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par Marie Bourgeon, Lycée Mandela, Nantes

Réflexion pour un enseignement de l’oral

Un travail construit et progressif autour de l’oral revêt une grande importance quant à l'équité sociale ; l’inégalité dans la maîtrise de l'oral peut être un signe de distinction sociale, et un outil de pouvoir. Il y a donc un enjeu de démocratisation dans le fait de poser l’oral comme un objet d'apprentissage scolaire à part entière. La dimension démocratique et citoyenne apparaît aussi dans la pratique même de l'oral, à travers le débat qui amène à écouter et intégrer les remarques d’autrui, par exemple. La dimension affective particulière de l’oral, et le lien avec la construction de soi, sont aussi à prendre en compte.

L’oral dans l’enseignement des LettresLe mot des IPR(M. Frackowiak, IPR de Lettres)

La place de l'oral dans l’enseignement est réaffirmée dans l’institution par des évolutions récentes, notamment par l’institution du grand oral dans le cadre du baccalauréat 2021 qui consacre son importance, ainsi que la présence de l’épreuve orale au DNB et l’expérimentation d'un enseignement d'éloquence en 3e. Au collège comme au lycée, cela invite à engager et poursuivre, dans notre discipline, une réflexion didactique et pédagogique à ce sujet.

Les attendus de fin de cycle 4 concernant l’oral dans les programmes en vigueur permettent en effet de distinguer plusieurs pratiques orales : il est attendu des élèves qu’ils sachent élaborer et prononcer une intervention orale continue de 5 à 10 minutes ; participer à un débat de manière constructive et en respectant la parole de l’autre ; lire un texte à haute voix de manière claire et intelligible, dire de mémoire un texte littéraire, s’engager dans un jeu théâtral. On peut donc parler d’un enseignement non seulement de l’oral, mais des oraux, avec une diversité de pratiques en classe, articulant l’oral pour réfléchir (individuellement ou en groupes par exemple), l’oral formalisé d’une présentation ou d’un entretien dans la perspective des examens, l’oral lié à l’argumentation (débat) et l’oral lié à l’expression artistique (mise en voix, théâtre) … Les compétences mentionnées dans la présentation de l’enseignement de l’éloquence en classe de 3e donnent aussi des indications sur les positions de parole variées qui peuvent être adoptées : parler pour comprendre ; parler avec autrui ; agir par la parole ; inventer une parole. Cela implique de travailler la diction et l’écoute, ou de savoir évaluer l’efficacité d’une parole.

Ce que disent les programmes

En français, la réforme du collège a placé dans les programmes l’oral comme priorité : c’est la première compétence y figurant, et on le retrouve aussi dans le domaine 1 du socle. Le programme des cycles et attendus, amendé en 2018, pose ainsi explicitement l'oral comme devant faire l’objet d’un véritable enseignement. Depuis la mise en œuvre de ces nouveaux programmes de collège, des changements dans les pratiques de classe ont été impulsés et sont observables : davantage de pratiques d’autoévaluation ou d’évaluation par les pairs, oral travaillé en petits groupes et non seulement sous la forme de l’exposé ou de la récitation…

Un oral pluriel

On peut donc distinguer l’oral en tant que prise de parole en continu et l’oral comme capacité à interagir avec autrui. On constate aussi que la maîtrise de l’oral conduit vers la construction d’autres compétences : l’oral pour apprendre, par exemple, en tant que compétence transversale, et l’oral comme moyen de travailler la compréhension, au bénéfice des compétences de lecture notamment. Des conduites discursives diverses sont adoptées à l’oral et les pratiques orales nourrissent la réflexion pour les distinguer entre elles (raconter, décrire, justifier, démontrer, argumenter, reformuler...) D’autres distinctions encore peuvent être fécondes, par exemple entre compréhension et production orales, ou entre réception et production.

Plusieurs principes peuvent ainsi guider une réflexion sur l’oral : - Importance de mettre en œuvre un apprentissage progressif de l’oral, incluant des évaluations formatives et ne réservant pas l’oral à des évaluations sommatives et certificatives - Importance du travail de l’oral pour lui-même, sans qu’il se présente comme un écrit lu. Ce qui est transposable de l’oral vers d’autres domaines de compétences gagne à faire l’objet d’une réflexion très explicite, y compris pour mettre en évidence les points de jonction et les différences avec l’écrit : on peut penser, au lycée, à la question de l’étude linéaire qui ne saurait passer à l’écrit. Il importe surtout de prendre conscience de compétences spécifiques à l’oral - Le lien entre l’oral et la maîtrise de la langue : il y a des points de grammaire que la pratique de l’oral souligne particulièrement (usage des déictiques, construction de phrases, enchaînements…) ce qui peut nourrir le travail sur les usages raisonnés de la langue et la notion de norme. - Pertinence d’un travail en équipe (disciplinaire et interdisciplinaire) : des pratiques diverses coexistent mais sont peu convergentes. La construction de repères de progressivité communs pour l'oral (à l’échelle d’un cycle par exemple) ou encore d'un outil d'évaluation gagne à être pensée à l’échelle d’une équipe. Les pratiques de l’oral interrogent donc la didactique disciplinaire (quel rôle de l’oral dans la construction des savoirs propres à la discipline ?) et la pédagogie (pédagogie active, interactions, posture professorale ; enjeux de l’enseignement explicite et de la métacognition).

Quelques références pour prolonger la réflexion :

Fiche en complément des tests de positionnement de Seconde, intitulée « Compétences orales – Présentation », et comprenant un exemple de grille d’évaluation transposable à divers niveaux. Une page Eduscol sur le langage oral au cycle 3 : https://eduscol.education.fr/226/francais-cycle-3-le-langage-oralL’accès libre au séminaire du Plan National de Formation « La prise en compte de l’oral au lycée : travailler les compétences orales avec les élèves ». https://eduscol.education.fr/513/seminaire-la-prise-en-compte-de-l-oral-au-lycee-travailler-les-competences-orales-avec-les-eleves Michel TOZZI, Débattre à partir des mythes : à l’école et ailleurs, Lyon, Chronique sociale, 2006. Le cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) propose, dans son annexe A (p. 148 à 152) des lignes directrices et une méthodologie pour élaborer des descripteurs et construire la progressivité de l’apprentissage de l’oral.

L’enseignement de l’oral est une préoccupation de plus en plus importante chez les enseignants du primaire et du secondaire. Actuellement pour le secondaire, la réforme du collège a mis dans les programmes l’oral comme priorité : c’est la première compétence y figurant. Cela a impulsé de nouvelles pratiques en classe, pour travailler l’oral en tant qu’objet d’apprentissage à part entière d’une part, et d’autre part l’oral comme outil pour apprendre à écrire, à lire, à écouter et à dire. L’expérimentation sur l’éloquence et la mise en œuvre du grand oral dans la réforme du baccalauréat au lycée mettent aussi l’accent sur l’importance de l’oral dans le parcours des élèves. , plus que jamais, ces derniers ont besoin de stratégies d’enseignement et d’apprentissage de l’oral. Plusieurs se questionnent sur leur enseignement. Dire quoi faire et quoi ne pas faire est-il suffisant ? Peut-on réellement enseigner l’oral ? Qu’est-ce qui peut être enseigné ? Ce ne sont que quelques-unes des questions entendues fréquemment de la part d’enseignants. Ce document vise à répondre à ces questions et à proposer de possibles situations d'apprentissage de l'oral pour les enseignants du primaire et du secondaire.

Introduction

Réflexion pour un enseignement de l’oral (par Marie Bourgeon, Lycée Mandela, Nantes)

L’oral objet d’enseignement

L’oral est considéré comme un objet d’enseignement. L’enseignant doit être en mesure de fixer des objectifs d’apprentissage à atteindre et d'identifier des compétences à faire développer aux élèves, puisqu’il s’agit de travailler l’oral pour lui-même et non pas s’en servir pour travailler d’autres domaines de compétences. C’est le mettre en pratique, réfléchir au « comment faire ». Un travail doit être fait sur ses dimensions enseignables. Par exemple, si on décide d’enseigner le débit, cela ne consiste pas seulement à dire aux élèves d’avoir un bon débit. Il est nécessaire d’expliquer ce qu’est le débit, comment avoir un bon débit, ce qu’est un mauvais débit (vitesse de la parole, hauteur de voix...), etc. Il faut apporter des exemples, faire une mise en pratique ainsi qu’un retour pour assurer un apprentissage. Il est donc question ici d’un oral enseigné qui peut être intégré à une séquence d’enseignement, puisqu’il exige que des éléments puissent être construits et travaillés.

On peut retrouver quatre composantes d’apprentissage composés de plusieurs objets d’enseignement : • L’apprentissage des rôles à jouer. Cela consiste à enseigner aux élèves à jouer des rôles bien précis en lien avec un genre. Il s’agit de leur fournir des indications quant aux rôles à jouer dans les différentes situations de communication proposées. Les élèves peuvent apprendre à être médiateur, critique, expert, évaluateur, meneur de jeu, animateur, etc. • L’apprentissage lié aux types de pratique. Il existe une distinction entre prise de parole en continu et prise de parole en interaction. Il est essentiel que l’élève en soit conscient lors de ses communications. Il s’agit donc de préciser les caractéristiques propres à chaque genre. Par exemple : les types de débat, la structure d’un exposé oral explicatif, etc. • L’apprentissage de faits de langue. Il s’agit d’enseigner les spécificités de l’oral telles que les variétés de langue, le non-verbal et le verbal. L’apprentissage de faits de langue permet donc à l’enseignant de travailler plus particulièrement les spécificités de l’oral qui sont essentielles à la transmission du message. • L’apprentissage des techniques d’écoute. Cela consiste à travailler l’écoute chez les élèves, ce qui leur permet de mieux prendre la parole par la suite. En effet, lorsqu’on demande à des élèves d’évaluer la communication orale d’un pair ou de faire un retour sur cette dernière, ils doivent avoir appris à écouter pour être en mesure de fournir des informations justes et précises. Enseigner la reformulation, enseigner à l’auditoire à poser des questions, à jouer des rôles d’observateur ou d’évaluateur (évaluer ses pairs), voilà des façons de travailler l’écoute.

Les types d'apprentissage de l'oral ?

Elles peuvent mêler les types d'apprentissage. Pour plus de clarté, je vous propose un classement très sommaire entre les situations d'apprentissages qui demandent du matériel numérique et celles qui n'en demandent pas (en effet, les établissements scolaires sont plus ou moins bien pourvus). J'ai testé toutes ces démarches, sauf la 1ère qui m'a été rapportée par une collègue. Cette liste n’est pas exhaustive (je n'y aborde pas les concours d'éloquence...) mais elle vous donne des idées que vous saurez, j'en suis sûre, développer par vous mêmes.

Situations d'apprentissages

*Le texte descriptif

*L'intervention de la semaine

*Les exposés

*La récitation

*Les procès et débats

* Travail à partir d'interviews réalisées par les élèves

- Sans outils numériques :

• Démarche : L'interview vise à faire réfléchir l'élève sur des faits de langue En classe, l'enseignant peut travailler sur les types de communication. Il a également abordé les types de phrases. L'élève a réalisé des questions qu'il souhaiterait poser à une personne de son entourage (le thème peut être les métiers, pour croiser ce travail avec une réflexion sur l'orientation). Il a aussi créé une grille d'analyse qui lui permettra de noter les réponses, le ton et les gestes. L'interview est réalisée par l'élève chez lui. Il note les réponses mais aussi les gestes et la voix (ton) de l'interviewé. En cours, l'élève retravaille sur les réponses et regarde le temps des verbes ainsi que les types de phrases. Un travail est alors proposé pour identifier ces divers éléments. On peut aussi demander aux élèves de transformer les phrases en ajoutant des formules de politesse (et il est alors possible d'inclure une réflexion sur les modes : conditionnel... proposant alors une réflexion sur la modalisation du propose en général)

Objectifs : • Rendre l'élève plus autonome dans sa démarche et développer une attitude à la fois réflexive et critique par rapport aux objets étudiés. • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • Travailler le vivre ensemble • S'exercer à la prise de parole, à l'écoute, à l'expression de son opinion et au débat argumenté • Revoir les notions étudiées précédemment •

Travail à partir d'interviews réalisées par les élèves

Démarche

L'interview vise à faire réfléchir l'élève sur des faits de langue En classe, l'enseignant peut travailler sur les types de communication. Il a également abordé les types de phrases. L'élève a réalisé des questions qu'il souhaiterait poser à une personne de son entourage (le thème peut être les métiers, pour croiser ce travail avec une réflexion sur l'orientation). Il a aussi créé une grille d'analyse qui lui permettra de noter les réponses, le ton et les gestes. L'interview est réalisée par l'élève chez lui. Il note les réponses mais aussi les gestes et la voix (ton) de l'interviewé. En cours, l'élève retravaille sur les réponses et regarde le temps des verbes ainsi que les types de phrases. Un travail est alors proposé pour identifier ces divers éléments. On peut aussi demander aux élèves de transformer les phrases en ajoutant des formules de politesse (et il est alors possible d'inclure une réflexion sur les modes : conditionnel... proposant alors une réflexion sur la modalisation du propose en général)

Exemple de réalisation présentée sur la page académique de Lettres en 1ere technologique

Démarche : Les débats peuvent porter sur un fait d'actualité en lien avec le programme, ou à partir d'un texte... Les procès font revivre les lectures vues en cours, ex : le procès de Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir, ou le procès de Baudelaire pour Les Fleurs du mal, ou encore la mise en procès réel du procès intérieur de Jean Valjean dans Les Misérables ("Il se constitua tribunal")

Objectifs : • Rendre l'élève plus autonome dans sa démarche et développer une attitude à la fois réflexive et critique par rapport aux objets étudiés. • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • Réfléchir sur sa propre condition, travailler le vivre ensemble • S'exercer à la prise de parole, à l'écoute, à l'expression de son opinion et au débat argumenté • Mettre en voix et en espace des textes • Revoir les notions étudiées précédemment

*Les procès et débats

Démarche

Comment faire en sorte que chaque élève au sein d’une classe puisse développer des compétences orales ? Comment améliorer la prise de parole chez l’élève et créer les conditions d'un réel apprentissage de ces compétences ? Certaines modalités de travail en groupe permettent d’amener chaque élève à élaborer un discours sur un texte ou une question littéraire pour ensuite l’exposer à ses pairs. J'ai en effet fait le choix d'instaurer les débats comme exercice récurrent en ce qui concerne le travail de l'oral. Ce choix m'a paru s'imposer de lui-même du fait de l'importance de l'argumentation dans les programmes de la classe de première et de la nécessité de le manier sur un long terme pour acquérir l'efficacité nécessaire à la persuasion requise. De plus, c'est un exercice qui appartient pleinement aux formes orales de la communication, et il permet d'apprendre à maîtriser à la fois la gestion de la parole entre participants, l'écoute de l'autre, la reprise de son discours dans ses propres interventions.... Ce travail se veut également une aide dans le travail de l'écriture, qui réutilise un certain nombre de fonctionnements du langage que le débat permet d'acquérir, de mettre en pratique ou de s'approprier ainsi que pour les exercices de type bac, en particulier la dissertation. Il importe alors d’inclure un temps très explicite pour souligner ce qui est transposable pour les élèves entre l’oral et l’écrit. J'ai donc commencé dès le début d'année par mettre en place des débats argumentatifs dans le cadre de réflexions sur des sujets de dissertations. Ces exercices permettent de travailler en groupes autour d'un objectif commun, donc de créer des relations de travail dans la classe, mais aussi de dédramatiser la pratique orale. La mise en place est alors toujours la même : la classe divisée en deux avec des sous-groupes ou en plusieurs groupes de 3 ou 4. A chaque fois, les groupes sont formés par les élèves. Chaque élève doit avoir participé oralement à un débat au moins une fois dans l'année. Tous les élèves de la classe sont intégrés : dans son élaboration, sa mise en voix ou dans la prise en note des éléments du débat. Personne n'est passif !

Exemple de réalisation présentée sur la page académique de Lettres en 1ere technologique

Démarche

Les débats se déroulent à intervalles réguliers et en accord avec les séquences en cours. Pour que les élèves voient dans l’oral, une pratique “sérieuse”, il apparaît donc primordial de mettre en place un rituel. Ce type de travail cherche à permettre une vraie familiarisation avec l'oral et à banaliser ce type d'exercice. Ils peuvent prendre source à partir d'une citation, d'une réflexion sur le genre littéraire ou une mise en scène d'un texte étudié (comme dans le cours présenté ou dans celui sur Le Rouge et le Noir). J'ai fait le choix de ne pas noter ces débats, ce qui a libéré certains élèves. Cet exercice sert à s'entraîner et à améliorer la pratique de l'oral qui est par ailleurs notée lors d'exercices différents. On peut penser ici à une approche par compétences qui permet d’apprécier un progrès par exemple, sans être à proprement parler dans l’évaluation (ou alors il s’agit d’une évaluation formative). Il a aussi pour but de faire réfléchir les élèves sur les notions qu'ils ont abordées (réflexion sur le genre poétique, sur les textes étudiés). J'ai tenté de bien indiquer aux élèves que savoir défendre son point de vue devant un groupe et tolérer celui des autres pouvait s'avérer capital dans une vie de citoyen, bien au-delà d'une vie d'élève. C'est un des fondements de la démocratie. Et bien que perfectible, ce dispositif a véritablement bien fonctionné dans ma classe, permettant d'instaurer de nouveaux rapports à l'oral, des échanges productifs renouvelés, une réflexion sur le cours et cela a eu des résultats aussi bien au niveau didactique, que pédagogique et surtout social, dans un contexte parfois agité.

Démarche : Récitation de textes (théâtre, poèmes...) écrits par des auteurs reconnus ou par les élèves Sur un texte écrit par un auteur ou par l'élève lui-même, la récitation consiste en la restitution du texte avec un travail sur le ton. Il est également possible d'y inclure des gestes. Le travail peut commencer par un travail sur le texte pour mieux le comprendre. Une analyse plus fine (selon le niveau) peut mettre en valeur les termes forts qui composent le passage. L'élève peut ensuite être amené à souligner les mots et à ajouter de la ponctuation qui rendra son intonation plus forte (des moments de pause par exemple). Enfin, il est souhaitable de laisser un vrai temps de préparation à la maison, des temps ponctuels en classe sont souhaitables également pour que l'élève arrive à la fois à retenir le texte et à le mettre en voix de manière expressive.

Objectifs : • Mettre en voix et en espace des textes ; réfléchir sur l'oralité • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • Travailler le vivre ensemble • S'exercer à la prise de parole, à l'écoute, à l'expression de son opinion et au débat argumenté • Se questionner sur des éléments étudiés précédemment • Montrer sa compréhension d'un texte

*La récitation

Exemple de réalisation présentée sur la page académique de Lettres

Démarche : Ce travail est souvent un travail de groupe. Les élèves doivent se questionner sur une notion qui leur a été proposée. Il faut qu'ils réalisent des recherches. Ce temps peut se faire à la fois en classe et à la maison. Il est important de donner un temps en classe pour voir si la répartition du travail se fait de manière harmonieuse et si les élèves se heurtent à de grandes difficultés. Un temps de travail sans autre support que leur propre réflexion est bon dans un premier temps car il faut que l'élève se questionne sur les notions (sans aller faire des copier-coller d'internet). Un autre temps au CDI est judicieux car il permet, dans un cadre défini, de rechercher à la fois dans les livres et avec l'outil informatique. Ensuite, il faut laisser du temps aux élèves pour réaliser leurs recherches et s'entrainer à la mise en voix. Il nous semble important de préciser qu'il est bon de rappeler aux élèves qu'ils ne doivent pas lire leur feuille ni lire un diaporama qu'ils projetteraient au tableau. Il faut séparer le support de ce qui sera dit (l’exposé est souvent de l’écrit lu plus qu’un véritable oral ; en faire un exercice véritablement oral est déjà un enjeu de ces travaux).Si évaluation il y a, il est important de prendre en compte l'aspect oral (regard vers le public, diction, les informations sont-elles compréhensibles...) Cette grille avec des observables peut être donnée en avance pour aider l'élève dans son travail de préparation.(regard vers le public, diction, les informations sont-elles compréhensibles...)

Objectifs : • Rendre l'élève plus autonome dans sa démarche et développer une attitude à la fois réflexive et critique par rapport aux objets étudiés. • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • Travailler le vivre ensemble • S'exercer à la prise de parole, à l'écoute, à l'expression de son opinion et au débat argumenté • Se questionner sur des éléments étudiés précédemment • S'interroger sur un texte, une notion • Savoir analyser et synthétiser une information

*Les exposés

Démarche : Un rituel peut être mis en place dans la classe : l'information de la semaine, ou l'auteur de la semaine, ou la lecture de la semaine. Dans tous les cas, voici comment on peut procéder. Un élève est tiré au sort et il doit pour la semaine suivante présenter, selon le cas, une information prise dans l'actualité, si possible en lien avec le cours, ou un auteur qui aura été abordé en cours, ou une lecture qu'il a réalisée. Il devra présenter cela durant quelques minutes devant la classe entière, qui pourra à la fin de son intervention lui poser des questions. Il peut être intéressant de demander à l'élève une illustration en lien avec son intervention. L'important ici est l'échange et la pratique de l'oral. Il ne semble donc pas judicieux d'évaluer ce travail ; en revanche, il est important de le valoriser, par exemple, en affichant l'illustration réalisée sur un mur dédié. Il est possible de lui demander également à l’élève une synthèse de son intervention qui sera jointe à l'image sur le mur.

Objectifs : • Rendre l'élève plus autonome dans sa démarche et développer une attitude à la fois réflexive et critique par rapport aux objets étudiés. • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • Réfléchir sur sa propre condition, travailler le vivre ensemble • S'exercer à la prise de parole, à l'écoute, à l'expression de son opinion et au débat argumenté

*L'intervention de la semaine

Démarche : Le travail repose ici sur un texte descriptif qui a été préalablement réalisé par l'élève. Dans un premier temps les élèves ont réalisé un texte descriptif au brouillon. Ensuite, il est demandé aux élèves de se mettre par groupe de deux (mais ce nombre peut évoluer). Un élève lit son texte et son camarade tente de dessiner la description qui en est faite. Selon la faisabilité de l'exercice et les réactions du camarade, il est alors facile de réfléchir à la rédaction du texte. Cela engage ensuite une discussion et à un re-travail du brouillon. Ce travail a également été réalisé en lycée à partir de la description de la casquette de Charles Bovary dans le livre de Flaubert. Cette mise en dessin est infaisable car il n'est pas possible de suivre la description de l'auteur. Cela a donc engagé la discussion sur la fonction de la casquette dans ce passage de l'œuvre (son aspect symbolique...). Cela rejoint du point de vue littéraire l’interrogation sur la fonction (et l’utilité !) des descriptions en général…

Objectifs : • Rendre l'élève plus autonome dans sa démarche et développer une attitude à la fois réflexive et critique par rapport aux objets étudiés. • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • Réfléchir sur le vivre ensemble • S'exercer à la prise de parole, à l'écoute • Mettre en voix et en espace des textes • Revoir les notions étudiées précédemment • Travailler le brouillon

*Le texte descriptif

*La chronique radio

*L'auto-écoute

*Le "Draw my"

*Le documentaire web

*Les interviews et Journaux télévisés

* Travail à partir d'interviews réalisées par les élèves

- Avec outils numériques :

Démarche : Pour les interviews (et les JT lorsqu'ils comportent des interviews : il faut ici préciser que les JT peuvent se composer d'interviews mais également de passages documentaires...), le but est de faire réfléchir l'élève sur une notion abordée en cours (comme un auteur par exemple...) Suite de la démarche page suivante

Objectifs : • Rendre l'élève plus autonome dans sa démarche et développer une attitude à la fois réflexive et critique par rapport aux objets étudiés. • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • Réfléchir sur sa propre condition, travailler le vivre ensemble • S'exercer à la prise de parole, à l'écoute, à l'expression de son opinion et au débat argumenté • Se questionner sur des éléments étudiés précédemment • S'interroger sur un texte, une notion • Savoir analyser et synthétiser une information

* Les interviews -JT

Exemple de réalisation présentée sur la page académique de Lettres

En classe, le professeur a abordé ou non un thème ou un auteur. Nous prendrons ici l'exemple d'un cours sur Molière. Pour débuter la séquence, le professeur propose des thèmes sur cet auteur (sa vie est divisée en grands moments, sa jeunesse, l'Illustre Théâtre, avant Louis XIV, ses succès, le Tartuffe, sa mort...) Les élèves sont donc en groupe sur chaque thème. Ils doivent dans un premier temps se questionner : lister toutes les questions qui leur viennent sur le thème donné. Comme pour l'exposé, il faut que le groupe réalise des recherches. Ce temps peut se faire à la fois en classe et à la maison. Il est important de donner un temps en classe pour voir si la répartition du travail se fait de manière harmonieuse et si les élèves se heurtent à de grandes difficultés. Un temps de travail sans autre support que leur propre réflexion est bon dans un premier temps car il faut que l'élève se questionne sur les notions (sans aller tout de suite faire des copier-coller d'internet). Un autre temps au CDI est judicieux car il permet dans un cadre défini de rechercher à la fois dans les livres et avec l'outil informatique. Ensuite, il faut laisser du temps aux élèves pour réaliser leurs recherches. Ensuite, vient un temps de reformulation puisque l'information doit être donnée sous la forme d'une interview (soit entre un spécialiste de l'auteur et un journaliste, ou entre un journaliste et l'auteur lui-même). Ce re-travail de l'information empêche le simple copier-coller d'internet. Ensuite, il faut un temps pour que le groupe s'entraine à la mise en voix. L'interview peut se faire devant la classe ou bien être filmée en vue de créer un document visuel support pour le cours. Si évaluation il y a, il est important de prendre en compte l'aspect oral (regard vers le public, diction, les informations sont-elles compréhensibles...). Cette grille peut être donnée en amont pour aider les élèves.

* En lycée

*En collège

Exemples de réalisations présentéessur la page académique de Lettres

Objectifs : • Rendre l'élève plus autonome dans sa démarche et développer une attitude à la fois réflexive et critique par rapport aux objets étudiés. • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • Réfléchir sur sa propre condition, travailler le vivre ensemble • S'exercer à la prise de parole, à l'écoute, à l'expression de son opinion et au débat argumenté • Se questionner sur des éléments étudiés précédemment • S'interroger sur un texte, une notion • Savoir analyser et synthétiser une information

*Le documentaire web

Démarche : Elle est sensiblement la même que pour l'interview, à cela près qu'il faut également que les élèves recherchent des documents iconographiques. En classe, le professeur a abordé ou non un thème ou un auteur. Nous prendrons ici l'exemple d'un cours sur Rimbaud. Pour débuter la séquence, le professeur propose des thèmes sur cet auteur (sa vie est divisée en grands moments, sa jeunesse...) Les élèves sont donc en groupe sur chaque thème. Ils doivent dans un premier temps se questionner : lister toutes les questions qui leur viennent sur le thème donné. Comme pour l'exposé, il faut que le groupe réalise des recherches. Ce temps peut se faire à la fois en classe et à la maison. Il est important de donner un temps en classe pour voir si la répartition du travail se fait de manière harmonieuse et si les élèves se heurtent à de grandes difficultés. Un temps de travail sans autre support que leur propre réflexion est bon dans un premier temps car il faut que l'élève se questionne sur les notions (sans aller tout de suite faire des copier-coller d'internet). Un autre temps au CDI est judicieux car il permet dans un cadre défini de rechercher à la fois dans les livres et avec l'outil informatique. Ensuite, il faut laisser du temps aux élèves pour réaliser leurs recherches. Ils doivent reformuler les informations pour les synthétiser et que celles-ci tiennent le temps d'un documentaire (il faut donc être très efficace). Cela évite le copier-coller. De plus, il faut trouver des illustrations pertinentes qui vont illustrer le propos. Ensuite, il faut un temps pour que le groupe s'entraine à la mise en voix. Tous les documentaires mis bout à bout forment un documentaire complet qui est un support pour la classe.

Démarche : La démarche est la même que pour le documentaire, le support visuel en moins. Exemple de réalisation présentée sur la page académique de Lettres

Objectifs : • Rendre l'élève plus autonome dans sa démarche et développer une attitude à la fois réflexive et critique par rapport aux objets étudiés. • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • Réfléchir sur sa propre condition, travailler le vivre ensemble • S'exercer à la prise de parole, à l'écoute, à l'expression de son opinion et au débat argumenté • Se questionner sur des éléments étudiés précédemment • S'interroger sur un texte, une notion • Savoir analyser et synthétiser une information

*La chronique radio

Exemples de deux" Draw" réalisés en lycée :- Elévation de Baudelaire

- Le dormeur du val de Rimbaud

Objectifs : • Rendre l'élève plus autonome dans sa démarche et développer une attitude à la fois réflexive et critique par rapport aux objets étudiés. • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • Réfléchir travailler le vivre ensemble • S'exercer à la mise en voix • Se questionner sur des éléments étudiés précédemment • S'interroger sur un texte, une notion

* Le "Draw my"

Démarche : Il s'agit ici de dessiner un texte étudié en cours. Il peut s'agir d'une nouvelle ou d'un passage d'œuvre ou encore d'un poème. L'ensemble des "Draw" réalisés par les élèves peut former un corpus pour la classe. Ce travail a été réalisé en classe de 1ere avec "Draw my corpus" qui traitait des textes présentés à l'oral pour l'épreuve d'EAF, et également en 2de avec "Draw my Maupassant" où les élèves dessinaient une nouvelle de Maupassant dans le recueil étudié en classe (Contes du jour et de la nuit) Le travail peut commencer par un travail sur le texte pour mieux le comprendre. Une analyse plus fine (selon le niveau) peut mettre en valeur les termes forts qui composent le passage. Les élèves travaillent en groupes. Le groupe peut ensuite être amené à souligner les mots et à ajouter de la ponctuation qui rendra son intonation plus forte (des moments de pause par exemple). S'il s'agit d'un draw sur un passage plus long, il faut que l'élève résume ledit passage : il doit donc en dégager les moments forts et les liaisons. S'ensuit un temps de réflexion où les élèves doivent décider de quelle manière ils vont mettre en images leur texte. Puis les élèves dessinent sur tableau ou sur feuille l'œuvre qu'ils présentent selon les points qu'ils ont choisi d'aborder. Ensuite, ils vont pouvoir, à l'aide d'un logiciel libre de droits installé dans les établissements (nous avions utilisé windows movie maker), accélérer et recouper les vidéos effectuées. Enfin, sur le film réalisé, ils vont intégrer leur voix en lecture expressive du texte. Enfin, il est souhaitable de laisser un vrai temps de préparation pour que l'élève arrive à la fois à réaliser les dessins et à le mettre en voix de manière expressive. Démarche : Il s'agit ici de dessiner un texte étudié en cours. Il peut s'agir d'une nouvelle ou d'un passage d'œuvre ou encore d'un poème. L'ensemble des "Draw" réalisés par les élèves peut former un corpus pour la classe. Ce travail a été réalisé en classe de 1ere avec "Draw my corpus" qui traitait des textes présentés à l'oral pour l'épreuve d'EAF, et également en 2de avec "Draw my Maupassant" où les élèves dessinaient une nouvelle de Maupassant dans le recueil étudié en classe (Contes du jour et de la nuit)

Démarche : Il s'agit pour l'élève de s'enregistrer pour mieux travailler son brouillon. Dans un premier temps, l'élève a réalisé un écrit d'invention (rédaction). Il lui est ensuite demandé de s'enregistrer en salle informatique (cela est également possible chez lui si l’élève a des outils comme un téléphone portable). L'élève doit ensuite se réécouter. Ce travail est plus pertinent en cours car il est en somme assez rapide et sous la visée du professeur. En effet, ne serait-ce que lors de la lecture, les élèves notent des moments où celle-ci est heurtée. Cela peut venir d'un problème d'orthographe ou de ponctuation. De même, lors de l'écoute, ils se rendent parfois compte des erreurs commises à l'écrit (certains élèves sont plus auditifs que visuels). Il est donc demandé aux élèves de noter au crayon tous les passages qui leur semblent problématiques et ensuite de les retravailler. Cette modalité de travail est tout à fait pertinente aussi pour l’appropriation en vue de l’oral de l’EAF : une auto-écoute sur une explication linéaire permet de se mesurer au calibrage de l’exercice.Démarche : Il s'agit pour l'élève de s'enregistrer pour mieux travailler son brouillon.

Objectifs : • • Rendre l'élève plus autonome dans sa démarche et développer une attitude à la fois réflexive et critique par rapport aux objets étudiés. • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • S'exercer à la prise de parole, à l'écoute • Mettre en voix et en espace des textes • Revoir les notions étudiées précédemment • Travailler le brouillon

*L'auto-écoute

*La préparation oral de l'EAF

*La lecture expressive

*Le guide touristique

- Avec ou sans outils numériques :

Objectifs : • Rendre l'élève plus autonome dans sa démarche et développer une attitude à la fois réflexive et critique par rapport aux objets étudiés. • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • Réfléchir sur sa propre condition, travailler le vivre ensemble • S'exercer à la prise de parole, à l'écoute, à l'expression de son opinion et au débat argumenté • Se questionner sur des éléments étudiés précédemment • S'interroger sur un texte, une notion • Savoir analyser et synthétiser une information

*Le guide touristique

Démarche : Par groupe, les élèves vont réaliser un guide touristique visuel et auditif à partir de recherches réalisées en amont. En classe, le professeur a abordé un thème ou un auteur. Nous prendrons ici l'exemple d'un cours sur l'esclavage au XVIII° à Nantes. Pour débuter, le professeur propose des thèmes sur cette notion (le port, les immeubles, le commerce triangulaire...) Les élèves sont donc en groupe sur chaque thème. Ils doivent dans un premier temps lister toutes les questions qui leur viennent sur le thème donné. Comme pour l'exposé, il faut que le groupe réalise des recherches. Ce temps peut se faire à la fois en classe et à la maison. Il est important de donner un temps en classe pour voir si la répartition du travail se fait de manière harmonieuse et si les élèves se heurtent à de grandes difficultés. Un temps de travail sans autre support que leur propre réflexion est bon dans un premier temps car il faut que l'élève se questionne sur les notions (sans aller tout de suite faire des copier-coller d'internet). Un autre temps au CDI est judicieux car il permet dans un cadre défini de rechercher à la fois dans les livres et avec l'outil informatique. Ensuite, il faut laisser du temps aux élèves pour réaliser leurs recherches. Ils doivent reformuler les informations pour les synthétiser et que celles-ci tiennent le temps d'une présentation touristique (il faut donc être très efficace), cela évite le copier-coller. De plus, il faut trouver des illustrations pertinentes qui vont illustrer le propos. Ensuite, il faut un temps pour que le groupe s'entraine à la mise en voix. L'étape finale peut être de deux ordres : soit la mise en vidéo, tel un documentaire, de la recherche, soit la visite guidée de la ville où les élèves prennent la parole au fur et à mesure des étapes.

*" Rêve parisien "

- mise en voix de 2 textes :* « A une passante »

- en lycée, en rap

- la création d'un livre audio en 5ème

Exemples de réalisations :- en collège : Lire des contes en 6ème

Objectifs : • Mettre en voix • Réfléchir sur l'oralité • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • Se questionner sur des éléments étudiés précédemment • Montrer sa compréhension d'un texte

* La lecture expressive

Ici les consignes données pour la lecture expressive

Démarche : La lecture expressive est demandée à l’oral des EAF mais elle doit être travaillée avant la classe de 1ère. Sur un texte écrit par un auteur (et en 1ère à présenter à l'oral d’EAF), la lecture expressive consiste en la restitution du texte par un travail sur le ton. Le travail commence par un par une analyse fine du texte pour mieux le comprendre, mettant en valeur les termes forts qui composent le passage, les thèmes... L'élève peut ensuite être amené à souligner les mots et à ajouter de la ponctuation qui rendra son intonation plus forte (des moments de pause par exemple) Enfin, il est souhaitable de laisser un vrai temps de préparation pour que l'élève arrive à le mettre en voix de manière expressive.

Démarche : En 1ère, l'élève doit présenter un texte étudié dans l'année à un examinateur. Cela fait intervenir l'oral. Il peut s'entrainer à cela pendant un oral blanc ou encore avec des enregistrements. L'élève présente le texte étudié (procédés, idées) face à un examinateur ou encore face à un ordinateur muni de micro, ou une tablette, qui pourra l'enregistrer. Celui lui permettra de vérifier le temps qu'il passe à cet oral (celui-ci doit être de 10 minutes) et de repérer les erreurs commises s'il y en a (oublis de justification, explications peu claires, mots parasites...)

Objectifs : • Mettre en voix • Réfléchir sur l'oralité • Favoriser l'engagement des élèves dans leur travail • Se questionner sur des éléments étudiés précédemment • Montrer sa compréhension d'un texte

* L'oral d'EAF

* Une attention particulière en LCA :

Page spéciale avec des ressources pour l'oral en cours de latin

Comment utiliser l'oral en latin ?

* Proposition de séances pour travailler l'oral en AP

Bon oral!