A la découverte de St Aignan le Jaillard
c.vallee
Created on April 27, 2021
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A la découverte de
Sommaire
Blason
Eglise
Seigneurs
Histoire
Ecole
Petits patrimoines
Nature
Blason
- la 3e proposition associe la crosse de St Aignan et les sources posées sur le champ de gueules et les couleurs de l'écu des Menou.
Le conseil retient les thèmes suivants : le champ de gueules, la bande d'or, les 3 molettes, la crosse épiscopale et la fontaine jaillissante.
La présentation officielle des armoiries eut lieu au château de Sully, le 5 mai 1998.
Histoire
A l'époque gauloise, il y avait déjà Cuissy (oppidum dont le nom viendrait du celtique) ainsi que divers lieux comme l'Epinoy, les Gorges, Huisseaux.
A l'époque romaine, Cuissy devient un castellum gallo-romain qui subsista sous les Mérovingiens et les Carolingiens et était la propriété d'un seigneur dont dépendait le village construit à ses abords. Dès l'avènement des Capétiens, il fit toujours partie du domaine royal, fief du roi, dans la dépendance des seigneurs de Sully et de l'abbaye de Fleury.
Par décision de l'Assemblée Nationale Constituante, la paroisse de St Aignan fut transformée en commune le 14 décembre 1789. Pendant toute la période révolutionnaire, son nom officiel était Jaillard-sur-Sange, mais peu utilisé par les habitants. La commune n'est plus adiministrée par des seigneurs mais par un conseil municipal.
-121 à 476
476 à 1459
1789
Le village ancien a été construit au pied ou sur le rebord du coteau de Sologne dominant le Val de Loire, à 2 km du fleuve.
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Une décision de 1794 par le Préfet du Loiret, prévoyait la réunion de St Aignan avec Lion en Sullias pour la desserte religieuse mais les habitants réagirent et ils obtinrent que le prête vive chez eux.
A partir de 1830, St Aignan connaît un essor important, les conditions de vie s'améliorent. Les Béthunes possèdent les 2/3 du territoire exploités par des fermiers. Grâce à cette vie un peu meilleure, certains améliorent leur habitat, le nombre de propriétaires augmente. cela se traduit par des constructions nouvelles (+80 entre 1827 et 1876) ou par la transformation de constructions anciennes, par la construction du lavoir en 1885. Des artisans et commerçants s'installent dans le bourg.
Un différend oppose les communes de Lion en Sullias et de St Aignan concernant le terrain de Trembloy qui appartient à St Aignan mais dont les actes de propriétés furent détruits en 1792. Lion en Sullias prétendant en jouir de la totalité puis des 2/3. St Aignan finit par vendre le terrain à Lion en Sullias en 1873.
1794
1830
1861 à 1873
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Il faut savoir qu'avant 1820, le village de St Aignan se composait de l'église, du prieuré et d'une vingtaine de maisons. La grosse majorité de la population habitait les fermes dispersées dans le Val ou en Sologne.
L'espérance de vie était courte et la mort bien présente (les femmes avec de nombreuses grossesses, la mort infantile, etc.).
La population vivait directement des produits de son travail : on récoltait des légumes et des fruits, la viande était fournie par les cochons et les volailles qui procuraient également les œufs sans oublier le braconnage, le laitage et le fromage tenaient une grande place dans l'alimentation.
Les conditions de vie naturellement dures, étaient aggravées par les crises climatiques et les guerres comme : la grande famine de 1315, la guerre de Cent ans aggravée par l'épidémie de la peste noire en 1358, l'été 1473, l'hiver 1481 avec la Loire gelée, la crue de 1494, les guerres religieuses de la 2e moitié du 16e siècle, l'hiver 1565 - 1566, la famine de 1661 après la crue de Loire en janvier, la famine de 1693 - 1694 suivie de maladies qui entraîna plus d'un million de décès, etc.
Au cours du 19e siècle, il y a une activité industrielle avec :
Après la guerre 1914 - 1918 et jusqu'en 1939, la vie se déroule en fonction des saisons, marquée par l'apparition de la modernité (électrification, éducation physique dans les écoles, faucheuse, moissonneuse-lieuse et la batteuse, bicyclette, etc.). Les habitants s'intéressaient plus à la vie du village qu'à la vie politique du pays ou internationales.
Au cours de la seconde moitié du 20e siècle et jusqu'à nos jours, St Aignan va vraiment entrer dans la modernité et le progrès.
19e siècle
1918 à 1939
Jusqu'à nos jours
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Seigneurs
2 principaux châteaux existaient dans la paroisse : Cuissy et Champlivault.
La marine de Loire était très florissante : transport grains, de fourrage, de bois mais aussi de personnes. La maison du port, propriété du seigneur, bien aménagée et spacieuse, était occupée par les "voituriers d'eau" (les passeurs) pouvant contenir une cinquantaine de personnes.
Charles eut 9 enfants dont l'aîné Louis-Joseph, né en 1683, devint seigneur de Cuissy et eut à son tour 4 fils et 3 filles.
Une de ses filles, Françoise-Henriette née en 1733, devint en 1754 propriétaire de Cuissy et devint la Dame de Cuissy. La famille de son époux était établie sur le domaine de Chambord.
Le 29 mars 1760, les seigneurs de Cuissy vendirent la terre et la seigneurie de Cuissy à Isaac Nicolas Louis Monmerqué de Bazoncourt, écuyer, demeurant à Paris : le château et ses dépendances, les censives, rentes et redevances en grains, deniers et volailles, tous les droits seigneuriaux, tout le domaine. Le prix d'ensemble est de 75 000 Fr. Issac est marié à une dame Gabrielle-Hermance de Marpon, soeur ou parente du nouveau seigneur de Champlivault, qui mourut sans enfants en 1768.
C'est la soeur d'Isaac, Anne Thérèse, qui hérite de Cuissy. Elle eut 4 enfants et ses 2 fils avaient partagé avec leur mère la propriété du château. A la mort de son frère, l'abbé Torelli (né en 1752) ne reprit pas ses fonctions d'ecclésaistique et fut le seul propriétaire de Cuissy en 1806 jusqu'à son propré décès en 1823. Le château fut longtemps négligé et il l'avait vendu pour assurer ses derniers jours en échange d'une rente viagère, à Louis Jean Nicolas Monmerqué des Rochais, un parent du côté maternel.
1683
1754
1760
1806
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Il mourut peu de temps après.
Il laissait son père Louis avec sa jeune veuve et ses 3 jeunes enfants. Il fallut vendre le château et ses dépendances. En 1874, Cuissy était adjugé aux enchères au profit de Gabriel Mac Avoy et de son épouse Bonne Burdel.
A son décès en 1895, Cuissy revint à ses 2 fils : Pierre Emile Gounelle et l'abbé Joseph Gounelle.
Pierre revendit Cuissy à François et Henriette d'Autremont en 1900.
Ceux-ci le vendirent à leur tour à Mario Louis Guillaume Roques en 1922.
Depuis, la propriété est toujours restée dans la famille Roques.
Champlivault était entouré de fossés destinés à défendre l'habitation qui était sur une montille et avait un peu près les mêmes dimensions que Cuissy.
Puis René III Viault, vaillant partisan d'Henri IV, mourut en 1595 et laissa une fille unique, Françoise, qui mourut en 1610 laissant 2 fils et 2 filles.
Son fils aîné, Louis de Menou, fut prieur de St Aignan et eut Champlivault avec diverses possessions dont Brenne à Isdes.
Il épousa en 1665, Françoise Monnot de Mannoy. Champlivault était alors une maison opulente avec une domesticité nombreuse. Il eut 6 enfants.
Son aîné René Louis ou Louis René en 1666, eut lui-même 7 enfants. Un de ses fils, Charles René (né en 1700) était ecclésiastique. Il succéda à ses parents comme seigneur de Champlivault. Quoique prêtre, il ne renonça pas à son titre de seigneur et aux avantages pécuniaires et honorifiques qui y étaient rattachés. Il mourut en 1774.
Mais il avait cédé son domaine en 1760 à un sieur de Marpon, nouveau seigneur de St Aignan où il avait droit de justice.
1610
1665
1700
1760
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Le seigneur de Champlivault possédait les droits de basse et de moyenne justice sur l'ensemble de la paroisse mais il était soumis au cens au profit du seigneur de Cuissy, ainsi que le curé de St Aignan.
Redevance fixe que le possesseur d'une terre payait au seigneur féodal.
Cette justice constitue un mode d'organisation médiéval du système judiciaire.
La basse justice : Le seigneur peut juger les affaires relatives aux droits dus au seigneur, cens, rentes, exhibitions de contrats et héritages sur son domaine. Il s'occupe aussi des délits et amendes de faibles valeurs (dégâts des bêtes, injures, amendes inférieures à 7 sols 6 deniers). Il doit posséder sergent et prison afin d'y enfermer tout délinquant avant de le mener au haut justicier. Si la seigneurie est assez grande pour qu'il y ait des vavasseurs, les affaires de moyenne et basse justice sont jugées par leurs soins.
La moyenne justice : Le seigneur peut juger les rixes, injures et vols. Les délits ne peuvent être punis de mort. Pratiquement, la moyenne justice joue un rôle important au civil, notamment en matière de successions et de protection juridique des intérêts des mineurs : apposition de scellés, inventaire des biens des mineurs, nomination des tuteurs, etc.
AUTRES MAISONS - FERMES
Ferme de Coladan avec une cour ouverte.
Ferme de la Naudière avec environ 2 268 moutons en 1852.
Ferme de l'Epinoy qui était la plus importante de la commune.
Eglise
A l'origine de la paroisse, il y a le prieuré St Aignan (photo) avec sa chapelle St Symphorien datant du début du 10e siècle, puis l'église St Nicolas commencée en 1003.
Cependant, depuis les temps mérovingiens, existaient au bord de la Loire, le château féodal de Cuissy et son village de paysans, sans protection contre les crues du fleuve à cette époque.
En 1003, année de très grande crue "la plus terrible qu'on n'ait jamais vue", les religieux s'en retournèrent à Fleury, ne laissant qu'un des leurs pour la garde du prieuré.
C'est aussi en 1003 qu'Arnoult II, évêque d'Orléans, décida la construction d'une nouvelle église dédiée à St Nicolas, appelée St Nicolas - sous-Saint-Aignan à cause de sa situation au pied du coteau et donc plus bas que le prieuré St Aignan. Cette décision est sans doute motivée par une augmentation subite de la population qui venait en masse du village de Cuissy endommagé ou détruit par la crue.
De l'église primitive commencée en 1003, il ne reste que le portail et la nef, de style roman. L'abside date du 13e siècle. Le choeur, saccagé au temps des guerres de Religions, fut reconstruit en style ogival. La construction d'une sacristie au 18e siècle, fit condamner 2 fenêtres symétriques sur la façade sud.
Au cours des 19e et 20e siècles, d'importants travaux eurent lieu :
- une statue de bois "badigeonnée" du 17e figurant St Roch
- 2 tableaux du peintre Bodème datant du début du 19e : une Assomption et le Martyre de St Sébastien
- grande toile du 18e "l'Annonciation"
- des vitraux signés L. Lobin de Tours
Les derniers travaux de rénovation datent de 2000. L'église est solognote ordinaire en tuile avec son clocher d'ardoise à flèche octogonale, en milieu de nef. L'église mesure 25 m de long sur 9.50 m de large et peut accueillir environ 300 personnes.
Nouveau presbytère:
Clocher :
En 1881 a lieu l'enlèvement des terres de l'ancien cimetière dans le nouveau et la vente à l'amiable des croix restantes.
En 1882, l'ancien cimetière devient une place publique avec plantation d'arbres qui seront supprimés en 1990.
La loi Guizot de 1832, oblige chaque commune à ouvrir une école. L'école n'était ni gratuite ni obligatoire.
Ainsi, entre 1833 et 1836, s'ouvrit la 1ère école de St Aignan mais il n'existe aucune trace donc nous ne pouvons pas la situer.
Le maire expose au conseil que la salle où se tient actuellement l'école est trop petite pour les enfants. Il propose d'utiliser les bâtiments de Letourneau, vacants, comportant 2 pièces (une pour loger l'instituteur, l'autre pour la classe). De même, les documents cadastraux ne permettent pas de localiser cette 2e école mais sans doute en bordure de la route départementale.
La commune résilie le bail de M. Letourneau car la classe actuelle est beaucoup trop petite, pas aérée et le logement de l'instituteur est trop petit, sans cuisine. Ainsi, à partir de la rentrée scolaire de 1845, l'école est située dans un local appartenant à M. Thiriou, maire, qui se trouvait au 71 rue Nationale.
Ecole
1832
1833 et 1836
1841
1845
2017
2018
2019
2020
En juin 1858 est acheté le terrain et la grange provenant de la succession de sieur Mauzon. Les travaux furent terminés en 1860 et le bâtiment actuel de la Mairie -Ecole entra en service cette même année. Pour en savoir plus :
Cette période fut la construction de l'école des filles, plusieurs fois refusée avant 1883. Cette école ouvrit à la rentrée scolaire de 1887 se situant dans l'ancienne maison des Mahins, la Gravette. La commune en était seulement locataire jusqu'à ce que la préfecture valide cet achat. La réception définitive des travaux eut lieu en novembre 1890.
Les 2 écoles ont continué à fonctionner séparément. C'est en janvier 1956 que les écoles deviendront mixtes : les jeunes de la maternelle au CE2 sont dans l'école des filles; les grands (CM1 et CM2) sont dans l'école des garçons.
Sur demande de l'inspecteur académique, un regroupement de commune au niveau scolaire voit le jour entre St Aignan et Lion en Sullias. Cela allait permettre l'ouverture d'une école maternelle et de 2 cantines.
1857
1858
1883 à 1890
1890 à 1955
1972
La maison d'école est retirée à la commune pour le 1er novembre par le propriétaire (sans aucune raison précise). N'ayant pas de bâtiments pouvant convenir aux prescriptions réglementaires, le conseil émet le voeu de construire une école. En attendant la construction, le conseil loue une maison provisoire (sans doute située dans un bâtiment de l'actuelle rue du Prieuré) pour 2 ans.
2017
2018
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La partie école se situait dans la grange aménagée en salle de classe. La partie mairie comprenait une salle à usage de mairie et le logement de l'instituteur, qui était également secrétaire de mairie.
Cette organisation dura jusqu'en 1978, date à laquelle le secrétariat cessa d'être exercé par un enseignant.
De 1957 à 1972, une 3ème classe ouvrira dans le logement de fonction inoccupé de l'école des filles.
En 1988, des travaux ont lieu pour la transformation de l'ancienne école des filles et son agrandissement en école maternelle.
Ecole privée :
Après le décès de l'abbé Silly en 1922, cela revint à l'abbé René Poiget, son cousin au 7e degré, qui vendit la maison et la salle d'école à Marie-Marguerite Roux, veuve Billot. A sa mort, c'est Françoise Billot qui en hérita en 1944. A son décès dans les années 1960, la propriété fut vendue à M; et Mme Gérard Véry-Dobrenel.
En 1984, la commune fit l'acquisition de la salle d'école pour servir de classe au cour préparatoire.
Cette maison se situe au 46 rue Nationale.
Institutrice qui enseignait dans une école privée ou dans une institution.
En fait, l'école libre correspond à une école où un enseignement religieux est donné (un peu comme une école privée de nos jours) et l'école laïque correspond à une école de la république (école publique de nos jours).
Moulins
La Sange, longue de 15 km, va de St Florent à Sully où elle se jette dans la Loire. Elle passe donc à St Aignan sur 6.4 km où seront installés des moulins.
Utilisé pour le foulage des tissus, de la laine. Cette présence prouve que l'élevage de moutons était autrefois important. La laine était travaillée par les femmes pour le filage et le tissage.
Moulin à écorce de chêne
Exploitation piscicole de 10 ha le long de la ''Sange'' qui propose de venir pêcher et de découvrir une quarantaine de produits frais, crus ou fumés des truites fraîches, darnes de truites, pavés frais, des tartares de truites, sashimis mini brochettes ou grosses brochettes, des truites fumées entières ou en bande, marinées en rillettes).
Les autres moulins sont plus récents :
Pour en savoir plus :
Réduire en farine des graines de céréales et la mouiller pour que cela soit plus digeste.
Ces 2 autres moulins sont actuellement situés sur la commune de Lion en Sullias.
- Il s'agit du moulin des Moulinards ou de Germon qui fut construit vers 1770 qui cessa de tourner vers 1940. Le meunier en 1829, était Christian Lecomte, puis en 1882, Jean Lecomte. Cette famille était aisée et possédait de nombreuses parcelles de terre sur la commune de St Aignan.
- Moulin du Grand Voiseaux qui existait déjà en 1605. Au 20e siècle, le dernier meunier fut André Marchand qui travaillait encore un peu en 1965. Il produisait sa propre électricité.
Lavoir
En 1883 fut exposé l'utilité publique de construire un lavoir communal au bourg, sur la rivière de la Sange. La commune achète donc une parcelle de 52 m² et le lavoir fut aménagé en 1886 comprenant l'installation de planches à laver (madriers) et d'une plate-forme goudronnée. En 1901, une toiture a été ajoutée. Il fut fréquenté assidûment par les ménagères du bourg jusqu'à l'apparition des lave-linges. Dans les années 1970, il devint un lieu de jeu pour les enfants. En 1990, il a été restauré et ses alentours aménagés.
Les ponts
Plusieurs ponts existent sur la commune :
Il y a le pont de la Sange et celui du petit ruisseau ramenant l'eau du bief au cours principal à la sortie du moulin. Ces 2 ponts furent construits après 1860. En 1995, des travaux de réparation furent effectués.
Les ponts du Gallisson :
- le pont de Gorges : en 1842, le conseil décide de la reconstruction du pont sur le chemin de délimitation des communes de Lion et St Aignan (actuel chemin de Cuissy aux Agotteaux).
- les ponts du Tournois : en 1869, les agriculteurs se plaignent de ne pas pouvoir traverser leurs récoltes en franchissant le cours d'eau d'assainissement appelé fossé de Galisson dont le fond se trouve à 1 m du sol. Vers 1870, construction d'un pont en pierre pour le chemin de Cuissy et en 1865, d'un pont en bois pour le chemin du Tranchet qui n'existe plus aujourd'hui.
Le pont d'Huisseau : en 1894, le conseil décide de la nécessité de construire un pont au lieu-dit "le Gué de Huisseau" qui intercepte les communications entre le Val et le bourg au moment des pluies hivernales. Ce pont, toujours en bon état, a reçu quelques travaux d'entretien en 1999.
Le pont du Tranchet : le maire propose en 1895 de construire un pont sur le chemin du Tranchet qui rendrait de grands services aux cultivateurs du bourg qui ont des terres dans le Val.
Le pont de la Grenouillère sur la Fausse Rivière : aucune trace de l'époque de sa construction mais il n'était qu'accessible aux troupeaux et anciens véhicules agricoles. En très mauvais état, il a été restauré en 2001 et compte parmi les ouvrages historiques de la commune.
Le pont de la Pilaudine : petit pont, muni de parapets, construit à la même époque que ceux du bourg. Il permet l'écoulement du fossé qui draine Champlivault et le trop-plein des étangs.
Le pont de "Sous-Villette" : pont de pierre qui permet au chemin du même nom de traverser la Sange.
La Loire
La Loire limite la commune au nord. Tout au long de son histoire, St Aignan a connu de nombreuses crues. C'est à la suite de la crue de 1003 qui avait ravagé le village de Cuissy, qu'est née la paroisse de St Aignan avec la construction de l'église St Nicolas.
- crues dues aux longues périodes pluvieuses d'origine océanique, souvent en saison froide
Bac :
La traversée de la Loire se faisait par bac à Cuissy entre St Aignan et Ouzouer sur Loire, alors que la circulation sur le fleuve était importante. Ce passage existait déjà au 17e siècle et même avant mais il a été interrompu.
C'est Ouzouer qui propose de rétablir ce service en 1848 mais le sous-préfet traine des pieds pour le peu d'utilisation et en 1857, le bac n'est toujours pas rétabli. Il a fallu de nombreuses délibérations pour que le service soit opérationnel en 1860. Le bac fonctionnera jusqu'en 1954.
Le dernier dimanche d'avril, les habitants de la paroisse d'Ouzouer sur Loire avaient l'habitude d'aller en procession le jour de la St Georges, à la paroisse de Lion en Sullias. N'ayant pu y aller le jour J à cause du mauvais temps, les habitants finirent par y aller dans deux petits bateaux. Malheureusement, ils furent submergés et ce sont 93 à 94 personnes de tous âges et sexe confondu qui périrent. On n'a jamais vu tant de misère en si peu de temps.
Chasse :