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“Alouette” est le surnom de Cosette, parce qu’elle ressemblait à un oiseau, très petit à cause de son extrème maiigreur "[...] Dans le pays on l'appellait l'Alouette. Le peuple, qui aime les figures, s'était plu à nommer de ce nom ce petit etre pas plus gros qu'un oiseau,tremblant,effarouché et frissonnant, eveillé le premier chaque matin dans la maison et le village, toujours dans la rue ou dans les champs avant l'aube. Seulement la pauvre Alouette ne chantait pas." Servante à seulement 5 ans, de la famille Thénardier. Elle est maltraitée par les deux aubergistes comme la petite Cendrillon. Le surnom d'Alouette rappelle la chanson enfantine "Alouette, gentille alouette, je te plumerai..." et les Thénardier "plument" Cosette parce qu'ils détruisent son corps et son âme ,

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Victor Hugo publie Les Misérables en 1862: Un roman réaliste qui peint la vie en France au début du 19ème siècle Un roman épique avec la description de multiples combats Un roman romantique où l’amour a sa place d’honneur Un roman politique et social car Victor Hugo est convaincu que seule l’instruction et le respect de l’individu pourront rendre l’être humain meilleur

Victor Hugo décrit la condition des enfants à son époque . Jusqu’au 1870, quand les premières crèches ont été créées, les femmes qui travaillaient étaient obligées à confier leurs enfants à une «gardienne » ou « soigneuse ». Les conditions de salubrités dans ces maisons étaient médiocres, les enfants ne mangeaient pas suffisamment et ils étaient exploités par les maîtres. Les femmes qui ne pouvaient plus aller voir les enfants, les abandonnaient aux gardiennes, et la famille d’accueil acquérait plein droit sur l’enfant. La condition était difficile à soutenir, ils travaillaient jusqu’à quinze heures par jour, sans repos hebdomadaire ; ils étaient frappés sous le motif le plus futile. Dès seize ans, les garçons peuvaient être présentés, au tirage au sort de la milice, pour remplacer un fils, un frère ou un neveu vivant au domicile. Ils devenaient souvent alcoolisés et les filles étaient forcées à se prostituer. Beaucoup de jeunes s’enfuiaient pour aller vivre comme des criminelles.

Cosette est l'un des personnages du roman qui nous touche le plus, car la vie devient pour elle une sorte de conte de fées: à la place d'une fée marraine qui vient la sauver de sa belle mère et de ses deux sœurs, c'est Jean Valjean qui vient la sauver des horribles Thénardier et de la misère où elle aurait pu sombrer, comme cela arrive si souvent dans la réalité. Elle vit le meilleur et le pire de ce qu' un être humain peut supporter, et le pire se produit dans son enfance. Le personnage de Cosette est dynamique parce qu'elle grandit tout le long du roman. Le lecteur s'attache facilement à ce personnage et suit son parcours qui peut être divisé en trois parties: 1. Cosette enfant 2. Cosette et sa vie avec Jean Valjean 3. Cosette et sa rencontre avec Marius

Le portrait de Cosette suit une "progression à thème éclaté" et il progresse de haut en bas afin d’informer le lecteur sur sa maigreur extrême, sur sa laideur. "[...]Cosette, si jolie et si fraîche à son arrivée dans cette maison, était maintenant maigre et blême. [...] L'injustice l'avait faite hargneuse et la misère l'avait rendue laide. Il ne lui restait plus que ses beaux yeux qui faisaient peine, parce que, grands comme ils étaient, il semblait qu'on y vît une plus grandes quantité de tristesse" Ces expressions trahissent la pensée du narrateur et tentent d’émouvoir le lecteur. Cosette est donc une enfant très malheureuse à la merci d’adultes atroces. et à cause de la misère et de l'injustice, les gens deviennent mauvais. La société selon Hugo, n'empêche pas que de telles conditions de vie existent.

« Angoisse » et « crainte » sont les deux noms qui structurent la description de Cosette et nous informent sur ses sentiments. Cosette ressemble à une condamnée: le lecteur donc va éprouver de la pitié et de l’horreur pour elle parce qu'elle est condamnée à la souffrance sociale "qui commence à toute âge " dit Hugo. Elle est le “souffre-douleur” parce qu’elle, ne faisant pas vraiment partie de la famille, est toujours victime des mauvais traitements des deux autres enfants légitimes. Elle est utilisée comme servante et obligée à faire de nombreuses commissions, comme balayer les chambres, la cour, la rue, laver la vaisselle et porter des fardeaux Contrairement à l’alouette, dont la principale caractéristique est son beau chant qui symbolise sa liberté, Cosette ne chantait jamais parce qu’elle n’était pas libre.

La fillette est debout au centre du tableau; la porte close et les grilles à la fenêtre, soulignent l’enferment dehors de la petite. La fille de Fantine se tient debout, pieds nus dans l’eau. Son regard vide trahit la solitude et la souffrance. L’épaule dénudée laisse deviner la violence physique que la famille d’accueil, les Thénardier, exerce sur ce frêle personnage. Les vêtements déchirés, le long jupon et le corsage, ne sont pas ceux d’une petite fille mais d’une adulte. Or, cet habit de femme, voire de prostituée, s’oppose totalement à la candeur du visage, avec la frange puérile et le chapeau trop petit pour contenir la chevelure Afin d’émouvoir plus encore le destinataire, les deux seuls accessoires placés dans le cadre sont géants : le balai est deux fois plus grand que Cosette et le seau, colossal, est rempli d’eau Hugo écrit: "C'était une chose navrante de voir, l'hiver, ce pauvre enfant, qui n'avait pas encore six ans, grelottant sous de vieille loques de toile trouées, balayer la rue avant le jour avec un énorme balai dans ses petites mains rouges et une larme dans ses grands yeux [...]"

Melancholia (extrait)Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellementDans la même prison le même mouvement.Accroupis sous les dents d'une machine sombre,Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! » Victor Hugo, Les Contemplations, Livre III

Une année, un.e écrivain.e: Victor Hugo"Cosette et Gavroche: deux personnages archétypes du genre humain"

5CL Liceo Niccolò Copernico, Prato