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A la découverte de SAINT FLORENT

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Sommaire

La paroisse n'est pas antérieure au 16e siècle, il n'y avait jusqu'alors qu'une chapelle dépendante du prieuré de St Gondon. Mais en 1562, suite aux guerres de religion, les habitants voisins de Lion en Sullias vinrent y chercher refuge. Cet afflux transforma St Florent en paroisse.

Histoire

Village

Architecture

Eglise

Nature

Histoire

L'origine du premier monastère de St Florent se situe au Mont Glonne, construit par Florent, un jeune martyre. 2 siècles plus tard, il changea de nom pour celui de St Florent le Vieil.Après l'agrandissement du monastère grâce à Clovis, l'abbaye fut pillée et détruite par les Normands en 860. Les religieux, emportant les reliques de leur saint patron, se refugièrent dans le Berry. Les moines fondèrent, en 900, dans la vallée, une chapelle sous le vocable de leur saint patron et décidèrent de l'appeler St Florent le Jeune. St Florent le Jeune s'est développé et le sanctuaire a été remplacé par l'église actuelle datant de la fin du 15e siècle. Elle accueillait les nombreux pèlerins qui venaient à la fête annuelle du saint, le 22 septembre, pour y honorer les reliques ainsi que les deux châsses qui ornent le maître d'autel.Pendant plusieurs centaines d'années, l'église fut desservie par le prieuré comme si ce village était un faubourg de St Gondon.

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Blason

Les armes de Saint-Florent se blasonnent ainsi : D'azur à une barque à une voile d'argent accompagnée de huit molettes d'éperon d'or. La référence à saint Florent, qui avant de donner son nom à la commune a paru devoir s'imposer. De surcroît, invoqué pour protéger de la noyade, guérir des fièvres et les maux de tête, éloigner les serpents et le mal en général, saint Florent fut longtemps l'objet d'un pèlerinage local fréquenté. Le centre des armoiries se trouve donc orné de la barque sur laquelle, suivant les hagiographes, ce disciple de saint Martin de Tours, servit pour sauver des malheureux de la noyade. Les molettes d'or (roues étoilées des éperons de chevaliers), qui figurent sur les armes de la première maison de Sully, font allusion à la suzeraineté de cette lignée seigneuriale de la localité.

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Le sanctuaire d'origine sous le vocable de saint Florent céda la place à une église plus vaste enrichie d'un caquetoir. Au fil des années, devenue trop exiguë pour les nombreux paroissiens la fréquentant, l'édifice fut détruit à la fin du 19e siècle. L'église sera reconstruite entre 1899 et 1901, bâtie à la romane et aux volumes plus importants.L'église est sous les vocables de St Sébastien et de St Florent, dont elle possède une statue en pierre qui date du 15e siècle. A l'extérieur, vous remarquerez une pendule sur les 4 faces du clocher. Cela servait aux paysans et habitants des alentours pour voir l'heure depuis les champs.Pour en savoir plus sur les vocables :

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Eglise

Un caquetoir est une galerie-porche qui précède l'entrée d'un édifice religieux.

St Sébastien est invoqué pour se protéger des épidémies de peste qui étaient très fréquentes au Moyen-Âge. St Florent est invoqué pour protéger de la noyade, guérir des fièvres et maux de tête, éloigner les serpents et le mal en général. Il a fait l'objet d'un pèlerinage pendant très longtemps.

Architecture

La commune, de part son bâti, nous rappelle que nous sommes bien en Sologne grâce à son architecture typique où la brique et le bois constituent les 2 emblèmes du patrimoine local.- Pans de bois : le bois est le principal matériau de construction durant le Moyen-Âge et jusqu'au 19e siècle. Les solognots l'utilisaient car ils le trouvaient sur place.- Hourdis de torchis : il s'agit d'un mélange d'argile et de paille entourant un morceau de bois et formant un paillisson. C'est un procédé de construction peu onéreux qui peut être fabriqué par les habitants eux-mêmes.

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- Briques : dans les habitations un peu plus cossues, la brique a peu à peu remplacé le torchis. La matière première restait la même mais l'argile était cuite dans des fours alimentés au bois. La brique est omniprésente dès 1850 et offre une harmonie rouge typique et originale. La brique de terre cuite au four correspond à la volonté de résurrection exprimée par les autorités.Avant 1860, la brique simple "la chantignolle", posée en fougère (en V) ou en épi (selon la largeur du panneau, une brique verticale sépare le V) assainit les murs et ravive l'aspect des maisons. En effet, cette pose permet de canaliser l'humidité vers le centre du panneau et non vers le bois, ce qui aide l'eau à s'évaporer.Après 1860, la brique "double" remplace la brique précédente et se pose en oblique, plus difficile et moins esthétique.Pour en savoir plus :

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Au milieu du 19e siècle, la brique, même si elle était déjà présente dans les habitations à colombage, supplante tous les modes de construction. A cette époque, le développement des voies de communication, la reconstruction des forêts par le Second Empire et l'assainissement de la Sologne, ont favorisé la reconstruction. Des rues entières ont vu le remplacement d'habitations en pans de bois par des maisons en briques.

Village

Vers 1920 - 1930, ce village possédait un café-restaurant Bézard qui était aussi le boucher-charcutier avec une spécialité "le salage".Les autres commerçants complétant l'offre de St Florent étaient : le café-tabac Turpin, le café Perronnet avec sa salle de bal ainsi que le café Poignard dont le patron était maréchal-ferrant, un autre maréchal-ferrant, mais aussi un boulanger Vieugué, 2 épiciers, un bourrelier, un tailleur d'habits, le charron Debenne, le sabotier Paul Blain, le maçon Vieugué, le mécanicien Saget et un menuisier.

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Les maisons anciennes du bourg restent modestes à l'image de ses occupants : artisans, commerçants, petits fonctionnaires et journaliers travaillant dans les exploitations environnantes.Dans la plus vieille rue du village, la rue du Carreau, un puit en briques est encore présent et fonctionnel. Il y avait dans cette rue, un puit de chaque côté ainsi qu'un four collectif sans compter quelques fours individuels. C'est dans la rue de Villemurlin, que vous verrez la mairie qui était l'ancienne école des garçons mais vous trouverez également des maisons avec différents façonnages architecturaux. Une petite particularité se trouve route de Sully : une ancienne plaque de cocher.

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De nombreuses propriétés privées sont présentes sur la commune :- Les Supplissons qui tire son nom "des terres sablonneuses" est un ancien logis de ferme du 18e siècle, portant un des derniers exemples de cheminée en brique à double conduit rond, connue en Sologne.- La Colinière avec 2 logis contigus datant de 1771 et 1785. Le hourdis du pan-de-bois est en torchis. La partie centrale est maçonnée et chaînée de chantignolles qui abrite la bassie (située à proximité de la porte, elle se compose d'un évier pour l'évacuation des eaux, d'un arc qui les couvre et d'étagère entre).- Le château de Beaulin : Route de Villemurlin. Vous pouvez l'apercevoir en vous dirigeant dans l'allée qui mène au château de Pierrefitte . Pour en savoir plus :

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Château de Beaulin : Depuis la route, vous verrez la ferme du château avec ses granges typiques de Sologne Pierrefitte : Route de Villemurlin, dont son nom voudrait dire "culte des pierres". Courtignon : Date de l'époque carolingienne et tire son nom du latin cortis qui est la racine de nombreuses fermes. Les Baillis : Son nom signifierait la "justice, finance et armées seigneuriales". Guilleux : "le gui fut à l'honneur". Les fermes (notamment rue des Châtaigniers) présentent des anciennes cours de ferme typiquement solognotes avec colombages, briques et ancienne grange avec une armature en pan-de-bois et un toit en basse-goûte.

Nature

La nature est présente tout autour du village. La forêt de Sologne avec des chênes plusieurs fois centenaires, de nombreux étangs (jusqu'à 50) qui sont le paradis des pêcheurs et sans oublier l'étang communal aménagé avec une aire de pique-nique et un terrain de tennis, St Florent est entouré par la Turlurette, la Sange et la Beuvrière qui forment les 3 vallées.La Loire à vélo fait un détour par St Florent.

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Légende de Sainte Montaine

Sainte Montaine est la patronne de la Sologne. L'histoire raconte que, vendue comme jeune servante à la ferme des Chesneaux, sa patronne l'envoyait chaque jour chercher de l'eau au ruisseau de la Boute-Vive. Un soir, alors qu'il faisait nuit, elle cassa sa cruche en terre en se prenant les pieds dans des ronces sur le chemin du retour. Furieuse et cherchant à l'humilier, sa patronne la renvoya chercher de l'eau munie d'un panier en osier. Contre toute attente, dans la froideur de l'hiver, l'impropable récipient s'avéra aussi étanche qu'un seau, tandis que les ronces avaient à jamais disparues du chemin ! Pour en savoir plus :

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Plus tard, la bergère se retira dans l'abbaye de Ferrières-en-Gâtinais, dont elle devint abbesse avant de mourir à l'âge de 20 ans. Montaine fut ensuite canonisée et son nom fut donné au village le plus proche des Chesneaux. Avec son eau fraîche en été et tiède en hiver, la fontaine accueillait des pèlerins qui venaient honorer leur sainte chaque lundi de Pentecôte.

La commune de Ste Montaine se situe près d'Aubigny sur Nère, dans le Cher. Une chapelle a été édifiée près de la source à 1 km au Nord-Ouest du bourg, sur la route menant à Pierrefitte sur Sauldre. Cette source, au débit important, donne naissance au ruisseau de Boute Vive, affluent de la Grande Sauldre.