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Le Musée de Julien Sorel

Le mémorial de Sainte-Hélène

Le Mémorial de Sainte-Hélène est un récit écrit par Emmanuel de Las Cases dans lequel celui-ci a recueilli les mémoires de Napoléon Bonaparte au cours d'entretiens quasi quotidiens avec l'Empereur, lors de son séjour à Sainte-Hélène. Le récit débute le 20 juin 1815, au surlendemain de la bataille de Waterloo.

Ouvrage de prédilection de Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir, le Mémorial de Sainte-Hélène est l’un des principaux textes fondateurs de la légende napoléonienne. Le comte de Las Cases, ancien chambellan de l’Empereur, y « a consigné jour par jour tout ce qu’a dit et fait Napoléon » entre juin 1815 et novembre 1816.

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Napoléon ,idole de Julien Sorel

Ceci est un paragraphe prêt à contenir créativité, expériences et histoires géniales.

Julien éprouve une véritable adoration pour Napoléon, le considérant comme un modèle de réussite. Il est fasciné par l’ascension de son héros, une ascension qu’il rêve de connaître à son tour, au point de se demander si sa destinée sera aussi spectaculaire. Dans un épisode du roman, Julien est seul sur un sommet et pense à son avenir, l’extrait se termine par : ‘’C’était la destinée de Napoléon, serait-ce un jour la sienne ? ’’. De plus, lorsqu'il est précepteur des enfants du maire de Verrière, Julien risque de faire rentrer dans sa chambre le portrait de Bonaparte, ce qui aurait pu avoir de grandes conséquences parce que M.le maire est un royaliste et il déteste donc Napoléon.

Napoléon Bonaparte, puis Napoléon Ier, est né le 15 août 1769 à Ajaccio, en Corse et est décédé le 5 mai 1821 sur l'île Sainte-Hélène, au Royaume-Uni. Il dirige la France à partir de la fin de l’année 1799 ; il est d'abord Premier Consul du 10 novembre 1799 au 18 mai 1804 puis Empereur des Français, sous le nom de Napoléon Ier, du 18 mai 1804 au 11 avril 1814. Il réorganise et réforme durablement l'État et la société.

Chapitre IX, Première partie — Mon mari ne nous rejoindra pas, ajouta madame de Rênal ; avec le jardinier et son valet de chambre, il va s’occuper d’achever le renouvellement des paillasses de la maison. Ce matin il a mis de la paille de maïs dans tous les lits du premier étage, maintenant il est au second. Julien changea de couleur ; il regarda madame de Rênal d’un air singulier, et bientôt la prit à part en quelque sorte en doublant le pas. Madame Derville les laissa s’éloigner. — Sauvez-moi la vie, dit Julien à madame de Rênal, vous seule le pouvez ; car vous savez que le valet de chambre me hait à la mort. Je dois vous avouer, madame, que j’ai un portrait ; je l’ai caché dans la paillasse de mon lit. À ce mot, madame de Rênal devint pâle à son tour. — Vous seule, madame, pouvez dans ce moment entrer dans ma chambre ; fouillez, sans qu’il y paraisse, dans l’angle de la paillasse qui est le plus rapproché de la fenêtre, vous y trouverez une petite boîte de carton noir et lisse. — Elle renferme un portrait ! dit madame de Rênal, pouvant à peine se tenir debout. Son air de découragement fut aperçu de Julien, qui aussitôt en profita. — J’ai une seconde grâce à vous demander, madame : je vous supplie de ne pas regarder ce portrait, c’est mon secret. — C’est un secret ! répéta madame de Rênal, d’une voix éteinte. Mais, quoique élevée parmi des gens fiers de leur fortune, et sensibles au seul intérêt d’argent, l’amour avait déjà mis de la générosité dans cette âme. Cruellement blessée, ce fut avec l’air du dévouement le plus simple que madame de Rênal fit à Julien les questions nécessaires pour pouvoir bien s’acquitter de sa commission.

Les mémoires de Besenval

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Les mémoires de Besanval sont évoquées par M de Rênal pour faire la morale à sa femme en lui rappelant le rôle qu'a Julien en tant que domestique : Première partie, chapitre 7, page 56 : — Je parle, madame, comme feu M. le prince de Condé, présentant ses chambellans à sa nouvelle épouse : « Tous ces gens-là, lui dit-il, sont nos domestiques. " Je vous ai lu ce passage des Mémoires de Besenval, essentiel pour les préséances. Tout ce qui n’est pas gentilhomme, qui vit chez vous et reçoit un salaire, est votre domestique. Je vais dire deux mots à ce M. Julien, et lui donner cent francs."

Présentation de Besanval : Fils d’un colonel des Gardes-Suisses et d’une cousine de la reine de France Marie Leczynska, le baron de Besenval est né en 1721. Il entre à dix ans au régiment des Gardes-Suisses. En 1758, au début de la guerre de Sept Ans, il est maréchal de camp et devient par la suite inspecteur-général des Suisses et Grisons, charge dont il se démettra à la disgrâce de Choiseul. La faveur de Besenval augmente à la Cour après la mort de Louis XV. Courtisan raffiné, brillant causeur, Besenval devient l’un des commensaux favoris de la reine Marie-Antoinette. En 1789, il est commandant militaire de l’Ile-de-France et de la garnison de Paris, et le 12 juillet, il décide de «retirer les troupes et de livrer Paris à lui-même». Après un long emprisonnement, il est déféré devant le Châtelet pour crime de lèse-nation.Il est acquitté, mais sa santé est ébranlée et il meurt le 2 juin 1791. Les gens d’esprit ne meurent jamais tout à fait. Pendant les vingt dernières années de l’Ancien Régime, Besenval a été à la fois sur la scène et dans les coulisses, observateur caustique des mœurs du temps et, surtout, témoin lucide du déclin de la monarchie française. C’est ce qui fait tout le prix de ces Mémoires, appréciées par le prince de Ligne et par Stendhal. http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Temps-retrouve-format-poche/Memoires-sur-la-cour-de-France#:~:text=Courtisan%20raffin%C3%A9%2C%20brillant%20causeur%2C%20Besenval,Paris%20%C3%A0%20lui%2Dm%C3%AAme%C2%BB.

La vieille épée de Julien

Même s’il continue de douter, Julien se rend au rendez-vous de Mathilde et emprunte l’échelle du jardinier pour entrer par la fenêtre de la chambre de la jeune femme. Elle refuse d’abord ses avances puis lui demande de descendre l’échelle. Les deux sont très mal à l’aise. Mathilde réagit avec fougue lorsqu’elle apprend les craintes de Julien et les risques encourus. Julien se laisse séduire mais ne se sent pas amoureux, Mathilde commence à douter de son amour pour le jeune homme. Elle se montre particulièrement distante suite à cet épisode. Alors qu’il la rencontre dans la bibliothèque, Julien menace Mathilde avec une épée, dépité par la froideur de celle-ci. Effrayée, elle se met à l’aimer d’autant plus intensément et sort de la pièce bouleversée.

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Livre second, chapitre XVII: "Emporté par son malheur, égaré par la surprise, Julien eut la faiblesse de lui dire, du ton le plus tendre et qui venait de l'âme: Ainsi, vous ne m'aimez plus?— J'ai horreur de m'être livrée au premier venu, dit Mathilde, en pleurant de rage contre elle-même.— Au premier venu! s'écria Julien, et il s'élança sur une vieille épée du moyen âge, qui était conservée dans la bibliothèque comme une curiosité.Sa douleur, qu'il croyait extrême au moment où il avait adressé la parole à Mlle de La Mole, venait d'être centuplée par les larmes de honte qu'il lui voyait répandre. Il eût été le plus heureux des hommes de pouvoir la tuer.Au moment où il venait de tirer l'épée, avec quelque peine, de son fourreau antique, Mathilde, heureuse d'une sensation si nouvelle, s'avança fièrement vers lui; ses larmes s'étaient taries.L'idée du marquis de La Mole, son bienfaiteur, se présenta vivement à Julien. Je tuerais sa fille! se dit-il, quelle horreur! Il fit un mouvement pour jeter l'épée. Certainement, pensa-t-il, elle va éclater de rire à la vue de ce mouvement de mélodrame: il dut à cette idée le retour de tout son sang-froid. Il regarda la lame de la vieille épée curieusement et comme s'il y eût cherché quelque tache de rouille, puis il la remit dans le fourreau, et avec la plus grande tranquillité la replaça au clou de bronze doré qui la soutenait.Tout ce mouvement, fort lent sur la fin, dura bien une minute; Mlle de La Mole le regardait étonnée. J'ai donc été sur le point d'être tuée par mon amant! se disait-elle.Cette idée la transportait dans les plus beaux temps du siècle de Charles IX et de Henri III.Elle était immobile devant Julien qui venait de replacer l'épée, elle le regardait avec des yeux où il n'y avait plus de haine. Il faut convenir qu'elle était bien séduisante en ce moment, certainement jamais femme n'avait moins ressemblé à une poupée parisienne (ce mot était la grande objection de Julien contre les femmes de ce pays).Je vais retomber dans quelque faiblesse pour lui, pensa Mathilde; c'est bien pour le coup qu'il se croirait mon seigneur et maître, après une rechute, et au moment précis où je viens de lui parler si ferme. Elle s’enfuit. "

La liaison de Mathilde et de Julien naît d’un intérêt intellectuel commun. Tous deux se démarquent des conventions sociales de leur époque. Julien avec son attrait pour l’empire napoléonien et Mathilde par sa nostalgie de la monarchie. Tous deux pratiquent des lectures acharnées et secrètes car elles ne répondent pas aux mœurs sociales actuelles. C’est un amour intellectuel qui germe entre les deux jeunes gens. Mathilde est une jeune femme qui aime dominer l’homme et est elle aussi un personnage calculateur et fier.

Lettre anonyme destinée à M. de Rênal

Après qu'Elisa, la femme de chambre ait révélé à Valenod la liaison entre Mme de Rênal et Julien, une lettre anonyme adressée à M de Rênal arrive le lendemain pour dénoncer cet adultère. En apprenant la nouvelle, Mme de Rênal informe son amoureux que leur liaison a été dévoilée à son mari. Elle a un plan et l'annonce à Julien, elle souhaite dire à son mari qu'elle a reçu une lettre d'amour de Valenod. Le but étant de faire croire à M. le maire que M. Valenod veut engager Julien comme précepteur. Julien écrit alors la lettre anonyme pour M. de Rênal. Le plan fonctionne, son mari est furieux et détourne son attention sur Valenod et non plus sur le domestique.

Extrait de la lettre de Mme de Rênal pour Julien qui lui écrit pour préparer la lettre anonyme adressée à M. de Rênal : "C’est toi qui vas me fournir la lettre anonyme ; arme-toi de patience et d’une paire de ciseaux. Coupe dans un livre les mots que tu vas voir ; colle-les ensuite, avec de la colle à bouche, sur la feuille de papier bleuâtre que je t’envoie ; elle me vient de M. Valenod. Attends-toi à une perquisition chez toi ; brûle les pages du livre que tu auras mutilé. Si tu ne trouves pas les mots tout faits, aie la patience de les former lettre à lettre. Pour épargner ta peine, j’ai fait la lettre anonyme trop courte. Hélas ! si tu ne m’aimes plus, comme je le crains, que la mienne doit te sembler longue ! "

Les confessions de J-J. Rousseau

Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau sont une autobiographie couvrant les cinquante-trois premières années de la vie de Rousseau, jusqu'à 1765. Dans l'ouvrage Le Rouge et le Noir, on peut rapprocher la deuxième partie du roman à l'épisode des Confessions dans le Livre III où Rousseau évoque son séjour chez le comte de Gouvon à Turin. Rappelons qu'à Turin, seul et démuni, le jeune Jean-Jacques est engagé comme laquais par le conte qui en réalité cherche un homme de confiance. En peu de temps, le jeune homme s'affirme par son génie : il réussit lors d'un dîner mémorable, à provoquer 'admiration amoureuse de Mlle de Breil, la jeune fille de la maison, et il gagne rapidement l'estime affectueuse du maître. En effet, l'épisode de Turin se rapproche aisément de la Seconde partie de l'ouvrage de Stendhal de par les thèmes respectifs de chaque oeuvre, la solitude du héros, la complémentarité féminine, des épreuves et la conversion du héros et enfin, le retour à la femme maternelle.

Les Confessions de Rousseau font partie des trois livres préférés de Julien Sorel, avec Le Mémorial de Saint-Hélène et le recueil des bulletins des Grandes Armées.

Bateaux-mouches

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Eddy de Pretto est un auteur-compositeur-interprète et acteur français, né le 2 mai 1993 à Créteil (Val-de-Marne). Ce chanteur vise les autres, ceux qui ne prennent pas la voie attendue par la société. Julien pourrait s'identifier au single d'Eddy de Pretto : Bateaux-mouches car tous deux ont commencé dans un milieu modeste. De plus, un des couplets correspond fortement au charpentier du début de l'histoire :

Quand j'étais personne, plein de p'tits tafs d'automne J'rêvais d'idoles, je me voyais déjà en haut Quand j'avais personne qu'une soif qui déborde Je rêvais des tonnes, j'me voyais déjà en haut et c'était beau

En effet, l'idole pourrait être Napoléon, et Julien souhaitait prendre la même voie que sa figure, donc le contenu de cette chanson pourrait plaire au jeune homme du XIXème siècle. Sinon, le rythme est entraînant, régulier avec un mouvement qui balance ce qui pourrait égayer la vie de Julien.

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Portrait de Mme de Rênal

Voici un portrait de Mme de Rênal, la femme dont Julien est tombé amoureux. Certes, on ne connaît pas les talents du héros pour le dessin mais on pourrait s'imaginer que le jeune homme aurait pu la dessiner lors de la soirée à la campagne (première partie, chapitre IX). Lors de leur rencontre, Julien avait été subjugué par la beauté de cette femme : "Julien se tourna vivement, et frappé du regard si rempli de grâce de madame de Rênal, il oublia une partie de sa timidité. Bientôt, étonné de sa beauté, il oublia tout, même ce qu’il venait faire."

Le moment où Julien aurait pu dessiner Mme de Rênal: "Le soleil en baissant, et rapprochant le moment décisif, fit battre le cœur de Julien d’une façon singulière. La nuit vint. Il observa avec une joie qui lui ôta un poids immense de dessus la poitrine, qu’elle serait fort obscure. Le ciel chargé de gros nuages, promenés par un vent très chaud, semblait annoncer une tempête. Les deux amies se promenèrent fort tard. Tout ce qu’elles faisaient ce soir-là semblait singulier à Julien. Elles jouissaient de ce temps, qui, pour certaines âmes délicates, semble augmenter le plaisir d’aimer. "