Want to make creations as awesome as this one?

Les médiateurs en arts visuels et en musiques actuelles de l'Antre Peaux, se sont alliés pour vous proposer ce quiz musical inspiré de l'exposition Even the rocks reach out to kiss you. Bonne découverte !

Transcript

Even the rocks reach out to kiss you /Quiz Musical

Nadja Verana Marcin, Jedi, C-print, 120 x 64,4 cm, 2019

Quel morceau illustre le mieux cette oeuvre ?

Parquet Courts"Before the Water Gets Too High"

Parquet Courts est un groupe américain formé en 2010. Dans cette chanson ils décrivent un monde aux abois et s'interrogent sur sa viabilité avant que les eaux ne montent trop haut.

Giovanni Sample "My sister the world"

My Sister The World est un morceau entièrement composé d'extraits de vidéos musicales dénichés sur youtube par l'artiste Giovanni Sample. Son travail est issu de la technique du mash-up vidéo.

Princess Shaw ft Kutiman "BACKWARD"

Aide-soignante de 38 ans vivant à la Nouvelle-Orléans, Samantha Montgomery poste régulièrement sur Internet des chansons qu'elle écrit elle-même. Elle n'a qu'une centaine d'admirateurs, jusqu'au jour où l'un d'entre eux, l'artiste israélien Kutiman, décide d'enrichir les compositions de Samantha à l'aide de vidéos trouvées sur internet.

Question 1/8

Even the rocks reach out to kiss you

Malaxa, Flag for god

Malaxa [Tabita Rezaire & Alicia Mersy], flag for god, impression sur tissus, 300 x 170cm, 2016: Les artistes Tabita Rezaire et Alicia Mersy, qui forment le duo Malaxa, s’emparent des nouvelles technologies pour les amener, notamment, vers des questionnements spirituels. Ici, elles se sont rendues sur des banques de données afin de récupérer des images volontairement kitsch, évoquant les différents éléments (eau, feu, terre, air), divers symboles, ainsi que des corps de femmes racisées. Pour les artistes, il s’agissait de se saisir des ordinateurs pour créer un drapeau à vocation spirituelle, incitant à se reconnecter à soi, aux autres et à la Nature. L'oeuvre est accompagnée d’un manifeste qui appuie cette dimension.

Malaxa [Tabita Rezaire & Alicia Mersy], flag for god, impression sur tissus, 300 x 170cm, 2016: Les artistes Tabita Rezaire et Alicia Mersy, qui forment le duo Malaxa, s’emparent des nouvelles technologies pour les amener, notamment, vers des questionnements spirituels. Ici, elles se sont rendues sur des banques de données afin de récupérer des images volontairement kitsch, évoquant les différents éléments (eau, feu, terre, air), divers symboles, ainsi que des corps de femmes racisées. Pour les artistes, il s’agissait de se saisir des ordinateurs pour créer un drapeau à vocation spirituelle, incitant à se reconnecter à soi, aux autres et à la Nature. L'oeuvre est accompagnée d’un manifeste qui appuie cette dimension.

Parquet Courts est un groupe américain formé en 2010. Dans cette chanson ils décrivent un monde aux aboies et s'interrogent sur sa viabilité avant que les eaux ne montent trop haut.

My Sister The World est un morceau entièrement composé d'extraits de vidéos musicales dénichés sur youtube par l'artiste Giovanni Sample. Son travail est issu de la technique du mash-up vidéo.

Aide-soignante de 38 ans vivant à la Nouvelle-Orléans, Samantha Montgomery poste régulièrement sur Internet des chansons qu'elle écrit elle-même. Elle n'a qu'une centaine d'admirateurs, jusqu'au jour où l'un d'entre eux, l'artiste israélien Kutiman, décide d'enrichir les compositions de Samantha à l'aide de vidéos trouvées sur internet.

Elena Moaty, Sans titre

Elena Moaty, Sans titre, acrylique sur dibond, 100 x 200 cm, 2017 Les toiles d’Elena Moaty représentent toujours des femmes. Souvent isolées, elles semblent être dans des situations difficiles. Toutefois, ces femmes regardent déjà à l’extérieur du tableau, donc à l’extérieur du problème. Elles nous défient du regard, ce sont des femmes fortes, capables de s’en sortir. Souvent, Elena a recourt à une palette de couleurs pastels, douces - couramment associées au féminin - alors qu’elle s’en sert justement pour dépeindre des situations très dures.

Emma Di Orio, forest et Waterfall

Emma di Orio, Forest et Waterfall, acrylique et encre sur papier, 100 x 75 cm, 2020 Ces deux oeuvres font partie d'une série de quatre illustrations représentant les différents biomes présents sur l’ile de la réunion. Emma Di Orio a choisit de les faire s'incarner dans des corps de femmes qui, par là-même, deviennent des sortes de déesses. Leurs corps, voluptueux et au couleurs de peaux différentes, font échos aux différentes ethnies présentes sur l'île, et soulignent la beauté de tous les corps, toutes les morphologies.

Quelle oeuvre correspond le mieux selon vous, à ce morceau de Yseult en terme de discours ?

Lundy GrandPré, Ecomanifestation

Lundy Granpré, série, Ecomanifestation, Photographie format divers 2020 Derrière le pseudonyme Lundy Granpré se cachent des artistes souhaitant rester anonymes. La série ÉcoManifestation est à la croisée de trois sources d'inspirations. D'une part, le mouvement ecosexuel qui propose de ne plus considérer la Terre comme la Terre Mère, mais comme la Terre Amante. D'autre part, les marches pour le climat dont Lundy Granpré s'approprie les slogans qu'il appose au stylo à même le négatif; et le travail de Ruth Montaingrove, photographe qui a documenté la communauté lesbienne en Orégon et dont Lundy Granpré emprunte l'esthétique, notamment à travers le choix du noir et blanc. "En les liant dans une même série photographique je propose un regard historique sur les luttes écologiques. Je questionne à la fois ce qu'il en reste et ce qu'il aurait pu advenir si ces luttes avaient convergé." [Lundy Granpré].

Question 2/8

Even the rocks reach out to kiss you

Elena Moaty, Sans titre, acrylique sur dibond, 100 x 200 cm, 2017 Les toiles d’Elena Moaty représentent toujours des femmes. Souvent isolées, elles semblent être dans des situations difficiles. Toutefois, ces femmes regardent déjà à l’extérieur du tableau, donc à l’extérieur du problème. Elles nous défient du regard, ce sont des femmes fortes, capables de s’en sortir. Souvent, Elena a recourt à une palette de couleurs pastels, douces - couramment associées au féminin - alors qu’elle s’en sert justement pour dépeindre des situations très dures.

Emma di Orio, Forest et Waterfall, acrylique et encre sur papier, 100 x 75 cm, 2020 Ces deux oeuvres font partie d'une série de quatre illustrations représentant les différents biomes présents sur l’ile de la réunion. Emma Di Orio a choisit de les faire s'incarner dans des corps de femmes qui, par là-même, deviennent des sortes de déesses. Les corps de ces femmes, voluptueux et au couleurs de peaux différentes, font échos aux différentes ethnies présentes sur l'île, et soulignent la beauté de tous les corps, toutes les morphologies.

Lundy Granpré, série, Ecomanifestation, Photographie format divers 2020 Derrière le pseudonyme Lundy Granpré se cachent des artistes souhaitant rester anonymes. La série ÉcoManifestation est à la croisée de trois sources d'inspirations. D'une part, le mouvement ecosexuel qui propose de ne plus considérer la Terre comme la Terre Mère, mais comme la Terre Amante. D'autre part, les marches pour le climat dont Lundy Granpré s'approprie les slogans qu'il appose au stylo à même le négatif; et le travail de Ruth Montaingrove, photographe qui a documenté la communauté lesbienne en Orégon et dont Lundy Granpré emprunte l'esthétique, notamment à travers le choix du noir et blanc. "En les liant dans une même série photographique je propose un regard historique sur les luttes écologiques. Je questionne à la fois ce qu'il en reste et ce qu'il aurait pu advenir si ces luttes avaient convergé." [Lundy Granpré].

A : Parce que Mort Garson signifie en réalité "morts aux garçons"

B : Parce que cet album a été composé en partie par des plantes

C : Parce qu'il incarne un mouvement Californien prônant l'écologie et le bien être

Question 3/8

D'après vous, pour quelle raison l'album "Plantasia" de Mort Garson est associé à la playlist de l'exposition "Even the rocks reach out to kiss you" ?

Even the rocks reach out to kiss you

Réponse

Question 4/8

Quel point commun peut-on identifier entre ce morceau et ces deux oeuvres de Marinette Cueco ?

Even the rocks reach out to kiss you

Marinette Cueco - Trois mues

Marinette Cueco, Trois mues, entrelacs, Joncs capités, 180 x 25 cm chaque, 2005 Marinette Cueco a une grande connaissance des plantes. Elle connaît leur vertus, médicinales comme plastiques. Pour tresser ces mues, elle récolte des joncs qu’elle travaille alors qu’ils sont encore “frais” pour qu’ils gardent leur souplesse. Elle réalise ainsi toute une dentelle végétale d’une impressionnante délicatesse.

Marinette Cueco - herbiers

Marinette Cueco, herbiers, végétal sur papier "vézère" 2005 à 2007 Marinette Cueco s’est constitué au fil des ans un herbier notamment composé de plantes médicinales. Ici, nous retrouvons le liseron (dont la racine purgative était d'usage courant dans l'ancienne médecine), la potentille (riche en tanin, astringente, anti-hémorragique), l'armoise (grand remède gynécologique d'autrefois, notamment pour les avortements), la chélidoine (soins des yeux et des verrues), l'achillée (antihémorragique) et enfin l'angélique (médicinale et aromatique). Par ailleurs, Marinette Cueco travaille la composition de ses herbiers afin de leur donner un caractère plastique et esthétique.

Marinette Cueco - herbiers Marinette s’est constitué au fil des ans un herbier notamment composé de plantes médicinales. Ici, liseron, potentille (astringente, anti-hémoragique), armoise, chélidoine, achillée et angélique. Connaissance des plantes qu’on peut rapprocher de l’histoire des sorcières, idée d’un savoir qu’on aurait perdu...

Marinette Cueco, Trois mues, entrelacs, Joncs capités, 180 x 25 cm chaque, 2005 Marinette Cueco a une grande connaissance des plantes. Elle connaît leur vertus, médicinales comme plastiques. Pour tresser ces mues, elle récolte des joncs qu’elle travaille alors qu’ils sont encore “frais” pour qu’ils gardent leur souplesse. Elle réalise ainsi toute une dentelle végétale d’une impressionnante délicatesse.

Marinette Cueco, herbiers, végétal sur papier "vézère" 2005 à 2007 Marinette Cueco s’est constitué au fil des ans un herbier notamment composé de plantes médicinales. Ici, nous retrouvons le liseron (dont la racine purgative était d'usage courant dans l'ancienne médecine), la potentille (riche en tanin, astringente, anti-hémorragique), l'armoise (grand remède gynécologique d'autrefois, notamment pour les avortements), la chélidoine (soins des yeux et des verrues), l'achillée (antihémorragique) et enfin l'angélique (médicinale et aromatique). Par ailleurs, Marinette Cueco travaille la composition de ses herbiers afin de leur donner un caractère plastique et esthétique.

Dans chacune de ces oeuvres le végétal constitue le médium : - Dans l'oeuvre de Marinette Cueco il s'agit de la matière première, l'outil avec lequel elle crée. Elle est attentive aux végétaux qu'elle emploie et connait leurs propriétés plastiques et médicinales. - The Vegetable Orchestra utilise les légumes en guise d'instrument en fonction de leurs propriétés sonores.

2400 arbres coupés par minute

240 arbres coupés par minute

1500 arbres coupés par minute

Question 5/8

Even the rocks reach out to kiss you

Cette oeuvre de Suzanne Husky et ce morceau de Gilberto Gil dénoncent la déforestation. Savez-vous combien d'arbres sont abbatus par minute dans le monde ?

Suzanne Husky, La noble pastorale

Suzanne Husky, La noble pastorale, tapisserie, 200 x 400 cm, 2016-2017 Cette tapisserie vous évoque peut-être quelque chose. Et pour cause ! Suzanne Husky reprend ici La Dame à la licorne, une célèbre tapisserie du XVIème siècle. En fond, on peut reconnaître le style millefleurs caractéristique de l'époque. On retrouve également l'îlot sur lequel trônent normalement la dame, la licorne, les arbres et les animaux. Suzanne Husky modifie l'iconographie et remplace la dame et la licorne par une abatteuse et un militant qui, bras grands ouverts, semble vouloir vainement l'empêcher d'arracher la forêt. En reprenant une tapisserie qui a fait date dans l'Histoire et qui représente notre héritage, Suzanne Husky interroge : qu'allons-nous laissez aux générations futures ?

Suzanne Husky, La noble pastorale, tapisserie, 200 x 400 cm, 2016-2017 Cette tapisserie vous évoque peut-être quelque chose. Et pour cause ! Suzanne Husky reprend ici La Dame à la licorne, une célèbre tapisserie du XVIème siècle. En fond, on peut reconnaître le style millefleurs caractéristique de l'époque. On retrouve également l'îlot sur lequel trônent normalement la dame, la licorne, les arbres et les animaux. Suzanne Husky modifie l'iconographie et remplace la dame et la licorne par une abatteuse et un militant qui, bras grands ouverts, semble vouloir vainement l'empêcher d'arracher la forêt. En reprenant une tapisserie qui a fait date dans l'Histoire et qui représente notre héritage, Suzanne Husky interroge : qu'allons-nous laissez aux générations futures ?

La Pop culture

La culture Hip Hop

La culture Underground

Question 6/8

Even the rocks reach out to kiss you

Le travail de Craig Carlderwood (dessin) et Sophie (musique) peuvent s'apparenter à une forme de culture dont la principale caractéristique est d'être produite et appréciée par le plus grand nombre. Quelle est cette forme de culture ?

Cruel Devil , Double D's, Sugar Water

Craig Calderwood, Cruel Devil, Double D’s, Sugar Water, crayon sur papier aquarelle, 28 x 35,5 cm, 2019 Craig Calderwood est un artiste Américain vivant et travaillant à San Francisco. Transgenre, l'artiste n'hésites pas à questionner la transidentité et les normes que nous imposent la société. Son travail figure beaucoup d'êtres évoquant la dualité ou l'ambivalence. On peut également voir de nombreuses références à des dessins animés ou des films. Le travail de Craig Calderwood fourmille de détails et de symboles dont l'artiste ne dévoile pas forcément la signification.

Craig Calderwood, Cruel Devil, Double D’s, Sugar Water, crayon sur papier aquarelle, 28 x 35,5 cm, 2019 Craig Calderwood est un artiste Américain vivant et travaillant à San Francisco. Transgenre, l'artiste n'hésites pas à questionner la transidentité et les normes que nous imposent la société. Son travail figure beaucoup d'êtres évoquant la dualité ou l'ambivalence. On peut également voir de nombreuses références à des dessins animés ou des films. Le travail de Craig Calderwood fourmille de détails et de symboles dont l'artiste ne dévoile pas forcément la signification.

Question 7/8

Even the rocks reach out to kiss you

Ce film de Balthazar Heish et la chanson Alphonsina y el mar ont été associés dans cette page. A votre avis pourquoi ?

Balthazar Heish, Oferta au Guilho

Balthazar Heisch, Oferta au Guilho, cycle de TERNATAL, vidéo, 4 min 48, 2019 Balthazar Heisch avait prévu d'effectuer un rituel dans l'arrière pays niçois, aux abords d'une rivière où il dit avoir ressenti son premier vrai sentiment de vie. Malheureusement, en chemin il trouve le cadavre d’un marcassin, noyé. Or, le sanglier est son animal totem. Il se sent alors obligé de changer ses plans et abandonne l’idée du rituel telle qu'il l'avait conçue à l'origine. Dans la vidéo, on le voit se saisir du cadavre et remonter la rivière en le tenant dans ses bras pour finalement s’immerger dans l’eau avec lui. On peut y voir aussi une sorte de rituel, de procession funéraire. S’en dégage en tout cas l’idée de respect et de bienveillance envers tous les êtres vivants.

"Alfonsina y el mar" composé par Ariel Ramirez et Félix Luna, interprété par Mercedes Sosa raconte le suicide de Alfonsina Storni

Alfonsina Storni

Alfonsina Storni Martignoni est une poétesse du postmodernisme argentin née le 29 mai 1892 à Capriasca en Suisse, et morte le 25 octobre 1938 à Mar del Plata en Argentine. Fille d'un industriel-brasseur argentin, elle arrive avec ses parents à l'âge de 4 ans en Argentine. Elle devient comédienne et auteur et, à 24 ans, publie un premier recueil Écrits pour ne pas mourir. Souvent définie comme féministe au pays du machisme, elle est à la fois institutrice pour enfants déficients, égérie des bibliothèques populaires du Parti socialiste de Buenos Aires et journaliste sous le pseudonyme de Tao Lao. Sa poésie se voile d'une douce et terrible noirceur, jusqu'à se laisser presque envahir par deux images incessantes : la mer et la mort, la mort et la mer, leitmotiv d'une inondation lente et inexorable des flots noirs. C'est ainsi d'ailleurs, qu'atteinte d'un cancer du sein, Alfonsina Storni s'installe, pour la dernière fois, dans un hôtel de Mar del Plata en octobre 1938 et se suicide comme dans ses poèmes en se jettant du haut d'un brise lame dans la mer.

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Réponse

Alfonsina Storni Martignoni est une poétesse du postmodernisme argentin née le 29 mai 1892 à Capriasca et morte le 25 octobre 1938, playa de La Perla, Mar del Plata en Argentine. Née dans le petit village de Sala Capriasca dans le Tessin, Alfonsina Storni est la fille d'un industriel-brasseur argentin ; elle arrive avec ses parents à l'âge de quatre ans en Argentine. Elle devient comédienne et auteur et, à vingt-quatre ans, publie un premier recueil Écrits pour ne pas mourir. Souvent définie comme féministe au pays du machisme, elle est à la fois institutrice pour enfants déficients, égérie des bibliothèques populaires du Parti socialiste de Buenos Aires et journaliste sous le pseudonyme de Tao Lao. La poésie de la dame brune se voile d'une douce et terrible noirceur, jusqu'à se laisser presque toute envahir par deux images incessantes : la mer et la mort, la mort et la mer, leitmotiv d'une inondation lente et inexorable des flots noirs, de Frente al mar (1919) à Un cementerio que mira al mar (1920), ou encore Alta mar (1934), et jusqu'au rêve prémonitoire Moi au fond de la Mer. C'est ainsi d'ailleurs, qu'atteinte d'un cancer du sein, Alfonsina Storni s'installe, pour la dernière fois, dans un hôtel de Mar del Plata en octobre 1938 et se suicide comme dans ses poèmes en se jettant du haut d'un brise lame dans la mer.

Balthazar Heisch, Oferta au Guilho, cycle de TERNATAL, vidéo, 4 min 48, 2019 Balthazar Heisch avait prévu d'effectuer un rituel dans l'arrière pays niçois, aux abords d'une rivière où il dit avoir ressenti son premier vrai sentiment de vie. Malheureusement, en chemin il trouve le cadavre d’un marcassin, noyé. Or, le sanglier est son animal totem. Il se sent alors obligé de changer ses plans et abandonne l’idée du rituel telle qu'il l'avait conçue à l'origine. Dans la vidéo, on le voit se saisir du cadavre et remonter la rivière en le tenant dans ses bras pour finalement s’immerger dans l’eau avec lui. On peut y voir aussi une sorte de rituel, de procession funéraire. S’en dégage en tout cas l’idée de respect et de bienveillance envers tous les êtres vivants.

Alfonsina Storni Martignoni est une poétesse du postmodernisme argentin née le 29 mai 1892 à Capriasca en Suisse, et morte le 25 octobre 1938 à Mar del Plata en Argentine. Fille d'un industriel-brasseur argentin, elle arrive avec ses parents à l'âge de 4 ans en Argentine. Elle devient comédienne et auteur et, à 24 ans, publie un premier recueil Écrits pour ne pas mourir. Souvent définie comme féministe au pays du machisme, elle est à la fois institutrice pour enfants déficients, égérie des bibliothèques populaires du Parti socialiste de Buenos Aires et journaliste sous le pseudonyme de Tao Lao. Sa poésie se voile d'une douce et terrible noirceur, jusqu'à se laisser presque envahir par deux images incessantes : la mer et la mort, la mort et la mer, leitmotiv d'une inondation lente et inexorable des flots noirs. C'est ainsi d'ailleurs, qu'atteinte d'un cancer du sein, Alfonsina Storni s'installe, pour la dernière fois, dans un hôtel de Mar del Plata en octobre 1938 et se suicide comme dans ses poèmes en se jettant du haut d'un brise lame dans la mer.

Alfonsina y el mar est une chanson en hommage à l'autrice Alfonsina Storni. On y comprend son rapport intime à la mer mais également à la mort. Cette chanson évoque le lien entre l'eau et la vie un symbole souvent exploré dans l'univers de l'art. On peut y voir une forme d'effroi face à la force impitoyable de cet élément (l'eau / la mer) qui fascine les humains. Au delà de cet aspect, les deux oeuvres présentées ici sont également traversées par la tristesse et le chagrin. L'émotion suscitée par les destins funestes de ce petit sanglier et d'Alfonsina est très palpable. Il y a là une volonté de rendre hommage à ces corps laissés sans vie.Dans l'oeuvre de Balthasar Heish l'hommage est caractérisé par la procession funéraire remontant la rivière, sorte de rituel de passage dans le monde des morts. La chanson Alfonsina y el mar est également un hommage, une forme de passage à la postérité (immortalité) car personne ne pourra désormais oublier l'histoire tragique de Alfonsina Storni.

Les deux morceaux

"Sodade"

"Mar Azul"

Question 8/8

Even the rocks reach out to kiss you

Quel(s) morceau(x) de Césaria Evora peut-on rapprocher de cette oeuvre de Myriam Minhindou ?

Césaria Evora "Sodade"

Le terme « Sodade » est un mot de créole capverdien. Il vient de « saudade », qui est réputé comme l’un des mots portugais les plus difficiles à traduire. Le terme exprimerait une « tristesse empreinte de nostalgie, quand une personne se sent dépossédée de son passé ». La chanson parle d’une séparation entre deux êtres qui s’aiment. L’un est resté au Cap-Vert (São Nicolau, dans la chanson, est l’une des îles du Cap-Vert) et l’autre est parti pour São Tomé-e-Principe. São Tomé est, comme le Cap-Vert, une ancienne colonie portugaise. C’est un archipel situé en face du Gabon. Jusqu’au début des années 70, de nombreux Cap-Verdiens se sont exilés à Sao Tomé pour échapper aux difficultés politiques et économiques de leur pays. L’exil était parfois volontaire, parfois forcé.

Césaria Evora "Mar Azul"

Césaria Evora au sujet de la mer : « J’aime la contempler, passer des heures à l’écouter, à converser avec elle. » Une confidente bienveillante alors ? Pas toujours. « Elle sépare ceux qui s’aiment. » « O Mar, deta quitinho bo dixam bai/ Bo dixam bai spia nha terra/ Bo dixam bai salva nha Mae… O Mar » (« Ô mer tiens-toi tranquille/Et laisse-moi aller revoir mon pays/Et embrasser ma mère… Ô mer »), chante Cesaria Evora, en créole cap-verdien, dans Mar Azul, la chanson qui ouvre et donne son nom à l’album. Ces paroles portent en creux la douleur de l’exil.

Myriam Mihindou, Mikado

Myriam Mihindou, Mikado, mots en cuivre entrelacés, torsadés, épinglés. Photographie 90 x 60 cm, tirage baryté contrecollé sur acier, dimension globale de la pièce 2 mètres, Août 2020. Cette installation a été pensée pendant le premier confinement en mars 2020. Myriam vit à côté d’une forêt et voit au fur et à mesure les arbres être marqués par des points rouges, signifiant qu’ils sont malades et doivent être abattus. Une situation qui fait écho à notre propre pandémie, peut-être la preuve de notre interconnexion avec la nature. Face à ces arbres abattus, Myriam Mihindou utilise son corps pour mesurer leur perte, s'allongeant au sol en lieu et place de l'arbre absent. Dans Mikado, elle utilise le cuivre, matériau conducteur et symbole de la parole chez les Dogon (peuple du Mali) pour tresser des mots que lui évoquent la forêt, la nature. Elle se place dans un état méditatif proche de la transe et pense ainsi pouvoir déceler les mots les plus essentiels.

Le terme « Sodade » est un mot de créole capverdien. Il vient de « saudade », qui est réputé comme l’un des mots portugais les plus difficiles à traduire. Le terme exprimerait une « tristesse empreinte de nostalgie, quand une personne se sent dépossédée de son passé ». La chanson parle d’une séparation entre deux êtres qui s’aiment. L’un est resté au Cap-Vert (São Nicolau, dans la chanson, est l’une des îles du Cap-Vert) et l’autre est parti pour São Tomé-e-Principe. São Tomé est, comme le Cap-Vert, une ancienne colonie portugaise. C’est un archipel situé en face du Gabon. Jusqu’au début des années 70, de nombreux Cap-Verdiens se sont exilés à Sao Tomé pour échapper aux difficultés politiques et économiques de leur pays. L’exil était parfois volontaire, parfois forcé.

Césaria Evora au sujet de la mer : « J’aime la contempler, passer des heures à l’écouter, à converser avec elle. » Une confidente bienveillante alors ? Pas toujours. « Elle sépare ceux qui s’aiment. » « O Mar, deta quitinho bo dixam bai/ Bo dixam bai spia nha terra/ Bo dixam bai salva nha Mae… O Mar » (« Ô mer tiens-toi tranquille/Et laisse-moi aller revoir mon pays/Et embrasser ma mère… Ô mer »), chante Cesaria Evora, en créole cap-verdien, dans Mar Azul, la chanson qui ouvre et donne son nom à l’album. Ces paroles portent en creux la douleur de l’exil.

Myriam Mihindou, Mikado, mots en cuivre entrelacés, torsadés, épinglés. Photographie 90 x 60 cm, tirage baryté contrecollé sur acier, dimension globale de la pièce 2 mètres, Août 2020. Cette installation a été pensée pendant le premier confinement en mars 2020. Myriam vit à côté d’une forêt et voit au fur et à mesure les arbres être marqués par des points rouges, signifiant qu’ils sont malades et doivent être abattus. Une situation qui fait écho à notre propre pandémie, peut-être la preuve de notre interconnexion avec la nature. Face à ces arbres abattus, Myriam Mihindou utilise son corps pour mesurer leur perte, s'allongeant au sol en lieu et place de l'arbre absent. Dans Mikado, elle utilise le cuivre, matériau conducteur et symbole de la parole chez les Dogon (peuple du Mali) pour tresser des mots que lui évoquent la forêt, la nature. Elle se place dans un état méditatif proche de la transe et pense ainsi pouvoir déceler les mots les plus essentiels.

Résultats

Félicitation !

Even the rocks reach out to kiss you

Retrouve toute la playlist de l'exposition "Even the rocks reach out to kiss you" par ici :

Dommage !

try again!

Dans cette oeuvre les artistes Tabita Rezaire & Alicia Mersy (Malaxa) utilisent une technique particulière que l'on peut rapprocher d'un certain type de pratique musicale. Rien ne nous rappelle cette technique dans le morceau de Parquet Courts bien que le propos écologique de leur chanson puisse faire écho à certains éléments de l'oeuvre de Malaxa.

try again!

Dommage!

Ce morceau pourrait correspondre en certains points à l'oeuvre de Malaxa, mais nous pensons que ce n'est pas celui qui correpond le mieux. En effet, ce morceau utilise aussi la technique du mash-up vidéo, c'est à dire qu'il est composé d'un assemblage de vidéos n'ayant originellement pas vocation à faire oeuvre ensemble. Mais, si le processus de création de l'oeuvre de Malaxa est similaire, il y a néamoins quelques différences d'ordre visuel et intentionel.

Question suivante

BRAVO!

Tout à fait ! Ce morceau de Kutiman et Princess Shaw est celui qui correspond le mieux à l'oeuvre de Malaxa selon nous car ils présentent des similitudes techniques et de sujet. On retrouve l'idée d'assembler diverses images issues d'internet par le biais du mash-up musical. On peut également voir certaines analogies dans la manière d'organiser les vidéos pendant le clip. De plus, la situation de Samantha alias Princess Shaw peut nous évoquer les problèmes et difficultées rencontrées par les femmes dans nos sociétés patriarcales. Pour plus d'informations à ce sujet n'hésitez pas à regarder le documentaire consacré à la rencontre de Princess Shaw et Kutiman nommé : "Presenting Princess Shaw".

Dommage!

Il y a bien un propos féministe important dans le travail d'Elena Moaty, mais la question du corps et de son acceptation n’est pas au coeur de cette toile. Cependant, ce sont des questions que l'artiste développe dans d'autres oeuvres, par exemple dans son Armée de sirènes également présentée au Transpalette.

try again!

Dommage!

Cette série de photographies présente une femme nue, elle peut interroger sur les tabous et les injonctions qui pèsent sur le corps féminin. D'une certaine manière, l'oeuvre de LundyGranpré prône la libération du corps de la femme. Mais ce n'est pas vraiment le propos principal de l'oeuvre, la nudité permettant surtout de faire référence au mouvement écosexuel.

try again!

Question suivante

BRAVO!

Pour Emma Di Orio, il est important de représenter tous les corps, toutes les morphologies et les couleurs de peau. C'est un propos central dans ce travail et clairement revendiqué par l'artiste. Elle choisit de représenter des corps avec des formes, à contre courrant peut-être des diktats que la société impose au corps des femmes. On retrouve également cette idée dans le texte et dans le clip "corps". Le morceau parle en effet de la difficulté à assumer son corps lorsque celui ci ne correspond pas au "standard" imposé par la société. En ce qui concerne le clip, Yseult explique qu’elle est fière d’avoir réussi à poser nue et que cela l’a notamment aidé à assumer son corps.

try again!

Dommage!

Cette réponse est évidement fausse ! Tachez de vous concentrer !! ;)

Dommage!

Il existe en effet des artistes qui composent de la musique à partir de données récupérées à l'aide de capteurs appliqués sur des végétaux, mais jusqu'à aujourd'hui aucune plante n'a réussi cet exploit par elle-même ;).

try again!

Question suivante

BRAVO!

Milieu des années 70 en Californie, une nouvelle ère post-hippie s’ouvre, plaçant l’écologie et l’épanouissement personnel au cœur de ses valeurs. Dans la lignée des premiers mouvements hippies, elle continue à rejeter les religions traditionnelles et préfère croire aux forces de la nature.Un livre rencontre d’ailleurs le succès auprès de cette communauté : La vie secrète des plantes, publié en 1973 et écrit par Peter Tompkins et Christopher Bird. Les auteurs assurent que les plantes sont dotées de sens insoupçonnés, et qu’elles sont même sensibles à la musique…Trois ans après la publication du livre, si vous achetiez une plante d’intérieur dans la boutique Mother Earth Plant à Los Angeles, on vous offrait un vinyle, dont l’écoute serait vertueuse pour la croissance et la santé de vos plantes vertes. Ce disque, c’est Mother Earth’s Plantasia de Mort Garson.

Dommage!

Arf, si seulement...

try again!

Dommage!

Et non ! C'est bien plus !!!!! :'(

try again!

Question suivante

BRAVO!

Et oui...2400 arbres sont coupés chaque minute. Les forêts perdent chaque année plus de 13 millions d’hectares selon la FAO (organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) soit l’équivalent de la superficie de l’Angleterre.Au rythme actuel, les forêts tropicales devraient disparaître, d’ici 50 à 70 ans. 55% de l’Amazonie, le « poumon de la planète » aura disparu à l’horizon 2030 selon WWF.

Dommage!

La culture hip-hop est un mouvement culturel qui émerge dans les années 1960 chez la jeunesse afro-américaine du Bronx à New York. Elle se caractérise par cinq éléments distincts desquels découlent les différents aspects de la culture : - le human beatbox, - le rap (oral), - le turntablism ou « DJing » (musical),- b-boying (physique) - et le graffiti artistique (visuel). Or, Ici, point de graffiti, et l'on ne retrouve pas non plus les autres caractéristiques dans le morceau "Faceshopping" de Sophie.

try again!

Dommage!

La culture underground, ou culture alternative, s'oppose à l'industrie culturelle. Elle rassemble des individus et des cultures en marge des habitudes culturelles dites "mainstream", largement relayées par les médiations de masse et les institutions de leurs époques.

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BRAVO!

La réponse était en effet la Pop Culture. L'artiste Sophie a toujours affirmé à travers son travail vouloir réinventer la pop culture. Pendant sa carrière Sophie a collaboré avec de nombreux artistes appartenant à la pop music comme par exemple Madonna, Rihanna, Charlie XCX, Vince Staple, Kim Petras et Flume.Craig Calderwood convoque également la pop culture dans certains de ses dessins où l'on peut apercevoir des personnages issus de dessins animés célèbres pour certaines générations par exemple : bob l'éponge, les tortues ninja, les supers nana, titi (de titi et gros minet).

Dommage!

Hum....pas tout à fait ;)

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Dommage!

Hum....pas tout à fait ;)

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BRAVO!

En effet Sodade est un morceau emprunt de mélancolie qui raconte la séparation d’un être cher et aimé. On peut y voir un lien avec la période de pandémie que nous avons vécue et qui nous à tous séparés les uns des autres, tout comme Myriam Mihindou qui voit également ces arbres disparaitre petit à petit et qui mesure leur absence.Le morceau Mar Azul évoque également le manque et la séparation et est entièrement tourné vers l’admiration d’un paysage naturel. Si chez Myriam il s’agissait de la forêt, ici c’est la mer qui fait partie intégrante de la vie des Caps Verdiens.Le saviez-vous ? Le Cap Vert est aujourd’hui en proie au inondations et aux glissement de terrains du à l’érrosion d’un sol privé d’arbre. En effet des siècles durant les hommes ont coupé la forêt insulaire et ont également introduit des espèces invasives tels que les chèvres qui mangent le peu de végétation.