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course d'orientation historique réalisée par les élèves et les enseignants du collège LETOT

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Parcours permanents de CO

Parcours médiéval

Parcours insolite

Parcours D Day

Parcours D Day

Le By-pass Pour faciliter le transport des troupes et du matériel débarqués du port artificiel d’Arromanches et les acheminer au plus vite sur le front, une route contournant la ville de Bayeux est construite par les royal Engineers britanniques. Le by-pass est opérationnel dès le 24 juin 1944.

Stèle Robert Capa Parmi les centaines de correspondants de guerre, seuls 2 photographes accompagnent les troupes de débarquement à Omaha, dès la 1ère vague d’assaut au matin du 6 juin 1944. Robert Capa, pour le magazine américain Life prend plusieurs photos. Mais suite à une erreur au développement, seules onze photos, un peu floues, témoignent de ce Débarquement de Normandie. Il vient à Bayeux faire signer sa carte de correspondant de guerre le 19 juillet 1944 par le Comité français de Libération nationale qui fait désormais autorité sur les territoires libérés. Derrière cette stèle s'ouvre un lieu de mémoire pour les reporters tués depuis 1944 dans le monde. Pa

Cimetière et mémorial du Commonwealth, Boulevard Fabian Ware Sur le fronton du Mémorial, l'inscription latine « Nos a Gulielmo victi victoris patriam liberavimus » « Nous qui avons été vaincus par Guillaume, avons libéré la patrie du vainqueur » rappelle le lien qui unit l'Angleterre à la Normandie, de la conquête de l’Angleterre par Guillaume duc de Normandie en 1066 au Débarquement allié d’Angleterre en Normandie le 6 juin 1944. Le cimetière militaire du Commonwealth de Bayeux rassemble les sépultures de 4 648 soldats, pour la majorité des Britanniques et le Mémorial qui lui fait face porte les noms des 1807 disparus lors de la bataille de Normandie.

Place De Gaulle Le 14 juin 1944, à la surprise de la population, le général De Gaulle, accompagné des hommes de la France Libre arrivent à Bayeux à 15h30. Ils remontent à pied les rues Saint-Jean, Saint-Martin et Saint-Malo et enfin la rue Général de Dais vers la Sous-Préfecture. Sur son parcours, à la hâte, les Bayeusains arborent des drapeaux et des croix de Lorraine et acclament le général qu’ils voient pour la première fois après l’avoir entendu pendant les 4 années d’occupation sur Radio Londres. De Gaulle se rend, pour finir, sur la place du Château où près de mille personnes se sont rassemblées pour écouter son discours et chanter La Marseillaise. Les premières phrases de ce discours sont gravées sur le monument qui vous fait face, en direction de la cathédrale.

Des nouvelles de la BBC, Place Saint Patrice Place traditionnelle du marché, les Bayeusains s’y rassemblent à la Libération dès juin 1944. Autour des camions équipés pour la BBC, ils peuvent suivre les actualités françaises diffusées depuis Londres. Il s’agit de s’informer sur l’avancée du front de libération.

Soldatenheim, Hôtel du Luxembourg L’hôtel du Luxembourg est réquisitionné par les troupes allemandes d’occupation. L’établissement est aménagé en Soldatenheim, réservé à la détente des hommes de troupes de la Wehrmacht. Situé face au théâtre, les soldats profitaient également d’un casino et du Modern Cinéma rue des Bouchers. Ils y rencontraient la jeunesse bayeusaine qui se montrait souvent hostile.

Tag TT 40 Ce tag a été probablement réalisé par un soldat britannique chargé d'indiquer le Quartier général (40 étant le code pour désigner le QG) aux soldats de la Northumbrian. Les deux T et le H ainsi formé indiquent le nom des rivières Tyne, Tees et Humber, secteur où étaient recrutés les soldats de la 50ème division d'infanterie britannique.

Imprimerie de La Renaissance du Bessin Le mardi 23 juin 1944, sur les rotatives de Bayeux, apparaît La Renaissance du Bessin, un journal libre qui informe les populations civiles et diffuse les décrets et les communiqués sur les territoires libérés. Le 1er numéro est tiré à 4 000 exemplaires grâce à l'aide des Canadiens qui fournissent l'essence pour faire tourner les machines et les Anglais le papier. En évoquant la naissance du 1er journal paru en France libérée, la BBC, trompée par une mauvaise liaison téléphonique, parle de « La Renaissance du Destin ».

Poste de communication allemand Les Allemands quittent Bayeux précipitamment dans la matinée du 6 juin 1944. Au poste de communication, rue Laitière, sont encore présents quelques soldats allemands chargés d'assurer les liaisons entre les unités de Bayeux et du Bessin. Après quelques tirs de l'unité de reconnaissance britannique, ils se rendent.

Le Mémorial des déportés Ce monument est dédié aux déportés et fusillés, Résistants de Bayeux et du Bessin.39 noms encadrent un poème de Louis Aragon.

Bayeux Hôpital Dès le 6 juin 1944, Bayeux se prépare à accueillir de nombreux blessés liés aux bombardements. Le séminaire est reconverti en hôpital militaire, l'hôpital Robert Lion, en hommage au médecin Capitaine du commando Kieffer tué le 6 juin 1944 sur la plage de Ouistreham. De nombreuses victimes civiles y sont soignées par une équipe médicale militaire, par les volontaires françaises de la MMLA (Mission Militaire de Liaison Administrative) et de nombreux bénévoles.

Les bains douches Ce sont les troupes britanniques de la 50ème division d'infanterie et la 56ème brigade d'infanterie du Gloucestershire Régiment, débarquées à Gold Beach le 6 juin 1944 qui libèrent Bayeux le 7 juin. L'afflux des troupes alliées et la pollution des eaux par de nombreux cadavres, nécessitent des aménagements. La Halle aux poissons, convertie en bains douches, assure le confort des Alliés.

Explication du parcours réalisé par les élèves de 3ème du collège LETOT

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Parcours médiéval

Rues médiévales Les rues de Bayeux rappellent souvent l’histoire de la ville et la fonction de ses quartiers : le quartier religieux autour de la cathédrale (rue des Chanoines, de la Maîtrise, rue Franche) ou encore le quartier judiciaire avec la rue de la juridiction et la rue Quincangrogne qui signifie « que vienne m'affronter celui que cela dérange ».

La cathédrale Notre Dame Au Moyen Âge, les tympans des portails peuvent être sculptés de scènes religieuses, bibliques. Sur celui, à droite du portail central, est représenté le Jugement Dernier. Ces représentations permettent l’enseignement religieux des fidèles, majoritairement analphabètes. Elles permettent également d’encadrer la société dans la foi chrétienne.

Les remparts Rue Tardif Bayeux est une ville fortifiée depuis le 3ème siècle. Au Moyen Âge, les remparts sont percés de 4 portes fortifiées et de 12 tours. Il s’agit de protéger la cité et ses habitants. Aujourd'hui, il en reste quelques vestiges. Le rempart qui vous fait face a été surélevé au Moyen Âge. Sa partie la plus ancienne (sous terre) remonte au IIIème siècle.

Maison canoniale, Impasse Glatigny Cette inscription indique la maison d’un chanoine chargé des affaires religieuses concernant le territoire placé sous sa responsabilité : l’archidiaconé des Veys, un territoire sous l’autorité de l’évêque.

Palais épiscopal La construction de ce palais épiscopal s’échelonne du 11ème au 18ème siècle. Dans la partie la plus ancienne, l'étage était réservé à la résidence de l'évêque et le rez-de-chaussée a servi de prison. Aujourd’hui, cet ensemble est intégré au Musée d’Art et d’Histoire Baron Gérard. Au milieu de la cour, a été planté à la Révolution en 1797 un arbre de la Liberté, classé « arbre remarquable ».

Maison d’Adam et Eve, rue du Bienvenu Au Moyen Âge, il existe de nombreuses échoppes qui appartiennent parfois à l’évêque. Les marchandises à vendre sont exposées sur le vantail inférieur de la fenêtre à l’extérieur. L’intérieur sert surtout d’atelier pour les artisans et les boutiquiers. Dirigez vous maintenant vers la rue de la Juridiction.

Hôtel d’Argouges Les bâtisses les plus riches, au Moyen Âge, sont décorées de nombreuses statues sur une thématique souvent religieuse. Ici 12 statues représentent des saints et des têtes grimaçantes. Et, comme les sculptures, la couleur, ici le rouge, sont des éléments de représentation sociale pour les propriétaires.

Maison à pans de bois, Rue des cuisiniers Le nom de la rue fait référence aux différents métiers de la cuisine, réunis en corporation. Ainsi, dès le Moyen Âge, la ville est organisée selon les corporations de métiers pour des questions d’hygiène comme les métiers de la boucherie ou de sécurité pour les métiers utilisant le feu.

Le manuscrit de Bayeux Face à la cathédrale, à travers les branches du saule, profitez encore un peu de cette immersion dans l'époque médiévale en écoutant un extrait du Manuscrit de Bayeux. C'est un recueil enluminé de 103 chansons d'amour, de tristesse ou à boire. Composées à la fin du 15ème siècle, ces chansons ont été collectées en Normandie et dans l’Ouest de la France. Le manuscrit échappe à la destruction au début du 19ème siècle grâce au conservateur de la bibliothèque municipale de Bayeux, alors qu'il allait être utilisé pour renforcer d'autres livres. Il est légué ensuite à la BNF. On peut le consulter sur le site Gallica.

La chapelle de l’Hotel Dieu Allée des Augustines Dans les villes médiévales, s’établissent des hôpitaux pour les voyageurs et les plus pauvres souvent malades. Au 13ème siècle, l’Hôtel Dieu est géré par des chanoines réguliers de l'ordre de Saint Augustin, réunis dans le prieuré de Saint Jean L'Evangéliste.

Place De Gaulle, un château médiéval Du milieu du 10ème siècle jusqu’à la fin du 18ème siècle, un château fort, adossé au mur de fortification surveille et protège la ville contre les menaces extérieures. Il représente le pouvoir ducal puis le pouvoir royal.

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Le départ du parcours. Explication

Parcours insolite

Monument dédié à Notre Dame, rue M. Schumann « Dans un élan de ferveur, Bayeux a proclamé sa reconnaissance à Notre Dame » Voici ce que l’on pouvait lire dans La Renaissance du Bessin le 30 avril 1947 après la procession organisée devant le monument nouvellement érigé. 3 ans auparavant, le 6 juin 1944, ce sont près de 10 000 tonnes de bombes qui ont été larguées par l’aviation alliée sur les défenses allemandes et les axes de communication de la côte. Bayeux, située à moins de 10 km est dans le rayon d'action des opérations du Débarquement. Libérée définitivement dès le lendemain, sans bombardements ni destructions dans une région bientôt en ruine, on croît à une protection divine et on la surnomme la « Miraculée ». Cela valait bien un ex-voto à Notre-Dame de Bayeux !

Vestiges de l’église de Saint Nicolas des courtils Rue de la Liberté. Belle église gothique du XIIIème siècle dans son écrin de verdure et cimetière attenant à vendre ! Prix fixé à 2 000 livres (soit l’équivalent d’un peu plus de 27 000 euros). Expertisée en 1793, l’église est détruite avec son cimetière en 1794 pour permettre la construction de 3 maisons. Entrez jusqu’au fond du passage pour en observer les quelques vestiges

La petite gare, Place du marché Le 1er juillet 1899, la petite gare, placée près du marché, attend ses 1ers clients car s’ouvrent à Bayeux deux lignes de trains « de bains de mer » vers Port-en-Bessin et vers Arromanches et Courseulles, par Ryes. Pour 2 à 3 francs selon la classe, les Bayeusains se rendent sur la côte profiter de l’air marin. Ces lignes d’intérêt local sont gérées par les Chemins de fer du Calvados jusqu’en 1932 où le bus est préféré.

« La maison des quatre âges et des quatre saisons » L’insolite se niche parfois en hauteur. Il faut savoir lever les yeux. Si vous observez cette façade du XVIIIème siècle, vous remarquerez que les fenêtres sont de tailles décroissantes selon les étages. Les clés des linteaux de chaque fenêtre des 1eret 2ème étage sont sculptés. A gauche les quatre âges de la vie et à droite les quatre saisons représentées par un personnage et un arbre.

« Maison à décor de tête de loup » Gardez les yeux levés. Sur cette façade, vous remarquerez que les fenêtres sont toujours de tailles décroissantes selon les étages. Le 1er étage est souvent le plus clair et dédié soit à une catégorie sociale plus aisée ou aux pièces de réception. Mais, à l’inverse, les décors sont plus présents sur les deux derniers étages : ferronneries, angelots et tête de loup qui encadrent une lucarne centrale avec fronton.

Hôtel Toulouse Lautrec Comme son nom ne l’indique pas ce n’est pas le peintre Toulouse Lautrec qui vécut dans cette bâtisse mais Honoré de Balzac (1799-1950) qui y séjourna du 23 mai à 9 août 1822. Il a alors 23 ans et écrit des nouvelles. Il aime observer et décrire la «bonne société» bayeusaine notamment dans les premières phrases de La Femme Abandonnée. En 1845, grand auteur français, Balzac réunit toute son œuvre sous le titre de La Comédie humaine qu’il définit comme « la peinture de la société ».

Rue Saint Jean Hôtel… De pierre à un croissant accompagné de trois étoiles brillantes posées une en chef et deux en pointe Trouve le blason et tu connaîtras le nom de ma maison. Sinon figure rira de toi.

Place au bois De nombreux faubourgs se sont développés en dehors des remparts qui entouraient la cité médiévale de Bayeux. On accédait au faubourg Saint Loup par la rue des chanoines et la Porte arborée, percée dans l’enceinte fortifiée.

A l’angle de la rue des Chanoines et de la rue Lambert Leforestier Construite de pierre à 7 mètres de hauteur, je surplombe jadis le cimetière. Serais-je lanterne des morts qui guide les âmes ou belle cheminée gothique du XIIIème siècle ?

Sainte Catherine des Augustines, Place de Québec Née en 1632 dans une famille normande très pieuse, Catherine de Longpré, à 12 ans rejoint sa cousine, Mère Marie de St Augustin qui vient de prendre en charge, avec quelques hospitalières, l'Hôtel Dieu de Bayeux. Très influencée par les jésuites évangélisateurs d'Amérique du Nord, elle s'embarque, à 16 ans, pour le Canada pour rejoindre les trois Augustines de Dieppe, fondatrices de l'Hôtel Dieu de Québec. Elle consacre toute sa vie au service des pauvres et des malades et cofonde l’Église catholique du Canada. Elle meurt le 8 mai 1668 de tuberculose à 36 ans. En 1989, elle est béatifiée par le pape Jean Paul II. A cette occasion, l'Hôtel Dieu de Bayeux reçoit un humérus de la sainte femme. La relique est visible dans la cathédrale

Jardin de l’allée des Augustines Ce sarcophage est celui de Marie Madeleine Jullien de la Hanaudière. Elle est confiée à l’âge de 8 ans, aux Ursulines de Bayeux et en 1641, reçoit de son frère la somme de 10 000 livres pour établir un monastère pour y servir et assister les pauvres malades. C’est donc, sous la direction de Mère Marie-Madeleine, que les Augustines hospitalières remplacent les chanoines réguliers dans la gestion de l’Hôtel Dieu.

En espérant que vous ayez passé un bon moment

Explication du parcours