, de nombreux cadavres jonchent les rues. La ville est devenue un véritable enfer.A 18h, un orage violent arrête momentanément les bombardements mais à 19h, une nouvelle vague d'avions bombarde la place. Le pont touché par une bombe ne permet plus le passage des camions. Les piétons emprunteront le pont de chemin de fer. Des pillages méthodiques sont organisés dans toute la ville.Lundi 17 juin : la ville est presque déserte, les derniers fuyards ne s'attardent pas. Personne ne sait où aller. Certains traverseront la Loire à la nage en ramenant des bateaux courts et plats pour porter vieillards et enfants. Tout le monde fuit devant l'ennemi qui a franchi la Loire à Orléans le 17 au soir.

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A partir du 20 juin : Les premiers habitants qui rentrèrent à Sully découvrirent une ville dévastée. En effet, le bilan de ces 4 jours d'horreur est impossible à chiffer : pillages, centre-ville écrasé, il ne restait plus que les vestiges de la Poste, de l'école des filles et du pont suspendu. L'église St Ythier, l'immeuble Henri IV, le château et l'hôpital étaient gravement abîmés. La mairie avait été moins touchée mais autour d'elle, 168 maisons étaient détruites et 130 partiellement démolies sur un total de 880. Quant au nombre de victimes, il a été impossible de l'évaluer. Les travaux pour reconstruire et redonner vie à la ville étaient colossaux.

Lundi 17 juin

Pendant toute la journée, les bombardements ne cessent sur toutes les routes au Sud de la Loire (vers Cerdon). Les Allemands ont atteint la Loire et un parlementaire déclare que l'armistice vient d'être signée. Il demande que le pont de Sully soit rendu intact pour le lendemain 10h.Mais vers 12h, une charge d'explosifs posée par le Génie Français sous les câbles d'amarrages, précipitait le pont dans la Loire. En représailles, l'artillerie lourde commence un bombardement intensif de ce qui restait de la ville de Sully.Le château est touché de plein fouet. Le bombardement ne prend fin que vers 16h.

Mardi 18 juin

L'ordre était parvenu à la division de reporter la défense sur le Cher. Le décrochage des points d'appuis se fait dans la nuit alors que Sully brûle.

Au petit jour, l'armée allemande traverse la Loire sur des pontons.

Mercredi 19 juin

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Les évènements de 1944

15 juin

De nouveaux bombardements ont lieu par l'aviation anglo-américaine. Le pont n'est pas touché mais devant la menace qui plane, la plupart des habitants déménagent. L'hospice est transféré à 4 km (au château des Buissons).

Rencontre et mitraillade d'avions au-dessus du quartier de la gare.

A 20h, bombardement des ponts en piqué. Seul le tablier du pont suspendu est crevé mais plusieurs immeubles se situant dans l'axe ont subi de graves dommages.

A 20h, 50 appareils reviennent à la charge. Le pont suspendu est touché en plein et s'écroule dans la Loire. Le vieux quartier St Germain n'est plus qu'un amas de ruines.

C'est jour de foire à Sully. Il est 11h, la ville est en pleine activité commerciale quand des bombes tombent. Le pont de chemin de fer succombe à son tour, une partie des quartiers avoisinants, rue des écoles, l'école des garçons, avenue de la gare, rue des Barrés, faubourg St Germain, disparaissent dans un ouragan de fer et de feu. L'hôtel du Pont de Sologne est détruit pour la 2e fois.

Jeudi 29 juin

Vendredi 30 juin

6 juillet

Lundi 17 juillet

Bilan : 90 immeubles détruits et 210 démolis partiellement.

2017

2017

2017

2017

2017

Voyons un peu l'histoire de ces différents ponts :- Dès 1189, le pont dit "des Romains" construit en pierre, se prolongeait jusqu'à la Halle aux grains à Sully (l'actuelle Poste). Il fut submergé par la crue extraordinaire de 1363.- Durant les 5 siècles suivants, plus aucun pont ne reliait Sully à St Père. Le franchissement de la Loire se faisait par des "bacs" (c'est-à-dire des embarcations) malgré la dangerosité de cette traversée.- Le 1er pont suspendu de France verra le jour en 1836. Possédant un tablier de bois de chêne, soutenu par des pilliers en pierre de taille sur 3 travées, un péage sera mis en place pour son franchissement. Il fut emporté par une forte crue le 2 juin 1856.- Durant sa reconstruction qui a duré 3 ans, la liaison entre les deux rives s'effectuait à nouveau par 2 bacs.

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Ponts

- Le 2e pont suspendu, en ciment et fer cette fois-ci, est ouvert à la circulation en juillet 1859. Ce pont résista à la crue de 1866 et à l'embâcle de 1895, pourtant on dut incendier une de ses travées pour arrêter la marche de l'armée prussienne en 1870. En 1888, le pont fut racheté par le département et les droits de péage furent supprimés.- En 1932, ce 2e pont suspendu fut reconstruit car les frais d'entretien d'un pont en bois sont onéreux et l'état de vétusté inquiétant. Il fut donc remplacé en consolidant le tablier et les pilliers en béton, il devient donc le 3e pont suspendu.- Il sera dynamité le 18 juin 1940 par les troupes du Génie Français pour retarder l'avancée allemande. Dès le 16 juin, le pont ne permettait plus le passage des camions et les piétons empruntaient le pont de chemin de fer.- Les jours suivants, les allemands construisirent en 1 nuit, une passerelle en bois, baptisée ironiquement "pont de la paix". Il fut détruit par la suite.

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- Le 4e pont durera 11 mois. Les travaux de ce nouveau pont commencèrent quelques mois après l'exode et il sera mis en service en juillet 1943 avec l'autocar "Sully - Paris" comme 1er à le franchir. Mais 11 mois plus tard, il sera abimé par les bombes alliées américaines le 6 juillet 1944 pour stopper l'avancée allemande sur la partie Sud de la Loire. Le pont ferroviaire sera également touché le 17 juillet 1944.- Le 5e pont verra le jour en 1947. Il était considéré comme l'un des plus beaux ponts suspendus de France. Il s'écroulera le 16 janvier 1985 par un matin de grand gel (-25°), suite à une rupture des câbles entrainant la chute de son tablier dans le lit de la Loire.- Un pont mobile en ossature métallique, le "pont Bailey" est alors installé, adossé au pont ferroviaire pour que la circulation entre les deux rives puisse continuer (en alternance).- Le pont actuel est donc le 7e. Il est de type maçonnerie et est ouvert à la circulation depuis le 23 septembre 1986. Il a été construit par l'entreprise Baudin de Châteauneuf sur Loire.

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Histoire du pont du chemin de fer :- Sa construction a été réalisée entre 1877 et 1880 par les établissements Joret de Paris.D'une portée totale de 405.60 m, le tablier repose sur 6 piles et 2 culées en maçonnerie. Il permet le passage de la ligne Beaune la Rolande à Bourges.La ligne à voie unique a été mise en service par la Compagnie d'Orléans en 1882, pour la partie allant des Bordes à Argent sur Sauldre (18) pour le transport des voyageurs et des marchandises.Jusqu'à l'arrêt du trafic de voyageurs en 1939, 8 trains de voyageurs desservaient la gare de Sully. Nombreux sont les parisiens à avoir emprunté le train pour passer leurs vacances à Sully et profiter de la plage ligérienne mais aussi les chasseurs en saison.- Après 1939, le train n'est utilisé que pour l'acheminement des marchandises qui concernaient principalement du bois et des produits maraîchers (2 tonnes de légumes par an) à destination de Paris et de ses halles.

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- Le pont sera bombardé en juillet 1944 par 2 bombardements de l'aviation alliée, rendant le pont inutilisable. Les travaux de reconstruction commencèrent au mois de septembre 1945 mais, après une longue interruption, la remise en service ne sera effective que le 15 septembre 1948.- Jusque dans les années 1990, cette ligne était encore utilisée. Le train y circulait 2 fois par jour pour une déserte à l'usine Krono-France à Sully (l'actuelle Swiss Krono) et Butagaz à Aubigny sur Nère.- Cette ligne, maintenant désaffectée, a été réhabilitée en 2020. Le pont est devenu le 1er franchissement de la Loire réservé exclusivement aux cyclotouristes et aux randonneurs, pour une traversée en toute sécurité.

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Le château occupe un site de plaine inscrit dans les eaux de la Loire et de son affluent la Sange. Il n'a appartenu au cours des siècles qu'à 3 familles : les premiers seigneurs de Sully, la famille de la Trémouille et la famille de Béthune.Le château est mentionné dès 1102, il contrôlait un pont sur la Loire qui disparut dès le 14e siècle. De cette époque , il ne reste que la répartition des principaux espaces : basse-cour (actuelle plate-forme d'accès au château), cour du château, emplacement du donjon autrefois séparé de la cour par un fossé, et un jardin au-delà de la basse-cour.En 1218, Philippe Auguste fit bâtir une tour maîtresse.

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Château

Evolutions historiques

En 1396, Gui VI de La Trémouille lance la construction du château actuel, Raymond du Temple (architecte du roi et du duc d'Orléans) en dresse les plans. La pièce maîtresse de l'ensemble actuel a été construite à cette période. Il est constitué d'un corps de bâtiment rectangulaire de 4 niveaux (dont une cave) flanqué de 4 tours d'angle circulaire de 5 niveaux (dont 2 en cave). Le niveau des tours et du corps sont à des hauteurs différentes. Le rez-de-chaussé et le 1er étage sont divisés en salles et chambres. On accède à l'escalier par la grande salle du rez-de-chaussée. Cette dernière était cloisonnée et la cheminée que nous pouvons voir actuellement appartenait aux cuisines.Les sculptures des cheminées, les bases des colonnettes de la porte d'entrée et celle de l'escalier sont les seuls éléments décoratifs du château.Le portail est attesté dès le 14e siècle sous le nom de tour carrée. Elle contrôle le passage de la basse-cour au château.Un jardin comprenant un verger et potager venait compléter cet ensemble.Ce bâtiment restera tel quel jusqu'à ce que Sully achète le château.

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Au cours du 15e siècle, le lieu de résidence habituel déménage du donjon vers le logis du Petit Château, c'est-à-dire la partie principale comprise entre la tour carrée du portail (construite au 14e siècle) et la tour d'angle Sud-Est "la Sange" (ou de Rosny) construite en 1440 - 1450. Cette tour a été édifiée en remplacement d'une autre tour construite 1 siècle plus tôt.Jusqu'en 1602, date d'achat par Sully, les seules modifications seront consécutives aux détériorations des guerres de religion.1604 : importante construction des "murailles" du "pillier" et du parc qui, avec le prolongement et le renforcement des levées, est le 1er système de défense efficace du château et de la ville contre les inondations de la Loire (avec la construction des levées tout au long du fleuve).

1605 : Sully avait fait installer, par Jehan Séjourné, maître-sculpteur et fontainier au Louvre, une canalisation en bois de 3 km de longueur qui amenait l'eau depuis le "pâtureau de Pisseloup" dans les jardins et parc de Sully.Sully fait de grands aménagements : régulation du cours de la Sange, modification des levées de la Loire, des fossés du château face à la ville, etc. Les travaux sont animés par 3 soucis : la sécurité, le confort et le prestige. En même temps, sera construit l'imposante tour d'artillerie dite de Béthune et les galeries qui réunissent le donjon au portail, la tour de Rosny à celle de Béthune et cette dernière au donjon. Dans le donjon, les pièces sont lambrissées, fractionnées, un cabinet de travail y est installé et les fenêtres sont agrandies.Dans le parc, une fontaine en son centre et les intérieurs du Petit Château sont également réorganisés.

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En 1715, on construisit le corps du bâtiment compris entre la tour de Verrines et le portail avec 3 étages, en remplacement d'une simple galerie. Il sera brûlé lors d'un incendie en 1918.En 1717, la basse-cour est débarrassée des constructions qui gênaient la vue sur le parc : on démolit d'abord la "Grosse tour" élevée par Philippe-Auguste, puis les écuries installées par le ministre de Henri IV.Ce n'est qu'au 18e siècle, que le pont-levis est remplacé par un pont dormant en pierre et que la façade est reprise pour lui donner l'aspect d'aujourd'hui.La Grande Salle ou Salle d'Honneur, avec une cheminée portant une peinture du château de Rosny, proriété de Sully.

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Les transformations qui viendront par la suite, seront de la restauration ou des travaux de consolidation. Ces travaux furent menés par les descendants de la famille de Béthune avec notamment, le relèvement des tours du donjon en 1902.Après le classement au titre des Monuments Historiques en 1928, l'aide publique soutiendra les restaurations (le parc et ses dépendances en 1944 puis les douves en 1959).Le 17 juin 1940, le château fut touché de plein fouet par 2 obus de 157 sans éclater : l'un dans le chemin de ronde du donjon, le second dans la cheminée du grand salon après avoir traversé la toiture et 2 planchers du "petit château".Depuis 1962, le château est propriété du Conseil Départemental du Loiret.

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Maximilien de Béthune

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13 décembre 1559

Au château de Rosny-sur-Seine (Yvelines), naissance de Maximilien de Béthune qui, au fil des années, allait devenir le Grand Sully, le fidèle compagnon du roi Henri IV au destin hors pair avec l'acquisition du château de Sully en 1602, dont il portera le nom.Il est le 2nd d'une famille de 7 enfants.

1569

Emprisonnement de son père après la bataille de Jarnac. A l'âge de 10 ans, il est quasiment orphelin. Son éducation est dispensée par des précepteurs. Sa personnalité est affirmée.

Nomination par Henri de Navarre : conseiller d'état de Navarre. Il a 20 ans.

Surintendant des finances.

Grand Voyer de France / Surintendant des fortifications / Grand maître de l'artillerie

Gouverneur de la Bastille / Surintendant des Bâtiments du Roi.

1580

1598

1599

1602

Henri IV est sacré le 27 février 1594 en la cathédrale de Chartres : il est l'un des 3 rois de France sacrés ailleurs qu'à Reims ou Paris.

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15 juillet 1602

Achat du château de Sully à Claude de La Trémoille moyennant 42 000 escus soit 126 000 livres. Maximilien de Béthune prend alors le nom de son nouveau domaine : Sully.

12 février 1606

Elévation par Henri IV de la seigneurie de Sully en duché-prairie, ce qui marque l'apogée de sa carrière. Il est donc fait Duc de Sully et Pair de France.

Assassinat du roi Henri IV. Le duc se réfugie au château de Sully pour se reposer et aussi entreprendre de nouveaux travaux. Dans la foulée, il se retire sur ses terres, abandonne la plupart de ses missions.

Maréchal de France par Louis XIII.

Impression des sages économies royales.

Mort dans le Perche au château de Villebon à l'âge de 82 ans.

14 mai 1610

22 décembre 1641

1634

1638

Avant 1606, les seigneurs de Sully appartenaient à la maison de La Trémoille : ils étaient barons. La baronnerie de Sully fut érigée en duché par Henri IV. Maximilien de Béthune fut le 1er duc de Sully. Ses descendants lui succédèrent jusqu'à la mort du 10e duc en 1807, dernier représentant de la branche aînée des De Béthune.C'est une branche cadette qui va lui succéder, celle des de Béthune Saint-Venant, qui vont alors prendre le titre de comte de Béthune-Sully par ordonnance royale du 16 octobre 1816, sous Louis XVIII. Le dernier comte de Sully est Marie-Joseph Jacques Maximilien (1873 - 1902).En savoir plus :

Sa maxime : Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France, ses vraies mines et trésors du Pérou.

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Les différents titres de la noblesse française (par ordre décroissant) : - Duc : était le chef du Duché (propriété féodale) qui lui-même rassemblait différents comtés. Le duc faisait allégeance au roi et avait des pouvoirs militaires et judiciaires. - Marquis : ce titre est octroyé, à l'époque carolingienne et pendant le Haut Moyen-Âge, à un comte sur une région frontalière pour exercer un commandement militaire comprenant le pouvoir de lever le contingent de l'armée sans en avoir reçu l'ordre du souverain. - Comte : sous les Mérovingiens, les comtes sont de grands administrateurs exerçant des fonctions fiscales, militaires et judiciaires. Ils se voient attribuer la gestion des cités, sortes de juridictions administratives. Cette fonction devient héréditaire sous les Carolingiens. A la fin du 9e siècle, mis à part le titre particulier de Duc, le titre de comte devient le plus haut titre de la noblesse. - Vicomte : assurant d'abord une fonction personnelle d'officier au service d'un duc ou d'un comte, le vicomte s'affranchit de l'autorité comtale à partir du 10e siècle et devient seigneur d'une terre titrée "vicomté". - Baron : au début du Moyen-Âge, le titre de baron est un terme générique, désignant les membres de l'aristocratie tenant directement leur fief du roi. Les fiefs se trouvant dans les comtés, ont pris le nom de baronnie et ce n'est qu'à partir du 12e siècle que les seigneurs des baronnies ont porté le titre de baron.

Au pied du château, le parc de celui-ci est également à visiter. Sa forêt sur 41.5 ha est chargée d'histoire et de biodiversité.Le parc a été replanté après la Révolution sur un jardin classique du 17e siècle et conserve de nos jours, quelques éléments des actions paysagères entreprises au 19e siècle : essences rares et plusieurs arbres bicentenaires (platanes), un lavoir de style Isba russe, 2 glacières et un jardin potager entouré de murs.

Parc naturel départemental

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murs formés de rondins de bois.

Le parc aujourd'hui est un ensemble de plusieurs siècles de styles reflétant les intérêts et goûts des propriétaires successifs. Certains éléments sont conservés : ceux du 18e comme la grande allée d'accès ; ceux du 19e avec l'avant-cour, le parterre Sud et la grande terrasse sur l'eau. L'allée centrale aboutit à une réplique de la célèbre grotte de Lourdes, édifiée en 1883 pour la comtesse de Sully ... malheureusement décédée le jour de son inauguration.En franchissant la Sange, un ensemble d'étangs abritent de nombreux oiseaux dans cette annexe du site Natura 2 000 de la Loire. En empruntant la randonnée "A la rencontre des oiseaux migrateurs", vous passerez par cette zone.

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Rivière bordée de cyprès chauves plus que centenaires, qui alimente les douves du château en traversant le Pont aux Prêtres, jadis emprunté par les Chanoines qui se rendaient à la collégiale St Ythier.

La commune est située dans la zone de protection du réseau Natura 2 000 pour les directives "habitats" et "oiseaux". Le 30 novembre 2000, le Val de Loire, de Sully sur Loire à Chalonnes sur Loire (Maine-et-Loire), est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO comme paysage culturel. Cette inscription reconnaît au site une "valeur universelle exceptionnelle" fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intérêt du paysage fluvial et la qualité paysagère héritée de la Renaissance et du Siècle des Lumières.

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Nature

La Loire

Réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir de directives.

Les bornes ligériennes sont des blocs de pierre blanche posées le long des berges de la Loire. Elles ont été installées au milieu du 19e siècle par les Ponts et Chaussées.3 types de bornes jalonnent le fleuve : - Les bornes carrées sont des bornes repères de nivellement situées sur les 2 rives de la Loire. Elles sont gravées d'un numéro suivi d'une lettre. Le "M" signifie montant (en amont) et le "D" descendant (aval). La numérotation se fait à partir de la borne 0 se trouvant sur la levée de Loire entre St Père sur Loire et St Benoît sur Loire. Implantées sur des hauts points comme les levées, elles sont espacées d'un kilomètre réel environ.

Les bornes

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- Les bornes cylindriques : - Au nord de la Loire, sont composées d'un numéro. Elles indiquent la distance en kilomètre parcourue par la Loire de l'Est à l'Ouest du département. Pour le Loiret, la numérotation démarre au point K1 pour se terminer au point K129. - Au Sud de la Loire, les bornes ont une numérotation continue (photo). Elles indiquent en kilomètres la longueur de la partie navigable de la Loire. Le point de départ de situe à Iguerande en Saône-et-Loire (point de départ de la Loire navigable) et s'arrête à l'estuaire de Saint Nazaire (44).

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La Sange s'étend de St Florent à Sully sur 17.1 km. Ces affluents principaux sont : Crève-la-Soif, le Galiçon, le Rotoy et la Panama. Elle alimente les douves du château.Le long de la Sange trônent des cyprès chauves. On les appelle ainsi car ils ont la particularité de perdre leurs aiguilles chaque année. Ils sont hauts de 30 à 50 m et larges de 2 m. Ceux présents à Sully sont vieux d'environ 200 ans. Cette essence est originaire du Sud-Est des Etats-Unis. On dit que ces cyprès ont été offerts par le Général Lafayette.On trouve également un tilleul monumental dans le parc du château, près de la relique de a grotte de Lourdes.

La Flore

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Les quartiers du Pontereau, de la Blanchisserie, du Séchoy, du Petit Grappé, ... au Sud du château, sont transformés en terres maraîchères. L'eau est omniprésente partout ce qui favorise l'exploitation maraîchère : fossés, fontaines, lavoirs, abreuvoirs ainsi que les cours d'eau comme le Rû d'Oison et le Buge. Des dynasties familiales de jardiniers se sont succédées dans ce quartier d'une trentaine d'hectares, possédant un sol alluvionnaire et fertile enrichi par les apports réguliers de fumier et de terres des routes.En 1940, les cultures maraîchères occupent presque toute la surface du quartier de la Blanchisserie mais aussi le négoce des bovins, des chevaux (pour la vente aux marchés ou l'expédition aux halles de Paris) et quelques jardins de particuliers. C'est la culture du crosne, vers 1905, qui va accroître la notoriété du maraîchage de Sully.

Les maraîchages

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Le Rû d'Oison circule en souterrain et revient à l'air libre une centaine de mètres avant son confluent avec la Loire.

2 sortes de production : - Fruits, fleurs et légumes traditionnels : oignons, betteraves, carottes, céleris, pommes de terre, choux-pommes, chou-fleurs, poireaux, épinards, tomates, haricots et salades diverses proposés à la clientèle au marché de Sully le lundi. - Les plants : betteraves fourragères, choux-raves et choux gourragers destinés à être repiqués dans toutes les fermes des alentours.Le jardinage est un travail pénible : les jardins sont bêchés à la main et l'arrosage l'été est manuel à partir des puits et des fontaines profondes. De plus, on ne fait pas fortune avec le maraîchage même s'il existait un comité de maraîchers transformé en confrérie plus instauré. Celle-ci instaurera une fête avec une procession le dimanche suivant le 30 août, derrière la bannière à la croix du saint patron : Saint Fiacre.Le chemin de fer améliore la condition des maraîchers en leur permettant d'envoyer leur production aux halles de Paris jusqu'à la 2e Guerre Mondiale.

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L'habitat du jardinier se constituait : - d'une cour ouverte sur la rue avec une grange et une resserre pour conserver les légumes,- d'une maison de plain-pied comprenant une grande pièce à vivre, de greniers et d'une remise pour les outils, bois de chauffage, brouettes, cageots, etc.,- de jardins avec un puits ou une pompe à chapelets.Le maraîcher, en général, était propriétaire (souvent en indivision) du domaine dont il avait hérité. Il était vêtu d'une veste noire, d'un caraco, d'un pantalon bleu, d'une casquette, de sabots et partageait le travail en famille.Ses outils étaient : bêche, cordeau, râteau de bois, tire-à-peine, pelle, foruche, picohe, fourche-bêche, crocs, râtisse, faux, faucille, plantoir, arrosoir.

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Chaque année, se réunissent à Sully les confréries gastronomiques de France et d'Europe lors de la Saint-Hubert, organisé par la confrérie de la Faisanderie de Sully. Messe, défilés avec trompes de chasse et meutes de chiens ponctuent la célébration de ce chapitre au cours duquel on déguste la fameuse terrine de faisan.Recette :

La gastronomie

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Pour 8 personnes Ingrédients : 250 g faisan déplumé et vidé / 250 g poitrine de porc / 6 bardes de lard / 50 g viande de veau hachée / 1 morceau de crépinette / 2 gousses d'ail / 1 grosse échalote / 10 cl cognac / 1 œuf + 1 jaune / 2 cuillères à soupe de farine / 1 feuille de laurier / 1 pincée de mélange 4 épices / sel / poivre. Préparation : 1/ Préchauffez le four à 180° 2/ Désossez le faisan et coupez-le en morceau. Coupez grossièrement la poitrine de porc. 3/ Pelez et hachez finement l'ail et l'échalote 4/ Placez les morceaux de faisan et de poitrine de porc, la viande de veau hachée, l'ail et l'échalote dans le bol d'un mixeur. Ajoutez le mélange des 4 épices, l'œuf, la farine et le cognac, sel, poivre 5/ Mixez le mélange pendant plusieurs minutes jusqu'à obtenir une sorte de farce bien épaisse et homogène 6/ Placez la crépinette dans le fond d'une terrine allant au four, puis déposez la moitié de la farce sur le dessus, les 6 bardes de lard, puis le reste de la farce 7/ Badigeonnez la farce avec le jaune d'œuf battu à l'aide d'un pinceau. Posez la feuille de laurier sur le dessus 8/ Couvrez la terrine avec son couvercle et enfournez pendant 1h15 9/ Laissez refroidir avant de déguster avec du pain grillé et des câpres.