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A la découverte de SAINT AIGNAN LE JAILLARD

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Sommaire

L'origine du nom du village est antérieure au 11e siècle et s'appelait St Aignan.

Blason

Eglise

Seigneurs

Histoire

Ecole

Petits patrimoines

Nature

Blason

"De gueules à la bande d'or chargée de 3 molettes de sable, accompagnée en chef d'une crosse épiscopale d'or et en pointe d'une fontaine d'argent."A la demande du Conseil général, la commune s'est dotée d'armoiries en 1998. 3 propositions ont été soumises au conseil municipal par le Conseil départemental d'Héraldique : - 2 évoquent les armes des Menou, seigneurs des fiefs de Cuissy et Champlivault et font référence à l'ancienne présence tutélaire de Sully sur Loire. Ces 2 versions sont ornées, l'une de crosses épiscopales, l'autre de sources jaillissantes.Pour en savoir plus :

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- la 3e proposition associe la crosse de St Aignan et les sources posées sur le champ de gueules et les couleurs de l'écu des Menou. Le conseil retient les thèmes suivants : le champ de gueules, la bande d'or, les 3 molettes, la crosse épiscopale et la fontaine jaillissante. La présentation officielle des armoiries eut lieu au château de Sully, le 5 mai 1998.

L'origine du nom St Aignan est antérieure au 11e siècle.Dès 1210, le village est appelé St Aignan le Jaillard puis le Gaillard puis le Jaléart. Le vocable "Jaillard" était le nom d'un riche propriétaire bienfaiteur de la paroisse au cours du 18e siècle. En reconnaissance, St Aignan serait devenue définitivement St Aignan le Jaillard. Le mot Jaillard viendrait de "jale", mot désignant des cailloux.Jusqu'à la Révolution (1789 - 1799), la paroisse appartenait au diocèse et à l'intendance d'Orléans. Les limites de la paroisse n'étaient pas celles d'aujourd'hui : jusqu'en 1810, Cuissy faisait partie de St Aignan et fut échangé contre une portion du territoire dépendant de Lion en Sullias.

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Histoire

A l'époque gauloise, il y avait déjà Cuissy (oppidum dont le nom viendrait du celtique) ainsi que divers lieux comme l'Epinoy, les Gorges, Huisseaux.

A l'époque romaine, Cuissy devient un castellum gallo-romain qui subsista sous les Mérovingiens et les Carolingiens et était la propriété d'un seigneur dont dépendait le village construit à ses abords. Dès l'avènement des Capétiens, il fit toujours partie du domaine royal, fief du roi, dans la dépendance des seigneurs de Sully et de l'abbaye de Fleury. Le point de départ de la paroisse se confond avec la construction de l'église St Nicolas, qui a débuté en 1003.

Par décision de l'Assemblée Nationale Constituante, la paroisse de St Aignan fut transformée en commune le 14 décembre 1789. Pendant toute la période révolutionnaire, son nom officiel était Jaillard-sur-Sange, mais peu utilisé par les habitants. La commune n'est plus adiministrée par des seigneurs mais par un conseil municipal.

-121 à 476

476 à 1459

1789

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Le village ancien a été construit au pied ou sur le rebord du coteau de Sologne dominant le Val de Loire, à 2 km du fleuve.

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Une décision de 1794 par le Préfet du Loiret, prévoyait la réunion de St Aignan avec Lion en Sullias pour la desserte religieuse mais les habitants réagirent et ils obtinrent que le prête vive chez eux.Les limites des 2 communes étaient restées comme lors des paroisses précédentes. Mais par un décret de 1810, un échange de territoire eut lieu et a abouti aux limites actuelles : Lion cédait à St Aignan son enclave comprenant l'Epinoy, la Naudière, Huisseau et une partie des terres de Cuissy et recevait de St Aignan une superficie équivalente.Pour en savoir plus :

A partir de 1830, St Aignan connaît un essor important, les conditions de vie s'améliorent. Les Béthunes possèdent les 2/3 du territoire exploités par des fermiers. Grâce à cette vie un peu meilleure, certains améliorent leur habitat, le nombre de propriétaires augmente. cela se traduit par des constructions nouvelles (+80 entre 1827 et 1876) ou par la transformation de constructions anciennes, par la construction du lavoir en 1885. Des artisans et commerçants s'installent dans le bourg.

Un différend oppose les communes de Lion en Sullias et de St Aignan concernant le terrain de Trembloy qui appartient à St Aignan mais dont les actes de propriétés furent détruits en 1792. Lion en Sullias prétendant en jouir de la totalité puis des 2/3. St Aignan finit par vendre le terrain à Lion en Sullias en 1873.

1794

1830

1861 à 1873

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Il faut savoir qu'avant 1820, le village de St Aignan se composait de l'église, du prieuré et d'une vingtaine de maisons. La grosse majorité de la population habitait les fermes dispersées dans le Val ou en Sologne. L'espérance de vie était courte et la mort bien présente (les femmes avec de nombreuses grossesses, la mort infantile, etc.). La population vivait directement des produits de son travail : on récoltait des légumes et des fruits, la viande était fournie par les cochons et les volailles qui procuraient également les œufs sans oublier le braconnage, le laitage et le fromage tenaient une grande place dans l'alimentation. Les conditions de vie naturellement dures, étaient aggravées par les crises climatiques et les guerres comme : la grande famine de 1315, la guerre de Cent ans aggravée par l'épidémie de la peste noire en 1358, l'été 1473, l'hiver 1481 avec la Loire gelée, la crue de 1494, les guerres religieuses de la 2e moitié du 16e siècle, l'hiver 1565 - 1566, la famine de 1661 après la crue de Loire en janvier, la famine de 1693 - 1694 suivie de maladies qui entraîna plus d'un million de décès, etc.

Au cours du 19e siècle, il y a une activité industrielle avec : - une sucrerie : c'est vers 1840 que le fils de Louis de Monmerqué des Rochais eut l'idée de cultiver de la canne à sucre et d'établir une usine destinée à la fabrication du sucre. Après quelques années, faute de ressources et sans doute aussi de savoir-faire, mais aussi à cause d'une loi de 1843 privilégiant les importations de sucre de canne, tout s'arrêta en 1846.- une distillerie : c'est le comte Charles de Béthune-Sully qui créa la distillerie vers 1850. Cette entreprise drainait toute la production de topinambours et de betteraves mais aussi une partie de pommes de terre. Elle s'arrêta en 1893 n'étant pas assez rentable à cause de la concurrence d'entreprises plus importantes.

Après la guerre 1914 - 1918 et jusqu'en 1939, la vie se déroule en fonction des saisons, marquée par l'apparition de la modernité (électrification, éducation physique dans les écoles, faucheuse, moissonneuse-lieuse et la batteuse, bicyclette, etc.). Les habitants s'intéressaient plus à la vie du village qu'à la vie politique du pays ou internationales.

Au cours de la seconde moitié du 20e siècle et jusqu'à nos jours, St Aignan va vraiment entrer dans la modernité et le progrès.

19e siècle

1918 à 1939

Jusqu'à nos jours

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Seigneurs

CUISSY :Le premier seigneur de Cuissy est Louis de Prestil, écuyer, en 1580. Cuissy fut assiégé en 1591 par le Sieur de Châtillon et se rendit au 1er coup de canon. Cuissy avait une importance un peu moindre que Champlivault.En 1595, le seigneur de Champlivault (René III Viault) mourut et sa fille unique, Françoise épousa Claude Menou. Ils acquièrent Cuissy et devinrent donc seigneur de Champlivault-Cuissy et du Mesnil.

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2 principaux châteaux existaient dans la paroisse : Cuissy et Champlivault.

Le 2e fils, René, entra en possession des seigneuries de Champlivault et de Cuissy après son mariage avec Aymée L'Huillier en 1634. De 1610 à 1634, c'est sa mère Françoise qui assurait l'intérim.C'est pendant cette période que le château de Cuissy fut reconstruit. Cuissy dégradée par le temps, les Menou décidèrent de l'abattre en partie pour le réédifier en harmonie avec l'esprit moins guerrier de l'époque. Cette reconstruction est attestée par la cloche au millésime de 1633 portant l'inscription "Du ''raigne'' de Louis XIII roy de France et de Navarre". Une de ses filles, Elisabeth donna naissance notamment à Charles né en 1652 qui succéda à son père comme seigneur de Cuissy en 1682.Cuissy, à cette époque, était une petite localité assez florissante qui portait le nom du village. Il y avait des hôteliers, des marchands, des vignerons, des cultivateurs et même un chirurgien habitant au château. Cuissy avait une importance certaine grâce à son port alors en pleine activité. Pour en savoir plus :

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La marine de Loire était très florissante : transport grains, de fourrage, de bois mais aussi de personnes. La maison du port, propriété du seigneur, bien aménagée et spacieuse, était occupée par les "voituriers d'eau" (les passeurs) pouvant contenir une cinquantaine de personnes.

Charles eut 9 enfants dont l'aîné Louis-Joseph, né en 1683, devint seigneur de Cuissy et eut à son tour 4 fils et 3 filles.

Une de ses filles, Françoise-Henriette née en 1733, devint en 1754 propriétaire de Cuissy et devint la Dame de Cuissy. La famille de son époux était établie sur le domaine de Chambord.

Le 29 mars 1760, les seigneurs de Cuissy vendirent la terre et la seigneurie de Cuissy à Isaac Nicolas Louis Monmerqué de Bazoncourt, écuyer, demeurant à Paris : le château et ses dépendances, les censives, rentes et redevances en grains, deniers et volailles, tous les droits seigneuriaux, tout le domaine. Le prix d'ensemble est de 75 000 Fr. Issac est marié à une dame Gabrielle-Hermance de Marpon, soeur ou parente du nouveau seigneur de Champlivault, qui mourut sans enfants en 1768.

C'est la soeur d'Isaac, Anne Thérèse, qui hérite de Cuissy. Elle eut 4 enfants et ses 2 fils avaient partagé avec leur mère la propriété du château. A la mort de son frère, l'abbé Torelli (né en 1752) ne reprit pas ses fonctions d'ecclésaistique et fut le seul propriétaire de Cuissy en 1806 jusqu'à son propré décès en 1823. Le château fut longtemps négligé et il l'avait vendu pour assurer ses derniers jours en échange d'une rente viagère, à Louis Jean Nicolas Monmerqué des Rochais, un parent du côté maternel.

1683

1754

1760

1806

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Vers 1840, Xavier de Monmerqué des Rochais, le fils de Louis, transforma une aile du château en bureaux pour l'usine de canne à sucre. Malheureusement, l'usine ferma. Xavier se réfugia dans les chemins de fer.Il mourut peu de temps après.Il laissait son père Louis avec sa jeune veuve et ses 3 jeunes enfants. Il fallut vendre le château et ses dépendances. En 1874, Cuissy était adjugé aux enchères au profit de Gabriel Mac Avoy et de son épouse Bonne Burdel.

Après leurs décès, leurs 2 enfants héritèrent chacun pour moitié du domaine.Lors du partage de succession de Victor Mac Avoy, sa soeur Marie-Camille récupère entièrement Cuissy.A son décès en 1895, Cuissy revint à ses 2 fils : Pierre Emile Gounelle et l'abbé Joseph Gounelle. Pierre revendit Cuissy à François et Henriette d'Autremont en 1900.Ceux-ci le vendirent à leur tour à Mario Louis Guillaume Roques en 1922.Depuis, la propriété est toujours restée dans la famille Roques.

CHAMPLIVAULTLe seigneur de Champlivault prenait le titre de "Seigneur de la terre et Justice de St Aignan".Champlivault était entouré de fossés destinés à défendre l'habitation qui était sur une montille et avait un peu près les mêmes dimensions que Cuissy.On trouve dès 1320, Guillaume de la Porte, écuyer, seigneur de Champlivault et de la Mothe Cigloy.Geoffroy de la Porte, son 4e descendant, vendit ses terres en 1449 à Louis de la Porte, d'une autre branche. Sa fille Antoinette épousa Jean Rancé, seigneur de la Bretaudière qui devint donc seigneur de Champlivault et de la Motte. Leur fille épousa en 1465 Guillaume Viault, écuyer, seigneur de la Rochebourdaine.En 1507, René Viault, chevalier, seigneur de la Motte et de Champlivault est lieutenant de Louis II de la Trémouille.

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Puis René III Viault, vaillant partisan d'Henri IV, mourut en 1595 et laissa une fille unique, Françoise, qui mourut en 1610 laissant 2 fils et 2 filles.

Son fils aîné, Louis de Menou, fut prieur de St Aignan et eut Champlivault avec diverses possessions dont Brenne à Isdes. Il épousa en 1665, Françoise Monnot de Mannoy. Champlivault était alors une maison opulente avec une domesticité nombreuse. Il eut 6 enfants.

Son aîné René Louis ou Louis René en 1666, eut lui-même 7 enfants. Un de ses fils, Charles René (né en 1700) était ecclésiastique. Il succéda à ses parents comme seigneur de Champlivault. Quoique prêtre, il ne renonça pas à son titre de seigneur et aux avantages pécuniaires et honorifiques qui y étaient rattachés. Il mourut en 1774.

Mais il avait cédé son domaine en 1760 à un sieur de Marpon, nouveau seigneur de St Aignan où il avait droit de justice.Charles-Henri de Marpon fut le dernier seigneur de Champlivault et de St Aignan.

1610

1665

1700

1760

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Les terres qui dépendaient du seigneur de Champlivault, outre celles de Champlivault et de la Motte, étaient la Héronnière, les Fidés, la Chêneraye et Briquenelle.Le seigneur de Champlivault possédait les droits de basse et de moyenne justice sur l'ensemble de la paroisse mais il était soumis au cens au profit du seigneur de Cuissy, ainsi que le curé de St Aignan.Les 2 seigneurs qui occupaient de hautes situations, ne témoignaient pas de morgue à leurs vassaux, ils se montraient "paternels" et familiers.

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Redevance fixe que le possesseur d'une terre payait au seigneur féodal.

Cette justice constitue un mode d'organisation médiéval du système judiciaire. La basse justice : Le seigneur peut juger les affaires relatives aux droits dus au seigneur, cens, rentes, exhibitions de contrats et héritages sur son domaine. Il s'occupe aussi des délits et amendes de faibles valeurs (dégâts des bêtes, injures, amendes inférieures à 7 sols 6 deniers). Il doit posséder sergent et prison afin d'y enfermer tout délinquant avant de le mener au haut justicier. Si la seigneurie est assez grande pour qu'il y ait des vavasseurs, les affaires de moyenne et basse justice sont jugées par leurs soins. La moyenne justice : Le seigneur peut juger les rixes, injures et vols. Les délits ne peuvent être punis de mort. Pratiquement, la moyenne justice joue un rôle important au civil, notamment en matière de successions et de protection juridique des intérêts des mineurs : apposition de scellés, inventaire des biens des mineurs, nomination des tuteurs, etc.

AUTRES MAISONS - FERMES Les maisons, fermes et châteaux existant en 1750 - 1775 sont : l'Epinoy, Rivotte, la Naudière, les Gorgeats, la Héronnière, Villette, les Gorges, Courcelle, etc.

Ferme de Coladan avec une cour ouverte.

Ferme de la Naudière avec environ 2 268 moutons en 1852.

Ferme de l'Epinoy qui était la plus importante de la commune.

Les grandes exploitations disposaient leurs bâtiments autour d'une cour ouverte. Ce furent les grandes fermes annexées à des logis seigneuriaux qui adoptèrent la cour fermée des maisons rurales. Ce plan fut imité par des propriétaires plus modestes et finit par devenir usuel en Orléanais.

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Eglise

A l'origine de la paroisse, il y a le prieuré St Aignan (photo) avec sa chapelle St Symphorien datant du début du 10e siècle, puis l'église St Nicolas commencée en 1003.A l'emplacement du bourg actuel, il n'y avait ni constructions, ni habitants mais seulement un prieuré édifié à mi-pente dédié à Marie et à St Aignan (Anianus). Ce prieuré avait été donné aux Bénédictins de l'abbaye de Fleury (St Benoît sur Loire) par son constructeur, un noble nommé Achedé, ainsi que les terres adjacentes. L'église du prieuré était dédiée à St Symphorien.Pour en savoir plus :

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Cependant, depuis les temps mérovingiens, existaient au bord de la Loire, le château féodal de Cuissy et son village de paysans, sans protection contre les crues du fleuve à cette époque. En 1003, année de très grande crue "la plus terrible qu'on n'ait jamais vue", les religieux s'en retournèrent à Fleury, ne laissant qu'un des leurs pour la garde du prieuré. C'est aussi en 1003 qu'Arnoult II, évêque d'Orléans, décida la construction d'une nouvelle église dédiée à St Nicolas, appelée St Nicolas - sous-Saint-Aignan à cause de sa situation au pied du coteau et donc plus bas que le prieuré St Aignan. Cette décision est sans doute motivée par une augmentation subite de la population qui venait en masse du village de Cuissy endommagé ou détruit par la crue.

De l'église primitive commencée en 1003, il ne reste que le portail et la nef, de style roman. L'abside date du 13e siècle. Le choeur, saccagé au temps des guerres de Religions, fut reconstruit en style ogival. La construction d'une sacristie au 18e siècle, fit condamner 2 fenêtres symétriques sur la façade sud.Jusqu'en 1772, tant que le prieuré et l'église relevaient de Fleury, un abbé était présent. Mais à la Révolution, le prieuré fut vendu comme bien national à des propriétaires particuliers. L'église St Symphorien devient un logement privé.

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Au cours des 19e et 20e siècles, d'importants travaux eurent lieu : - démolition du presbytère à cause de son mauvais état - suppression du cimetière autour de l'église - suppression du caquetoire dont le bois fut distribué aux pauvres de la commune en 1908- construction d'une tribune qui a été supprimée lors des travaux de 1999.Quelques objets remarquables :- 2 consoles de bois sculpté avec dessus de marbre du 18e- tabernacle et son gradin en bois doré du 18e- 2 statues de plâtre du 19e figurant une Vierge à l'enfant et St NicolasPour en savoir plus :

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- une statue de bois "badigeonnée" du 17e figurant St Roch - 2 tableaux du peintre Bodème datant du début du 19e : une Assomption et le Martyre de St Sébastien - grande toile du 18e "l'Annonciation" - des vitraux signés L. Lobin de Tours Les derniers travaux de rénovation datent de 2000. L'église est solognote ordinaire en tuile avec son clocher d'ardoise à flèche octogonale, en milieu de nef. L'église mesure 25 m de long sur 9.50 m de large et peut accueillir environ 300 personnes.

Nouveau presbytère:En 1794, après une décision du Préfet du Loiret, St Aignan obtint que le prête vive dans la commune. Ainsi le conseil municipal décida de l'acquisition d'un logement pour le prête. Le presbytère était situé sur la place nord de l'église avec un jardin clôturé. Cet ancien presbytère fut démoli dès le 19e siècle lors de la construction du nouveau. Jusqu'à la séparation de l'église et de l'état en 1905, le curé occupait le presbytère sans bail et sans payer de loyer. En 1907, le sous-préfet demande à la commune de déterminer le montant de la location du presbytère. Le conseil municipal décide de laisser au curé la jouissance gratuite du presbytère pour compensation des services rendus à la population avec la création et l'ouverture d'une école maternelle. Mais le sous-préfet refusa cette décision et un loyer fut donc établit.

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Clocher :En 1880, on avait supprimé l'utilisation des cloches à cause de l'état inquiétant du beffroi et du clocher. Ils seront réparés dans les années suivantes.Cimetière :Le cimetière est situé à proximité de l'église, ce qui était la règle dans presque toute la France. Seuls les seigneurs de Champlivault et de Cuissy (et les membres de leur famille) sont inhumés dans l'église.En 1867, le cimetière occupait l'emplacement de l'actuelle place de l'église mais depuis le début du 19e siècle, la population est en augmentation et le cimetière n'a plus de place suffisante. Ainsi, le conseil municipal prend la décision d'acheter un terrain (à l'emplacement actuel du cimetière) et le changement eut lieu en 1879.Pour en savoir plus :

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En 1881 a lieu l'enlèvement des terres de l'ancien cimetière dans le nouveau et la vente à l'amiable des croix restantes. En 1882, l'ancien cimetière devient une place publique avec plantation d'arbres qui seront supprimés en 1990.

La loi Guizot de 1832, oblige chaque commune à ouvrir une école. L'école n'était ni gratuite ni obligatoire.

Ainsi, entre 1833 et 1836, s'ouvrit la 1ère école de St Aignan mais il n'existe aucune trace donc nous ne pouvons pas la situer.

Le maire expose au conseil que la salle où se tient actuellement l'école est trop petite pour les enfants. Il propose d'utiliser les bâtiments de Letourneau, vacants, comportant 2 pièces (une pour loger l'instituteur, l'autre pour la classe). De même, les documents cadastraux ne permettent pas de localiser cette 2e école mais sans doute en bordure de la route départementale.

La commune résilie le bail de M. Letourneau car la classe actuelle est beaucoup trop petite, pas aérée et le logement de l'instituteur est trop petit, sans cuisine. Ainsi, à partir de la rentrée scolaire de 1845, l'école est située dans un local appartenant à M. Thiriou, maire, qui se trouvait au 71 rue Nationale.

Ecole

1832

1833 et 1836

1841

1845

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2017

2018

2019

2020

En juin 1858 est acheté le terrain et la grange provenant de la succession de sieur Mauzon. Les travaux furent terminés en 1860 et le bâtiment actuel de la Mairie -Ecole entra en service cette même année. Pour en savoir plus :

Cette période fut la construction de l'école des filles, plusieurs fois refusée avant 1883. Cette école ouvrit à la rentrée scolaire de 1887 se situant dans l'ancienne maison des Mahins, la Gravette. La commune en était seulement locataire jusqu'à ce que la préfecture valide cet achat. La réception définitive des travaux eut lieu en novembre 1890.

Les 2 écoles ont continué à fonctionner séparément. C'est en janvier 1956 que les écoles deviendront mixtes : les jeunes de la maternelle au CE2 sont dans l'école des filles; les grands (CM1 et CM2) sont dans l'école des garçons.Pour en savoir plus :

Sur demande de l'inspecteur académique, un regroupement de commune au niveau scolaire voit le jour entre St Aignan et Lion en Sullias. Cela allait permettre l'ouverture d'une école maternelle et de 2 cantines.

1857

1858

1883 à 1890

1890 à 1955

1972

La maison d'école est retirée à la commune pour le 1er novembre par le propriétaire (sans aucune raison précise). N'ayant pas de bâtiments pouvant convenir aux prescriptions réglementaires, le conseil émet le voeu de construire une école. En attendant la construction, le conseil loue une maison provisoire (sans doute située dans un bâtiment de l'actuelle rue du Prieuré) pour 2 ans.

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2020

2021

La partie école se situait dans la grange aménagée en salle de classe. La partie mairie comprenait une salle à usage de mairie et le logement de l'instituteur, qui était également secrétaire de mairie. Cette organisation dura jusqu'en 1978, date à laquelle le secrétariat cessa d'être exercé par un enseignant.

De 1957 à 1972, une 3ème classe ouvrira dans le logement de fonction inoccupé de l'école des filles.

En 1988, des travaux ont lieu pour la transformation de l'ancienne école des filles et son agrandissement en école maternelle. De nos jours, c'est toujours une très belle réalisation.

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Ecole privée :En 1897, le curé Nazaire Silly fit l'acquisition dans le bourg, d'une parcelle de 7 ares comportant une maison assez ancienne et un jardin. Il la transforma en construisant une maison importante avec jardin devant et cour derrière et au fond de cette cour, une grande salle d'école dans laquelle il ouvrit vers 1898, une école maternelle privée baptisée Ecole Sainte Marie, dirigée par une institutrice libre.Cette école recevait les jeunes enfants de 2 ans et demi à 5 ans et son ouverture fut appréciée des parents.En 1907, suite à la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, l'abbé doit payer un loyer. L'école fonctionna jusqu'en 1922Pour en savoir plus :

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Après le décès de l'abbé Silly en 1922, cela revint à l'abbé René Poiget, son cousin au 7e degré, qui vendit la maison et la salle d'école à Marie-Marguerite Roux, veuve Billot. A sa mort, c'est Françoise Billot qui en hérita en 1944. A son décès dans les années 1960, la propriété fut vendue à M; et Mme Gérard Véry-Dobrenel. En 1984, la commune fit l'acquisition de la salle d'école pour servir de classe au cour préparatoire. Cette maison se situe au 46 rue Nationale.

Institutrice qui enseignait dans une école privée ou dans une institution. En fait, l'école libre correspond à une école où un enseignement religieux est donné (un peu comme une école privée de nos jours) et l'école laïque correspond à une école de la république (école publique de nos jours).

Moulins

La Sange, longue de 15 km, va de St Florent à Sully où elle se jette dans la Loire. Elle passe donc à St Aignan sur 6.4 km où seront installés des moulins.Le plus ancien est celui de Villette, existant avant 1518 comme moulin à foulon. En 1586, Jean Morin, marchand tanneur, le transforma en moulin à tan. Vers 1680, le moulin de Villette devint un moulin à blé donc à farine. Il fut démoli en 1942. Il reste les 2 chutes d'eau car le moulin avait 2 roues. Depuis 1980, la Villette est devenue la pisciculture Ollivier, activité importante du village qui attire de nombreux visiteurs.

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Utilisé pour le foulage des tissus, de la laine. Cette présence prouve que l'élevage de moutons était autrefois important. La laine était travaillée par les femmes pour le filage et le tissage.

Moulin à écorce de chêne

Exploitation piscicole de 10 ha le long de la ''Sange'' qui propose de venir pêcher et de découvrir une quarantaine de produits frais, crus ou fumés des truites fraîches, darnes de truites, pavés frais, des tartares de truites, sashimis mini brochettes ou grosses brochettes, des truites fumées entières ou en bande, marinées en rillettes).

Les autres moulins sont plus récents : - Le moulin des Agots, 1808, était encore habité en 1950 mais il ne fonctionnait plus. Il est maintenant à l'état de ruines. - Le moulin du bourg, actuellement appelé le "moulin fleuri" (photo) a fonctionné jusqu'en 1945. En mai 1836, il a été demandé par sieur Lecomte Sulpice, de construire sur la rivière de la Sange, un moulin à moudre le grain et à mettre à farine celui qui est à foulon. Le dernier meunier, Pierre Berthé, cessa son activité vers 1947. Il préparait la farine pour le boulanger et de la mouture pour les animaux. Quand le niveau d'eau était trop bas, il pompait de l'eau durant la journée et faisait tourner le moulin la nuit. A son décès, sa propriété fut vendue en 1951 par ses héritiers. - Entre le moulin des Agots et celui du bourg, la Sange faisait tourner 2 autres moulins.Pour en savoir plus :

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Réduire en farine des graines de céréales et la mouiller pour que cela soit plus digeste.

Ces 2 autres moulins sont actuellement situés sur la commune de Lion en Sullias. - Il s'agit du moulin des Moulinards ou de Germon qui fut construit vers 1770 qui cessa de tourner vers 1940. Le meunier en 1829, était Christian Lecomte, puis en 1882, Jean Lecomte. Cette famille était aisée et possédait de nombreuses parcelles de terre sur la commune de St Aignan. - Moulin du Grand Voiseaux qui existait déjà en 1605. Au 20e siècle, le dernier meunier fut André Marchand qui travaillait encore un peu en 1965. Il produisait sa propre électricité.

Lavoir

En 1883 fut exposé l'utilité publique de construire un lavoir communal au bourg, sur la rivière de la Sange. La commune achète donc une parcelle de 52 m² et le lavoir fut aménagé en 1886 comprenant l'installation de planches à laver (madriers) et d'une plate-forme goudronnée. En 1901, une toiture a été ajoutée. Il fut fréquenté assidûment par les ménagères du bourg jusqu'à l'apparition des lave-linges. Dans les années 1970, il devint un lieu de jeu pour les enfants. En 1990, il a été restauré et ses alentours aménagés.Il existait aussi au lieu-dit "lavoir public" un lavoir établi sur la Fausse Rivière (bras de la Sange s'écoulant dans la Val), près de la Grenouillère qui n'était plus utilisé et qui fut donc vendu en 1928.

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Les ponts

Plusieurs ponts existent sur la commune : - les 2 ponts du bourg : durant plusieurs siècles, on traversait la Sange et la Fausse Rivière à gué, facilement du fait de leur peu de profondeur. Au 18e siècle, les gués furent remplacés par des ponts ce qui provoqua une élévation du niveau de la chaussée et donc l'apparition de 2 dos d'âne. - Pont de la Villette : existe depuis la construction du moulin. En 1992, il présentait des affaissements. En 1993, la commune a accepté la reconstruction des 2 passages busés afin de conserver les 2 chutes d'eau et le souvenir du moulin. - Les ponts du Voiseux : Pour en savoir plus :

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Il y a le pont de la Sange et celui du petit ruisseau ramenant l'eau du bief au cours principal à la sortie du moulin. Ces 2 ponts furent construits après 1860. En 1995, des travaux de réparation furent effectués.

Les ponts du Gallisson :- le pont de Gorges : en 1842, le conseil décide de la reconstruction du pont sur le chemin de délimitation des communes de Lion et St Aignan (actuel chemin de Cuissy aux Agotteaux).- les ponts du Tournois : en 1869, les agriculteurs se plaignent de ne pas pouvoir traverser leurs récoltes en franchissant le cours d'eau d'assainissement appelé fossé de Galisson dont le fond se trouve à 1 m du sol. Vers 1870, construction d'un pont en pierre pour le chemin de Cuissy et en 1865, d'un pont en bois pour le chemin du Tranchet qui n'existe plus aujourd'hui.Pour en savoir plus :

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Le pont d'Huisseau : en 1894, le conseil décide de la nécessité de construire un pont au lieu-dit "le Gué de Huisseau" qui intercepte les communications entre le Val et le bourg au moment des pluies hivernales. Ce pont, toujours en bon état, a reçu quelques travaux d'entretien en 1999. Le pont du Tranchet : le maire propose en 1895 de construire un pont sur le chemin du Tranchet qui rendrait de grands services aux cultivateurs du bourg qui ont des terres dans le Val. Le pont de la Grenouillère sur la Fausse Rivière : aucune trace de l'époque de sa construction mais il n'était qu'accessible aux troupeaux et anciens véhicules agricoles. En très mauvais état, il a été restauré en 2001 et compte parmi les ouvrages historiques de la commune. Le pont de la Pilaudine : petit pont, muni de parapets, construit à la même époque que ceux du bourg. Il permet l'écoulement du fossé qui draine Champlivault et le trop-plein des étangs. Le pont de "Sous-Villette" : pont de pierre qui permet au chemin du même nom de traverser la Sange.

La Loire

La Loire limite la commune au nord. Tout au long de son histoire, St Aignan a connu de nombreuses crues. C'est à la suite de la crue de 1003 qui avait ravagé le village de Cuissy, qu'est née la paroisse de St Aignan avec la construction de l'église St Nicolas.Ces crues sont de 3 types : - "cévenole" : résultat de précipitations brutales d'origine méditerranéenne sur les hauts bassins de la Loire et de l'Allier, principalement en automne.- crues dues aux longues périodes pluvieuses d'origine océanique, souvent en saison froide- crues mixtes résultant de la conjonction d'une crue cévenole et d'une crue océanique, ce sont les plus dangereuses.

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Bac : La traversée de la Loire se faisait par bac à Cuissy entre St Aignan et Ouzouer sur Loire, alors que la circulation sur le fleuve était importante. Ce passage existait déjà au 17e siècle et même avant mais il a été interrompu. C'est Ouzouer qui propose de rétablir ce service en 1848 mais le sous-préfet traine des pieds pour le peu d'utilisation et en 1857, le bac n'est toujours pas rétabli. Il a fallu de nombreuses délibérations pour que le service soit opérationnel en 1860. Le bac fonctionnera jusqu'en 1954.L'indemnité du passeur était de 37.50 Fr pour passer à 25 Fr en 1889. Le dernier passeur fut Célestin Baffault, domicilié à Ouzouer.Sur chaque rive existait un pylône, un câble métallique allait d'une rive à l'autre. En cas de crue avec un fort courant, le passeur, grâce au câble, réussissait la traversée sans crainte de dérive.Naufrage en Loire : En 1595, des habitants d'Ouzouer allant en pèlerinage à Lion en Sullias.Pour en savoir plus :

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Le dernier dimanche d'avril, les habitants de la paroisse d'Ouzouer sur Loire avaient l'habitude d'aller en procession le jour de la St Georges, à la paroisse de Lion en Sullias. N'ayant pu y aller le jour J à cause du mauvais temps, les habitants finirent par y aller dans deux petits bateaux. Malheureusement, ils furent submergés et ce sont 93 à 94 personnes de tous âges et sexe confondu qui périrent. On n'a jamais vu tant de misère en si peu de temps.

Chasse : Le territoire de St Aignan a toujours été giboyeux. L'existence de propriétés importantes avec garde-chasse, a favorisé la présence d'un gibier abondant. On y trouve lièvres, faisans, perdreaux, canards ainsi que sangliers et chevreuils. Les battues étaient rares et il y avait quelque chasse à courre. Retrouvez toutes les informations nature dans le + de nature, disponible gratuitement à l'Office de Tourisme.

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