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A la découverte de LION EN SULLIAS

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Sommaire

Bienvenu dans le plus petit village du territoire en nombre d'habitants : 410 lugduniens/nes. Lion vient du celte "lugdunum" signifiant "la forteresse consacrée à Lugus".

Blason

Eglise

Origine

Châteaux

Nature

Divers

Divinité gauloise assimilée à l'Hermès de la mythologie grecque et au Mercure de la mythologie latine : Dieu du commerce et du voyage ainsi que messager des dieux.

Blason

"De gueules à la bande d'or chargée de trois molettes de sable accompagnée de deux têtes de lion d'or''. Le pari général de ces armoiries est emprunté à celles de la famille de Menou qui posséda la seigneurie de Cuissy des siècles durant : ses membres portaient "de gueules à la bande d'or". A l'éclat de cette lignée, qui fournit au royaume de nombreux militaires et hommes d'église, on a choisi d'associer le souvenir de la première maison de Sully en chargeant la bande d'or de trois molettes, que l'on trouvait sur son blason. Les seigneurs de Cuissy, comme les titulaires des autres petits fiefs auxquels correspond l'actuel territoire communal, reconnaissaient en effet la suzeraineté des ducs de Sully. Aujourd'hui encore la localisation "en Sullias" évoque ces relations historiques et géographiques. Pour en savoir plus :

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Indique la couleur rouge du fond.

Indique que les molettes sont noires.

Comment enfin ne pas faire figurer sur son écu le lion éponyme de la commune ? Sa tête farouche apparait donc de part et d'autre de la bande des Menou. Quand on saura que les Chaludet et les Troussebois, hobereaux auxquels appartinrent les arrières-fiefs du Puits, de Volsoy et de Boucard arboraient aussi le lion sur leurs armes, on admettra que sa présence est encore plus justifiée. Cette composition a été réalisée par le Conseil Départemental d'Héraldique urbaine du Loiret lors de sa séance du 6 novembre 1995 et a été adoptée par une délibération du Conseil Municipal du 29 janvier 1996.

C'est en 1 111 que le nom de Lion apparu pour la 1ère fois. Il s'agissait de la donation de son église par un évêque d'Orléans aux moines bénédictins de St Florent. Plus tard, vers 1 400, dans un titre qui parle de Lion, on lit au génitif "Lionis". D'autres anciens documents écrivent en latin "Leo" et en français "Lion" comme aujourd'hui.La commune s'appelle successivement : Lion puis Lion sur la Ronce en 1756, Lion sur Ronce en 1791 et enfin Lion en Sullias au 18e siècle.La commune est reconnue "village de caractère du Loiret" depuis 2020. Ce label atteste d'un patrimoine architectural préservé et homogène.

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Origine

Eglise St Etienne

L'église paroissiale St Etienne est une fondation très ancienne comme l'indique ce vocable. Elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 26 novembre 1992, notamment pour son caquetoire en bois du 16e.En 1 111, elle est confiée par l'évêque d'Orléans aux religieux de St Florent (en Anjou). Le beau portique avec ses colonnettes et son archivolte aux chevrons brisés, date du 11e siècle. Le caquetoire a été rajouté au 16e. Construite probablement sur un sanctuaire plus ancien, le clocher fut ajouté au 17e siècle en obstruant les ouvertures côté Ouest ainsi que la sacristie, suite aux Guerres de religion.Pour en savoir plus :

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Au 16e, elle eut à souffrir des Guerres de religion : sa nef fut abattue mais il subsiste le chœur du 13e et son caquetoire (16e siècle), le portail romain. Celui-ci porte un décor très simple de dents-de-scie et d'étoiles.

Origine populaire et régionale, issu du Bourbonnais où il était prononcé "caq'touère". Il peut être en pierre, bois ou briques. C'est comme un porche ou une mini galerie s'appuyant sur la façade de l'église. C'est un lieu de rassemblement où se retrouvaient les familles avant les cérémonies, lieu de débats pour les paroissiens, les ragots : on y caquetait.

L'église mesure 26 m sur 6 m et est de style roman. Elle est bâtie sur une ancienne crypte mérovingienne.Porche en pierres rosées dues aux incendies révolutionnaires, surmonté d'une niche datant du 16e accueillant une Vierge d'Assomption datant de la fin du 18e, début 19e.Porte d'entrée couleur sang de boeuf.Voûte et avant-porche du 17e.Abside du 18e.Nef de la fin du 11e ou début 12e.Flèche polygonale, recouverte d'ardoises, le toit à longs pans et celui du caquetoire sont recouverts de tuiles plates.Les morceaux de pierres blanches à l'extérieur de l'église sont des restes de vieux tombeaux avant que le cimetière soit transféré.Pour en savoir plus :

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Caquetoire en bois du 16e. Cet auvent construit en appentis est fermé par un garde-corps en bois. Sous l'Ancien Régime, les paroissiens s'y rassemblaient pour traiter des affaires de la communes. Petite cloche de 1833, nommée Etienne Louise (Etienne Dépée, conseiller municipal et Louise de Corsembleu, veuve de Boissoudy) et une grosse cloche de 1872 nommée Joséphine Claire (Joseph Gounelle et Claire Marois).

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A l'intérieur : - Tableau de Nicolas Méchériki "Descente de croix" offert par l'artiste en 2007 et béni par l'évêque d'Orléans. - Statues de Sainte Thérèse, du curé d'As et de Jeanne d'Arc. - 12 culs de lampe. - Les vitraux dans la nef sont l'oeuvre des ateliers des moines de St Benoît et dans le choeur, ils ont été réalisés par l'atelier de Pirey à Chartres en 1997. - Collection de vêtements sacerdotaux dont une vitrine a été installée en 2009 pour les exposer. - Pierres tombales précédant le choeur sont des sépultures des seigneurs du château de Cuissy.

Châteaux

2 châteaux témoignent d'un passé moins ancien mais important puisque le château de la Ronce, sur les bords de Loire, fut un lieu de séjour de Voltaire, tandis que le château de Cuissy servit de refuge à Jeanne d'Arc.

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La Ronce : Runzaan super Ligerim ou la Ronce-sur-Loire. Une ancienne charte du 10e siècle donne au village le nom de Runzaan qui sonne autant la langue des Francs que celle des Gaulois. A la Ronce, il plane encore aujourd'hui comme un vague souvenir d'une splendeur déchue : ce hameau jadis beaucoup plus important, aurait été le berceau de Lion. On disait alors Lion-sous-Ronce.

C'est M. Gonzague de Boissoudy qui, d'après un plan qu'il a eu le mérite de concevoir et d'exécuter lui-même, a construit à l'entrée de la vallée, son parc et son château, aux 18e et 19e siècles.Le parc : entrée en cascade sous des grandes chênes des deux ruisseaux. Plusieurs allées composées de tilleuls ou de chênes séculaires sont taillés en immense berceaux de formes différentes.

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Le château : pavillon Louis XIII mais à la fin du 17e, on a ajouté des élèments sans caractère architectonique. Le château a vu naître le poète Corsembleu des Mahis (1723 - 1761) qui fut, au point de vue littéraire, un ami de la Henriade. Si on trouve à la Ronce des souvenirs littéraires, on peut aussi y admirer une galerie de tableaux de famille.Le château est aussi célèbre pour y avoir accueilli Voltaire lorsqu'il avait besoin de se faire oublier à Paris, invité par la famille De Corsembleu. Il y rencontrera Suzanne de Livry qui devint sa maitresse.Pour en savoir plus :

Il écrivit pour elle, une pièce de théâtre qu'elle joua au château de Sully et où elle fut applaudie. Mais lorsque Voltaire l'a jouée dans une salle parisienne, son accent solognot provoqua l'hilarité des spectateurs. Ceci a eu pour conséquence de fâcher les deux amants .... Le château est aujourd'hui privé, mais visible depuis la route D 951 à la sortie du village en direction de St Gondon.

Qui est conforme à la technique de l'architecture.

Qui d'un ou de plusieurs siècles.

La Henriade est une épopée en dix chants de Voltaire, qui fut écrite en l'honneur du roi de France Henri IV, et qui plaide pour la tolérance. Le sujet en est le siège de Paris, commencé par Henri III de France et achevé par son beau-frère et successeur Henri III de Navarre, futur Henri IV.

Cuissy :Le château de Cuissy, autrefois forteresse médiévale ligérienne, fut le témoignage de nombreux évènements historiques comme la passage des normands puis de Jeanne d'Arc en 1430. Le château prit sa forme actuelle au 17e siècle, lorsque les familles Menou et Montmarqué en prirent possession. Cuisy possédait un port avec deux cales abreuvoirs simples, l'une sur la commune de Lion en Sullias, l'autre situait sur la comme de St Aignan le Jaillard. En effet, le domaine alongtemps appartenu à St Aignan le Jaillard avant de passer dans les mains de Lion en Sullias pour une question de rééquilibrage des terres. Les marchandises déposées sur ce port étaient le bois, les grains et le fourrage.

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Le château date de 1630, année de construction par René de Menou, en remplacement d'une maison forte qui a accueilli Jeanne d'Arc en mars 1430 et qui avait subi un siège en mai 1591. Le corps principal et l'aile Est, tous deux classés, datent de cette époque :

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- L'aile Est abrite la buanderie qui inclut un puits de pierre et une cave voutée. - L'aile Ouest, inscrite aux Monuments Historiques, date de 1842. Elle a été bâtie sur une ancienne chapelle entièrement disparue. - Le château est entouré de douves sur 3 côtés et possède une construction en fer à cheval sur une cour carrée. - A l'intérieur, à droite du couloir d'entrée, la salle à manger a gardé ses boiseries anciennes et renferme une galerie de portraits du 17e, de la famille de Menou et de la famille de Cremeur. La salle à manger conserve aussi une cheminée à piédroits de pierres sculptées. - En 1922, le château a été acquis par Mario Roques.Pour en savoir plus :

Le château est inscrit pour partie, classé pour le reste comme Monument Historique depuis le 29 décembre 1978. Aujourd'hui, il s'agit d'un domaine privé qui est ouvert à la visite ou aux expositions de manière ponctuelle.

Lorsque la baie est fermée par un arc, les deux montants verticaux qui portent l'arc portent le nom de piédroits ou pieds-droits.

Autres curiosités patrimoniales :Le Puy, sur la route de St Aignan le Jaillard, est une colline s'appellant ainsi. Sur ses flancs s'élève aujourd'hui un agréable château de plaisance, propriété de M. le Général Billot.La Petite Savatière était à l'origine une ferme datant de 1850 et qui a été achetée par la commune en 1996.La ferme des Prés (fin 18e) avec des bâtiments disjoints qui forment une cour ouverte au milieu de laquelle trône le fumier, à droite les logis, à gauche les étables et au fond, le fournil. Son ancienne habitation date de la fin du 18e, et la nouvelle ainsi que les dépendances du 19e siècle.Les puits, dans des jardins, des cours, des fermes, étaient utilisés quotidiennement jusque dans les années 1970 mais maintenant ils font l'objet de décoration. Dans le centre-bourg, il y a un puits couvert de larges dalles de pierre, qui date du 19e siècle (photo).

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L'ancienne école des filles est un très haut bâtiment. En effet, à une certaine époque, il fallait que les écoles soient aussi hautes que l'église. Cette école date de 1899 et l'école des garçons (actuelle mairie) date de 1852.Les fours à pain : sur un mur pignon, adossé à une maison, il n'est pas rare de découvrir des fours à pain. Ils sont de différentes formes : carré, rectangulaire ou en demi-cercle.La borne symbolique de la distance à mi-chemin entre la source et l'embouchure de la Loire : 462 km de part et d'autre. Elle se situe en plein coeur du village.

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Un peu plus loin de la Ronce, en se rapprochant du centre-bourg, nous arrivons sur un plateau où s'élève un tumulus. Ce vestige de l'Antiquité est une butte artificielle qui a émergé de 20 m de hauteur et de 70 m de diamètre.Au pied de la butte, il existe un fossé quelquefois rempli d'eau. Ce fossé est moderne et a été ouvert en 1867. Les fouilles archéologiques menées par Gonzague de Boissoudy, ont révélé que le Tumulus fut construit lors de la conquête des Gaules, aux alentours de 500 ans avant JC. Il servait de sépultures princières, mais aussi de borne-frontière quand, à l'époque gauloise se côtoyaient les Carnutes et les Bituriges.Pour en savoir plus :

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Tumulus

C'est en le creusant que l'on s'aperçu qu'il existait un mur circulaire en pierres de taille qui entourait toute la butte et qui est maintenant caché sous le sol. On a trouvé, près de ce mur, du mâchefer ou plutôt des scories de forges et des vitrifications qui pourraient faire penser que, dans l'Antiquité, il y avait des exploitations de minerai de fer. Mais suite à des fouilles, il y a de très grandes probabilités que le Tumulus renferme un ou plusieurs souterrains dans lesquels aurait été déposé les cendres des morts dont on a voulu honorer la mémoire. Telle est la version actuelle. Si les fouilles de 1838 n'ont pas enrichi nos musées, il n'en est pas moins de toute évidence que la motte de Lion a la plus grande analogie avec tous les Tumuli que la Société polymathique du Morbihan a fait éventrer depuis 1862 et dans lesquels les Romains n'ont jamais rien eu à voir. Ce n'est rien d'autre qu'un dolmen, c'est-à-dire un monument funéraire celtique, recouvert d'une tombelle. La cheminée centrale permettait, dit-on, aux âmes des guerriers d'aller et venir entre ciel et terre. Le tumulus dit "la Butte aux druides" (ou encore Motte ou Butte de Lion) est inscrit aux Monuments Historiques depuis le 13 novembre 1942.

Un peu plus à l'Est, la pierre Crapaud dite encore la pierre Grenouille, doit à la seule nature de ressembler au batracien. Il s'agit d'un mégalithe néolithique composé d'un bloc de poudingue basculé et sculpté par quelques siècles d'intempéries en une silhouette de batracien.Cette pierre avait des appellations variées : pierre Gargouille, pierre Grenouille, carpaud, dent à Picard. Dans de vieux manuscrits mis à disposition par le propriétaire du château de la Ronce, est fait mention de ce rocher sous le nom de Pierre Gargouille, qui semble être son véritable nom.Pour en savoir plus :

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Pierre Crapaud

Galets liés entre eux par un ciment naturel.

Des centaines de pierres réparties dans toute la France, ont cette dénomination qui se rapporte au mythe gaulois : Gargantua. Le respect ou la crainte des pierres plantées par la nature elle-même inspirait, chez les Gaulois, la vénération. Cette pierre est née là, elle appartient, comme les nombreux autres rochers un peu plus loin, à un massif composé d'un conglomérat siliceux, très dur par endroits, et se délitant assez facilement en d'autres rochers. C'est donc une curiosité plus ou moins naturelle.

L'histoire raconte qu'un trésor était enfoui sous cette pierre à l'allure de batracien. Il paraît même qu'un druide lui aurait jeté un sort. A chaque nouveau solstice d'hiver, durant la nuit de Noël, le crapaud (ou grenouille) se réveillerait pour aller se désaltérer en Loire et revenir à sa place au douzième coup de minuit. On dit que certains en profiteraient pour tenter de lui voler son trésor ! Mais gare à celui qui ne serait pas sorti à temps : il serait alors enterré à jamais ...En effet, les druides celtes considéraient ce lieu comme sacré, lui attribuant des forces cosmiques, telluriques et magiques, puisées dans les eaux souterraines !Cette pierre est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1937.

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Rivières

Le village est bordé par plusieurs rivières : - la Sange, qui a alimenté deux moulins dont les bâtiments existent toujours, - la Turlurette, - le ru des Berruets, - l'Aquiaulne (ou la Quiaulne) qui se jette dans la Loire au lieu-dit la Ronce : cette embouchure accueille l'une des colonies de sternes pierregrains et naines les plus importantes du département, - le Galiçon, sur lequelle on retrouve des moulins à eau, - la Loire fait partie intégrante du paysage et en se promenant sur ses bords, vous trouverez des bornes ligériennes, des lignes et échelles de crues.

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Bénigne Baucheron de Boissoudy (1793 - 1879) : maire de Lion. C'est lui qui sur ses propres deniers acheta le terrain de l'actuelle mairie en contrepartie de l'entretien perpétuel des tombes des Boissoudy dans le nouveau cimetière.Mario Roques (1875 - 1961) - photo : philosophe, médiéviste, il a acquis le château de Cuissy en 1922 et est enterré au cimetière du village. C'était un universitaire français, professeur d'histoire de la littérature médiévale et romaniste réputé. Il a notamment traduit et édité Le Roman de Renart. Pomme Meffre, réalisatrice, née à Lion en Sullias en 1933. Nicolas Méchériki et Alain Guiguet, qui ont chacun leur atelier de peinture.

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Célébrités

C'est un spécialiste du Moyen Âge, ou de l'un des aspects spécifiques de cette époque, comme l'histoire, la langue, la littérature ou la civilisation.

Fêtes

On trouve de nombreux acacias autour de Lion, de leur vrai nom : robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia). C'est ainsi qu'a lieu chaque année (lors du 3e week-end de mai), la fête des beignets aux fleurs d'acacias. C'est aujourd'hui l'une des plus originales et des plus populaires fêtes de la région.

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Depuis 2018, à l'initiative du conseil municipal et du groupe Loisirs créatifs, le village s'est paré de chaises décoratives. Le but est de donner une identité visuelle et festive au village, d'attirer la curiosité des visiteurs et cela à la portée de tous les habitants. En effet, ils ont beaucoup d'imagination et un esprit créatif puisque 3/4 des foyers ont customisé une chaise (fauteuil, transat, chaise haute, tabouret, etc.) sur un thème quelconque en les installant devant leur habitation afin que celle-ci soit visible de tout le monde.Ces chaises sont amenées à évoluer, comme en 2019, où des citations, proverbes, recettes de cuisine, devinettes, etc. ont été ajouté.

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