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MALLE
« ÉGALITÉ DANS LES POLITIQUES CULTURELLES »

Introduction

Cette malle a été réalisée par les équipes du Centre Hubertine Auclert à destination de toutes les collectivités membres. Son objectif est d'aiguiller tous les professionnel·les du milieu de la culture et plus largement ceux et celles qui s'intéressent aux questions d'égalité à travers la culture.

Pour cela, nous proposons un panorama d'associations, collectifs et partenaires pour la plupart membres du Centre, et de nombreux outils et ressources pour vous outiller dans les différents domaines culturels : lecture publique, matrimoine, arts visuels, théâtre et musique. Ces contacts et ressources peuvent être mobilisés afin de réaliser des ateliers, des interventions à destination des agent·es, des habitant·es ou des jeunes ou enrichir la réflexion.

Le contenu de cette malle n'est pas exhaustif, il est amené à évoluer et vous êtes invité·es à partager vos retours ou suggestions.

Mode d'emploi

Cette malle virtuelle est animée et de nombreux contenus sont intégrés aux élements et aux textes.

Pour revenir aux thématiques :


Sélectionner l'onglet en haut à droite pour identifer les contenus additionnels et les animations présentes dans les textes.


Les blocs permettent d'approfondir le descriptif ou de proposer des éléments complémentaires



Thématiques

Lecture publique

Matrimoine

Arts visuels

Théâtre

Musique

Lecture publique

Littérature

Ateliers
d'écriture

Lecture publique

Littérature

Associations

Ressources

Lecture publique

Littérature - Associations

La Minutieuse

La Minutieuse dispense des ateliers de lecture afin de promouvoir l'histoire et la citoyenneté à travers la lecture à voix haute dans une perspective participative et intergénérationnelle.

Entre les lignes

L'association Entre les lignes propose des mises en voix d'albums jeunesse et des formations à l'analyse critique en littérature de jeunesse.

Légothèque - ABF

La Commission Légothèque de l'Association des bibliothécaires de France vise à provoquer la réflexion sur la lutte contre les stéréotypes et la construction des individus à travers des échanges de pratiques, la diffusion d'outils, des conférences, des ateliers etc.


Le deuxième texte

L’association Le deuxième texte propose des ateliers et des ressources afin de mettre en valeur des femmes de lettres dans le matrimoine culturel francophone.

La Minutieuse est une association loi 1901 qui a pour objectif de favoriser la fréquentation de la poésie, la diffusion de la voix poétique et la prise de conscience de son importance vitale, par la mise en espace, théâtre, lectures, créations audiovisuelles, performances, ateliers.


La Minutieuse, dont le nom est aussi le titre d’un poème de René Char, a d’autre part pour vocation avec ses Mots Écrits, archives de femmes, Histoire des femmes, de s’engager pour le partage à l’égalité du pouvoir de représentation et de décision entre les femmes et les hommes.

Ces interventions dans l’espace public prennent des formes diverses, de la représentation des grand.es poètes sur scène, à l’expérience citoyenne pour amatrices et amateurs de tous âges, placé.e.s en situation de lecture publique.


La Minutieuse propose des performances, des ateliers notamment de lectures à voix haute, des créations artistiques mettant en valeur les archives publiques et les archives privées présentant, du point de vue de l’Histoire, un intérêt public etc.

L'association Entre les lignes a été créée en 2018.


Dans les différents espaces qu'elle investit, elle use du matériel littéraire pour animer des discussions critiques sur la place de l'Autre dans nos sociétés contemporaines.

Chemin faisant, elle promeut une littérature de jeunesse non sexiste et non raciste.


Les deux facettes de son activité se répondent l'une et l'autre :

- formations pour des professionnel·les des métiers du livre et de l'enfance

- actions en direction de jeunes publics


Parce que les albums offrent des mots et des images pour se saisir de problématiques contemporaines comme les inégalités femmes-hommes, le racisme, l'invisibilité des personnes non-valides, etc,

Parce qu'il importe de questionner les représentations véhiculées par la littérature jeunesse,

Entre les lignes poursuit un objectif double : lire à haute voix pour inviter à la discussion et proposer, via des formations, un regard critique sur la littérature jeunesse.


Entreleslignes93 vous permettra de découvrir les actions de l'association, des outils et des conseils pour vous guider dans vos recherches.

La commission Légothèque de l'Association des bibliothécaires de France a été créée en janvier 2012. Le nom “Légothèque” renvoie au jeu de construction Lego, à l’ego, c’est-à-dire à soi, mais aussi au verbe lire en latin (lego, legis, legere). Il fait en même temps référence aux bibliothèques (-”thèque”).

Cette commission vise à souligner le rôle d’accompagnement des bibliothèques dans la construction des individus en leur donnant accès à des collections, des espaces et des services. C’est par ce biais qu’ils ou elles peuvent interroger, construire et affirmer ce qu’ils ou elles sont, souhaitent être, se pensent être. Mais il s’agit également de favoriser les rencontres en permettant l’expression des individualités.

Légothèque peut travailler de manière transversale avec d’autres commissions de l’AbF, avec Accessibib par exemple. Ces collaborations ont pour objet de de faciliter la réflexion et de permettre les échanges de pratiques et la prise de position politique sur la liberté d’expression.

Le groupe souhaite aborder trois angles de réflexion pour repenser missions, services, espaces et accès aux collections :

  • Interculturalité et multiculturalisme ;
  • Questions de genre ;
  • Orientation sexuelle et sentimentale

Les objectifs de la commission sont :

  • de provoquer la réflexion sur la lutte contre les stéréotypes et la construction de l’individu au sein de l’association en proposant un espace d’échanges, des retours d’expériences et une veille sur le sujet ;
  • de faire émerger une prise de position politique sur ces sujets au sein de l’association et de proposer des pistes de réflexion au Conseil national ;
  • de relayer les réflexions et les actions qui ont lieu au niveau international.

L'association Le deuxième texte a été créée en 2017.


Elle promeut la visibilité d’autrices et de femmes de lettre du matrimoine culturel francophone à travers plusieurs projets :


- Analyse chiffrée de la présence des femmes de lettres françaises dans l’enseignement et les concours sur internet
- Mise en ligne sur Wikisource de textes de femmes oubliées de l’histoire littéraire
- Blog recensant les avancées sur ce terrain
- Diffusion du manifeste dans le défi #JeLaLis, et incitation au marrainage d’autrices oubliées par l’histoire littéraire, sur les réseaux sociaux

- Recensement des femmes autrices dans le cinéma

- Carte de France des autrices francophones dans le domaine public

- Création d'une plateforme à destination des enseignant·es afin de rendre accessibles des textes d’autrices et de partager des extraits et du contenu pédagogique

Vous pouvez contacter l'association Le deuxième texte à cette adresse : contact@ledeuxiemetexte.fr

Lecture publique

Littérature - Ressources

Quelques bibliographies et Fonds littéraires

  • Bibliographie "Le féminisme n'a jamais tué personne", Bibliothèque publique d'information Centre Pompidou

Collectif des créatrices de bande-dessinée contre le sexisme

Ce collectif créé en 2013 a pour but de visibiliser le travail et l'identité des autrices et illustratrices de bandes-dessinées et de dénoncer les stéréotypes de genre et le sexisme dans l'industrie littéraire.

Défis #Jelalis

L'association Le deuxième texte organise chaque année le défi #Jelalis dont l'objectif est de redonner de la visibilité à une autrice choisie de plein de manières différents : en lisant ses textes à voix haute, en les illustrant ou autre.




  • Bibliographie littérature jeunesse sur l'égalité filles-garçons

  • Médiathèque SOS Homophobie : des livres, films, guides, bandes dessinées LGBTQUI+

  • Le Fond féministe, Bibliothèque Lévi Strauss Paris 19e

Lecture publique

Ateliers d'écriture - Associations

Les Ateliers Femmes et Féminisme

Odyssée Art

Créée en 1999, l'association Odyssée Art crée et monte des projets innovants en matière de prévention-santé, de réussite scolaire et professionnelle, d’égalité des chances et de valeurs citoyennes auprès des plus défavorisés.
Elle propose notamment des ateliers d'insertion et d'écriture et des projets d'écriture thématique.
Actions principalement dans le Val-de-Marne

Les Ateliers Femmes et Féminisme est une association qui vise à combler le fossé des genres, inscrire les femmes dans l’histoire, rendre les réalisations des femmes visibles et donner des modèles aux générations futures. Elle organise notamment des ateliers d'écriture et de contribution.

Matrimoine

Archives
Mémoires des femmes et des féminismes

Matrimoine dans la ville

Matrimoine

Matrimoine dans la ville

Associations

Ressources

Matrimoine

Matrimoine dans la ville - Associations

ARVHA

L'ARVHA est l'association sur la recherche pour la ville et l'habitat. Elle mène des actions et conduit des recherches dans trois directions, l’accessibilité pour tous, le développement durable et l’égalité professionnelle dans le secteur de l’architecture. Elle promeut les femmes architectes, notamment à travers le Prix femmes architectes depuis 2013.

H/F Île-de-France

L’association HF Île-de-France est née en novembre 2009, à l’initiative de femmes et d’hommes travaillant dans le domaine du spectacle, de la radio et du cinéma. Elle a lancé en 2015 la 1ère édition des Journées du Matrimoine, et participe à la réhabilitation des femmes dans l'espace public et à la valorisation de leur héritage.

Genre et ville

Genre et Ville a pour mission d’interroger les territoires sous le prisme du genre, et de déconstruire l'idée reçue selon laquelle le ville serait faite par et pour toutes et tous. L'association réalise des études de cas, propose de l'accompagnement de projets, des ateliers participatifs, des colloques et travaille beaucoup avec les collectivités.

L’ARVHA, créée en 1993 par des architectes, est une association de la loi 1901 dont le but est d’effectuer des recherches, des études et des formations dans le domaine de l’habitat et du cadre de vie.

Elle organise depuis 1995 des formations pour architectes dans divers domaines – handicap, développement durable et architecture, renouvellement urbain des quartiers – avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, du Ministère du Droit des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et du Fonds Social Européen.

Depuis plus de dix ans, l’ARVHA, mène des actions et conduit des recherches dans trois directions

- l’accessibilité pour tous

- le développement durable

- l’égalité professionnelle dans le secteur de l’architecture

Elle a réalisé trois expositions internationales et trois sites web dédiés aux femmes architectes. Un des thèmes majeurs sur lequel elle travaille est la place des femmes dans le milieu de l’architecture et les nouvelles opportunités pour les femmes. Elle organise des expositions et un CD-ROM à propos des femmes architectes en Europe et contribue à de nombreuses réunions et conférences sur le sujet.

Conséquence logique de ce travail sur l’égalité femme-homme, l’ARVHA organise le « Prix femmes architectes » depuis 2013.

LE PRIX FRANÇAIS DES FEMMES ARCHITECTES POURQUOI UN PRIX DES FEMMES ARCHITECTES ?

Ce prix a pour but de mettre en valeur les œuvres et les carrières de femmes architectes, afin que les jeunes femmes architectes puissent s’inspirer des modèles féminins existants, et d’encourager la parité dans une profession à forte dominante masculine.

LE JURY

Le jury est composé :

  • des lauréates des années précédentes,
  • des membres de l’Ordre des architectes,
  • d’architectes françaises et internationales,
  • de membres institutionnels.

LES PRIX

3 catégories de prix :

  • Jeune Femme Architecte (3 à 5 projets),
  • Femme Architecte (3 à 5 projets),
  • Œuvre Originale (1 projet) et Mentions Spéciales.

Il existe un impensé, que le ville serait faite par et pour toutes et tous.

De fait ce n’est pas le cas, la ville, les territoires, mettent physiquement en relief, rendent visibles pour peu qu’on s’y attache, les inégalités construites entre les identités.

Pour mettre un terme à cet impensé, Genre et Ville a pour objet:

– De pointer la réalité des territoires et de ce qu’ils induisent en termes d’inégalités.

– De révéler la complexité des identités comme celle des territoires.

– De proposer des solutions, en tant qu’urbanistes, pour transformer les territoires.

Mettre cette complexité en lumière, c’est offrir une image plus nuancée, plus riche, moins stéréotypée, plus dynamique aussi de nos territoires et de celles et ceux qui y vivent.

RéduitEs à des normes très réductrices, femmes et hommes sont enfermés dans des rôles, articulés dans un système de domination des uns sur les autres. En ce qui concerne la ville et les territoires, pour citer la géographe Claire Hancock « femmes et autres « autres » n’ont pas même légitimité à y prendre place ».

De la même manière, les territoires eux-mêmes sont qualifiés, normés, enfermés dans des « labels »: quartier sensible, chic, bobo, résidentiel, zone rurale, péri-urbaine, de « province », autant de dénomination qui « enferment » dans une certaine idée des territoires. Cette vision, elle aussi très stéréotypée, fait perdurer des déséquilibres et réduit le champ des possibles en termes d’organisation et d’aménagement.

Ces normes, ces stéréotypes nous proposons de les démasquer, de les mesurer, d’interroger ce qui les a créés et ce qui les perpétues et de faire évoluer par des actions sur le terrain, ainsi qu’un travail de réflexion et de discussion, les rapports de genre, et du vivre ensemble au sens large, dans l’espace public comme privé.

Surtout, nous étudions les possibilités de nouvelles façons d’être et de faire. Nous proposons de tester, de créer, de révolutionner nos habitudes. Suscitant la créativité, développant les partenariats, explorant ce qui se fait ailleurs. Notre objectif n’est pas seulement de capturer un cliché de l’existant, il est d’ouvrir des pistes de réflexion pour investir la ville et les territoires autrement.

Imaginer de nouveaux modes d’interaction, travailler sur les mobilités, redéfinir les « communs », questionner les frontières entre public et privé. Regarder… s’ouvrir… transformer.

Design urbain, Organisation Urbaine, Elaboration de référentiels égalitaires (logement, espaces publics), Sensibilisation/Formations Genre et Espaces, Assistance à Maitrise d’Ouvrage et à Maitrise d’Œuvre, Mentoring, pour mener à bien nos travaux, nous croisons de nombreuses disciplines : Urbanisme, Géographie, Socio-Ethnologie, Anthropologie Urbaine, Féminisme, Etudes sur le Genre, Philosophie, Histoire, Sciences Politiques, Art.

Nous collaborons avec les habitant-es, usager-es, adultes et enfants, en groupes mixtes et non-mixtes, et engageons la discussion sur le terrain. Nous accompagnons dans leurs projets les collectivités locales, des urbanistes, architectes, des associations de quartiers, des chercheuses/eurs. Nous allons partout où le vivre ensemble se construit, se noue et se joue.

A travers des ateliers participatifs, des sorties exploratoires, des marches sensibles, des échanges, l’étude de documents historiques et législatifs, les représentations, l’art, les travaux d’expert-e-s qui travaillent sur ces questions ici et ailleurs, nous analysons le territoire par le prisme du genre. En faisant ressortir ce qui le définit en creux comme en relief, nous identifions les mécanismes, les habitudes, les codes, auxquels nous souscrivons dans notre quotidien pour mieux les transformer.

L’ASSOCIATION :


L’association HF Île-de-France est née en novembre 2009, à l’initiative de femmes et d’hommes travaillant dans le domaine du spectacle, de la radio et du cinéma. Elle s’inscrit dans la fédération inter-régionale du Mouvement HF, composée de 9 collectifs comprenant plus de 1000 adhérent.e.s.

HF Île-de-France a pour objet le repérage des inégalités entre les femmes et les hommes dans les milieux de l’art et de la culture, la mobilisation contre les discriminations observées, et l’évolution vers la parité. L’association contribue à l’orientation des politiques publiques et des actions artistiques et culturelles vers l’égalité réelle femmes/hommes : dans la distribution des postes de responsabilité et des moyens de production, dans la composition des jurys et des instances de décision, dans les programmations, etc.



L’ÉQUIPE :


Les instances de direction d’HF Île-de-France (bureau et CA) se composent de 6 bénévoles, entouré.e.s par un réseau actif d’adhérent.e.s dans le cadre de groupes de travail thématiques et d’actions ciblées. L’association compte également un.e coordinateur.trice salarié.e et, le cas échéant, un.e stagiaire ou un.e volontaire en service civique. Tou.te.s les adhérent.e.s sont invité.e.s aux réunions et évènements organisés par l’association, pour entendre, échanger et participer.



LE MATRIMOINE :


Notre héritage culturel est composé de notre patrimoine (l’héritage des pères) et de notre matrimoine (l’héritage des mères). Le matrimoine est constitué de la mémoire des créatrices du passé et de la transmission de leurs œuvres.



En réhabilitant la notion de matrimoine et les femmes qui le composent, nous nous réapproprions l’héritage culturel dont nous sommes spoliées : autrices, peintres, photographes, chorégraphes ont toujours créé mais sont invisibilisées dans l’Histoire des Arts.

Rendre visibles les femmes artistes du passé, qui ont œuvré dans la musique, la littérature, le théâtre, la danse, le cinéma, l’architecture, les arts visuels… mais que l’Histoire a effacées, réhabiliter leur mémoire, c’est rétablir une justice et c’est permettre aux jeunes générations de grandir avec d’autres modèles d’identification.

En 2015, HF Île-de-France a lancé la 1ère édition des Journées du Matrimoine, en écho aux Journées du Patrimoine.

Cinq années plus tard, on peut parler d’effet Matrimoine au regard des nombreuses initiatives prises en Île-de-France et ailleurs sur le sujet. Le public et une partie des institutions ont adopté le terme et la notion de Matrimoine. La conviction que l’égalité entre femmes et hommes passe par la valorisation de l’héritage des femmes est désormais largement partagée.



COMPOSITITRICES EN TÊTE :


On commence à peine à connaître des noms de compositrices, il est encore très difficile d’y associer un visage. Ces figures du matrimoine sont les grandes absentes des murs des établissements d’enseignement artistique, des frises chronologiques et de l’essentiel du matériel pédagogique. Toutes reconnues par leurs pairs à leur époque, elles ont été effacées du répertoire, au point qu’on peut encore aujourd’hui effectuer tout un cursus artistique sans en avoir eu connaissance.

Pour redonner à ces femmes la place qu’elles méritent dans l’histoire de la musique et dans nos établissements, HF IDF vous propose une première série de portraits « Compositrices françaises du XVIIe au XIXe siècle » : Élisabeth Jacquet de la Guerre, Sophie Gail, Hélène de Montgeroult, Louise Farrenc, Pauline Viardot, Marie Jaëll et Augusta Holmès, ici illustrées par Lorraine les Bains.



MUSIQUES ACTUELLES :


La Saison Égalité Musiques Actuelles a pour but de favoriser l’emploi des femmes et la mixité dans le secteur des musiques actuelles et de réduire les inégalités entre hommes et femmes à travers plusieurs facettes :

  • la sensibilisation et l’accompagnement des professionnel·le·s du secteur dans une démarche proactive en faveur de l‘égalité,
  • le comptage participatif,
  • la récolte de données chiffrées,
  • la sensibilisation du grand public,
  • l‘accompagnement des artistes femmes.

Matrimoine

Matrimoine dans la ville - Ressources

Le collectif Les MonumentalEs

Le collectif Les MonumentalEs a été constitué dans le cadre du réaménagement de la place du Panthéon à Paris afin de créer un espace mémoriel qui valorise les femmes.

Qu’elles soient françaises ou étrangères, femmes de pouvoir, de sciences, figures militantes ou littéraires, doctoresses, artistes, sportives, aventurières, ou simples citoyennes, ces femmes célèbres, oubliées ou méconnues ont, chacune à leur façon, marqué leur époque.
Les noms de ces 200 femmes ont été gravés sur le mobilier urbain de la place, et des notices biographiques ont été réalisées par le collectif Geogette Sand pour encourager l’émancipation et la visibilité des femmes dans l’espace public.

Le site Le Matrimoine d'H/F Île-de-France

L'association H/F Île-de-France a créé le site Le Matrimoine. Il propose notamment de nombreuses ressources et recense les programmations des collectivités à l'occasion des journées du matrimoine.

Le collectif Les MonumentalEs, composé de Emma Blanc Paysage, ETC, Genre et Ville et Albert et Compagnie a réfléchi à une transformation de la place du Panthéon qui s’inscrive dans une démarche d’urbanisme inclusif.

Au-delà du réaménagement de la place (2018) est née l’idée de créer un espace mémoriel qui valorise les femmes.

À la suite d’un travail réalisé par un comité scientifique, réunissant des spécialistes de l’histoire des femmes et du féminisme (Genre et Ville, Femmes et Sciences, HF, Black Queer Art, Le Collectif Georgette Sand, AWARE), et coordonné par la Mairie de Paris et le Collectif Les MonumentalEs, un choix de deux cents personnalités a été débattu et arrêté.

Qu’elles soient françaises ou étrangères, femmes de pouvoir, de sciences, figures militantes ou littéraires, doctoresses, artistes, sportives, aventurières, ou simples citoyennes, ces femmes célèbres, oubliées ou méconnues ont, chacune à leur façon, marqué leur époque.

Leurs noms ont été gravés sur le mobilier de la place du Panthéon d’après une proposition de l’artiste Claire Courdavault. Ce chantier, qu’elle a réalisé avec son équipe constituée de Alice Delarue, Sara Renaud, Lucie Legouellec, Eloïse Kling, Anouschka Audel, Antoine Bertrand, Gabrielle Lenoir et Laurent Carlier, s’est déroulé à l’été 2019.

Pour permettre au projet des MonumentalEs d’exister au-delà de la place du Panthéon, des notices biographiques ont été réalisées par le collectif Georgette Sand, qui travaille à l’émancipation et la visibilité des femmes dans l’espace public. Elles sont présentées ici.

Liste des femmes présentées dans ce blog : les-monumentales.tumblr.com/index

Matrimoine

Archives, mémoire des femmes et des féminismes

Associations

Ressources

Matrimoine

Archives, mémoire des femmes et des féminismes - Associations

Centre audiovisuel Simone de Beauvoir

Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir a été créé en 1982 avec pour objectifs principaux la conservation et la création de documents audiovisuels concernant l’histoire des femmes, leurs droits, leurs luttes, leurs créations, l'éducation à l’image et la lutte contre les stéréotypes liés aux représentations sexuées dans l’audiovisuel.

La Minutieuse

La Minutieuse s’applique à restaurer la place des femmes dans l’histoire, à la faire entendre à haute voix, afin de mettre à jour des parcours et de révéler des modèles de femmes, préalable incontournable à l'égalité femmes-hommes à travers des ateliers ou des créations artistiques.

Entre les lignes

L'association Entre les lignes donne à entendre des voix de femmes et de féministes pour débattre des enjeux de leurs luttes à travers des échanges et ateliers.

Mnémosyne

Mnémosyne est une association pour la promotion et le développement de l'histoire des femmes et du genre. Elle décerne le Prix Mnémosyne qui couronne un mémoire de master 2 d’un·e étudiant·e dont les travaux portent sur l’histoire des femmes et du genre en France ou à l’étranger.

Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir a été créé en 1982 par Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig et Ioana Wieder. Ces trois militantes féministes, toutes trois impliquées dans la pratique vidéo, ont mis au cœur de leurs objectifs la conservation et la création des documents audiovisuels qui ont alors pu être recensés concernant l’histoire des femmes, leurs droits, leurs luttes, leurs créations. Elles entendent également poursuivre leur propre travail de réalisatrices.


Fermé en 1993 pour des raisons essentiellement financières après dix ans d’existence, le Centre a retrouvé une nouvelle vie en 2003, sous l’impulsion d’une nouvelle équipe et avec des objectifs plus larges. A la vocation initiale, toujours prise en compte, s’est ajoutée une dimension d’éducation à l’image et de lutte contre les stéréotypes liés aux représentations sexuées dans l’audiovisuel.

Par ailleurs l’équipe du Centre continue à produire et réaliser des films et travaille en collaboration avec des artistes à travers la création du collectif Travelling féministe, et en mettant ses archives à la disposition des créatrices qui souhaitent les utiliser pour nourrir leur création.


Diffuser, conserver et enrichir le matrimoine audiovisuel :


La mission première du Centre consiste à poursuivre le but fixé par ses créatrices : diffuser, conserver, et enrichir un fonds très riche de documents audiovisuels, essentiellement constitué de vidéos, touchant à l’histoire des femmes, à leurs luttes, à leurs créations.
Diffuser et valoriser le fonds cela veut dire tout d’abord assurer des projections, participer à des festivals, à des rencontres. C’est également permettre l’accès à un large public au catalogue et à des extraits de films grâce à une base de données consultable en ligne et à l’accueil des chercheur.e.s qui souhaitent visionner des films sur place au Centre. C’est enfin organiser la location et la vente de films ou d’extraits.


Conserver cela veut dire lutter contre les effets du temps et suivre les évolutions technologiques en transposant sur des supports pérennes des documents réalisés avec des moyens qui ne sont plus en usage. Cette part du travail est assurée en lien avec des structures comme la Bibliothèque nationale de France et le Forum des Images, à Paris.


Enrichir en permanence le catalogue en restant en contact avec la création actuelle et en intégrant de nouvelles productions dont les réalisatrices confient la diffusion et la distribution au Centre. Enrichir c’est aussi assurer la captation de diverses manifestations féministes.


Eduquer à l’image, lutter contre les stéréotypes, proposer des alternatives :


Il s’agit de participer à la lutte contre les discriminations liées au genre et à l’orientation sexuelle, en utilisant des documents audiovisuels variés, en analysant les stéréotypes qu’ils véhiculent et en proposant des regards alternatifs.


Ces actions peuvent être réalisées à l’initiative de l’équipe du Centre ou répondre à des demandes d’organismes et d’institutions divers. Elles sont conçues en fonction de chaque type de public concerné : scolaire, associatif, militant, milieu carcéral, entreprise…


Participer à la création contemporaine :


Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir a souhaité entrer en contact et travailler avec des artistes et créé dans ce but le collectif Travelling féministe. L’idée sous-jacente est de faire vivre les archives en les mettant à la disposition des créatrices qui souhaitent les utiliser pour nourrir leur travail. Ce collectif organise régulièrement des ateliers de recherche, des séminaires, qui s’adressent « à la fois aux artistes, aux chercheuses, aux militantes, aux universitaires et à ceux ou celles qui les aiment ».

La Minutieuse est une association loi 1901 qui a pour objectif d’une part de favoriser la fréquentation de la poésie, la diffusion de la voix poétique et la prise de conscience de son importance vitale.. par la mise en espace, théâtre, lectures, créations audiovisuelles, performances, ateliers.


La Minutieuse, dont le nom est aussi le titre d’un poème de René Char, a d’autre part pour vocation avec ses Mots Écrits, archives de femmes, Histoire des femmes, de s’engager pour le partage à l’égalité du pouvoir de représentation et de décision entre les femmes et les hommes.

Ces interventions dans l’espace public prennent des formes diverses, de la représentation des grand.es poètes sur scène, à l’expérience citoyenne pour amatrices et amateurs de tous âges, placé.e.s en situation de lecture publique.


La Minutieuse propose des performances, des ateliers notamment de lectures à voix haute, des créations artistiques mettant en valeur les archives publiques et les archives privées présentant, du point de vue de l’Histoire, un intérêt public etc.

L'association Entre les lignes a été créée en 2018.


Dans les différents espaces qu'elle investit, elle use du matériel littéraire pour animer des discussions critiques sur la place de l'Autre dans nos sociétés contemporaines.

Chemin faisant, elle promeut une littérature de jeunesse non sexiste et non raciste.


Les deux facettes de son activité se répondent l'une et l'autre :

- formations pour des professionnel·les des métiers du livre et de l'enfance

- actions en direction de jeunes publics


Parce que les albums offrent des mots et des images pour se saisir de problématiques contemporaines comme les inégalités femmes-hommes, le racisme, l'invisibilité des personnes non-valides, etc,

Parce qu'il importe de questionner les représentations véhiculées par la littérature jeunesse,

Entre les lignes poursuit un objectif double : lire à haute voix pour inviter à la discussion et proposer, via des formations, un regard critique sur la littérature jeunesse.


Entreleslignes93 vous permettra de découvrir les actions de l'association, des outils et des conseils pour vous guider dans vos recherches.

Mnémosyne est née à l’initiative de la revue CLIO, Histoire, Femmes et Sociétés (devenue depuis 2014 CLIO, Femmes, Genre, Histoire) lors d’une assemblée générale constitutive tenue le 21 octobre 2000. «L’association a pour but le développement de l’histoire des femmes et du genre en France, dans les universités comme dans tous les lieux, institutionnels, associatifs et culturels d’enseignement, de formation, de recherche et de conservation ».

L’association Mnémosyne est la Section française de la Fédération Internationale pour la Recherche en Histoire des Femmes et membre de l’European Platform of Women Scientists


La revue Genre & Histoire :

La revue Genre & Histoire, revue électronique créée à l’initiative de l’association Mnémosyne, est un espace de publication ouvert à toutes celles et ceux dont les recherches s’inscrivent dans le domaine du genre avec une attention plus particulière aux étudiant-e-s (Master et Doctorat) d’histoire ainsi qu’à celles et ceux d’autres disciplines – sociologie, philosophie, anthropologie, géographie, sciences politiques, sciences de l’éducation, littérature, civilisations, Staps – dont les travaux comportent une dimension historique. Outre des articles scientifiques, elle accueille, pour le moment, différentes rubriques : résumés de travaux soutenus, bibliographies thématiques, itinéraires. La revue est soutenue par l’INSHS du CNRS.

Pour aller sur le site de la revue >>>

Le Prix Mnémosyne :

Décerné au mois de janvier de chaque année depuis plus de 10 ans le prix Mnémosyne créé par l’Association pour le développement de l’Histoire des femmes et du genre couronne un mémoire de master 2 de langue française d’un-e étudiant-e dont les travaux portent sur l’histoire des femmes et du genre en France ou à l’étranger.

N’hésitez pas à concourir ou à faire connaître le prix autour de vous.

L'association publie également de nombreuses ressources en ligne, organise des collectes d'archives (en 2018, collecte d'archives de femmes au travail), des journées d'études etc.

Matrimoine

Archives, mémoire des femmes et des féminismes - Ressources

Bibliothèque Marguerite Durand

Fondée en 1932 grâce au don de ses collections à la Ville de Paris par la journaliste féministe Marguerite Durand, la bibliothèque conserve une riche documentation sur l'histoire des femmes et du féminisme.

Archives du féminisme d'Angers

Les archives du féminisme d'Angers proposent différents types de ressources en ligne afin de contribuer au développement de la connaissance et de la recherche sur l’histoire des femmes.

Archives recherches cultures lesbiennes

Créé en 1983, le centre de documentation des cultures lesbiennes témoigne des mouvements et groupes lesbiens, féministes et homosexuels.

Les outils du Centre Hubertine Auclert

  • Le jeu de 7 familles "Tu la connais ?"

  • Le jeu de chronologie "Les femmes sortent de l'ombre"

  • L'exposition "Notre Matrimoine" de Clara Magazine

Vidéo explicative

« une femme »

Les outils du Centre Hubertine Auclert :



- Le jeu "Tu la connais ?" (7€ + 4€ pour la livraison)


Ce jeu propose de faire découvrir aux enfants (et aux plus grand·es) des femmes ayant marqué l'histoire, dans tous les domaines et à toutes les époques, sur le principe universel du jeu de mémoire et d'observation.

Composé de 35 cartes et d’un livret de notices biographiques, il représente 7 familles correspondant à 7 époques historiques : Antiquité, Moyen-âge, Renaissance, Lumières, Époque industrielle, XXème siècle et aujourd’hui... À travers 5 types de personnalités (une savante, une artiste, une écrivaine, une cheffe et une héroïne).

Commander ici


- Le jeu "Les femmes sortent de l'ombre" (15€ + 4€ pour la livraison)

Conçu à la fois comme un jeu de chronologie et un outil pédagogique de photolangage, il permet de découvrir 50 portraits de femmes qui se sont illustrées dans tous les domaines, à toutes les époques et sur les cinq continents : artistes, scientifiques, femmes politiques… Elles sont les actrices d’une Histoire mixte, qui permettent à toutes et tous de se projeter dans des modèles diversifiés et inspirants.

Composé de 50 cartes, d'un livret explicatif, d'une notice et de son boîtier, le jeu est d'ores et déjà disponible (retrouvez un aperçu ici) : une occasion ludique de (re)découvrir une véritable Histoire mixte !

Commander ici


- L'exposition "Notre Matrimoine"

Auteurs et Autrices : Clara Magazine, Femmes solidaires

Le matrimoine, héritage de nos mères, n’est presque jamais considéré comme un référence historique valable. Il est invisible aux yeux du public des grands musées, la muséographie s’étant intéressée tardivement à la question du genre. Les enfants aiment se poser la question du "plus loin", du "plus vieux", de "celui qui était en premier". Alors naît en eux une imagerie symbolique sur laquelle reposent leurs premières représentations historiques, et finalement une certaine conscience d’eux-mêmes et du monde qui les entoure.

Dans cette exposition, à travers des bios, des contextes historiques, des chiffres, des citations, vous rencontrerez trente femmes certes reconnues, mais pas à la juste place qu’elles ont occupée. Sans chercher loin dans le passé, nous constatons que les femmes ont écrit l’Histoire. Il ne serait pas si difficile de les inscrire dans notre mémoire collective pour préparer des générations d’homo « sapiennes » artistes, scientifiques, sportives, députées, écrivaines…

Toutes les collectivités membres du Centre Hubertine Auclert peuvent emprunter gratuitement les expositions : Réserver ici


Arts visuels

Arts plastiques

Arts numériques Jeux vidéos

Photographie

Cinéma

Arts plastiques - Associations et ressources

Arts visuels

Deux modules de formation en ligne (MOOC)

  • Le MOOC du Centre Pompidou : "Elles font l'art"

  • Le MOOC de la Fondation Orange "Peintres femmes à travers les âges"

Les Plastikeuses

Le collectif a été créé par des plasticiennes voulant penser une pratique des arts plastiques ouverte et participative. Elles proposent des interventions et ateliers à destination des enfants et adolescent·es, des ateliers citoyens de création graphique, des expositions intéractives ou encore des installations urbaines.

La Rage

La Rage organise et propose des ateliers de création d’affiches féministes en sérigraphie en non-mixité. La sérigraphie est une technique d’impression à plat, ici manuelle, artisanale, artistique et militante, proche du pochoir. Le collectif réalise aussi des collectes d'affiches et des expositions afin de visibiliser les combats des femmes féministes et des lesbiennes.

Marie Jolu-Planques

Marie Jolu-Planques est une designer graphique, elle intervient dans les établissements scolaires et socio-culturels pour animer des ateliers de sensibilisation à la pratique graphique et artistique thématique, notamment autout des discriminations et questions d'égalité (découpages et collages, typographie, décalques et reports, photocopie, dispositifs artisanaux divers).

Arts visuels

Arts numériques Jeux vidéos

Associations

Ressources

Arts numériques, jeux vidéos - Associations

Arts visuels

Women in Games

Women in Games France est une association professionnelle créée en 2017 œuvrant pour la mixité dans l’industrie du jeu vidéo en France. Son objectif est de doubler le nombre de femmes et personnes non-binaires dans l’industrie en 10 ans.

Les Internettes

Le Collectif Les Internettes réunit, valorise et encourage les créatrices de vidéos sur le web, notamment sur YouTube. Il accompagne les créatrices via un cycle de masterclass, met à leur disposition un espace d’échanges en ligne (Discord), intervient dans l’espace public autour des questions de création féminine, etc.

Stream'Her est une communauté d'entraide et de mise en avant des femmes dans le monde du streaming don l'objectif est d'accroitre la visibilité des femmes sur ces espaces et de proposer un cadre d'échanges.

Stream'Her


Arts numériques, jeux vidéos - Ressources

Arts visuels

Les vidéos du Centre Hubertine Auclert "Hubertine est une geek"

  • Les jeux vidéos ont-ils un genre ? 1/3

  • Les jeux vidéos ont-ils un genre ? 2/3

  • Les jeux vidéos ont-ils un genre ? 3/3

La base de données AWARE : recherche thématique

L'association Archives of Women Artists, Research and Exhibitions travaille à rendre visibles les artistes femmes des XIXe et XXe siècles en produisant et en mettant en ligne sur son site Internet des contenus gratuits et entièrement bilingues français/anglais sur leurs œuvres.

En sélectionnant le genre "films et vidéos" : accès à un répertoire d'artistes spécialisées

  • Le site internet #StopCybersexisme

  • L'étude "Cybersexisme chez les adolscent·es (12-25 ans)"

  • La campagne Cybersexisme

Le Centre Hubertine Auclert s'engage contre le cybersexisme

Les outils du Centre Hubertine Auclert :



- Le jeu "Tu la connais ?" (7€ + 4€ pour la livraison)


Ce jeu propose de faire découvrir aux enfants (et aux plus grand·es) des femmes ayant marqué l'histoire, dans tous les domaines et à toutes les époques, sur le principe universel du jeu de mémoire et d'observation.

Composé de 35 cartes et d’un livret de notices biographiques, il représente 7 familles correspondant à 7 époques historiques : Antiquité, Moyen-âge, Renaissance, Lumières, Époque industrielle, XXème siècle et aujourd’hui... À travers 5 types de personnalités (une savante, une artiste, une écrivaine, une cheffe et une héroïne).

Commander ici


- Le jeu "Les femmes sortent de l'ombre" (15€ + 4€ pour la livraison)

Conçu à la fois comme un jeu de chronologie et un outil pédagogique de photolangage, il permet de découvrir 50 portraits de femmes qui se sont illustrées dans tous les domaines, à toutes les époques et sur les cinq continents : artistes, scientifiques, femmes politiques… Elles sont les actrices d’une Histoire mixte, qui permettent à toutes et tous de se projeter dans des modèles diversifiés et inspirants.

Composé de 50 cartes, d'un livret explicatif, d'une notice et de son boîtier, le jeu est d'ores et déjà disponible (retrouvez un aperçu ici) : une occasion ludique de (re)découvrir une véritable Histoire mixte !

Commander ici


- L'exposition "Notre Matrimoine"

Auteurs et Autrices : Clara Magazine, Femmes solidaires

Le matrimoine, héritage de nos mères, n’est presque jamais considéré comme un référence historique valable. Il est invisible aux yeux du public des grands musées, la muséographie s’étant intéressée tardivement à la question du genre. Les enfants aiment se poser la question du "plus loin", du "plus vieux", de "celui qui était en premier". Alors naît en eux une imagerie symbolique sur laquelle reposent leurs premières représentations historiques, et finalement une certaine conscience d’eux-mêmes et du monde qui les entoure.

Dans cette exposition, à travers des bios, des contextes historiques, des chiffres, des citations, vous rencontrerez trente femmes certes reconnues, mais pas à la juste place qu’elles ont occupée. Sans chercher loin dans le passé, nous constatons que les femmes ont écrit l’Histoire. Il ne serait pas si difficile de les inscrire dans notre mémoire collective pour préparer des générations d’homo « sapiennes » artistes, scientifiques, sportives, députées, écrivaines…

Toutes les collectivités membres du Centre Hubertine Auclert peuvent emprunter gratuitement les expositions : Réserver ici


Photographie

Arts visuels

Femmes Photographes

L'association Femmes Photographes a pour objectif de visibiliser les femmes photographes et de les mettre en réseau. Elle publit et édite une revue de photo semestrielle de monographies d'artistes : A ce jour, 74 photographes de 25 pays différents ont été publiées et les thèmes portés par la revue sont développés sur deux numéros consécutifs.


Elle organise aussi des ateliers à l'image sur les enjeux de l'égalité de genre et des événements réguliers autour du travail de ses photographes.

collectiffemmesphotographes@gmail.com


Arts visuels

Cinéma

Associations

Ressources

Cinéma - Associations

Arts visuels

Centre audiovisuel Simone de Beauvoir

Femmes & cinéma

L'AAFA Acteurs et actrices de France associés

Le Lab Femmes de cinéma

Le Collectif 50/50

Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir a été créé en 1982 par Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig et Ioana Wieder. Ces trois militantes féministes, toutes trois impliquées dans la pratique vidéo, ont mis au cœur de leurs objectifs la conservation et la création des documents audiovisuels qui ont alors pu être recensés concernant l’histoire des femmes, leurs droits, leurs luttes, leurs créations. Elles entendent également poursuivre leur propre travail de réalisatrices.


Fermé en 1993 pour des raisons essentiellement financières après dix ans d’existence, le Centre a retrouvé une nouvelle vie en 2003, sous l’impulsion d’une nouvelle équipe et avec des objectifs plus larges. A la vocation initiale, toujours prise en compte, s’est ajoutée une dimension d’éducation à l’image et de lutte contre les stéréotypes liés aux représentations sexuées dans l’audiovisuel.

Par ailleurs l’équipe du Centre continue à produire et réaliser des films et travaille en collaboration avec des artistes à travers la création du collectif Travelling féministe, et en mettant ses archives à la disposition des créatrices qui souhaitent les utiliser pour nourrir leur création.


Diffuser, conserver et enrichir le matrimoine audiovisuel :


La mission première du Centre consiste à poursuivre le but fixé par ses créatrices : diffuser, conserver, et enrichir un fonds très riche de documents audiovisuels, essentiellement constitué de vidéos, touchant à l’histoire des femmes, à leurs luttes, à leurs créations.
Diffuser et valoriser le fonds cela veut dire tout d’abord assurer des projections, participer à des festivals, à des rencontres. C’est également permettre l’accès à un large public au catalogue et à des extraits de films grâce à une base de données consultable en ligne et à l’accueil des chercheur.e.s qui souhaitent visionner des films sur place au Centre. C’est enfin organiser la location et la vente de films ou d’extraits.


Conserver cela veut dire lutter contre les effets du temps et suivre les évolutions technologiques en transposant sur des supports pérennes des documents réalisés avec des moyens qui ne sont plus en usage. Cette part du travail est assurée en lien avec des structures comme la Bibliothèque nationale de France et le Forum des Images, à Paris.


Enrichir en permanence le catalogue en restant en contact avec la création actuelle et en intégrant de nouvelles productions dont les réalisatrices confient la diffusion et la distribution au Centre. Enrichir c’est aussi assurer la captation de diverses manifestations féministes.


Eduquer à l’image, lutter contre les stéréotypes, proposer des alternatives :


Il s’agit de participer à la lutte contre les discriminations liées au genre et à l’orientation sexuelle, en utilisant des documents audiovisuels variés, en analysant les stéréotypes qu’ils véhiculent et en proposant des regards alternatifs.


Ces actions peuvent être réalisées à l’initiative de l’équipe du Centre ou répondre à des demandes d’organismes et d’institutions divers. Elles sont conçues en fonction de chaque type de public concerné : scolaire, associatif, militant, milieu carcéral, entreprise…


Participer à la création contemporaine :


Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir a souhaité entrer en contact et travailler avec des artistes et créé dans ce but le collectif Travelling féministe. L’idée sous-jacente est de faire vivre les archives en les mettant à la disposition des créatrices qui souhaitent les utiliser pour nourrir leur travail. Ce collectif organise régulièrement des ateliers de recherche, des séminaires, qui s’adressent « à la fois aux artistes, aux chercheuses, aux militantes, aux universitaires et à ceux ou celles qui les aiment ».

L'AAFA a développé l'AAFA TV :


L’AAFA-TV est une nouvelle plate-forme participative dédié aux courts-métrages et témoignages sur notre métier. Vous pouvez y partager des courts-métrages que vous avez réalisé ou dans lesquels vous avez joué, vos films coup de cœur et également des témoignages, paroles et regards sur le métier d’acteur et ses représentations.

Pour proposer des films ou des témoignages, nous vous invitons à renseigner les champs de la rubrique “Proposer votre film” sur l’AAFA-TV. Découvrez cette plate-forme et ses contenus EN CLIQUANT ICI !

Dans l’onglet “Vos courts-métrages”, partagez un peu de votre travail : les courts-métrages dans lesquels vous avez joué, et/ou que vous avez réalisés ou produits. Si le film n’est pas déjà sur le web en accès libre, assurez-vous d’avoir l’autorisation de le mettre en ligne.

Dans l’onglet “Vos coups de cœur”, vous nous parlez des autres : partagez des films en accès libre qui vous ont marqué mais aussi des interviews ou tout autre média. Vous voulez faire une vidéo à propos de souvenirs et de rencontres marquantes ou pour parler d’un coup de cœur théâtral, ciné, ou littéraire ? C’est la bonne rubrique !

Enfin dans l’onglet “Qu’est-ce qu’un acteur ?”, vous pouvez partager toute vidéo ou tout document en accès libre sur l’acteur, l’actrice et leur travail : interview, vidéo, reportage, documentaire, etc. Vous pouvez aussi nous envoyer vos propres témoignages !

Créer un Observatoire de l'égalité dans notre industrie :


Nous publions des chiffres et analysons les données du cinéma français, afin de favoriser la prise de conscience collective, de quantifier les évolutions.

☞ Il produira de nouvelles données, quantitatives et qualitatives, sur des champs dédiés auxquels nous travaillerons avec l’ambition de couvrir tout le spectre : la disparité des salaires entre les techniciens et les techniciennes, entre les acteurs et les actrices, les écarts de budgets entre réalisateurs et réalisatrices, l’exploitation, l’éducation à l’image, la critique, le déficit de diversité dans toute la chaîne, la question des représentations.


Challenger les institutions culturelles, conscientiser la profession :


Nous pensons aux institutions publiques, mais aussi aux groupes privés, aux syndicats professionnels, aux festivals, aux jurys, aux écoles de cinéma. Nous attendons des décisionnaires au cœur de ces instances une prise de conscience visant à la parité, à la jeunesse, à la diversité. Que la pluralité réelle de notre pays soit davantage représentée. Dans ce sens, des chartes ont été élaborées pour conscientiser la profession :

☞ La Charte pour la parité et la diversité dans les festivals de cinéma : 2 ans après le lancement de cette Charte, le Collectif constate plus de parité parmi les organisations des 156 festivals internationaux signataires. On note un retard persistant des 6 festivals majeurs qui ne comptent que 17% de femmes aux postes de direction artistique, 42% de femmes dans les comités de sélection et 36% dans les comités de direction. / ☞ La Charte pour l’inclusion dans le cinéma et audiovisuel, signée par 11 organisations professionnelles les engage à plus d’inclusion et de diversité aux stades de la formation, du recrutement et à l’image. Le Collectif continue d’animer la diffusion et l’application de la Charte et à chercher les moyens pour évaluer les actions et les résultats. / ☞ La Charte pour la parité et la diversité dans les sociétés d’édition-distribution de films et d’exploitation cinématographique. Signée par une quarantaine d’entreprises sur le territoire, elle les engage à promouvoir la parité et la diversité dans la diffusion cinématographique, et au sein des équipes.


Créer des outils :


☞ La bible 50/50 : annuaire en ligne des professionnel·le·s servant à constituer des équipes plus diverses et paritaires (auteur·rice·s, technicien·ne·s, etc). / ☞ Mentorat en ligne : mise en relation de jeunes et des professionnel·le·s du cinéma. / ☞ Livre Blanc “Tou·te·s acteur·rice·s du changement” : rédigé en partenariat avec la Délégation à l’égalité entre les femmes et les hommes du Ministère de la Culture, pensé comme une aide concrète destinée à tou·te·s les professionnel·le·s du cinéma et de l’audiovisuel pour définir, sensibiliser, détecter et réagir face aux pratiques d'harcèlement et/ou de violences sexuelles.


Co-élaborer des mesures avec nos partenaires :


☞ Bonification paritaire : mise en place au 1er janvier 2019 d’une bonification de 15% du soutien mobilisé pour un film dont l’équipe de chef.fe.s de postes est paritaire pour densifier les carrières des autrices et techniciennes. / ☞ Parité dans les festivals : conditionnement des aides du CNC destinées aux festivals, à la signature de la Charte pour la parité et la diversité dans les festivals, depuis début 2019. / ☞ Lutte contre le harcèlement : conditionnement des aides du CNC au respect des obligations de l’employeur en termes de prévention du harcèlement et des violences sexuelles. Mise en place d’une formation "Prévenir et agir contre les violences sexistes et sexuelles" à destination des employeur.se.s depuis octobre 2020, au CNC.

Le Lab « Femmes de cinéma » propose de créer un mouvement pour faire évoluer la place des femmes dans le cinéma en Europe, avec un angle spécifique sur les réalisatrices. L'association organise et anime des temps forts, anime des débats et des échanges de type "boîte à outils" mais aussi des Masterclass et une étude annuelle sur la place de la nouvelle génération de réalisatrices dans la création cinématographique européenne.

L'association Femmes & Cinéma a été créée en 2014 par deux productrices de cinéma afin d'interpeller la profession, mais également la société au sens large, sur la place des femmes dans le cinéma à travers deux projets principaux : l'appel à scénarios "Femmes et travail". Elle cherche à sensibiliser les scénaristes à l'égalité professionnelle et anime notamment le projet éducation aux images "Regards de femmes" auprès des jeunes. (écriture et réalisation de scénarios)

L'AAFA est l’association professionnelle des comédiennes et comédiens de France. Elle assure une représentation de la profession auprès de ses partenaires institutionnels et artistiques, veille aux droits spécifiques des comédien·nes en lien avec les syndicats et favorise la réflexion sur le métier et ses pratiques. Elle anime notamment des commissions thématiques.

Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir conserve parmi ses archives des documents audiovisuels liés au cinéma sur l'histoire des femmes, leurs droits, leurs luttes, leurs créations.

Le Collectif 50/50 réunit des professionnel·les de la création et de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel français et élabore des études, développe des actions, outils et propose des mesures incitatives afin d'engager une réflexion et un combat pour l’égalité, la parité et la diversité dans l’industrie cinématographique et audiovisuelle.

Cinéma - Ressources

Arts visuels

Site Genrimages

Le site Genrimages met à disposition de la communauté éducative des vidéos et images analysées, des ressources et un outil d’annotation d’images fixes et animées pour conduire des séances de sensibilisation qui croisent éducation à l’image et éducation à l’égalité femmes-hommes.

Festival des films de femmes de Créteil

Depuis 1979, le Festival International des Films de Femmes défend le cinéma des réalisatrices du monde entier. Son objectif est de lutter contre toutes formes de discriminations, de race, de sexe, de culture, de classe sociale, en plaçant l’interrogation sur l’image et les modes de représentations au centre de ses réflexions.

Documentaire Tunnel de la Comédienne de 50 ans

Depuis 2015, la commission AAFA-Tunnel de la Comédienne de 50 ans combat les stéréotypes sexistes liés à l’âge des femmes, reproduits dans les fictions. Son objectif est de questionner le phénomène d’invisibilité, nommer le problème, briser l’omerta, faire bouger le curseur des représentations des femmes de plus de cinquante ans.

Les podcasts du Centre Hubertine Auclert

Série Podcasts causeries "Féminismes et Pop-culture"



Théâtre

Les compagnies

Confidences

Entrée de jeu

Citoyenneté possible

La comédie des ondes

Les filles de Simone

Pièces montées

Le théâtre du chaos

Synergie théâtre

LAPS L'équipe du matin

Sangs mêlés

Musique

Musique

Associations et contacts

Ressources

Musique

Musique - Associations et contacts

Présence

compositrices

H/F Île-de-France

Solène Péréda - Pianiste concertiste

ComposHer

Nos Lèvres

Révoltées

L’ASSOCIATION :


L’association HF Île-de-France est née en novembre 2009, à l’initiative de femmes et d’hommes travaillant dans le domaine du spectacle, de la radio et du cinéma. Elle s’inscrit dans la fédération inter-régionale du Mouvement HF, composée de 9 collectifs comprenant plus de 1000 adhérent.e.s.

HF Île-de-France a pour objet le repérage des inégalités entre les femmes et les hommes dans les milieux de l’art et de la culture, la mobilisation contre les discriminations observées, et l’évolution vers la parité. L’association contribue à l’orientation des politiques publiques et des actions artistiques et culturelles vers l’égalité réelle femmes/hommes : dans la distribution des postes de responsabilité et des moyens de production, dans la composition des jurys et des instances de décision, dans les programmations, etc.



L’ÉQUIPE :


Les instances de direction d’HF Île-de-France (bureau et CA) se composent de 6 bénévoles, entouré.e.s par un réseau actif d’adhérent.e.s dans le cadre de groupes de travail thématiques et d’actions ciblées. L’association compte également un.e coordinateur.trice salarié.e et, le cas échéant, un.e stagiaire ou un.e volontaire en service civique. Tou.te.s les adhérent.e.s sont invité.e.s aux réunions et évènements organisés par l’association, pour entendre, échanger et participer.



LE MATRIMOINE :


Notre héritage culturel est composé de notre patrimoine (l’héritage des pères) et de notre matrimoine (l’héritage des mères). Le matrimoine est constitué de la mémoire des créatrices du passé et de la transmission de leurs œuvres.



En réhabilitant la notion de matrimoine et les femmes qui le composent, nous nous réapproprions l’héritage culturel dont nous sommes spoliées : autrices, peintres, photographes, chorégraphes ont toujours créé mais sont invisibilisées dans l’Histoire des Arts.

Rendre visibles les femmes artistes du passé, qui ont œuvré dans la musique, la littérature, le théâtre, la danse, le cinéma, l’architecture, les arts visuels… mais que l’Histoire a effacées, réhabiliter leur mémoire, c’est rétablir une justice et c’est permettre aux jeunes générations de grandir avec d’autres modèles d’identification.

En 2015, HF Île-de-France a lancé la 1ère édition des Journées du Matrimoine, en écho aux Journées du Patrimoine.

Cinq années plus tard, on peut parler d’effet Matrimoine au regard des nombreuses initiatives prises en Île-de-France et ailleurs sur le sujet. Le public et une partie des institutions ont adopté le terme et la notion de Matrimoine. La conviction que l’égalité entre femmes et hommes passe par la valorisation de l’héritage des femmes est désormais largement partagée.



COMPOSITITRICES EN TÊTE :


On commence à peine à connaître des noms de compositrices, il est encore très difficile d’y associer un visage. Ces figures du matrimoine sont les grandes absentes des murs des établissements d’enseignement artistique, des frises chronologiques et de l’essentiel du matériel pédagogique. Toutes reconnues par leurs pairs à leur époque, elles ont été effacées du répertoire, au point qu’on peut encore aujourd’hui effectuer tout un cursus artistique sans en avoir eu connaissance.

Pour redonner à ces femmes la place qu’elles méritent dans l’histoire de la musique et dans nos établissements, HF IDF vous propose une première série de portraits « Compositrices françaises du XVIIe au XIXe siècle » : Élisabeth Jacquet de la Guerre, Sophie Gail, Hélène de Montgeroult, Louise Farrenc, Pauline Viardot, Marie Jaëll et Augusta Holmès, ici illustrées par Lorraine les Bains.



MUSIQUES ACTUELLES :


La Saison Égalité Musiques Actuelles a pour but de favoriser l’emploi des femmes et la mixité dans le secteur des musiques actuelles et de réduire les inégalités entre hommes et femmes à travers plusieurs facettes :

  • la sensibilisation et l’accompagnement des professionnel·le·s du secteur dans une démarche proactive en faveur de l‘égalité,
  • le comptage participatif,
  • la récolte de données chiffrées,
  • la sensibilisation du grand public,
  • l‘accompagnement des artistes femmes.

PRSENTATION DE L’ASSOCIATION :


Imaginé au printemps 2018, ComposHer est né d’un constat : aujourd’hui, si un orchestre amateur souhaite jouer la Symphonie Inachevée de Schubert, il trouve en quelques minutes la partition, libre de droits, sur Internet. Il existe de nombreux enregistrements, dirigés par les plus grands maîtres, de cette œuvre qui pourront le guider dans son interprétation, et l’œuvre est suffisamment connue pour que de nombreux musiciens l’aient déjà dans l’oreille ou, mieux, l’aient déjà jouée.

Si, au contraire, cet orchestre fait le choix, apparemment audacieux, d’aborder le répertoire d’une compositrice, aucune de ces étapes n’est facile. La partition ne se trouve pas gratuitement, il faut l’acheter, ou bien elle n’est même pas éditée ; il n’existe pas d’enregistrement de cette œuvre, ou, parfois, seulement des versions de piètre qualité ; aucun musicien n’ayant entendu l’œuvre, le travail sera plus long et moins intuitif ; et la pièce, peu connue, attirera un public moins nombreux le jour de la représentation. Comment, dès lors, espérer que les grandes compositrices de l’Histoire soient un jour écoutées et appréciées pour leur talent ? Comment espérer que des jeunes femmes se lancent dans la composition, en l’absence de modèle féminin ?


Chez ComposHer, nous pensons que les compositrices ont autant de talent que leurs homologues masculins, et que plusieurs véritables chefs d’œuvre qu’elles ont écrits n’ont simplement pas été retenus par l’Histoire, parce qu’elles étaient des femmes. Nous sommes convaincus que chaque auditeur, connaisseur ou non, peut apprécier ces pièces. Et parce que nous aurions aimé les découvrir plus tôt, nous mettons au service de ces compositrices une équipe de dix bénévoles, musiciens amateurs ou professionnels, mélomanes passionnés, qui écoutent, gravent, conseillent et découvrent sans cesse de nouvelles pièces.


LES ACTIONS :


ComposHer promeut le travail de toutes les femmes impliquées dans le milieu de la musique classique :

  • Nous transcrivons bénévolement des partitions, pour la plupart encore jamais éditées auparavant, à partir des manuscrits de la compositrice, et les éditons, afin que, lisibles par tous, elles puissent être jouées gratuitement par des ensembles, notamment amateurs ;
  • Nous aidons ensembles et institutions à concevoir des concerts autour des compositrices ;
  • Nous communiquons autour d'un maximum d'initiatives qui mettent à l’honneur les compositrices et les femmes interprètes ;
  • Nous faisons connaître les compositrices et les femmes interprètes à travers des interviews, mais aussi des playlists qui les mettent à l’honneur ;
  • Nous écrivons sur les inégalités hommes/femmes dans le milieu de la musique classique, et tirons la sonnette d’alarme chaque fois que cela est nécessaire.


Nos Lèvres Révoltées est un chœur féministe militant qui réclame la fin du patriarcat en chantant.
Dans un chœur, chaque voix compte mais c'est l'ensemble qui l'emporte ; en harmonisant nos voix, nous créons l’adelphité qui nous est refusée dans une société régie par des rapports de domination.

Nous sommes une association de 60 choristes, en mixité choisie, c'est-à-dire sans hommes cis. Nous recherchons, arrangeons et chantons des œuvres féministes pour valoriser un matrimoine musical trop souvent négligé ou oublié.

Musique

Musique - Ressources

  • Série de portaits "Compositrices françaises du XVIIe au XIXe siècle"

  • La campagne #Tujouesbienpourunefille

La web série Chef•fe

CHEF.FE est une série documentaire 100% verticale qui déconstruit la figure traditionnelle du chef d’orchestre à travers la vision d’une jeune cheffe : Lucie Legay.

Deux plateformes de ressources et d'initiatives :

  • ZIXX

Exposition "La musique une histoire d'hommes ?" SACEM

Cette exposition est un parcours historique pour s’interroger sur les principales raisons qui mènent les femmes a être, encore aujourd’hui, très minoritaires dans le secteur de la création musicale

Les outils proposés par H/F :

  • WAH-égalité


Ambre ELHADAD, Chargée de l'accompagnement des collectivités
ambre.elhadad@hubertine.fr

Alice LAISNEY, Chargée de projet collectivités et autres institutions
alice.laisney@hubertine.fr