A la découverte de Sully sur Loire
c.vallee
Created on June 25, 2021
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A la découverte de
Sommaire
Ville
Histoire
Seconde Guerre Mondiale
Ponts
Nature
Château
Blason
Blason
Dès le 10e siècle est mentionné un seigneur de Sully. Le "castrum soliacense" attesté en 1102, est le siège d'une seigneurie à la tête de laquelle vont se succéder plusieurs grandes familles dont les membres auront été des familiers des rois : Sully jusqu'à la fin du 14e siècle, la Trémoille et le Maximilien de Béthune, ministre d'Henri IV du début du 17e jusqu'à la période contemporaine.
L'église St Germain est un indice de la prospérité de l'époque médiévale, elle présente des éléments du 13e siècle ou antérieurs mais elle date surtout du 15e siècle.
La ville n'est pas uniquement un lieu d'échanges mais aussi de transformation des produits des campagnes (ex: le moulin de Quaiboeuf est un moulin à foulon du début du 16e siècle).
Histoire
10e siècle
13e siècle
14e et 15e siècle
A partir de 1602
Sully entreprend de grands travaux d'aménagement de son château qu'il transforme en résidence.
1836
L'ouverture en 1836 de la ligne de chemin de fer reliant Sully à Bourges et Paris, dotent la ville des voies de communication qui lui permettent de prendre sa place dans les échanges inter-régionaux. Ceci va accélérer une mutation de la vie du pays dont témoigne l'activité agricole : les moutons sont remplacés par des cultures céréalières et élevage bovin. 50 à 60% des fermes aujourd'hui datent de la moitié du 18e siècle ou sont antérieures.
Ville
Ville
Collégiale St Ythier
Eglise St Germain
Quartier St Germain
Hôtel de ville
Centre Françoise Kuypers
Lavoirs
Personnalités
Dévelopement de la ville
La ville de Sully est fixée à l'origine entre le château et St Germain. Sully possède une charte de franchise dès le 13e siècle, une enceinte fortifiée et un Hôtel-Dieu au 14e siècle. Les fortifications, tombées en désuétude à la fin du 17e seront démolies au 18e siècle même si tout n'a pas été démoli et cela reste le principal héritage archéologique de la ville. La marque de l'enceinte a été préservée :
La collégiale tire son nom d'un ancien évêque de Nevers.
Collégiale St Ythier
Malgré les dommages de la seconde Guerre Mondiale, l'église conserve une architecture et un mobilier significatifs des 16e et 17e siècles.
Paroisse des mariniers de Loire en son temps, l'église Saint Germain fut fondée au 12e siècle sous l'impulsion vraisemblable des moines de Saint Benoît sur Loire. En effet, la cure de St Germain est attestée en 1145 mais sa fonction est sûrement antérieure comme le laisse supposer son vocable primitif St Etienne. Son nom aurait changé à l'occasion d'un miracle effectué par le saint auxerrois.
Eglise et centre culturel St Germain
Le contre-retable représente la Cène (traces de polychromie).
Sur les pierres tombales situées sur le bas-côté gauche, des épitaphes sont marquées.
Les vitraux, ornés d'une gabare, rappellent ainsi l'activité du quartier, le rectangle transparent dans l'un d'entre eux, était pour surveiller au mieux la Loire.
2 cloches sont présentes : Caroline et Marie, fondues au 19e siècle par les frères Cochois.
Au 16e siècle, l'éloignement de l'église présentait bien des inconvénients pour les habitants du centre de la ville, du fait de la fermeture des portes de la cité. Lors des conflits, la population confinée à l'intérieur de l'enceinte fortifiée est coupée de l'église paroissiale. Il en est de même lors des crues de la Loire, d'où l'édification d'une chapelle "Notre-Dame-de-Pitié" vers 1529 dépendante de la cure de St Germain, laquelle précéda l'actuelle église St Ythier.
Les travaux commencèrent en septembre 2004 et se terminèrent en mars 2006. L'inauguration eut lieu le 8 avril 2006.
Le bâtiment actuel garde des éléments des 14e et 15e siècles avec un bas-côté Sud datant de 1773 par une inscription.
Aujourd'hui, de nombreuses expositions et concerts y sont organisés. Avec la restauration de l'église St Germain, Sully efface les dernières traces de la seconde Guerre Mondiale.
Les premiers mariniers s'y seraient établis dès l'Antiquité et au 17e siècle, ce quartier était le premier centre de population de la ville. En effet, la Loire constituait à cette période un axe commercial vital pour les habitants mais était également une source non négligeable de revenus grâce à la pêche.
Quartier St Germain
De nombreuses maisons anciennes, dites ligériennes (bord de Loire), portent aujourd'hui les stigmates des crues successives sur leurs murs avec des lignes de crues.
D'autres rappellent les caractéristiques de l'activité du port avec des organeaux (anneau d'amarrage en fer forgé qui sert de fixation à l'amarre, à la manœuvre ou au halage des bateaux), des habitations surélevées, etc.
Tout ce quartier est également composé de venelles, ce qui favorisait l'accès rapide au port en cas de crues.
Situé auparavant rue Porte de Sologne, il avait été détérioré par un incendie faisant suite aux bombardements de 1940. Seule la toiture avait été endommagée et si l'on se réfère aux articles de presse de l'époque, il aurait suffi de faire quelques répérations pour lui rendre sa destination première.
Hôtel de ville
A cette époque, la mairie hébergeait également la perception, le bureau de la Caisse d'Epargne ainsi qu'un bureau pour l'assistante sociale. Quant au sous-sol, il abritait le camion des sapeurs-pompiers ainsi qu'un atelier de réparations.
Durant ces dernières années, les locaux ont été modifiés à plusieurs reprises afin que le personnel bénéficie d'un espace de travail fonctionnel et que le public soit accueilli dans les meilleurs conditions possibles.
Le bâtiment fut construit par les seigneurs de Sully et les chanoines de St Ythier, dans le but d'exercer la charité envers leurs prochains. Il s'agissait d'un hospice dédié aux pauvres et sans logis, aux malades, aux passants et aux pèlerins.
Le pape Eugène IV concéda une église à l'Hôtel-Dieu (l'hospice).
La création d'une école pour filles, dirigée par les soeurs de St Vincent de Paul, permit d'assurer la fonction d'éducation en plus de celle d'hébergement déjà existante.
Grâce aux dons, l'aile gauche du bâtiment fut ajoutée. On y aménagea des bureaux, ainsi que des logements pour les soeurs. Le clocher fut édifié en 1780 et remplaça l'ancien beffroi.
L'hospice et ses services furent transférés à l'hôpital de la ville. L'ensemble fut donc racheté par la ville pour accueillir des réunions et des organismes sociaux. Le centre fut dénommé Françoise Kuypers en hommage à une femme, à la fois médecin et pharmacien, qui fut une bienfaitrice et se dépensa sans compter au service des sullylois et des habitants des communes environnantes pendant la seconde Guerre Mondiale.
12e siècle
1439
1730
18e siècle
1965
Centre Françoise Kuypers
Les lavoirs apparaissent au 18e siècle et se multiplient tout au long du 19e en lien avec la prise de conscience de l'importance de l'hygiène (on ne lavait le linge que 1 à 2 fois dans l'année) et de la salubrité publique (épidémie de choléra en 1849). C'est ainsi qu'en 1851, une loi est votée octroyant un crédit spécial aux les communes pour subventionner à 30% la construction de lavoirs.
Lavoirs
A Sully, c'est le rû d'Oison qui alimentait les différents lavoirs.
Il prend sa source dans les prés de Pisseloup en forêt de Sully. Après avoir serpenter entre prés et champs, il passe sous la rue de la Blanchisserie, au lavoir public et à l'abreuvoir. Il continue son chemin par le pont de Sologne pour arriver au lavoir ouvert de la rue du Coq, avant de s'enfoncer sous le boulevard Jeanne d'Arc pour se jeter dans la Loire un peu plus loin.
Sorte de bac en bois pour protéger les genoux des femmes, appelé aussi ''cabasson''.
Seau en bois ou en toile.
Maximilien de Béthune, duc de Sully (1559 - 1641) dit "Sully", célèbre ministre d'Henri IV qui acquis le château de Sully en 1602 prenant par la suite son nom.
Personnalités
" Pour tous les civils, franchir la Loire, c'est le salut ! "clame un officier français. Ainsi, dès la fin du mois de mai, l'exode prend des proportions catastrophiques.
Seconde Guerre Mondiale
Les évènements de 1940
Mardi 11 juin
L'afflux des réfugiés venant du Nord, de l'Ile de France et de Paris prend brusquement l'ampleur d'un flot déchaîné.
Les cafés, hôtels, magasins alimentaires sont pris d'assaut. Immobilisés par le manque d'essence, des milliers d'évacués dorment dans des maisons pleines à craquer, sous les ponts, dans les églises.
Les blessés civils sont amenés à l'hospice de Sully mais il n'y a aucun médecin.
La Supérieure de l'hospice demande au maire par quels moyens il compte évacuer les blessés : aucun !
L'arrivée des blessés a continué toute la nuit. A 5h30 du matin, le maire prévient la population qu'il faut évacuer dans la Nièvre.
Vers 19h, 1er bombardement de Sully. Il n'y a plus d'électricité. A l'hospice, des majors opèrent à la lueur de bougies.
A 22h, une bombe tombe à proximité de l'hospice, toute intervention devient impossible.
Mercredi 12 juin
Jeudi 13 juin
Vendredi 14 juin
Samedi 15 juin
Dimanche 16 juin : le maire a quitté la ville en abandonnant sans secours les blessés, malades et vieillards à l'hôpital, l'exode des habitants continue.
A 11h30, les bombardements reprennent de l'ampleur durant tout l'après-midi. L'hospice commence à prendre feu, les vitres volent en éclats et les fenêtres s'effondrent. Les Soeurs de l'hôpital transportent les blessés sur un trottoir voisin pour les soustraire à l'incendie. Elles partiront à pied vers Bourges mais plusieurs succomberont en cours de route de leurs blessures.
Vers 15h, 2 citernes d'essence brûlent en pleine rue, près de l'église St Ythier. Le poste d'essence du garage Moreau à St Germain, est touché par les bombes. de nombreuses maisons flambent, de nombreux cadavres jonchent les rues. La ville est devenue un véritable enfer.
A 18h, un orage violent arrête momentanément les bombardements mais à 19h, une nouvelle vague d'avions bombarde la place. Le pont touché par une bombe ne permet plus le passage des camions. Les piétons emprunteront le pont de chemin de fer. Des pillages méthodiques sont organisés dans toute la ville.
A partir du 20 juin :
Les premiers habitants qui rentrèrent à Sully découvrirent une ville dévastée. En effet, le bilan de ces 4 jours d'horreur est impossible à chiffer : pillages, centre-ville écrasé, il ne restait plus que les vestiges de la Poste, de l'école des filles et du pont suspendu. L'église St Ythier, l'immeuble Henri IV, le château et l'hôpital étaient gravement abîmés. La mairie avait été moins touchée mais autour d'elle, 168 maisons étaient détruites et 130 partiellement démolies sur un total de 880. Quant au nombre de victimes, il a été impossible de l'évaluer. Les travaux pour reconstruire et redonner vie à la ville étaient colossaux.
Lundi 17 juin
Pendant toute la journée, les bombardements ne cessent sur toutes les routes au Sud de la Loire (vers Cerdon).
Les Allemands ont atteint la Loire et un parlementaire déclare que l'armistice vient d'être signée. Il demande que le pont de Sully soit rendu intact pour le lendemain 10h.
Mais vers 12h, une charge d'explosifs posée par le Génie Français sous les câbles d'amarrages, précipitait le pont dans la Loire.
En représailles, l'artillerie lourde commence un bombardement intensif de ce qui restait de la ville de Sully.Le château est touché de plein fouet. Le bombardement ne prend fin que vers 16h.
Mardi 18 juin
L'ordre était parvenu à la division de reporter la défense sur le Cher. Le décrochage des points d'appuis se fait dans la nuit alors que Sully brûle.
Au petit jour, l'armée allemande traverse la Loire sur des pontons.
Mercredi 19 juin
Les évènements de 1944
15 juin
De nouveaux bombardements ont lieu par l'aviation anglo-américaine.
Le pont n'est pas touché mais devant la menace qui plane, la plupart des habitants déménagent. L'hospice est transféré à 4 km (au château des Buissons).
Rencontre et mitraillade d'avions au-dessus du quartier de la gare.
A 20h, bombardement des ponts en piqué. Seul le tablier du pont suspendu est crevé mais plusieurs immeubles se situant dans l'axe ont subi de graves dommages.
A 20h,
50 appareils reviennent à la charge. Le pont suspendu est touché en plein et s'écroule dans la Loire. Le vieux quartier St Germain n'est plus qu'un amas de ruines.
C'est jour de foire à Sully. Il est 11h, la ville est en pleine activité commerciale quand des bombes tombent. Le pont de chemin de fer succombe à son tour, une partie des quartiers avoisinants, rue des écoles, l'école des garçons, avenue de la gare, rue des Barrés, faubourg St Germain, disparaissent dans un ouragan de fer et de feu. L'hôtel du Pont de Sologne est détruit pour la 2e fois.
Jeudi 29 juin
Vendredi 30 juin
6 juillet
Lundi 17 juillet
Bilan : 90 immeubles détruits et 210 démolis partiellement.
2017
2017
2017
2017
2017
Voyons un peu l'histoire de ces différents ponts :
Ponts
- Le 2e pont suspendu, en ciment et fer cette fois-ci, est ouvert à la circulation en juillet 1859. Ce pont résista à la crue de 1866 et à l'embâcle de 1895, pourtant on dut incendier une de ses travées pour arrêter la marche de l'armée prussienne en 1870. En 1888, le pont fut racheté par le département et les droits de péage furent supprimés.
- Le 4e pont durera 11 mois. Les travaux de ce nouveau pont commencèrent quelques mois après l'exode et il sera mis en service en juillet 1943 avec l'autocar "Sully - Paris" comme 1er à le franchir. Mais 11 mois plus tard, il sera abimé par les bombes alliées américaines le 6 juillet 1944 pour stopper l'avancée allemande sur la partie Sud de la Loire. Le pont ferroviaire sera également touché le 17 juillet 1944.
Histoire du pont du chemin de fer :
- Le pont sera bombardé en juillet 1944 par 2 bombardements de l'aviation alliée, rendant le pont inutilisable. Les travaux de reconstruction commencèrent au mois de septembre 1945 mais, après une longue interruption, la remise en service ne sera effective que le 15 septembre 1948.
Château
Evolutions historiques
En 1396, Gui VI de La Trémouille lance la construction du château actuel, Raymond du Temple (architecte du roi et du duc d'Orléans) en dresse les plans. La pièce maîtresse de l'ensemble actuel a été construite à cette période. Il est constitué d'un corps de bâtiment rectangulaire de 4 niveaux (dont une cave) flanqué de 4 tours d'angle circulaire de 5 niveaux (dont 2 en cave). Le niveau des tours et du corps sont à des hauteurs différentes.
Au cours du 15e siècle, le lieu de résidence habituel déménage du donjon vers le logis du Petit Château, c'est-à-dire la partie principale comprise entre la tour carrée du portail (construite au 14e siècle) et la tour d'angle Sud-Est "la Sange" (ou de Rosny) construite en 1440 - 1450. Cette tour a été édifiée en remplacement d'une autre tour construite 1 siècle plus tôt.
1605 : Sully avait fait installer, par Jehan Séjourné, maître-sculpteur et fontainier au Louvre, une canalisation en bois de 3 km de longueur qui amenait l'eau depuis le "pâtureau de Pisseloup" dans les jardins et parc de Sully.
En 1715, on construisit le corps du bâtiment compris entre la tour de Verrines et le portail avec 3 étages, en remplacement d'une simple galerie. Il sera brûlé lors d'un incendie en 1918.
Les transformations qui viendront par la suite, seront de la restauration ou des travaux de consolidation. Ces travaux furent menés par les descendants de la famille de Béthune avec notamment, le relèvement des tours du donjon en 1902.
Maximilien de Béthune
13 décembre 1559
Au château de Rosny-sur-Seine (Yvelines), naissance de Maximilien de Béthune qui, au fil des années, allait devenir le Grand Sully, le fidèle compagnon du roi Henri IV au destin hors pair avec l'acquisition du château de Sully en 1602, dont il portera le nom.
Il est le 2nd d'une famille de 7 enfants.
1569
Emprisonnement de son père après la bataille de Jarnac. A l'âge de 10 ans, il est quasiment orphelin. Son éducation est dispensée par des précepteurs. Sa personnalité est affirmée.
Nomination par Henri de Navarre : conseiller d'état de Navarre. Il a 20 ans.
Surintendant des finances.
Grand Voyer de France / Surintendant des fortifications / Grand maître de l'artillerie
Gouverneur de la Bastille / Surintendant des Bâtiments du Roi.
1580
1598
1599
1602
Henri IV est sacré le 27 février 1594 en la cathédrale de Chartres : il est l'un des 3 rois de France sacrés ailleurs qu'à Reims ou Paris.
15 juillet 1602
Achat du château de Sully à Claude de La Trémoille moyennant 42 000 escus soit 126 000 livres. Maximilien de Béthune prend alors le nom de son nouveau domaine : Sully.
12 février 1606
Elévation par Henri IV de la seigneurie de Sully en duché-prairie, ce qui marque l'apogée de sa carrière. Il est donc fait Duc de Sully et Pair de France.
Assassinat du roi Henri IV. Le duc se réfugie au château de Sully pour se reposer et aussi entreprendre de nouveaux travaux. Dans la foulée, il se retire sur ses terres, abandonne la plupart de ses missions.
Maréchal de France par Louis XIII.
Impression des sages économies royales.
Mort dans le Perche au château de Villebon à l'âge de 82 ans.
14 mai 1610
22 décembre 1641
1634
1638
Avant 1606, les seigneurs de Sully appartenaient à la maison de La Trémoille : ils étaient barons. La baronnerie de Sully fut érigée en duché par Henri IV. Maximilien de Béthune fut le 1er duc de Sully. Ses descendants lui succédèrent jusqu'à la mort du 10e duc en 1807, dernier représentant de la branche aînée des De Béthune.
Sa maxime : Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France, ses vraies mines et trésors du Pérou.
Les différents titres de la noblesse française (par ordre décroissant) :
- Duc : était le chef du Duché (propriété féodale) qui lui-même rassemblait différents comtés. Le duc faisait allégeance au roi et avait des pouvoirs militaires et judiciaires.
- Marquis : ce titre est octroyé, à l'époque carolingienne et pendant le Haut Moyen-Âge, à un comte sur une région frontalière pour exercer un commandement militaire comprenant le pouvoir de lever le contingent de l'armée sans en avoir reçu l'ordre du souverain.
- Comte : sous les Mérovingiens, les comtes sont de grands administrateurs exerçant des fonctions fiscales, militaires et judiciaires. Ils se voient attribuer la gestion des cités, sortes de juridictions administratives. Cette fonction devient héréditaire sous les Carolingiens. A la fin du 9e siècle, mis à part le titre particulier de Duc, le titre de comte devient le plus haut titre de la noblesse.
- Vicomte : assurant d'abord une fonction personnelle d'officier au service d'un duc ou d'un comte, le vicomte s'affranchit de l'autorité comtale à partir du 10e siècle et devient seigneur d'une terre titrée "vicomté".
- Baron : au début du Moyen-Âge, le titre de baron est un terme générique, désignant les membres de l'aristocratie tenant directement leur fief du roi. Les fiefs se trouvant dans les comtés, ont pris le nom de baronnie et ce n'est qu'à partir du 12e siècle que les seigneurs des baronnies ont porté le titre de baron.
Au pied du château, le parc de celui-ci est également à visiter. Sa forêt sur 41.5 ha est chargée d'histoire et de biodiversité.
Parc naturel départemental
murs formés de rondins de bois.
Le parc aujourd'hui est un ensemble de plusieurs siècles de styles reflétant les intérêts et goûts des propriétaires successifs.
Rivière bordée de cyprès chauves plus que centenaires, qui alimente les douves du château en traversant le Pont aux Prêtres, jadis emprunté par les Chanoines qui se rendaient à la collégiale St Ythier.
La commune est située dans la zone de protection du réseau Natura 2 000 pour les directives "habitats" et "oiseaux".
Nature
La Loire
Réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir de directives.
Les bornes ligériennes sont des blocs de pierre blanche posées le long des berges de la Loire. Elles ont été installées au milieu du 19e siècle par les Ponts et Chaussées.
Les bornes
- Les bornes cylindriques :
La Sange s'étend de St Florent à Sully sur 17.1 km. Ces affluents principaux sont : Crève-la-Soif, le Galiçon, le Rotoy et la Panama. Elle alimente les douves du château.
La Flore
Les quartiers du Pontereau, de la Blanchisserie, du Séchoy, du Petit Grappé, ... au Sud du château, sont transformés en terres maraîchères. L'eau est omniprésente partout ce qui favorise l'exploitation maraîchère : fossés, fontaines, lavoirs, abreuvoirs ainsi que les cours d'eau comme le Rû d'Oison et le Buge.
Les maraîchages
Le Rû d'Oison circule en souterrain et revient à l'air libre une centaine de mètres avant son confluent avec la Loire.
2 sortes de production :
L'habitat du jardinier se constituait :
Chaque année, se réunissent à Sully les confréries gastronomiques de France et d'Europe lors de la Saint-Hubert, organisé par la confrérie de la Faisanderie de Sully. Messe, défilés avec trompes de chasse et meutes de chiens ponctuent la célébration de ce chapitre au cours duquel on déguste la fameuse terrine de faisan.
La gastronomie
Pour 8 personnes
Ingrédients : 250 g faisan déplumé et vidé / 250 g poitrine de porc / 6 bardes de lard / 50 g viande de veau hachée / 1 morceau de crépinette / 2 gousses d'ail / 1 grosse échalote / 10 cl cognac / 1 œuf + 1 jaune / 2 cuillères à soupe de farine / 1 feuille de laurier / 1 pincée de mélange 4 épices / sel / poivre.
Préparation :
1/ Préchauffez le four à 180°
2/ Désossez le faisan et coupez-le en morceau. Coupez grossièrement la poitrine de porc.
3/ Pelez et hachez finement l'ail et l'échalote
4/ Placez les morceaux de faisan et de poitrine de porc, la viande de veau hachée, l'ail et l'échalote dans le bol d'un mixeur. Ajoutez le mélange des 4 épices, l'œuf, la farine et le cognac, sel, poivre
5/ Mixez le mélange pendant plusieurs minutes jusqu'à obtenir une sorte de farce bien épaisse et homogène
6/ Placez la crépinette dans le fond d'une terrine allant au four, puis déposez la moitié de la farce sur le dessus, les 6 bardes de lard, puis le reste de la farce
7/ Badigeonnez la farce avec le jaune d'œuf battu à l'aide d'un pinceau. Posez la feuille de laurier sur le dessus
8/ Couvrez la terrine avec son couvercle et enfournez pendant 1h15
9/ Laissez refroidir avant de déguster avec du pain grillé et des câpres.